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se trouva à la célèbre retraite de Meaux, aux batailles de Montcontour, de Jarnac, xle S.-Denis, et m. à Zug, sa patrie, en 1586, à 81 ans, après avoir dirigé les négociations les plus importantes. Il a laissé en m.ss. la Relation d'un voyage en Palestine, et celle de ses campagnes.

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ZUR-LAUBEN (Béat de), de l'ancienne maison de la Tour-Châtillon, Valais, m. à Zug en 1663, à 66 ans, fut le chef du canton de Zug, et capitaine au régiment des gardes-suisses, Sous Louis XIII, et l'un des trois ambassadeurs catholiques envoyés à ce moavaient donné les titres de père de la panarque. Les cantons catholiques lui trie et de colonne de la religion. On a de lui le détail de toutes ses nego ciations, depuis 1629 jusqu'en 1659.

IV. ZUR-LAUBEN (Beat Jacq. de), fils aîné du précéd., né en 1616, chef du canton de Zug, et capit. gen. de la province libre de l'Argow, servit en France avec distinction. I occupa les principales charges de sa patrie, et contribua beaucoup, par ses expéditions, à soumettre les paysans révoltés du canton de Lucerne, en 1653. Ce canton et ses confédérés lui durent, en 1656, la victoire de Vilmergen contre les Bernois, sur lesquels il prit lui-même deux drapeaux et trois pièces de canon. Zug, en 1690.

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· ZUR-LAUBEN (Béat Jacques de), neveu du précéd., lieutenant - général des armées du roi de France. Il s'acquit beaucoup de gloire en Catalogne, en Irlande, en Flandre et en Italie. Il contribua à fixer la victoire de Nerwinde; fit, avec le comte de Tessé, lever an prince Eugène le long blocus de Manet fut le seul des officiers génétoue, raux qui repoussa les ennemis, à la fameuse bataille de Hochstet, en 1744. Il reçut sept blessures dont il m. à Úlm en Souabe, la même année, à 48 ans.

ZUR-LAUBEN (Placide, baron de la Tour-Châtillon), né à Bremsgarten, en 1646, consin-germain du précédent, fut élu abbé de l'abbaye de Muri, ordre de S.-Benoît, en Suisse, l'an 1683. Il obtint en 1701, de l'empereur Léopold, pour lui et les abbés ses successeurs, le rang et le titre de prince de l'empire. Il m. à Sandegg, dans son château, en Turgovie, l'an 1723. On a de lui, Spiritus duplex Humilitatis et Obedientiæ; Conciones Panegyrico-Mo

Ant.-J.-Dom. de la Tour-Châtillon de ), neven de Beat Jacques, né à Zug en 1720, brigadier des armées du Roi, capit. au régim. des gardes-suisses, et membre de l'acad. des inscrip. et belleslettres. Ses ouvr. sont : L'histoire militaire des suisses, 8 vol. in-12; Mémoires et lettres du duc de Rohan sur la Valteline, 3 vol. in-12; Bibliothèque militaire, 3 vol. in-12; Code militaire des suisses, 4 vol. in-12, une Lettre sur la vie de Guillaume Tell, in-12; elle est adressée au président Hénault, à l'occasion de la tragédie de Lemière; Tables bleaux topographiques, pittoresques, hisgénéalogique des maisons d'Autriche, et de Lorraine, Paris 1770, in-8°; Ta(publiés par J. B. de La Borde), avec la toriques, moraux, politiques de la Suisse 1780-88, 4 vol. in-fol., avec 278 fitable analytique par Quétant, Paris, gures. Ce bel ouvrage se relie en 3 ou en 5 vol. On trouve souvent séparément parties de discours: elles ont peu de les 217 premières planches avec deux valeur. L'édit. de cet ouvrage en 13 vol. in-4o, avec les mêmes planches est peu recherchée. Zur-Lauben m. en 1770.

ZUSTRUS (Lambert), peintre flamand. On ne sait précisément ni le tems de sa naissance, ni celui de sa mort. il était élève de Christophe Schwarts, peintre du duc de Bavière, et le Titien lui donna des leçons de son art. Ce peintre peignait avec beaucoup de facilité. Il traitait assez bien l'histoire, et excellait dans le paysage, qu'il touchait d'une grande manière. L'enlèvement de Proserpine est un de ses chefs-d'œuvre.

ZUYREN (Jean de), imprimeur à Harlem, en 1661, fut échevin et consul de sa patrie. On lui doit une Dissertation sur l'origine de l'imprim.

ZUZZERI (Jean-Luc), né à Raguse, en 1716, entra chez les Jésuites, et se consacra à l'étude des médailles. Il m.

Rome, en 1746. On a de lui deux Dissertations, l'une sur une médaille d'Atdaille de Faustine, Venise, 1747, in-4o. tale Philadelphe; l'autre sur une mé

ZWAENS ou SWAENS (Arnould), dans le Brabant Hollandais, a publié à pasteur de Gertrudenberg, né à Goirle

et

Bois-le-Duc: Thesaurus salutaris sapientire, 1610; Explicatio missæ canonis, 1611, in-16; De arte concionandi, 1611, in-16, Salutares doctrince, 1612, in-80; Summa virtutum et vitiorum, 1615, in-8°; Demonstration de la foi chrétienne et véritable, en VII. ZUR-LAUBEN (Béat Fidèle- flamand, 1613, in-8°; Explication de

rales.

la cène et de la passion du Sauveur, en flamand, 1622, etc.

ZWELFER (Jean), né dans le Palatinat en 1618, m. en 1668, fut d'abord pharmac.; il se livra ensuite à l'étude de la médecine, et se rendit à Vienne, où l'on croit qu'il enseigna la chimie et qu'il fut médecin de la cour. On a de lui, Animadversiones, in pharmacopœïam Augustanam, Viennæ, 1652, in-fol.; Pharmacopoeia regia; Discursus apolo geticus adversus hippocratem chymicum Ottonis Tackeni

ZWENGER-DÉVEBACH ( Sébastien-Peregrin,, baron de l'empire, general-feld-maréchal lieutenant au service de landanuman l'empereur Ferdinand 111, du canton d'Uri, en Suisse, né en 1609, m. en 1678, est illustre dans les fastes helvétiques, par les grands services qu'il rendit à sa patrie, particulièrement en 1653. L'empereur le créa baron de l'empire en 1658, faveur qui fut étendue sur toute la maison de Zwenger.

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ZWICKER (Daniel), socinien du 176 s., après s'être attaché fortement aux principes. des Frères Polonais, rapprocha insensiblement des Remon. trans, qui, en attaquant plusieurs dogmes principaux de la religion, empruntaient le voile de la conciliation et de la paix. Un fonds d'humanité et de doudit-on, jeta Zwicker dans le tème de la tolérance, tant célébré par les Arméniens. Il crut que la raison, l'Ecriture-sainte et la tradition devaient être le point de réunion des chrétiens de tous les partis. Il proposa son système dans son renicon Ironicorum, qu'il publia en 1658, in-8°. Cet ouvrage souleva tous les protestans. L'auteur défendit son sentiment dans un autre, in-8°, publié en 1661 sous ce titre : Írenicomastix victus et constrictus.... Comenius, Hoornbeck et les autres à qui il répondait dans ce dernier ouvrage, ne se crurent pas vaincus, et répliquèrent. Il crut les réduire au silence par un 3e vol., qu'il publia en 1677, et qu'il intitula : Irenico mastix victus et constrictus, imó obmutescens, in-8°. Ces trois pièces rénnies sont regardées comme le corps de doctrine des conciliations. Elles sont pen communes, sui-tout la dernière. Elles forment deux vol. in-8°.

ZWINGER (Théodore), sav, médecin, ne en 1533, à Bischoffzell dans la Turgovie. Il enseigna dans sa patrie, le grec, la morale, la politique et la médecine. Ce sav. m. en 1588. Son nom a

été longtems célèbre par une énorme compilation intitulée : le Théâtre de la vie humaine, en latin, Bâle, 1565, in-fol. On a encore de lui: In artem medicinalem Galeni commentarii, Bâle 1561, in-folio; Methodus rustica Catonis et

arronis, Eâle 1576, in 8o; Methodus podemica, ib. 1578, in-4°; Consilia et epistolæ quædam medica, Francfort, 1598, in-fol.; Physiologia Medica, Bâle, 1610, in-8°.

ZWINGER (Jacques), né à Bâle, en 1569, fiis du preced., m. de la peste, en 1610, où il professa le grec au collége des médec. On lui doit les ouv. suiv., ca latin: Examen des principes chimiques, selon Galien, Hippocrate, et les auties medec. Arabes et Grecs. Le grand Etymologique Grec ; Commentaire sur le livre de Galien, des définitions de médecine. Il a augmenté et corrigé avec beancoup de soin le Theatrum vitæ humanæ, de son père.

ZWINGER(Théod.), méd. et théol., frère du précédent, né en 1597. On lui doit Comentaire analytique sur l'Epitre de saint Paul aux Romains; Commentaire sur les Psaumes; Système de doctrine, rangé par tables : Recueil d'exercitations théologiques. Tous ces ouv. sont en latin. Zwinger est m. en 1654.

ZWINGER (Jean), fils du précéd., né à Bâle, en 1634, fut successivement ministre, pasteur de l'église allemande de Genêve, et après avoir voyage en Allemagne, en Hollande et en Frise, il revint en 1656 dans sa patrie, où il obtint la chair de grec, ensuite bibliothécaire et prof. de la faculté de théolog. Ii m. en 1696. Il a laissé un Traité en latin, touchant la fête du corps de J. C. ; De rege Salomone peccante; un grand nombre de Dissertations théolog. et philosoph.; des Harangues, etc.

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ZWINGER ( Théod. ), dit le jeune, fils du précéd., né à Bâle, en 1658, où il fut successiv. prof. d'éloq., de physiq. et prof. de médecine. Il m. en 1724. Îl a donné Theatre botanique, en allemand, Bâle, 1690, in-f.: Specimen Physica Electico - Experimentalis, in-12; Theatrum praxeos Medica, 1710, in-4o; de Methodo mathematica docendi medicinam, 1714, in-4o; Traité des maladies des Enfans, 1722, 2 vol. in-8° ; en latin Fasciculus Dissertationum, 1710, in-40 Triga Dissertationum, 1716, in-40; Dictionnaire latin etallem.; un Abregé de la Médecine d'Etmuller,

et des recherches savan tes sur l'aimant. ZWINGER (Jean-Rodolphe), frère du précéd., né à Bâle, en 1600, où il m. en 1708, suiit la même carrière que Théodore. Il est auteur d'un Traité en allemand, intitulé: l'Espoir d'Israël, et de quelques Thèses et Sermons.

ZWINGER (Jean-Rodolphe ), neveu du précéd., fut profess. de logique, d'anat. et de botanique. Il a écrit en grec et latin, un ouv. intit. Magni Hippocratis aphoristica opuscula, Bâle,1748, in-8°. Il y a joint Speculum Hippocra

ticum ou Table des Predictions et Sentences d'Hippocrate.

SWINGER (Frédéric), frère du précéd., né à Bâle, en 1707, où il m. en 1776, se distingua dans la même carrière, et devint rect. de l'univ. de Bâle. Il donna en 1744, une nouv. édit. du Théatre botanique de son père, et plus. Dissertations assez estimées.

ZYPCEUS ou VANDENZYPE (Franç.), né à Malines en 1580, m. en 1630, après avoir étudié à Anvers, alla à Louvain, où il s'appliqua à l'étude du droit : on lui confia le gouvernement du college des Bacheliers; il fut appelé par l'évêq. d'Anvers, pour occuper la place de son secrétaire particulier, devint ensuite official d'Anvers, depuis, chanoine de la même église, archidiacre et grand-vicaire. Zypoeus était très-versé dans la connaissance du dr. civil et canoniq. Il a laissé plus. éerits sur ces matières, en latin, qui

forment 2 vol. in-folio, Anvers, 1675. Judex, Magistratus, Senator, en 4 liv., qui traitent des devoirs des Juges et de leur autorité, de la police, etc.; Hiatus Jacobi Cassani obstructus, qui regarde encore le droit des Pays-Bas.

2

ZYPCEUS (Henri), frère du précéd., né à Malines en 1577, embrassa la règle de Saint-Benoît, dans le monastère de Saint-Jean à Ypres. En 1616, il fut fait abbé de Saint-André, près de Bruges, et obtint le premier, en 1623, le droit de porter la mitre. Zypoeus rétablit la discipline dans son monastère, en 1659. Ses princip.ouv. sont: Sanctus Gregorius magnus, ecclesiæ doctor, primus ejus nominis pontifex romanus bilissima et antiquissima in ecclesia dei familia benedicta oriundus, Ypres, 1611, in-8°; Tractatus de vitá, consecratione et religioso statu S. Scholas ticæ, Bruges, 1651, in-4°; Series facti, et motivum juris in causá coram consilio privato pro partibus abbatis S. Andreæ, adversus abbatem S. Pantaleonis, Bruges, 1640, 1 vol. in-4°.

ex no

ZYPCEUS (François Vanden), né à Louvain dans le 17e s., fut d'abord lecteur d'anat. et de chirurgie à Bruxelles puis prof. d'anatomie à Louvain. On a de lui: Fundamenta medicine physicoanatomicæ, Bruxelles, 1683, in-12; ouv. longtems estimé, mais qui fait place aux Institutes du docteur de Villers, et à la Physiologie de Haller.

FIN DU TOME TROISIÈME.

SUPPLÉMENT.

AFFO

AFFO (Irénée), né à Bussetto dans

le Parmesan, vers 1740, récollet à SantaMaria degli Angeli, professeur de philos. à Guastalle en 1768, y composa son Istoria di Guastalla, 4 vol. in-4°, qui, commençant au règne de Charlemagne, embrasse les trois dynasties des Torelli, des Gonzagues et des Bourbons, ducs de Parme, qui possédèrent ce petit état et finit en 1776. Il a aussi laissé les 4 premiers vol d'une Istoria di Parma, in-40, qui conduisent jusqu'à l'année 1346; beaucoup de Dissertations particulières sur les antiquités et la biographie parmesanne, et une Histoire m.ss. du duc Pierre-Louis Farnèse, dont l'Infant defendit l'impression. Il m. bibliothécaire du duc de Parme, à l'âge de 60 ans.

il

AFFLITO (Vincent), napolitain, fils de Jean-Baptiste Baron de Monterodini et Macchia, et d'Aurélie Ravaschiera, des comtes de Lavagne, princes de Belmonte et Satriano, suivit l'exemple de son père, qui s'était distingué sous Charles-Quint, au siége de Tui, de Sienne et d'Otrante; fut l'un des130 chev.qui défendirent Malte pendant le célèb. siége de 1565 par Soliman II, fit aussi des prodiges de valeur sous don Juan d'Autriche, à la fameuse bat. de Lépante (7 octobre 1571), obtint le commandement de l'ile de Tercère, la principale des Acores; contribua beaucoup à la prise de Pignon-de-Veler, forteresse de Barbarie; et étant passé en Savoie à la tête d'onze compagnies espagnoles, y périt en combattant contre les Français. Le P. Kircher le regarde comme descendant de St.-Eustache. (V. son Eustachio-Mariana, 2° partie, p. 69.)

III. AFFLITTO (don Cæsar), de la même famille que le précédent, né à Naples vers 1615, d'Antonio et de Louise d'Affitta, nièce de l'évêque de Scala, fut très-bon jurisconsulte, ainsi que l'atteste don Carlo Pietra dans ses commentaires, impr. en 1664. Fatigué du spectacle des injustices de la justice, il abandonna le barreau pour se faire religieux theatin en 1657, sous le nom de don Guëtano-Andréa; mais sa complaisance pour ses amis, et sa charité pour les pauvres,

AUBE

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dont il ne pouvait se refuser à juger les différens, ayant changé sa cellule en un tribunal, le pape Clément IX (Jules Rospiglioti), qui avait été avant son exaltation lié avec lui, et connaissait tout son mérite, l'arraché à ces importunités en lui donnant l'évêché de Cava. Il s'y rendit en 1670, et y m. très-âgé, ayant été un modèle de vertu et de charite. Ses ouvrages de jurisprudence sont : Controversia forenses, Naples, 1656, 2 vol. Allegatione delle attioni che competono al diretto padrone devoluto il jundo sopra la prag. 27, de fundis; les Ecclésiastiques sont des sermons et des homélies. I affectionnait beaucoup don Gio Battista Affitto son neveu (petitfils de donna Camilla Castriola, princesse d'Albanie, dernière héritière du grand Scanderberg), et l'avait formé dans la connaissance des antiquités. Ce neveu cultiva les lettres avec succès, et fournit beaucoup de renseignemens à l'abbé don Fernand-Ughelli, pour son Italia sacra. Outre onze évêques, cette famille Affitto produisit beaucoup d'hommes célèbres dans les lettres, la robe et l'épée.

AGINCOURT (Louis-Jérôme SEROUX d'), savant français, né à Beauvais en 1730, m. à Ronie en septembre 1814, après une absence de sa patric depuis 38 ans qu'il a employés à voyager dans les principales villes de l'Europe pour satisfaire son goût pour les sciences et pour les arts. Il est auteur de l'Histoire de l'art dans le moyen áge, dont les dix premières livraisons ont été publiées à Paris, par les libraires Treuttel et Wurtz. Cet ouvrage précieux l'a occupé toute sa vie. Il a employé toute sa fortune, pendant 30 ans, à faire dessiner et graver les planches sous ses yeux. Il a fallu toute sa constance pour se livrer à un travail aussi riche en recherches. On a encore de lui: Recueil de fragmens de sculpture antique en terre cuite, Paris, 1814, in-4°, orné de 38 planches.

AUBERT (Jean-Louis), simple clerc tonsuré, ancien chapelain de l'église de Paris, censeur royal, directeur de la Gazette de France, depuis 1752 jus

qu'en 1790, professeur de langue et de littérature française au college royal de France depuis 1773 jusqu'en 1784, in. à Paris le 11 novembre 1814, âgé de 84 ans. L'abbé Aubert s'était fait une reputation distinguée comme critique, en redigeant les articles relatifs aux spectacles dans les Petites Affiches. On lui doit un Recueil de Fables, avec des contes moraux en vers, et un discours sur la manière de lire les fables ou de les réciter, dont il y a eu quatre éditions en 1756, 1761, 1764 et 1770, 1 vol. petit in-8°, et 1 vol. in-12; explication des Traits de l'histoire universelle, représentés en figures; Vie de Stanislas Leczinski, roi de Pologne, 1759, in-12; OEuvres diverses, 1774, 2 vol. in-8°, dans lesquelles se trouve Psyché, poëme; Parallèle de l'importance des opinions religieuses, , par M. Necker, et de la religion considérée, par madame de Genlis, 1788, in-8°. Il a fait depuis 1766 jusqu'en 1768, le Journal de Trevoux, et sous le titre de Journal des Beaux-Arts et des Sciences, qu'il a continué jusqu'en l'année 1774.

B.

BABRIAS ou BABRIUS (et non Gabrias), fabuliste grec, vécut à peu près dans le 3e s. avant J. C. Il avait composé 10 liv. de fables, selon Suidas, et 2 liv., suivant Avianus; ces fables étaient écrites en vers chôliambes ou scazons (boiteux). Il ne reste que six fables entières de Babrias et des fragmens; M. Tyrwhitt les a recueillis et éclaircis dans sa Dissertatio de Babrio, London. 1775, gr. in-8°, et Erlango, 1785, in-8°, edit. de M. Harles. Le style de Babrias est très-élégant, mais il n'en est pas de même de celui de son abréviateur, Ignatius Magister, gramm. duge s., qui reduisit 53 fables de Babrias, chacune à quatre vers iambiques. Cet extrait sec et décharné nous est parvenu sous le nom d'Ignatius et sous celui de Gabrias (ainsi écrit par une faute de copiste). On les trouve dans l'édition donnée par Teucher, De antonini liberalis transformass congerie, Leipsick, 1791, in-8°; on en a une traduction allemande, par Bahrens, Cologne et Leipsick, 1787, in-8°. M. Coray a mis au bas de chaque fable de son excellente édition d'Esope, Paris, 1810, in-8°, tous les fragmens de Babrias qu'il a pu recueillir.

BARRIETY (Géraud), conseiller au présidial de Cahors en Quercy, a commenté les ordonnances du roi Henri II,

relatives aux siéges présidiaux du royaume. Son ouvr. fut impr. en 1554.

BASTION (Yves), né à Pontrioux en 1751, ancien chanoine de Sainte-Geneviève, à Paris, principal du college de Trégnier, grand-vicaire de ce diocèse, prieur, curé de Dammartin, aumônier du lycée Louis-le-Grand, à Paris, où il m. le 1er décembre 1814. On a de lui: Manuel chrétien des étudians, in - 18; Grammaire de l'enfance, 1 vol. in-18; Grammaire de l'adolescence, 1 v.in-18, dont il y a eu quatre éditions.

BEAUHARNAIS (madame). Voyez Tascher de La Pagerie.

BERNARDIN (Jacques-Henri), de Saint-Pierre, philosophe, littérateur, membre de l'institut et de la leg.-d'honneur, né au Havre en 1737, m. dans sa ma son de campagne, près Pontoise, en 1814. On a de lui : Voyages à l'île de France, à l'île de Bourbon, au Cap de Bonne Esperance, etc., Paris, 1773, 2 parties in-8°, dans lesquels se trouvent les tableaux enchanteurs, les scènes touchantes de Paul et Virginie; Etudes de la nature, 1788, 4 vol. in-12, et 5 v. in-80; Paul et Virginie se trouvent dans le 4 vol.; peu après M. Didot jeune en publia une jolie edition in-18, ornée de quatre grav. En 1805, l'aut. en a donné richie de six gravures, et augmentée d'un une superbe édition in-fol. et in-4°, ennouveau préambule. On lui doit encore la Chaumière indienne, pour servir de suite au 5e vol. des Etudes de la nature, souvent réimpr.; la Mort de Socrate, drame, 1808, in-8°; Voeux d'un solitaire, pour servir de suite aux Etudes de la nature; Memoire sur la nécessité de joindre une ménagerie au Jardin des Plantes, 1792, etc.

BERTHOLET (Jean-François), prof. de droit au college royal à Paris, où il est m. dans un état de démence, en novembre 1814. On a de lui : Elemens du droit civil romain, trad. de Heineccius, 1804, 4 vol. in-12, texte en regard. Jac. Gothofredi, manuale juris, édit. nova accuratior et emendatior, in-8°.

BERTHOUD ( Louis), célèbre hor loger - mécanicien, à Pacis, où il m. en 1813. Il a donné aux montres narines cette correction et le fini qui caractérisent les ouvrages des plus distingues dans ce genre; tels que les horloges et pendules à équations de MM. Lepaute et les machines à systèmes astronomiques de M. Jauvier.

BODONI, cél. impr. à Parme, m. à

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