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Koenisberg, se signala parmi les luther. par une opinion nouvelle sur la justification, m. en 1552. Ses principaux ouvrages sont: Harmonia evangelica, infol., Epistola ad Zwinglium de Eucharistiá; Dissertationes duæ, de Lege et Evangelio et Justificatione; Liber de imagine Dei, quid sit?

OSIANDER (Luc), fils du précéd., ministre luther., a publ. : Des Commen taires sur la Bible, en latin; des Institutions de la religion chrétienne; un Abrégé en latin des centuriateurs de Magdebourg, 1592 et 1604, in-4°; Enchiridia controversiarum religionis cum pontificiis, calvinianis et anabaptistis, Tubinge, 1605, in-8°, m. en 1604.

OSIANDER (And.), minist. et prof. de theol. à Wirtemberg, a donné : Une édition de la Bible avec des observations; Assertiones de conciliis; Disputatio in librum concordia; Papa non papa, seu papæ et papicolarum lutherana confessin, in-8°, Tub. 1599, mort en 1617,

à 54 ans.

OSIANDER (Jean-Adam ), théol. de Tubinge, m. en 1697, a publié : Des Observations latines sur le livre de Grotius, De jure belli et pacis; Commentaria in Pentateuchum, Josue, Judices, Ruth, et duos libros Samuelis, 3 vol. in-fol.; Specimen jansenismi; Theologia casualis de magia, Tubinge, 1687, in-4°, etc.

OSIDIUS - GÉTA, le premier qui commença à mettre en vogue le genre de composition qu'on appelle Centons. Il composa une Tragédie de Médée, dont presque tous les vers étaient tirés de Virgile; il vivait l'an de Rome 802.

OSIRIS (mythol. ), fils de Jupiter et de Niobé, voyagea en Egypte dont il se rendit maître, et épousa lo qu Isis. Ils établirent des lois parmi les Egyptiens, et y introduisirent les arts utiles.

OSIUS, né en Espagne l'an 257, év. de Cordoue en 295, présida au concile de Nicée, dont il dressa le symbole. Ce fut à sa prière que Constance convoqua le concile de Sardique en 347; mais s'étant opposé fortement à l'arianisme, protégé par cet empereur, il fut exilé, et m. en 358, à l'âge de 102 ans.

OSIUS ou OSIO (Félix), né à Milan en 1587, et m. à Padoue, où il était prof. de rhetor. en 1631, a laissé, entre autres ouvrages: Tractatus de sepulchris et epitaphiis Ethnicorum et christianorum, Elogia scriptorum illustrium; Orationes; Epistol., libri duo, etc.

OSIUS (Théodat), frère de Félix,

est

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aut. de l'Armonia del nudo parlare; Meditationes rhythmicæ, etc.

OSMANI ou OTHMAN, empereur des Turcs, fils d'Achmet Ier, successeur de Mustapha son oncle, en 1618, à l'âge de 12 ans, marcha en 1621 contre les Polonais; mais ayant perdu plus de 80,000 hommes et 100,000 chevaux, il fut obligé de faire la paix à des conditions desavantageuses. Osman attribuant ce mauvais succès aux janissaires, il résolut de les casser; mais il fut prévenu par cette milice, qui le renversa du trône le 19 mai 1622. Il fut étranglé le lendemain.

OSMAN II, emper. des Turcs, parvint au trône après la mort de son frère Mahomet V, en 1754, à l'âge de 56 ans. Son règne fut terminé par sa mort, arrivée en 1757.

OSMOND, né en Normandie. Après la mort de son père, qui était comte de Séez, il suivit, l'an 1066, Guillaumele-Conquérant en Angleterre. Ce prince le fit son chancelier, et dans la suite év. de Salisbury. Osmond corrigea la liturgie de son diocèse, qui devint dans la suite celle de tout le royaume d'Anglet.

Il m. en 1999.

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OSORIUS (Jérôme), né à Lisbonne en 1506, devint archid. d'Evora, puis évêq. de Silves et des Algarves. Il m. en 1580 à Tavila. On a de lui: Des Paraphrases et des Commentaires sur l'Ecriture Ste.; De nobilitate civili; De nobilitate christianá; De glorid; De regis De rebus Emmanuelis institutione ; Lusitaniæ regis, virtute et auspicio gestis, libri XII, Lisbonne, 1575, in-f.,

etc. Tous ces ouvr. ont été rec. à Rome en 1592, en 4 tom. in-fol.

OSORIUS (Jérome ), chan. d'Evora, neveu du précéd., a publié : Notationes in Hieronymi Osorii paraphrasin Psalmorum; Paraphrasis et commentaria in Ecclesiastem nunc primum edita, et paraphrasis in Canticum Canticorum, Lugduni, 1611, in-4°.

OSSAIGNE (Raimond d'). « L'archiduc Maximilien, en 1479, à la tête d'une armée de près de 40,000 hommes, s'avançait à grands pas dans la Picardie. Il était très-important de lui faire perdre quelques journées; 160 Gascons, commandés par Raimond d'Ossaigne, se jetèrent dans le château de Malannoi,

soutinrent plusieurs assauts, et se firent presque tous tuer sur la brèche. D'Ossaigne affoibli par trois blessures, fut pris. Maximilien le fit pendre.

OSSAT (Arnaud d'), né en 1636 à Cassagnabère, village près d'Auch, de parens pauvres, vint à Paris, où il étudia les math., le droit et les b.-lett. Ses talens et son mérite ne tardèrent pas à lui procurer des emplois honorables; il fut chargé à Rome des affaires de France. Henri IV dut à ses soins l'absolution qu'il obtint du Saint-Siege. Ses services furent récompensés par l'év. de Renues, par le chapeau de card. en 1598, enfin par l'évêché de Bayeux en 1601; il m. à Rome en 1604. On a de lui : Des Lettres, Paris, 1598, 2 vol. in-4°, et 5 vol. in12. La Vie du cardinal d'Ossat parut à Paris en 1771, 2 vol. in-8°.

OSSELIN (C. N.), homme de loi, ne à Paris, membre de la commune de 1789, et de celle du 10 août 1792; le même mois, membre du trib. criminel. Nommé dép. de Paris à la conv. nationale, entré au comité de sûreté général, il dénonça, le 24 mai 1793, la commission des douze qui arrêtait les projets du parti jacobin, et prit une part active aux événemens du 31 mai. Le 29 il fit décréter que les jurés du tribunal révolut. pourraient abréger les debats en se déclarant assez instruits. Il fut aussi le rédacteur des lois contre les émigrés; etil monta peu de tems après sur l'échafaud, pour avoir violé ces mêmes lois, en vou lant sauver une femme émigrée. Le 5 décembre, le trib. révolut. de Paris le condamna à la déportation. On le déposa à Bicêtre; mais le 8 messidor an 21 le tribunal le condamna à mort. II périt âgé

de 40 ans.

et St.-George, Paris, 1797, 3 vol. in-18, et en vers, par M. Baour-Lormian, Paris, 1802, in-18,

OSTENFELD (Christian), med., né à Wibourg, ville de Danemarck, au nord-Jutland, en 1619, m. en 1670, laissant les ouv, suiv.: Oratio in obitum D. Thoma Finckii, Hafniæ, 1656, in-4°; Prodromus exercitationum de medicina fundamentis, ibid, 1656, in-4°; Dissertatio de fetus humani generatione, ibid, 1667, in-4°.

OSTERMANN, né dans la Westphalie d'un ministre luthér., obtint la confiance de Pierre Ier, emp. de Russie, qui le fit chancelier. La faveur de Menzikoff l'importunant, il parvint à le faire exiler en Sibérie par Catherine Ire. En 1741, Elizabeth exila Ostermann vers les confins de la mer Glaciale; il mourut en 1747.

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OSTERMANN (le comte d'), fils du précéd., vice chancel. de Russie. sous Catherine II. Cette princesse le chargea en 1788 de négocier un traité de quadruple alliance avec les cours de Vienne, Versailles et Madrid, afin de s'opposer aux projets ambitieux de l'Angl. Le traité était sur le point d'être conclu, lorsqu'un commis du chancel. en trahit les écrits. Ostermann, d'abord nommé chancelier, et ensuite disgracié par Paul Ier, m. pendant cette disgrace.

OSTERWALD (Jean-Frédéric), né en 1663 à Neufchâtel, fut fait pasteur dans sa patrie en 1699, et m. en 1747. On a de lui Traité des sources de la cerruption, Amst., 1709, 2 vol. in-12;

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OSTIUS, contemporain de Salluste, á écrit en vers l'Histoire de la guerre d'Istrie.

OSTOROD (Christ.) et VOIDROVIUS (André), apôtres du socinianisme, em

Catéchisme ou Instruction dans la rel'impureté, in-12; un recueil de Serligion chrétienne, in-8°; Traité contre mons, in-8°. OSSIAN, bardé écossais au 3e s., pritwald, son fils aîné, pasteur de l'église Jean-Rodolphe Osterd'abord le parti des armes. Devenu infrançaise à Bâle, publ. un traité int. : firme et aveugle il se retira du service, et Les devoirs des communians, in-12. pour charmer son ennui, il chanta les exploits des autres guerriers, et particulièrement ceux de son fils Oscar, tué en trahison. Malvina, veuve de ce fils, apprenait ses vers par coeur, et les transmettait ainsi à d'autres. Ces Poésies et celles des autres bardes ayant été, dit-ployèrent tous leurs efforts pour le proon, conservées de cette manière pendant 1400 ans, Macpherson prétendit les avoir recueillies dans le voyage qu'il fit au nord de l'Ecosse. Il les fit imprimer avec la version anglaise, à Londres, en 1765, 2 vol. in-fol. Elles ont été trad. par Le Tourneur, 1777, et 1799, 2 vol. in-8°, avee des notes. Il faut leur ajouter la Traduction faite par Griffet de La Baume

pager dans les Provinces- Unies; les magistrats arrêtèrent leurs progrès, Ils furent bannis et leurs ouvrages condamnés au feu.

OSWALD, roi de Northumberland en Angl., fut obligé de se réfugier chez les Pictes et de lå en Irlande, parce qu'Edwin son oncle s'était emparé de son royaume. Oswald revint ensuite dans

son pays, défit Cerdowalla, roi des an ciens Bretons, dans une bataille où il perdit la vie. Oswald réunit ensuite les deux royaumes de Northumberland. Penda, roi de Mercie, lui ayant déclaré la guerre, Oswald arma pour le repousser; mais il fut tué dans la bataille de Marsefelth en 643.

OSWALD (Erasme), prof. d'hébreu et de Math. à Tubinge et à Fribourg, né à Merckenstein en Autriche en 1511, m. en 1579, publ. une Traduction du nouveau Testament en hébreu; ses autres ouvrages sont des Commentaires sur la sphère de Jean de Sacro Bosco, sur l'Almageste de Ptolomée.

OSWEN (Jean), anglais, portá le premier la connaissance de l'art typogr. à Worcester en 1549. On lui doit quelques Traductions d'ouvrages étrangers dans sa langue.

OSYMANDYAS, fameux roi d'Égypte, le premier monarque qui rássembla un grand nombre de livres pour en faire une biblioth., donna à cette curieuse collect. le titre de Pharmacie de Pame. De tous les monumens des rois de Thèbes, celui d'Osymandyas était un des plus superbes. Ce prince soumit les Bactriens qui s'étaient révoltés. On ne sait pas au juste en quel tems il vivait. OTACILIA (Maria Otacilia Sévéra), femme de l'emp. Philippe, était chrétienne, et rendit son époux favorable aux chrétiens. Son époux ayant été tué, elle erut mettre son fils en sûreté dans lė

OTHON (Marcus Salvius), né à Rome l'an 32 de J. C., d'une famille qui descendait des anciens rois de Toscane. Neron, dont il avait été le favori et le compagnon de débauches, l'éleva aux premières dignités de l'empire. Après la mort de ce prince, l'an 68 de J. C., il s'attacha à Galba, persuadé que cet empereur l'adopterait; mais Pison lui ayant été préféré, il résolut d'obtenir le trône par la violence. Othon, accablé de dettes, regardait la possession de l'empire comme l'unique moyen de s'acquitter. Il gagna donc les gens de guerre, fit massacrer Galba et Pison, et fut mis sur le trône à leur place l'an 69. Durant les changemens arrivés à Rome, les légions de la Basse-Germanie avaient décerné le sceptre impérial à Vitellius. Othon lui proposa en vain des sommes considérables pour l'engager à renoncer à l'empire. En conséquence il marcha contre lui, le battit dans trois combats différens; mais son armée ayant été entièrement défaite dans une bataille générale livrée près de Bédriac, entre Crémone et Mantoue, il se tua la même année 69.

OTHON ler emper. d'Allemagne, dit le Grand, fils atné de Henri l'Oise leur, né en 912, fut couronne à Aixla-Chapelle en 936. Il sut se faire respecter au dehors, et rétablit au dedans une partie de l'empire de Charlemagne; il étendit, comme lui, la religion chrétienne en Germanie par des victoires. Les Danois, qui avaient ravagé la Fr, camp des prétoriens; mais il fut poi-la Bohème en 950, Othon s'étant ainsi et l'Allem., recurent ses lois. Il soumit gnardé entre ses bras.

OTHELLO (Marc-Antoine), Othe-de l'Occident, fut l'arbitre des princes, rendu le monarque le plus considérable lius, né à Udine, et m. en 1628, enseigna le droit à Padoue. On a de lui: Consilia; de Jure dotium; de Pactis; des Commentaires sur le droit civil et canonique.

et

OTHER (N.) né en Norwege, fut chargé par Alfred-le-Grand, roi d'Angleterre, de visiter la Baltique et les mers septentrionales, écrivit ses trois Voyages au delà de la Norwége. Ils doivent avoir en licu vers l'an 890. L'ouvrage d'Other a été imp. en 1678, Oxford. André Bussæus en a donné une nouv. édit., Copenhague, 1733, in-4°.

OTHMAN on OSMAN, 3e calife des musulmans depuis Mahomet, monta súr le trône après Omar, l'an 644 de J. C., dans sa 70 année. Il fit de grandes conquêtes, et fut tué l'an 636.

OTHO (Vénius), peintre, né à Leyde en 1556, m. à Bruxelles en 1634, fat le maître de Rubens,

et mit des bornes à la puissance des papes. Il m. en 973, après avoir rétabli l'empire de Charlemagne en Italie.

OTHON II, surnommé le Sanguinaire, succéda à Othon Ier, son père, en 973. Il eut plus. guerres à soutenir contre la France, le pape et les Sarrazins, qu'il parvint à terminer heureu sement. Îlm. à Rome en 983.

OTHON III, fils unique du précéd., né en 980, fut sacré à Aix-la-Chapelle, en 983. Henri, duc de Bavière, s'empara de la personne du jeune empereur et usurpa la régence durant sa minorité; mais les états la lui enlevèrent, et la donnèrent à la mère de ce prince. L'Italie fut encore déchirée par les factions sous ce règne. Il m. sans gloire au château de Paterno en 1002.

OTHON IV, dit le Superbe, fils de Henri-le-Lion, duc de Saxe, da

emp. en 1197, et reconnu par toute 1 l'Allemagne en 1208. Après des débats très-vifs avec le saint-siége, et plusieurs défaites, il fut obligé de renoncer à l'Empire, et de le céder à Frédéric, roi de Sicile, fils de Henri IV. Il s'enferma dans le château de Hantzbourg, où il mourut en 1218.

OTHON, evêq. de Bamberg et apôtre de Pomeranie, né en Souabe vers 1069, m. en 1139. On a de lui une Lettre à Paschal II. Sa Vie a été écrite sous ce titre Mundi miraculum, S. Otho, etc., Bamberg, 1739, in-4°.

ploi dans les postes, et l'envoya dans le Levant en 1734, d'où il ne revint qu'au bout de dix ans. A son retour il fut attaché à la bibliothèque royale, en qua lité d'interprête pour les langues orientales. 11 m. en 1748. Il venait de publier son Voyage en Turquie et en Perse avec une Relation des expéditions de Thamas-Kouli-Kan, 2 vol. in-12.

OTTFRIDE ou OTRIDE, Otfridus, moine allem. vers le milieu du gé siècle, épura la langue allem., qu'on appelait alors théodisque ou tudesque. Il fit une grammaire, ou plutôt il perfectionna celle que Charlemagne avait commencée. Ottfride a fait des Sermons, des Lettres, des Poésies mêlées, etc.

OTHON DE FRISINGUE, ainsi nommé parce qu'il était évêq. de cette ville au 12e s. était fils de Léopold, marquis d'Autriche, et d'Agnès, fille de l'emp. OTTIERI (le comte et marquis Henri IV. On a de lui une Chronique François-Marie), historien et membre en 7 livres, depuis le commencement du de l'académie de la Crusca, né à Flomonde jusqu'en 1146, continuée jus- rence en 1665, et m. en 1742, est connu qu'en 1210 par OтHON de Saint-Blaise ; par son Istoria delle guerre avvenute in un Traité de la fin du monde et de l'an-Europa, e particolarmente in Italia techrist; une Vie de l'emp. Frédéric per la successione della monarchia delle Barberousse, en 2 liv. Othon m. à Mo- Spagne dall' anno 1696 all' anno 1725, rimond, en 1158. Rome, 1762, 9 vol. in-4°.

OTHONIEL, fils de Cenez et parent de Caleb, ayant pris Dabir, épousa Axa, fille de Caleb. Les Israélites ayant été assujétis pendant huit ans par Chusan-Rasathaïm, roi de Mésopotamie, Othoniel vainquit ce prince, et gouverna en paix les Israëlites l'espace de 40 ans. Il m. l'an 1344 av. J. C.

OTTOCARE II, roi de Bohême, obtint l'Autriche et la Styrie par son mariage avec Marguerite d'Autriche, et acquit à prix d'argent la Carinthie, la Carniole et l'Istrie, en 1262. Il porta la guerre en Prusse, en Hongrie, et eut plus. avantages sur ses ennemis. Rodolphe, comte d'Hapsbourg, ayant été élu emp. en 1273, marcha vers l'Autriche. Ottocare, ne se fiant pas au succès d'une bat., demanda la paix, consentit de céder l'Autriche, et prêta

OTIS (Jacq.), homme d'état distingué, né à Barnstable (Massachussetts), m, à Andover en 1783, a publié les Rudimens de la prosodie latine, 1760 in-12, et plusieurs ouvrages sur des in-hommage à genoux pour la Bohême; il térêts politiques.

OTROKOTSIPHORIS (François), Hongrois, fut ministre dans sa patrie, et enseigna le droit à Tirnau, et y m. l'an 1718. On a de lui: Origines hungarica, Franeker, 1693, 2 vol. in-8°. Il y faut joindre: Antiqua religio Hungarorum verè christiana et catholica, Tirnau, 1706, in-8°.

OTT (Henri), théologien de Zurich, né en 1617, mort en 1682, a publié : Franco-Gallia; Oratio de causa jansenistica; une Dissertation latine, dans laquelle il examine si saint Pierre a été à Rome, et quand il y a été; une Traduction du livre de la Grandeur de 'Eglise romaine; Annales de l'histoire des anabaptistes, en latin; un Traité général de poésie, etc

OTTER (Jean), né en 1707, à Christianstadt, ville de Suède, vint en France, où le card. de Fleury lui donna un em

rompit bientôt la paix et s'empara de l'Autriche. L'emp. se mit en campagne pour le combattre. La bataille se donna à Marckfeld près de Vienne, l'an 1278, et Ottocare la perdit avec la vie.

OTTOMAN ou OTHMAN Ier, 1er emp. des Turcs, était un des émirs ou géné raux d'Alaëdin, dernier sultan d'Iconium. Ce souverain étant mort sans postérité, Ottoman partagea ses états avec les autres généraux. Une partie de la Bithynie et de la Cappadoce lui échut. Il sut conserver ses possess. par de nouv. conquêtes, et prit la qualité de sultan en 1299 où 1300. Il m. en 1326.

OTTONAIO (Jean-Bapt. dell'), poëte italien, du 16e s., aut. de 51 Canzoni, insérées dans l'édition que donna Grazzini, en 1559, du 2o livre de Berni, intit. De tutti i Triunfi, etc. L'aut, les fit supprimer de ce rec., et les publia en 1560, in-8°.

D

OTTONELLI ( Jules ), né dans le territoire de Fanano en 1550, doct. en droit, fut employé par le duc de Modène dans des affaires et des négociations importantes; il se retira dans sa patrie, où il m. en 1620. Il a écrit: Discorso sopra l'abuso del dire sua santità, sua maesta, sua altezza, senza nominare il papa, l'imperadore, il principe, con le difese della Gerusalemme liberata dalle opposizioni degli accademici della Crusca, Ferrare, 1586; Annotazioni di Alessandro Tassoni sopra il Vocabolario degli accademici della Crusca, Venise, 1698, in-fol.

OUDENAERDE (Robert-Vañ ), peintre et graveur, né à Gand en 1663, où il m. à 80 ans, peignit l'histoire et le portrait; sa touche est franche et facile, et son dessin correct.

OUDENDORPIUS (François), qui vivait dans le 18 s., a publié : Oratio de veterum inscriptionum et monumentorum usu legatoque Papenbrækiano etc., Lugd.-Batav., 1745, 1746, in-4o; . Carmen, elegiacum de veris adventu latin-flamn., Harlem, 1734, in-4o.

OUDENHOVEN (Jacques), minist. protestant, né à Bois-le-Duc, m. vers ville et mairie de Bois-le-Duc, 1670, l'an 1683, a donné: Description de la in-4°; Description de la ville de HeusHarlem, 1670, in-8°; Origine et antidin, Amst., 1743, in-40; de Dordrecht, quité de la ville de Harlem, 1671 in-12; Antiquités Cimbriques

OTTONELLI (Jean - Dominique), jésuite, neveu du précéd., né à Fanano, m. à Florence en 1670, à 68 ans. On a de lui: Memoriale agli spettatori delle teatrali oscenità, Florence, 1640; Della cristiana moderazione del teatro, Florence, 1646 et 1652, 4 vol. in-4°; Trattato della pittura e scultura, uso edem, 1682; Description de la Hollande ancienne, 1654, in-4°.

Har

abuso loro, composto da un teologo (le P. Ottonelli) et da un pittore (Pierre din, grand-prévôt de Bassigny, secrét. OUDIN (César), fils de Nicolas OuBérettini de Cortone), Florence, 1652. et interprète des langues étrangères sous OTTO-VENIUS ou OCTAVIO (Van-Henri IV, en 1597, m. en 1625. On a de

Veen), peint. hollandais, né en 1556, d'un bourgmestre de Leyde, fit en grand les portraits de l'archiduc et de l'infante Isabelle, que l'on envoya à Jacques Ier, roi d'Angleterre. Buttart, qui a écrit sa Vie, cite de lui un gr. nomb. d'ouv., entre autres, la Guerre des Bataves contre les Romains, enrichie de 40 estampes; les Emblémes d'Horace; la Vie de saint Thomas d'Aquin, ornée de 32 planches. Il m. à Bruxelles en 1634..

OTWAY (Thomas), né à Trottin, dans le comté de Sussex, en 1651, m. en 1685, se livra tout entier au théâtre. Les Anglais l'appellent leur Racine.Otway fut quelque tems acteur avant d'être auteur. On a de lui des tragédies et des comédies, dont plus. eurent un gr. succès. Ses OEuvres ont été rec. à Londres, 1730, 2 vol. in-12, réimp. en 3 vol. en 1737. QUBACHÉ, vieillard respectable, kan d'une horde de 600,000 Tartares, qui occupaient les plaines arrosées par le Volga, entre Astracan et Casan, fut insulté grossièrement par un lieutenant russe. Cet officier, en exigeant le tribut que ces Tartares payaient annuellement à la cour de Russie, comniit des brigandages. Oubaché se plaignit à lui-même de ses exactions, et l'officier lui donna un soufflet. Le kan, offensé, ayant demandé en vain justice à Catherine, émigra avec sa horde, le 10 décembre 1770, des bords du Volga.

Tom. III.

lui des Grammaires et des Dictionnaires pour les langues italienne et espagnole, et un Recueil de sentences et de proverbes; trad, du castillan, 1614, in-8°.

OUDIN (Antoine), fils du précéd. succéda à son père dans la charge d'interprète des langues étrangères. On a de lui: Curiosités françaises, 1640, in-8°; Grammaire française, in-12; Recherches ital. et franç., 2 vol. in-4o; le Trésor des deux langues espagn. et franç., in-4°, 1665, m. en 1653.

et

OUDIN (Casimir), né à Mézièressur-la-Meuse en 1638, moine des prémontrés. Il vint à Paris en 1633; ayant essuyé quelques mécontentemens, il se retira à Leyde en 1690, se fit protestant, site. Ses princip. ouvr. sont : Commen fut sous-bibliothécaire de l'univer y tarius de scriptoribus Ecclesiæ antiquis, illorumque scriptis, etc., Léipsick, 1722, 3 vol. in-fol.; Veterum aliquot Galliæ et Belgii scriptorum opuscula sacra numquam edita, 1692, in-8° ; un Supplement des auteurs ecclésiasti ques omis par Bellarmin, 1688, in-8°, en latin. Il m. à Leyde en 1718.

OUDIN (François), jésuite, né lan 1673 à Vignory, en Champagne, s'établit à Dijon, où il m. en 1752. Il avait une facilité merveilleuse à faire des vers latins, et il a laissé plusieurs ouv. en ce genre; ceux en prose sont : Bibliotheca scriptorum societatis Jesu; un Commens

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