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concernant l'enseignement de la religion et l'histoire de l'église; il le continua jusqu'en 1793, et plusieurs ouvrages sur les principes de la tolérance civile.

WLODOMIR, duc de Russie, embrassa le christianisme en 989, et c'est là proprement l'époque de l'établissement de la foi chrétienne dane ces vastes régions. Les moeurs de Wlodomir ne répondaient pas toujours à sa croyance. On lui reproche de grandes cruautés. Il m. dans une extrême vieillesse. Il fut enterré dans la grande ville, de Kiovie. | L'impératrice Catherine II a créé un ordre de chevalerie sous le nom de Wlodomir, en faveur de ceux qui ont bien servi l'état dans les emplois civils.

WOLF (Jean), tholog., né à Zurich en 1531, a laissé une Traduction du Théophraste d'Encas Pazæus, 1559, in-fol.; des Commentaires sur l'ancien Testament, et quelques Sermons. Il m. en 1582.

WOLF (Gaspard), médecin du 16o s., né à Zurich, a publié une grande partie des ouvrages de Conrad Gessner, et continué son traité des maladies des femmes, sous ce titre Volumen gynæciorum,' seu de mulierum morbis, Basileæ, 1566, in-4°.

WOLF (Gaspard), né à Zurich, où il m. en 1601, professa la physique avec beaucoup de succès dans sa ville natale. La liste de ses nombreux ouvrages sur la médecine et l'histoire naturelle se tronve dans la bibliothèque de Conrad Gessner, 1583.

WOELFLIN (Henri), appelé aussi Lupulus, né à Berne dans le 15 s., viv. encore en 1528; il professa le latin et la poésie, et compta Zuingle parmi ses WOLF (Yves), chirurgien d'Olden-. disciples. En 1501 il publia la Vie de l'er-bourg, né en 1615, voyagea dans presmite Nicolas de Flue, dédiée à Schiner, que toutes les parties de l'Europe, et cardinal de Sion; Vie de Saint-Vincent, revint dans sa patrie, où il m. en 1694. patron de Berne, Bâle, 1517, in-8°. Il est auteur d'un ouvrage allemand, dont son fils, Jean Christian, a donné la traduction latine, sous ce titre: Observationum medico chirurgicarum libri duo, Quedlimburgi, 1704, in-8°.

WOELLNER (Jean-Christophe de ), ministre de la justice et chef du département ecclésiastique de la Prusse, m. en 1800, près de Breslaw en Silésie, à 68 ans. Il est devenu célèbre par l'Edit de Religion, dont il fut le principal ou peut être le seul rédacteur, par l'influence qu'il avait sur l'esprit du roi Frédéric GuilJaume II. On a de lui quelques Sermons qui furent réimpr. en 1789.

WOIDE, ecclésiastique polonais, m. en 1790, résida 25 ans en Angleterre, et fut un des bibliographes du Musée britannique. On a de lui, entre autres ouvr: le nouveau Testament, manuscrit d'Alexandrie, déposé au Musée bri tannique, et la publication de la Grammaire égyptienne de M. Scholtz. Lorsqu'il mourut il était occupé d'un dictionnaire de la langue égyptienne.

WOLDIKE (Marc), né en 1699 à Sommersted en Danemarck, fut minist. d'une église, puis profes. de théologie en 1731 à Copenhague, où il m, en 1750. Il s'est fait connaître par plusieurs traduct. latines; des Traités de Moise Majmopides touchant les viandes défendues; de plusieurs Chapitres du Talmud de Jérusalem et du Talmud de Babylone, et des Traités de controverse.

I. WOLF (Jean), né à Berg-Zabern le to août 1537, m, en 1616, professa la médecine à Marpurg. Son meilleur ouvr. est: De acidulis ildungensibus, earumque mineris, Marpurgi, 1580, in-4°.

WOLF (Jacques), fils d'un celèbre› apothicaire de Naumbourg, né en 1642, professeur de médecine à léna en 1690, où il m. en 1694, a écrit: Exercitationes de litteratorum potu, Ienæ, 1684, in-4°; Scrutinium medicum amuleto rum, ibid., 1690, in-4°.

WOLF (P. Phil.), aut. d'une bonne Histoire de Maximilien Ier de Bavière, qu'il n'a pu terminer, ayant été prévenu par la mort; mais le fer vol. a paru à Manich, 1807, la continuation a été confiée à M. Breier.

WOLFE. (Voyez TONE).

WOLFF (J. Christiern de), célébre philosophe et mathématicien, Wolfius, né à Breslaw en 1679, enseigna les b.-lett.

Leipsick, et les mathematiques à Hall, où il m. en 1754. Ses principaux ouvrages sont: Cours de mathématiques en latín, 2 v. in-4°; puis en 5 in-4°. Genève, 1731 et 1741. Pernety, bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, la abrégé en 3 vol. in-8°; une Philosophie, en plus. vol. in-4°; sa Philosophie-Pratique.comprend: Philosophia pratica universalis, 2 vol. in-4°; Philosophia moralis, sive Ethica, 5 vol. in-4o; Jus Naturæ, ou Traité du Droit naturel, en 8 vol. in-4o; Jus Gentium, in-4°. M. Formey en a donné un abrégé en français, en 1758,

sous ce titre Principes du Droit de la Nature et des Gens, en 3 vol. in-12; Hora subcesiva Marburgenses, en neuf parties, etc., etc.

WOLFF (Jérôme), d'une ancienne famille du pays des Grisons. Il devint bibliothécaire et principal du collége d'Augsbourg, où il m, en 1580, à 64 ans. On a de lui: Socratis Notiones et Epistolæ, græcè et latinè, 1593, in-fol., ouvrage curieux et instructif; Demos thenis et Eschinis opera omnia, græcè et latinè, Francfort, in-fol.; Joannis Zonaræ annales ab exordio mundi, etc., græcè et latinè, Paris, 1686, 2 vol. in-fol.; Niceta Acominati Choniate historia græcè el latinè, Paris, 1647, in-fol.; Nicephori historia Bysantina, græcè et latinè, Paris, 1702, 2 vol. in-fol.

WOLLSTONECRAFFT (miss), épouse du célèbre docteur Godwin, m. à Londres en 1797. On a d'elle: The Rights of Women (des droits de la femme), qui eut le plus grand succès en Angleterre.

WOLMAR (Melchior), né à Rotweil en Suisse en 1497, apprit la langue grecque à Calvin et à Bèze, et leur inspira l'envie d'être réformateurs. Ulric, duc de Wittemberg, l'attira dans ses états, et le fit prof. de droit à Tubinge. 11 m. à Essenach en 1561. La Préface qu'il a mise à la tête de la Grammaire grecque de Démétrius Chalcondyle, a passé autrefois pour un chef-d'oeuvre en ce genre. On a aussi de lui des Com mentaires estimés sur les deux vers livr. de l'Iliade d'Homère..

noirci le cardinal dans l'esprit du roi, pour se venger de l'opposition qu'il avait témoignée auparavant pour le divorce de la reine, Henri VIII confisqua tous ses biens, le dépouilla de ses charges, excepté de son archevêché d'Yorck, et ordonna qu'on l'amenât dans la Tour de Londres. Il m. en chemin, à Leycester, buffet de vaisselle d'or, les meubles les en 1533, à 60 ans. On trouva chez lui un plus somptueux, et jusqu'à mille pièces de fine toile de Hollande. On trouve un petit recueil des Lettres de ce cardinal dans le tome 3 de Collectio amplissima, des PP. Martenne et Durand, bénédictins; elles peuvent servir à l'His

toire de ce tems là. Sa Vie a été donnée en anglais, in-4°.

WOLZOGUE ou WOLZOGEN (Louis de), né à Amersford en 1632, de parens originaires d'Autriche; il fut successivement ministre de l'Eglise wallone à Groningue, Middelbourg en Zélande, à Utrecht et à Amsterdam, où il m. en 1690, prof. en hist. ecclés. Cet écrivain était aussi socinien, et il eut de vives

querelles avec Labadie. Ses princip. ouv. sont: Orator sicer, sive de ratione concionandi, Utrecht, 1671, in-8°; Disne scribarum in octodecim scripturæ sertatio critico-theologica de correctiodictionibus adhibita, Hardwick, 1689, in-4°; une Traduction franç. du Dictionnaire hébreu de Leigh, Amsterd. 1730, in-40; De scripturarum interprete contra exercitatorem paradoxum, 1668, in-12. Voyez les Lettres sur la vie et la mort de Wolzogue, Amst., 1692, in-8°.

principes, ou l'Erreur convaincue par sa propre évidence, in-40; et autres ouvrages dirigés contre le calvinisme.

WOOD (Antoine), antiq. angl.,
Oxford en 1632, où il m, en 1695. En

WOLSEY (Thomas), fameux card. WONCACK (Laurent), éy, angl., et archevêque d'Yorck, né à Ipswich en m. en 1685, a donné: Examen de Tilène 1473, fils d'un boucher; après avoir endevant ses juges, in-12, petit ouv, contre seigné la grammaire dans l'université les puritains; le Cabinet des calvinistes d'Oxford, il devint chapelain et aumô-ouvert, in-12; le Resultat des faux nier du roi Henri VIII, qui le fit entrer dans le conseil et qui se déchargea sur lui du gouvernement de l'état. Le pape Léon X lui donna le chapeau de cardinal en 1515, et le titre de légat à latere dans tout le royaume. On le vit alors augmen-1674 il publia Historia et antiquitates ter son faste et ses prétentions. Francois Jer et Charles-Quint, qui regardaient Wolsey comme arbitre de l'Europe, le comblerent de caresses et de présens. Après avoir été pour l'empereur, Wolsey se déclara pour la France. Il s'opposa de tout son pouvoir à la répudiation de la reine Catherine d'Arragon; mais voyant que le roi Henri VIII ne pouvait être dissuadé, il y donna les mains, et agit avec zèle en faveur de ce prince. Dans la suite, Anne de Boulen ayant

universitatis Oxoniensis, Londres, 2 v. in-fol. Il écrivit cet ouvr. en angl.; mais l'université le trouva si intéressant, qu'elle en fit faire la traduction latine que nous avons. Sa seconde production est: Athena Oxonienses, dont le commencement parut à Londres en 1691, in-fol. C'est l'histoire de tous les auteurs et prélats qui ont étudié dans l'université d'Oxford, depuis 1500 jusqu'en 1695. Wood a encore inséré des Recueils historiques dans un journal anglais appelé

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WOOD (Robert), sav. angl., secrét. d'état en 1764, m. à la fin du 18* s., a publié un ouvr. d'érudition, ayant pour titre: Essai sur le génie d'Homère, qui a été trad. en fr. par Démeunier. Wood fit le voyage de la Grèce, visita les îles de l'Archipel et toutes les côtes de l'Asie mineure, pour vérifier la géographie et les descriptions du poète grec. En France, M. Le Chevalier à fait son intéressant Voyage de la Troade, 5 vol. in-8°.

WOODHOUSE (Jacques), prof. de chimie à l'univ. de Pensylvanie, m. en 1809, à 39 ans. Il a publ. une Dissertation inaugurale sur les propriétés médicales et chimiques de l'arbre appelé en anglais perrimmon; et l'Analyse des végétaux astringens, 1792; le Compagnon de poche du jeune chimiste, avec le Laboratoire portatif, 1797; et une édition de la Chimie de M. Chaptal, avec des notes, 1807, 2 vol. in-8°.

WOODWARD (Jean), célèbre philosophe et méd. anglais, né en 1665, dans le comté de Derby, il exerça Londres, où il m. en 1728, après avoir été professeur de médecine, et membre de la société royale. En 1695, il mit au jour son Essai sur l'histoire naturelle de la terre, Londres, in-8°, trad. en franç. par Nogues, sous le titre de Géographie physique, ou Essai sur l'histoire naturelle de la terre, Paris, 1735, in-40; en lat., sous le titre de Specimen de terra, Zurich, 1704, in-8°; et en allemand, Erfurt, 1745. Il publ. en 1696, Courtes Instructions pour faire des observations dans toutes les parties du monde, etc., Londres, in-4°; en 1713, Remarques sur l'état ancien et présent de Londres, Londres, in-8°; en 1714, parut, Naturalis Historia Telluris illus trata et aucta, Londres, in-8°, trad. en anglais et publ. en 1726; l'Etat présent de la médecine et des maladies, en anglais, 1718, in-8°; en latin, Zurich, 1720. Après sa mort, on a publ. Distribution méthodique des fossiles de toute espèce, Londres, 1728, in-8°; Essai d'une Histoire naturelle des fossiles d'Angleterre, avec des observations et des expériences pour en découvrir l'origine et la nature, et les divers ouvrages, Londres, 1729, 2 vol. in-8°.

WOOLHOUSE (Jean-Thomas), chirurgien anglais, oculiste du roi Guíllaume III, a mis au jour, Expériences de diverses opérations manuelles, Paris,

1711; Dissertation sur la cataracte de quelques modernes, Offenbach, 1717, in-8°; Observations critiques sur un livre anglais, Londres, 1713, in-8°.

WOOLSTON(Thomas), né en 1669, Northampton, connu à Londres par six Discours sur les miracles de J. C., 1727 1729, in-8°. Sous prétexte de les faire passer pour des allégories, il s'efforce de les détruire dans cet ouvrage. Ik m. en 1733. Ses principaux ouvr. sont: Apologie ancienne pour la vérité de la religion chétienne, renouvelée contre les juifs et les gentils, réimpr. à Lond. en 1732, in-8°; Défenses des Discours de M. Woolston, sur les miracles de J. C., contre les évêques de Saint-David et de Londres, etc., 1730, in-8°; Dissertatio de Pontii Pilati ad Tiberium epistola circa res Jesu-Christi gestas, etc.

es

WORLIDGE (Thomas), peintre et grav., né à Oxford en 1725, m. à Lond. en 1766. On a de lui, à l'eau for e, dans le goût de Rembrandt, quelques tampes de sa composition. On cite entre autres une suite de petites têtes, autre de pierres antiques. Il a publ. un livre de pierres grav. d'après l'antique.

une

WORMIUS (Olaüs), sav. medecin danois, natif d'Aarrhus en Jutland, l'an 1588, voyagea en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Angleterre. De retour à Copenhague, il obtint en 1624 la chaire de médecine, m. en 1654, médecin du roi Christian V, et rect. de l'acad. On a de lui plusieurs ouvr. sur l'histoire de Danemarck et d'autres écrits. Ses principaux ouvr. sont: Antiquitates Danicæ, litteratura runica, fasti Danici, etc., Copenhague, 1651, in-fol.; Danica litdicta, Copenhague, 1651, in-fol.; Moteratura antiquissima, vulgò Gothica numentorum Danicorum libri sex, Rostock, 1643, in - fol.; Duplex series antiqua regum Daniæ, et limitum inter Daniam et Sueciam descriptio, Copenhague, 1643, in-fol.; Lexicon runicum et appendix ad monumenta Danica, Rostock, 1650, in-fol.; De renum officio in re venered, impr. dans le recueil de Bartholin; De usu flagrorum, Francfort, 1670, in-8°.

WORMIUS (Guill.), méd., fils aîné du précédent, né à Copenhague en 1633, où il m. en 1724, après avoir été prof. de physique expérimentale, historiogr. du roi et bibliothéc. royal, président du tribunal suprême de justice, cons. d'état et conseiller des conférences. Il publia la descript. des curiosités de son père, sous le titre de Museum Wormianum, Leyde, 1655, in-fol. Ouvr. curieux

WORMIUS (Olaüs), fils du précéd., prof. en éloquence, en hist. et en méd. & Copenhague, m. en 1708, à 41 ans. On a de lui: De Glossopetris; De viribus medicamentorum specificis, et d'autres ouvr. de physique, etc.

WORMIUS (Christian), frère du précéd., doct. et prof. en théologie, puis évêque de Seeland et de Coperhague, m. en 1737. Ses princip. ouvr. sont: De corruptis antiquitatum hebraicarum vestigiis, apud Tacitum et Martialem; Dissertationes quatuor de veris causis cur delectatos hominis carnibus et promiscuo concubitu christianos calumniati sint ethnici; Historia Sabellianismi, in-8°; etc.

WORSLEY (Sir Richard), histor. angl., né en 1751, dans l'île de Wight, m. en 1805, contrôleur de la maison du roi d'Angleterre, gouverneur de File de Wight, et représentant de Newport au parlem. Il avait composé une collect. considérable des marbres, des statues et des antiq. de presque toutes les contreés de l'Europe; la description en a été publ. en 2 vol. in-fol., intitulée: Museum Worsleianum. On lui doit aussi une Histoire de l'ile de Wight, 1781, Į vol. in-4°.

WORTH (Guill.), auteur angl., sav. dans l'antiquité ecclésiastique, flor. au 18 s. On a plus. ouvr. de lui, entre autres une édit. des OEuvres de Saint-Justin, et du Discours contre les Gentils, de Tatien, Oxford, 1700, avec des notes et des dissertations.

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sur le savoir des anciens et des modernes, Londres, 1694, in-8°; Mélanges sur les tradit. et les usages des scribes et des pharisiens, 1718, 2 vol. in-8°, en hébreu et en anglais; Lois civiles et ecclésias tiques du pays de Galles, en latin, avec des notes; un Glossaire, et un Discours sur les traditions et les usages des scribes et des pharisiens, 2 vol. in-8°, en latin. On a impr. après sa m., Discours sur la confusion des langues à Babel, Londres, 1730, in-8°, avec des recherches sur la langue primitive, etc.

WOUTERS (Cornélie), plus connue sous le nom de Wasse, née à Bruxelles en 1739, fut mariée fort jeune au baron de Wasse, qui lui fit parcourir une partic de l'Europe, et m. en 1802. Ses ouvrages sont: Vies des hommes illustres d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande, ou le Plutarque Anglais, etc., 1799 et 1800; OEuvres choisies des meilleurs auteurs dramatiques anglais, pour faire suite au Théâtre de Shakespeare, 1784-1787, 11 vol. in-8°; Les imprudences de la Jeunesse, trad. de l'angl., 1788, 4 v. in-12; l'Art de corriger et de rendre les hommes constans, deuxième édition, 1791, in-8°; Le Mariage platonique, imité de l'angl., 1789, 2 vol. in-12.

WOUWER (Jean de), né à Hambourg en 1574, réfugié pour cause de religion. En 1598 il voyagea en France et en Italie. De retour en Allemagne, il fut nommé conseiller du comte d'Oost Frise, et envoyé à la Haye pour la pacification d'Embden. Jean Adolphe, duc de Holstein, le créa son conseiller et gouverneur de Gottorp, où il m. en 1612. On a de lui un Recueil, intitulé Polymathie tractatio, 1603, in-4°; Dies æstiva sive de umbra Paegnion, 1610, Oxford, 1636, in-12; des Notes sur Julius Firmicus, Apulée, Pétrone, Minutius Félix et Tertullien; une Dissertation De coWOTTON(Henri), né à Bockton- gnitione veterum novi orbis, PanégyHall, dans le comte de Kent en Anglet.,rique de Christiern IV, roi de Danemarck; en 1568. A son retour d'une ambassade

WOTTON (Edouard ) médecin d'Oxford, m. à Londres en 1555 à 63 ans. On a de lui: De la différence des animaux. Ce livre, rempli d'érudit., écrit en lat. et imprimé à Paris, 1552, in-fol., acquit à Wotton une grande réputation parmi les savans.

vers

en

l'empereur Ferdinand II, le roi le nomma prévôt du collége d'Eaton. Il m. 1639. On a de lui un recueil intitulé: Reliquiae Wottonianæ, Londres, 1651, in-8°. On distingue dans cette collection des Elémens d'architecture, des Aphorismes d'éducation, quelques Poésies, et enfin le Journal détaillé de ses ambassades à Venise.

WOTTON (Guill.), né en 1666 à Wrentham, dans le comté de Suffolck, m. dans la partie méridionale du pays Gralles, en 1726. Il a publié : Réflexions

de

plus. Lettres, Hamb., 1609, in-8°, etc.

III. WREN (Christophe), fils de Christophe Wren, doyen de Windsor, né, selon quelques auteurs, à Londres en 1632. Il devint l'un des premiers mathématiciens de son siècle, et m. en 1723, après avoir été professeur d'astronomie à l'univ. d'Oxford, président de la société royale de Londres, architecte du roi, etc, Ge savant n'a jamais rien fait imprimer; mais plusieurs de ses ouvrages ont été publiés par d'autres. On a inséré dans les Transactions philosophiques plus pièces de lui, Les principales sont: Relation

de l'origine et des progrès de la manière de faire passer les liqueurs immédiatement dans la masse du sang; Lex naturæ de collisione corporum; Descriptio machinæ ad terendas lentes hyperbolicas. Wren a traduit en latin un des ouvrages d'Oughtred, intitulé: Horologiographia geometrica. Il a fourni de nombreux matériaux au doct. Wallis.

WREN (Guillaume), fils du précéd., né en 1675, m. en 1747, publia en 1708: Numismatum antiquorum Sylloge populis Græcis, municipiis et coloniis Romanis, etc., in-4° : ouvrage qui lui coûta bien des recherches.

WRIGHT (Edouard), mathématicien anglais, m. vers 1620, publia: Correction des erreurs de la navigation, 1599; une Table des parties meridionales et des Tables de la déclinaison du soleil, un Traité de la Sphère, un autre Traité de la Gnomonique, et l'Art de connaître le ciel sur la navigation.

WURTISIUS (Christian), né à Bâle en 1544, où il m. en 1588, professeur de théologie et de mathématique, ensuite secrétaire-d'état. Il a laissé: Chronique de Bale, en allem., in-fol. ; un Abrégé de l'histoire de Bale; Scriptores historia Germanice, depuis l'emp. Henri IV, jusqu'en 1400, in-fol. ; Questiones in Purbachii theorias planetarum, in - 8o; Arithmetica, etc.

WYCHERLEY (Guillaume), poète comique anglais, né à Clèves en Shrop shire. On lit dans Chaufepié que Wycherley ayant été ramené par le docteur Barlow à la religion protestante, qu'il avait abandonnée dans ses voyages, se fit ensuite recevoir dans la société des jurisconsultes de Middle - Temple. Il m. à Londres en 1715. Il a composé les pièces de théâtre suivantes : l'Amour dans un bois, ou le Parc de Saint-James, 1672; le Gentilhomme mattre à danser, com., 1673; Misanthrope, 1683, la Femme de campagne. Voltaire a parlé avec avantage de ces deux pièces de Wycherley. Il a publié vol. de Poésies, Londres, 1704, in-fol.

WYEN (Charles-François-Xavier), né à Pesmes en Franche-Comté, a publ.. Musique théorique et pratique réduite à ses principes naturels, etc., Paris, 1742 et 1744, in-4°.

WYNANTS (Goswin comte de), il fut conseiller au souverain cons. de Brabant, conseiller privé de l'emper. Charles VI, né à Bruxelles en 1661, m. à Vienne en 1732; il est auteur d'an Re

cueil de jugemeus prononcés par le conseil de Brabant, sous ce titre Suprema curiæ Brabantiæ decisiones recentiores, Bruxelles, 1744, in-fol., et 2 v. in-8°.

WYNGAERDE (François Van den ), graveur d'Anvers, du 17 s. On a de lui : l'Apparition de J.-C. à la Madeleine, d'après Rubens; les Noces de Thėtis et de Pélée; et une Bacchanale, d'après le même; la Reconnaissance d'Achille, d'après Van Dyck, et plus. morceaux d'après Téniers et autres maîtres.

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WYNPERSSE (Jacques Thiens Van de), né à Groningue en 1761, m. à la fleur de son âge, en 1788. Il fut recu docteur en l'université de Leyde en 1783; sa Disseriation inaugurale traitait De Ankylosi. En 1784 il publia, à Leyde, en 3 petits vol. in-8°, une Traduction latine, des recherches de Guill. Hewjon, anglais, sur les vaisseaux lymphatiques, etc.; et il fut couronné en 1786, à Amsterdam, pour un Mémoire sur la Jaunisse; en 1787, à Paris, par la société royale de médecine, pour un Mémoire sur le Muguet, le Millet et le Blanchet. La société provinciale d'Utrecht couronna encore son Mémoire sur la Coqueluche. Il laissa après lui un riche cabinet de préparations anatomiques, remarquable sur-tout par une collection complète d'Os morbeux. L'université de Goettingue en a fait l'acquisition.

WYTTEMBACH on WITTENBAC, (Thomas), né à Bienne en Suisse, où il fut pasteur en 1515, m. en 1526; il concourut à la réforme de la Suisse.

WYTTEMBACH ou WITTENBACH (Daniel), prof. de théologie à Berne, sa patrie, et à Maspurg, où il m. en 1779, a écrit: Tentamen theologia dogmatica, methodo scientifica pertractatæ, Francfort-sur-Mein, 3 vol. in-12. J. C. Bang a publié à Berne: Elogium Wyttembachii, 1781, in-8o.

X.

XACCA, philosophe indien, né à Sica, mille ans avant notre ère, et regardé par les Japonnais comme leur législateur, leur persuada que pour gagner le ciel, il suffisait de prononcer souvent ces cinq mots: Nama, Mio, Foren, Qui, Quio. Jusqu'ici aucun interprète n'a pu deviner le sens de ces paroles. Les Japonnais ont renfermé les principaux articles de la doctrine de Xacca, tracée de sa propre main sur des feuilles d'arbre, dans le Foke-kio. C'est le livre sacré du Japon. Son nom signifie le Livre des Fleurs.

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