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té rec. à Leipsick, 1802, 36 vol. in-4°, pap. vélin, fig., Supplément, Leipsick, 1808, 6 vol. in-4°. Une édit. en 42 vol. in-8°, pap. vél., fig.

WIER (Jean), dit Piscinarius, né en 1515 à Grave, duché de Brabant; il fit divers voyages jusqu'en Afrique. De retour en Europe, il devint médecin du duc de Clèves. Il m. en 1588, à Tecklembourg. Ses œuvres ont été impr. à Amst. en 1669, 1 v. in 4°. On y trouve son traité De Præstiguis et Incantationibus, trad. en français par Jacques Grevin, Paris, 1667, in-8°*

WIGGERS (Jean), doct. de Louvain, né à Diest en 1571, professa la théologie à Liége, où il m. en 1639. On a de lui des Commentaires latins sur la Somme de St-Thomas, 4 vol in-fol.

WIGGLES WORTH (Michel), poète et ministre de Malden (Massachussets), où il m. en 1705, à 74 ans. Il a publié le Jour redoutable ou le Tableau poétique du Jugement dernier, avec un Discours sur l'éternité; la 5e édit. est de Méditation sur la nécessité, 1701; la fin et l'utilité des afflictions pour les enfans de Dieu.

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WILDE (Jacques de ), sav. Holl., viv. à Amst. au 17 s.. a écrit: Numismata antiqua; Signa antiqua; Gemmæ selectæ antiquæ; tous impr. à Amst., 1692, 1700, 1703, in-4°.

WILDENS (Jean), peintre, né à Anvers en 1600, m. vers 1644, est un des plus fameux paysagistes. Rubens employait souvent son pinceau.

WILKES (J.), cél. alderman deLond. élu membre de la chamb. des comm. en 1761, s'y montra pendant longtems l'adversaire le plus redoutable du lord Bute,

in-4°, traduit par Jean de La Montagne, Rouen, 1655, in-8°, rare; plusieurs Sermons. Tous ces ouvrages ont été impr. à Londres, en anglais, 1703, in-8°.

WILKINS (David), chan. de Can. torbéry, né en 1678, m. en 1740, a publ. les Conciles de la Grande - Bretagne, Lond., 1737, 4 vol. in-f.; Leges AngloSaxonice, ibid., 1721, in-fol.; Pentateuchus Copticus; Londres, 1731, in 4o; Joannis Feldeni opera omnia, tam edita quàm inedita, ex recensione Davidis Wilkins, Londini, 1726, 3 vol. in-fol.; Thoma Tanneri Bibliotheca, etc., ex recensione Davidis Wilkins, Londini, 1748, in-fol.

WILLE (Jean-George), grav, allem., né à Konisberg en 1717, vint à Paris en 1736. L'acad. royale le reçut en 1761. Il était membre de l'institut, et m. en 1808. Parmi ses nombreux déves, on distingue MM. Rode, Schmutzer, Zingg, Mechel, Preisler, Ingouf, Schultze et. Bervic.. L'OEuvre de M. Wille est considérable et très-recherché des connaisseurs.

WILLIAMS (Roger), surnommé le Père de la plantation de la providence, né en 1599 au pays de Galles, fut ministre de l'église d'Angleterre; mais il fut oblige de passer en Amérique, et m. en 1683, ministre à Boston; il fut un ardent ennemi des quakers. Il a publié : La Clef de la langue de l'Amérique, ou l'Aide de la langue des Indiens de la NouvelleAngleterre, 1643, in-8°; Réponse à la lettre de M. Cotton, sur la puissance des magistrats en matière de religion; Le Répertoire sanglant de la persécution pour cause de conscience, 1644; George Fox tiré de son terrier, 1676, écrit contre Fox et Burrowes, qui contient un récit de sa dispute avec les quakers; une réponse tout ce qui avait été publié en

du ministère angl. et de l'autorité royale. | 1678; Le Brandon de la Nouvelle-AnAyant été mis à la Tour par ordre du gou-gleterre éteint, etc. vernement, il obtint des dédommagemens pour sa détention. Sur la fin de sa carrière, Wilkes, qui avait joué un rôle si éclatant, retomba dans l'obscurité. Il est m. en 1797. La Harpe, dans sa correspondance, a inséré un très-long portrait de cet alderman fait par un anglais.

WILKINS (Jean), fils d'un orfèvre d'Oxford, né à Fawlsey dans Northamp ton en 1614, se rendit habile dans les mathématiques et dans la théologie. Il fut principal du college de la. Trinité à Cambridge, ensuite membre de la société royale de Londres, puis év. de Chester. 11 m. en 1672. Ses principaux ouv. sont : Le Monde dans la Lune, Londres, 1638,

WILLIAMS (Jean), premier ministre de Deerfield (Massachussetts), né en 1664 à Roxbury, prit les ordres en 1686 à Deerfield, ville frontière exposée aux incursions des sauvages. En 1704 le colonel Schuyler d'Albany fut informé des desseins de l'ennemi contre cette ville. Le gouvernem., à la sollicitat. de Williams, cents Français et Indiens surprirent la garenvoya un détachement de soldats. Trois nison. Alors une partie força la maison de Williams qui tira son pistolet sur le 1er. Indien qui se présenta. Deux de ses enfans. et une négresse de sa maison furent égorgés à sa porte. Sa femme et tous les enfans qui lui restaient, ainsi que lui, furent

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emmenés à l'instant au Canada. Le second jour, en passant à gué une petite rivière, madame Williams, qui était à peine relevée d'une maladie, tomba dans l'eau. Un Indien la releva et la tua d'un coup de bache. Environ vingt autres prisonniers furent égorgés. Enfin Williams, après avoir été témoin des scènes les plus horribles, dans ce voyage de 300 milles, arriva au Canada. Là, de nouvelles épreuves l'attendaient, car tous les efforts furent employés pour le convertir à la religion catholique. Son maître, qui était Indien, désesperant de tout autre moyen, leva sa hache, et menaça son prisonnier de lui fendre la tête, s'il ne faisait à l'instant le signe de la croix, et ne baisait le crucifix, ce qu'il refusa. En 1706 il fut racheté. Une de ses filles, qu'il n'eût pas le pouvoir de ramener avec lui, fut confondue avec les Indiens, et depuis en épousa un, et embrassa la religion catholique. Williams retourna à Deerfield, où il vécut jusqu'à l'âge de 65 ans. Il a publié un Sermon, qu'il a prêché à Boston depuis son retour du Canada: Dieu dans le camp, 107; Le Captif racheté, in-12.

WILLIAMS (Guillaume), ministre de Hatfield (Massachussets), prit ses degrés au collège de Harvard en 1683, et m. en 1746. Il a publié plus. Sermons et autres ouvrages de picte.

WILLIAMS (Daniel), ministre angl. presbytérien, né en 1644 à Wrexham au comte de Denbigh, m. en 1716, desservait une congrégation à Dublin, et vint ensuite à Londres, où il remplit les mêmes fonctions. L'église dissidente lui doit la fondation d'une bibliothèque à son usage particulier, et l'on a de lui 5 vol. de Sermons.

WILLIAMS (Francis). nègre créole, né à la Jamaïque en 1700. Le duc de Montaigu, gouverneur de l'ile, charmé des talens de ce jeune nègre, l'envoya en Angleterre faire ses études, d'où il passa à l'université de Cambridge. Il y fit de grands progrès dans les mathématiques. Pendant son séjour en Europe, il publia une excellente Ballade, qui obtint une telle vogue, que certains hommes, irrités de trouver du mérite dans un noir, tentèrent, mais sans succès, de lui en disputer la propriété. Williams retourna à Ja Jamaïque, où il enseigna les mathématiques et le latin. Il m. en 1770.

WILLIS Thomas), med., né en 1621 à Great-Bedwin, dans le comté de Wilt, m. à Londres en 1675, membre du collège des médecins. On a de lui un Traité anglais intit. Moyen sûr et

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facile pour préserver et guérir de la peste et de toute maladie contagieuse, ouvr. posthume, composé en 1666, et impr. en 1690. Il ne se trouve pas dans la collect. de ses OEuvres en latin, rec. et impr. à Amsterdam en 1682, 2 vol. in-4°, dont les médecins font cas.

WILLIS ( Browne), né en 1682 à Blandfort, dans le comte de Dorset. II fut nommé, en 1705, représentant aut parlement de la ville de Buckingham, et en 1718, membre de la société des antiquaires. Il m. en 1760. Bowyer a inséré dans ses Anecdotes, le Catalogue de ses Ouvrages.

WILLIUS (Jean-Valentin), méd., né à Colmar, exerça son art dans les armées danoises. Il a écrit: Tractatus

de morbis castrensibus internis, Hafniæ, 1676, in - 4o; Bezoar septentrionalis, ibid., 1676, in - 4o; De philiatrorum Germanorum itineribus, Friburgi, 1678, in-12.

WILLUGHBY (François), célèbre naturaliste anglais, né en 1635. Après avoir parcouru l'Anglet., il fit avec le savant Jean Ray le voyage de France, d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne et des Pays-Bas; peu d'animaux décrits et non décrits échappèrent à la diligence de ses recherches. Il m. à Londres en 1672, membre de la société roy. de cette ville; il a publié en 1676 son Ornithologie, qui comprend en 3 livres tous les oiseaux connus jusqu'alors, accompagnée_de belles grav., in-fol. Deux ans après, Ray en donna une traduct. anglaise avec un appendix, et fit paraître, en 1689, son Histoire des poissons, en 5 livres.

WILSON (Florent ), né dans le comté de Murray, en Ecosse, en 1500, voyagea chez l'étranger dans le dessein de s'instruire. Après avoir séjourné quelque tems à Bâle sous la direction du célèbre Erasme, il vint à Paris, où il professa la philosophie au college royal de Navarre. De retour en Ecosse en 1552, il m. à Elgin en 1557. On lui doit un excellent ouvr. intit.: De tranquillitate animæ, que Frebairn publia en 1709, 1 vol. in-12, et dont Ruddiman a donné une nouv. édition en 1750, 1 vol. in-12.

WILSON (Arthur), historien angl., né à Yarmouth, dans le comté de Norfolck, en 1596, vint en France à 13 ans. De retour en Angleterre il fat placé auprès du comte d'Essex, qu'il accompagna dans le Palatinat en 1620, au siége de Dornick en 1621, à celui de Rees en 1622, à Arnbeim en 1623, au siége de Bréda en 1624, et dans l'expédition contre

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Cadix en 1625. On a de lui quelques Pièces de théâtre, et une Histoire de la vie et du règne de Jacques Ier, Lond., 1653, in-fol., qui parut un an après sa mort, réimpr. depuis en 1736, dans 'Histoire complète d'Angleterre, dont elle forme le second volume.

WILSON (Jacques), juge associé à la cour suprême des Etats-Unis. Après avoir été membre député du congrès pour la Pensylvanie, il fut élu en cette qualité au commencement du gouvernement actuel, c'est-à-d., en 1789, et en 1797, prof. de droit en Pensylvanie: mais il m, peu après. Ses OEuvres ont été publiées en 1804, 3 vol. in-8°.

WIMPHELINGE (Jacques), né à Schélestat en 1450, prêcha à Spire en 1494 avec succès. Il se retira ensuite à Heidelberg, et m. à Schélestat en 1528. Il a écrit: Catalogus episcoporum Argentinensium, 1651, in-4°; des Poésies latines, 1492 et 1494, in-4o; un Traité sur l'éducation de la jeunesse, Argentor., 1500, in-4°; Libellus grammaticalis, 497, in-40; un Traité sur les Hymnes, in-4°; un Traité, De integritate, ou de la Pureté, 1503, in-4°, etc., etc.

WIMPINA ou WYMPNA (Conrad), natif de Buchen, chanoine de Brandebourg, profess. de théol. à Francfort en 1506, m. en 1531. On a de lui différens Traités théologiq., dont les plus connus sont ceux : De Sectis, Erroribus ac Schismatibus, Francfort, 1528, 3 tom. in-fol.; et De Divinatione, Coloniæ, 1531, in-fol., etc.

WINCHELSEA (Anne KINGSMILL, épouse, en secondes noces, de Heneage comte de), dame d'honneur de la duchesse d'Yorck, seconde femme de Jacques II, m. en 1720. On estime son Poëme sur la Rate, qu'on trouve dans le rec, de ses Poésies, publ. à Londres, en 1713.

étrusque de Cortone. Il revenait de Vienne où l'empereur et l'impératrice l'avaient accueilli d'une manière distinguée, lorsqu'il fut assassiné en 1768, à Trieste, par un scélérat nommé Arcangeli. Nous avons de lui: l'Histoire de l'art chez les anciens, trad. de l'allem. en franç. par Eclaircissemens sur des points diffiM. Huber, Dresde, 1782, 3 vol. in-40; ciles de la mythologie, en ital., in-fol., avec nombre de fig.; Allégories pour les artistes Dresde, 1766, in-4°; Remarques sur l'architecture des anciens; Réflexions sur l'imitation des ouvrages Description des pierres gravées du cadans la peinture et la sculpture; binet de Stoch; Explication de divers monumens inédits. On a publ. ses Lettres familières, Paris, 1782, 2 vol. in-8°. Goethe a publié en 1805, à Tubingue, un ouv. intit.: Winckelmann et son siècle.

grecs

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WING (Vincent), aut. de l'Harmonie céleste du monde visible, 1651, in-fol., et de plus. autres ouvrages d'astrologie. Son gr. ouvr. latin intit. : Astronomica Britannica, lui fit une grande réputation. Gadbury, qui a écrit sa Vie, dit qu'il mourut en 1668.

WINCKELMANN (Jean), né à Homberg en Hesse, m. en 1626, est aut. de différens ouvrages polémiques; d'un Commentaire, in-fol., sur les Evangilesné de St. Marc et de St. Luc; d'un sur les petits prophètes, etc.

II. WINCKELMANN (l'abbé Jean), né à Stendal, dans la vieille Marche de Brandebourg, en 1718, d'un cordonnier luthérien. En 1754, il se rendit à Dresde, óù il se fit catholique, passa à Rome et devint président des antiquités de cette ville, membre de la société royale et des antiquités de Londres, de l'académie de peinture de St.-Luc à Rome, de l'acad.

WINSEMIUS (Pierre), histor. holl., à Leewarde vers 1585, parcourut l'Allemagne, la Suède et la France. De retour dans sa patrie, en 1616, il fut fait historiog.des états de Frise, et en 1636 prof. d'hist. et d'éloquence à Franeker, où il m. en 1644. Il a laissé : Chronique ou Histoire de la Frise, depuis l'an du monde 3635 jusqu'à l'an 1622 de l'ère vulgaire, en flamand, Franeker, 1622, in-fol. Vita illustrissimi, Mauritii principis Auriaci, Franeker, 1625, in-4°; Rerum sub Philippo II, per Frisiam

;

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Gestarum, ab anno 1555 ad annum 1581, libri septem, Leewarde, 1646, in-fol., etc. WINSEMIUS (Mélénas), son frère, né à Leewarde vers 1591, fut prof. en méd. à Franeker, m. en 1639, a donné: Compendium Anatomiæ, Franeker, 1625, 1 vol. in-4°.

WINSLOW (Edouard), gouv. de la colonie de Plymouth, né en 1594, m. en 1655 en passant d'Hispaniola à la Jamaïque, a publié Les bonnes Nouvelles de la Nouvelle-Angleterre, on Relation des choses remarquables dans cette plantation; l'Hypocrite démasqué, ayant trait à la communion des Eglises réformées avec les indépendantes.

IV. WINSLOW (Jacques-Bénigne), danois, et petit neveu du cél. Stenon, soutint la réputation de son oncle; il naq. en 1669 à Odenzée dans la Fionie, d'un ministre luthérien. Il vint à Paris, étudia sous le cél. du Verney. Bossuet détermina Winslow à se faire catholique. Il devint médecin de la faculté de Paris, démonstrateur au jardin du roi, interprète de la langue teutonique à la biblioth. du roi, et membre de l'acad. des sciences. Ses ouvr. sont un Cours d'anatomie, sous ce titre Exposition anatomique du corps humain, in-4°, et 4 vol. in-12; Dissertation sur l'incertitude des signes de la mort, 1742, 2 vol. in-12; Lettre sur un Traité des maladies des os; des Remarques sur la mâchoire; plusieurs Ecrits dans les Mémoires de l'acad. des sciences. Winslow m. à Paris en 1760.

WINSTANLEY (Guillaume), était barbier de son état, il fut auteur de la Fie de plusieurs poètes; de Vies choisies de plusieurs hommes célèbres d'Angleterre; des Raretés historiques; du Loyal martyrologe; et de plus. Vies particulières. Il vivait sous les règnes de Charles II et de Jacques II.

WINTER George-Simon), écnyer allemand du 10e s., a publ. deux Traités estimés et peu communs en France. Le premier parut à Nuremberg en 1672, in-fol., en latin, en allem. et en franç., sous ce titre : Tractatio nova de re equarid; le 2e, impr. en 1678, 2 vol. in-fol., en latin et en allem., intitulé: Eques peritus, et Hippiator expertus.

WINTER (Frédéric), méd., né en 1712 dans le duché de Clèves, m. en 1770, prof. dans les univer. d'Herborn, de Franeker et de Leyde. Il a écrit: De certitudine in mediciná, Leewarde, 1740, in-folio.

WINTERTHOUR (Jean de ), né à

Winterthour, dans le canton de Zurich, en 1303, m. en 1348, a écrit en latin une Chronique de l'Allemannie, depuis l'emper. Frédéric II, jusqu'en 1348, insérée dans le Thesaurus historia Helvetica, Zurich, 1735, in-fol.

WINTHROP (Jean), premier gouverneur de Massachussetts, né en 1587 à Gorton au comté de Suffolck, m. en 1649. Un journal qu'il a tenu très-exactement de tous les actes et de tous les événemens de la colonie, a été fort utile à Hubbard, Mather et Prince. Cet ouvr. n'a été publié qu'en 1790, in-8°. WINTHROP (Jean), gouvern. au Connecticut, son fils, m. à Boston en 1676, Transactions philos. a publié plusieurs Mémoires dans les

WINTHROP (Jean), né en 1714, prof. de mathémat. et de physiq. au coll. d'Harvard, chaire d'Hollis, m. à Cambridge en 1779. Les principes et les raisonnemens les plus abstraits de Newton lui étaient familiers. Il a publié un Discours sur les tremblemens de terre, 1955; une Réponse à la Lettre de M. Prince sur les tremblemens de terre, 1756; deux Discours sur les comètes, 1759; une Notice de plus. météores ignés, observés dans le nord de l'Amérique, 1765.

WINWOOD (sir Raoul), secrét. d'état sous le règne de Jacques Ier, dans le comté de Northampton en 1565, m. en 1617. Il fut nommé à diverses ambassades, et enfin secrét. d'état en 1714. On a publié à Londres en 1725, d'après ses papiers, les Mémoires des négocia tions qui ont eu lieu sous la reine Elizabeth et sous Jacques Ier, en 3 v. in-f.

WISE (Jean), ministre d'Ipswich Massachussetts, où il m. en 1725. Il a églises de la Nouvelle- Angleterre, publié la Défense du gouvernement des 1717 ou 1718, réimpr. en 1772.

WISE (François), rect. de Rhoterfield-Grays, ne en 1695, m. à Ellesfield en 1767, a publié : Annales Elfredi Magni, Oxford, 1738, in-4o; des Recherches sur les premiers habit. de l'Europe et leur langage, 1753, in-4°; des Observations sur les tems fabuleux, 1764, in-4°.

WISSOW ATIUS (André), fameux socinien, né en 1608 à Philippovie dans la Lithuanie, était petit-fils, par sa mère, de Fauste Socin. Il hérita des opinions de son grand-père, et les répandit en Hollande, en France et en Angleterre. De retour en Pologne, it fut l'un des principaux chefs des soci

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niens, et soutint les intérêts de cette secte au péril de sa vie. Enfin, contraint de se retirer en Hollande par l'arrêt qui proscrivit, en 1658, les unitaires, il y travailla à l'édition de la Bibliothèque des Frères polonais, en g vol. in-fol.: il est aut. de plus. ouvrages qu'il fit pour ses prosélytes. Il m. en Hollande en 1668.

I. WIT (Jean de), fils de Jacob DE WIT, bourgmestre de Dordrecht, né en 1625 d'une famille noble. Après s'être perfectionné dans la jurisprud., les mathémat. et la théol., il voyagea dans les cours étrangères. Il s'y fit des amis par les qualités de son cœur et de son esprit. De retour dans sa patrie, il devint pensionnaire de la ville de Dordrecht, puis conseiller-pensionnaire de Hollande et de West-Frise, intendant et greffier des fiefs, et garde du grandsceau. Il fut ainsi à la tête des affaires de Hollande; mais ayant fait excluce Guillaume III, prince d'Orange, des charges que ses ancêtres avaient occupées dans la république, et les malheurs de la Hollande, arrivés en 1672, lui ayant été attribués, il fut attaqué par quatre assassins, et massacré par la populace à la Haye, avec Corneille de Wit, son frère. Ainsi finit l'un des plus grands hommes que la Hollande ait produits. On a de lui: des Negociations Amsterdam, 1725, 5 vol. in-12; des Mémoires intit. veritables Interets et Maximes politiques de la république de Hollande, traduit en anglais, Ratisbonne, 1709, in-12. Sa vie, en 2 vol. in-12, Útrecht, 1709, renferme des morceaux curieux sur l'Histoire de Hollande.

WITASSE (Charles), docteur de Sorbonne, né à Chauny en 1660. Il fut professeur royal en theol. en 1696. Le refus qu'il fit de recevoir le décret de la bulle Unigenitus le fit exiler à Noyon; mais il échappa à la persécution par la fuite. Après la mort de Louis XIV,

il

reparut à Paris, où il m. en 1716. Ses ouvr. sont plusieurs Lettres sur la Páque; l'Examen de l'édition des Conciles du P. Hardouin; une partie des Traités qu'il avait dictés en Sorbonne, qui forment to vol. in 12.

WITIKIND-LE GRAND, fameux prince saxon, tint longtems les Saxons révoltés contre la puissance de Charlemagne; enfin ce monarque,

las de

faire la guerre aux Saxons, et de répandre du sang, envoya à Witikind un de ses seigneurs pour l'exhorter à

rentrer dans son devoir à des conditions très - avantageuses. Le prince saxon s'y soumit, et alla trouver l'empereur à Attigny en Champagne. Ce conquérant le reçut avec douceur, lui donna le titre de duc de Saxe avec le duché d'Engern, et l'engagea à se faire instruire de la religion chrétienne. Witikind en fit profession l'an 807, et fut tué quatre ans après par Gerold, duc de Souabe.

WITIKIND, WITUKIND ou WITEKINDE, bénéd. de l'abbaye de Corbiesur-le-Weser au 10e siècle, avait composé plusieurs écrits, dont il ne reste que l'Histoire des Saxons en 3 liv., et la Vie d'Othon Ier. Ces ouv. ont été publiés par Henri Meibomius-le-Vieux, dans un recueil histor. du même siècle, Francfort, 1621, in-fol., et dans Scriptores rerum Germanicarum, 1688, in-fol. Helmstadt,

WITSEN (Nicolas), sav. Holland. du 17e siècle, embrassa le négoce, la politique et les sciences. Il a publié : de l'architecture navale ancienne et mo

derne, Amsterdam, 1671, in-fol.; une Description de la Tartarie septentrion. et orient., Amsterd., 1705, in-fol.

WITSIUS (Herman), doet. prot., né à Enckhuysen dans la Nort-Hollande, en 1626, fut profes. de théolog. à Franeker, à Utrecht, et à Leyde, où il m. en 1708. Ses princip. ouvr. sont : Historia Hierosolymitana; Egyptiaca et Decaphylon, cum Diatriba de Legione fulminatrice christianorum, etc.

WITTE (Gilles), né à Gand en 1641, m. en 1721. Son princip. ouv. est: Denunciatio solemnis bullæ vineam Domini sabbaoth, facta universali Ecclesiæ. Le nombre de ses écrits se monte à 140. Un écrivain donna : Idée de la Vie et des Ecrits de M. Witte, 1756, in-8o.

WITTICHIUS (Christophe), né à Brieg, dans la Basse-Silésie, en 1625,

m.

en 1687, profes. de mathémat. et de théolog. à Leyde. Ses ouv, sont : Theologia pacifica, Leyde, 1671, in-4o; butis, Amsterdam, 1690, in-4°. Anti-Spinosa; de Deo et ejus attri

WITTOLA (Marc-Ant.), prévôt mitré de Pienko, en Hongrie, et curé de Probsdorf, près de Vienne en Autriche, né en 1736 à Kosel, dans la Haute-Silésie, m. à Vienne en 1797. En 1784 il commença, sous le titre de Gazette ecclésiastique, un ouvr. périodique, qui, en 1790, prit le titre de Mémoires des choses les plus récentes,

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