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taire lat. sur l'épître de St. Paul aux Romains, in-12; des Etymologies cel· tiques, Paris, 1745, in-12; un Eloge du président Bouhier, en latin, Dijon, 1749, in-40; des Commentaires sur les psaumes, etc.; Historia dogmatica conciliorum, in-12, etc.

OUDINET (Marc-Antoine), numismate, garde des médailles du cabinet du roi, né à Reims en 1643, m. à Paris en 1722. On a de fui, dans la collection académique des Mémoires de cette société, trois Dissertations estimées, etc..

OUDRI (Jean-Baptiste), peintre, né en 1686, m. à Paris, sa patrie, en 1755, avait un talent supérieur pour peindre des animaux. On a gravé les fig. des Fables de La Fontaine, 4 vol. in-fol., d'après ses dessins ébauchés, Paris, 1755, 1759.

OVERBEKE (Bonaventure Van), dessinateur et antiquaire hollandais, né à Amsterdam en 1660, et m. en 1706. Il a publié: Reliquæ antiquæ urbis Romana; etc., Amsterd., 1706, 3 parties in-f., trad, en fr. à Amsterd., en 1709, et à la Haye, 1763, en 3 vol. in-fol., sous ce titre Les restes de l'ancienne Rome mesurés et dessinés sur les lieux.

OVERBURY (sir Thomas), gentilh. angl., né en 1581, au comté de Warwick, mort en 1613, a composé deux poëmes: La femme, 1614, in-4®; le Remède d'amour, 1620, in-8°.

OVERDATZ (Louis), médecin, né å Enghien, ville du Hainault, vers l'an 1630, m. à Bruxelles en 1682, a écrit en flamand un Traité abrégé de la peste, Bruxelles, 1668, in-12.

OVERKAMPF (George-Guill.), né en Westphalie vers le milieu du 17 s., Rintelen, est auteur de divers ouvrages, 1703. On y remarque une dissertation, dans laquelle il prétend que la cour de Rome n'emploie la langue lat. que pour étendre sa domination.

nombre d'hommes déterminés. Il envoya ensuite des émissaires en Syrie, en Perse, en Egypte et en Turquie, chargés d'annoncer aux peuples qu'il n'existait qu'un seul Dieu, dont Abdul était le de s'elever contre l'inégalité prophète; des richesses, contre les droits de toute espèce, à l'exception de la dime, et de défendre le vin et les excès dans tous les

genres. Le nombre de ses proselytes s'augmenta jusqu'au nombre de 200,000, et il menacait de renverser l'empire ture lorsqu'il fut tué en 1803 par un Musutman de la secte d'Ali.

OVIDE (Publius Ovidius Naso), chevalier romain, naquit à Sulmone, l'an 43 avant J. C. Ayant fixé son séjour à Rome, il fut honoré à la cour d'Auguste; mais, tourmenté par le démon de la poésie et par celui de l'amour, il chanta l'objet de ses flammes, et voulut réduire en système l'Art d'aimer. Il publia un poëme sous ce titre. Auguste, irrité contre l'auteur, prit le prétexte de cet ouvrage pour le reléguer, à l'âge de 50 ans, à Tomes (aujourd'hui Touis ou Tomiwar) sur le Pont-Euxin. On ignore le véritable crime d'Ovide. Quoi qu'il en soit de la causé des malheurs d'Ovide, il les sentit vivement. Il demanda en vain grace à Anguste et à Tibère. Il m. dans son exil, l'an 17 de J. C. Les ouv. qui nous restent de ce poète sont : Les Métamorphoses, dont on a un grand nombre de traductions tant en prose qu'en vers, et d'éditions faites avec luxe; Ses Fastes, en 6 livres. M. Bayeux a donné une trad. franc. de cet ouv., Paris, 1783, 4 vol. in-8°, fig. ; et de Saintange les a trad. en vers, Paris, 1804, 2 vol. in-8°. Les Tristes et des Elégies pleines de graces touchantes. Le P. Kervillars, jésuite, a trad. les Tristes et les Fastes en 3 vol. in-12. Les Héroïdes, pleines d'esprit, de poésie et de volupté. Boisgelin de Cicé les a trad. en 1784, 1 vol. in-8° l'Art d'aimer, poëme en 3 chants; les 3 livres des Amours, qu'on pent joindre à ses trois chants sur l'Art d'aimer; Ibis, poëme satirique; des Fragmens dé quelques autres ouvrages.

OVIEDO (Jean GONSALVE d'), né à Madrid vers l'an 1478, page de Ferdinand, roi d'Aragon, fut envoyé par ce

OUGHTRED (Guillaume), né à Eaton vers 1573, devint recteur d'Adelbury, où il m. en 1660. Son Arithmetica, publiée à Londres en 1648, in-8°, avait paru précédemment en 1647, en anglais, in-8° sous le titre de la Clef des mathématiques, refondue et limée, etc. On imprima après sa mort ses Opus-prince à l'île de Haïti, en qualité d'intend. et d'inspect. gén. du commerce dans le cula, 1676, in-80. Nouveau Monde. A son retour en Espagne, il publia: La Historia generaly natural de las Indias Occidentales, Salamanque, 1535, et Tolède, 1536, in-fol., trad. en ital. et ensuite en franç., Paris, 1556, in-fol.

OUHAB (Abdul-E), nouveau prophète des Arabes, chef de la secte des Waabites, né parmi les Arabes du désert, prêcha une nouvelle doctrine, et parvint bientôt à rallier autour de lui un

OULTREMAN (Pierre d'), jés., m. à Valenciennes sa patrie, en 1656, à 65 ans, a publié : Vie de Pierre l'Hermite et de plusieurs croisés, Valenciennes, 1632, vol. in-8°; la Constantinople Belgique, Tournay, 1643, in-4°; Histoire de la ville et comté de Valenciennes, Douay, 1639, in-f. D'Oultreman avait un frère jésuite comme lui, m. en 1652, et auteur du Pédagogue chrétien.

cole latine de la Haye en Hollande, où il est m. en 1779, a laissé : Noctes ha gance, sive Observationum libri III, Francker, 1700, 1 vol. in-4o.

QUYN (Jacques), né à Louviers dans le milieu du 16 s., fit jouer, en 1597, Tobie, trag. en vers, sans distinction de scènes, Rouen, 1606, in-12.

OWAIN, fils de Cadwygan-ab-Bled dyn, prince de Powis, m. en 114, sucOUSEL (Philippe), né à Dantzick ceda à son père en 1110, et fut tué par en 1671, prof. en théol, à Francfort-sur-Gérald, à qui il avait enlevé Nesse, sa Poder en 1717, m. en 1724. On a de lui: femme. Introductio in Accentuationem Hebræo. rum metricum, in-4°; De Accentuatione Hebræorum prosaica, in-8o; De Leprá, in-4o, 1709.

OUSEL (Jacques), parent du précédent, a laissé sur l'Octavius de Minutius Felix des Notes estimées, insérées dans l'édit, variorum de 1672, in-8°.

OUTHIER (Réginald), ecclésiast. né en Franche-Comté en 1694, mort à Bayeux en 1774, pensionnaire du roi, fut membre de plusieurs acad., et adjoint à Maupertuis pour la partie du nord qu'ils visitèrent en 1735 et 1736, à l'effet de déterminer la figure de la terre, et donna: Journal d'un voyage au Nord, Paris, 1744, in-4o, fig.

OUTRAM (Guillaume), théologien anglais du 176 s., a publié : De sacrificus Judæorum libri duo, Londres, 1677, in-4°.

OUTREIN (Jean d'), ministre protestant, né à Middelbourg en 1662, m. ministre à Amsterdam en 1722. On a de lui: Courte esquisse des vérités divines, Amst., 1736, in-12; Essai d'emblémes sacrės, 1700, 2 vol. in-4°, etc.

OUVILLÉ (Antoine Le Métel, sieur d'), ingénieur-géographe, fils d'un procureur de la cour des aides de Rouen. On a de lui diverses Comédies, dont dix ont été imprimées depuis 1638 jusqu'en 1650; des Contes, Paris, 1644, 2 vol. in-80; Histoire et Aventures de Dona Rufine, fameuse courtisane de Séville, traduites de l'espagnol, Paris, 1731, 2

vol. in-12.

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OWAIN, fils de Maxen Wledig, célèbre Gallois, secoua le joug des Romains, et rompit toute liaison avec eux, Il fut élu souverain de cette contrée.

OWAIN-CIVEILOG, prince guerrier et poète, m. en 1197, fit la guerre à Hywel-ab-Cadwygan, et à Rhys-ab-Gru

fydd.

OWAIN-GLANDWR, vulgairement appelé Owen Glendower, né en 1348, m. en 1415, dernier rejeton des princes de Galles. Henri IV confisqua ses terres, et les donna au lord Grey. Owain brûla la tour de Ruthyn, et fit Grey prisonnier. En 1402, Owain défit Edouard Mortimer et le fit prisonnier. Il soumit ensuite le comté de Glamorgan. En 1404, le conquérant obtint l'appui de la France. Ses affaires déclinèrent ; il fut réduit à se cacher.

OWEN (Jean), Andoënus, né à Armon, dans le comté de Caernarvon en Angleterre, m. à Londres en 1622. On a de lui un grand nombre d'Epigrammes latines, Elzévir, 1625, in-16; Paris, 1794, 2 vol. in-12, papier vélin Lebrun a fait un choix des meill. épigrammes de cet aut., et les a trad. en vers francais, Paris, 1709, in-12, sous le titre de Pensées ingénieuses, Bruxelles, 1710, in-12.

OWEN (Jean), ministre dans le parti des non conformistes, prêcha avec fureur contre les évêques, fes cérémonies, etc. Sur la fin de 1649, il fit l'apologie des meurtriers du roi Charles Ier, piêcha contre Charles II et contre tous les royalistes. Il m. en 1683, à 67 ans à Eling, près d'Acton. On a de lui: Exposition des livres des Hébreux, vol. in fol.; Discours sur le Saint-Esprit, in-fol.; différens Traités et Sermons, 1 vol. in-fol.

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4

OWEN (Henri), docteur, né dans le comté de Montmouth, m. sur la fin de 1795, à 80 ans. Il a laissé un Traité de trigonométrie ; des Observations sur les

miracles de l'Ecriture; Remarques sur la version des Septante, une Introduc tion à la critique hébraïque.

OXENBRIDGE (Jean), ministre à Boston, né en 1609 en Angleterre, et m. en 1674, a publié : Le Double mot du guet, 1661; Proposition de propager 'Evangile par le moyen des colonies chrétiennes dans le continent de la Guianne, 1671; Recherches raisonnables sur Dieu.

duisit la constitution de 1792. Lors de l'insurrection d'avril 1794, à Varsovie contre les Russes, son hôtel fut pillé, et lui emprisonné. Le 3 mai, on le traduisit devant le tribunal provisoire, qui le condamna à être pendu.

P.

PACAREAU (Pierre), chanoine de l'église métropol. de Bordeaux, a publié divers Mémoires sur les droits de son chapitre; des Considérations sur l'usure; des Reflexions sur le serment exigé du clergé, qu'il prêta ; et d'autres ouvrages. Nommé évêque constit. à Bordeaux en 1791, il m. en 1797, à 86 ans.

PACATIEN (Titus Julius Marinus Pacatianus), se souleva dans le midi des Gaules, sur la fin du règne de l'empereur Philippe ; mais il fut défait et mis à mort l'an 249, par les troupes qui avaient élevé Dèce à l'empire.

PACCHIUS (Antiochus), exerça la médecine au commenc. du 1er s., et m. sous le règne de Tibère. Il a donné le livre de Scribonius Largus De compositione medicamentorum contre la douleur de côté avec fièvre ou sans fièvre.

OXENSTIERN (Axel), grand-chancelier de Suède, et premier ministre d'état de Gustave Adolphe, né en 1583, m. en 1654, eut une carrière difficile à parcourir. A la mort du roi, tué à la bataille de Lutzen en 1632, tout le fardeau des affaires tomba sur lui. Investi d'une espèce de dictature par le sénat, il sut contenir le parti qui soutenait les prétentions de Ladislas, roi de Pologne, au trône de Suède; il rétablit la bonne intelligence avec la Russie, le Dane. marck, la France et l'Angleterre. Il ne fut pas entièrement heureux en Allemagne ce ne fut que par des concescessions d'argent qu'on put gagner les princes allemands, et acheter l'attachement du duc de Weimar. La défaite de Nordlinghen semblait devoir porter un coup mortel aux armes suédoises; Oxenstiern perdit ses alliés en Allemagne. Les protestans, qui avaient appelé les Suédois, ne regardaient la guerre que comme utile à Oxenstiern et à Richelieu. Le traité d'Espagne, en réunissant tous les partis sous l'autorité impériale, diriger toutes leurs forces contre la Suède. Le ministre habile parvint à surmonter tous les obstacles en 1635, et obtint enfin une paix honorable. Oxenstiern fut un des cinq tuteurs de la fameuse Chris-gociations les plus importantes. Ayant tine. I cultivait les lettres, et on lui attribue le 2o volume de l'Histoire de Suède en allemand.

PACCIANI (Fulvio), de Modène jurisc., m. à Ferrare en 1613. On a de lui

Tractatus de probationibus, Venetiis, 1594; Francofurti, 1695; Tractatus de judiciis causarum civilium, criminalium et hæreticarum, ibid., 1618,

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in-fol.; Tractatus de appellationibus devait 1663; Dell' arte di ben governare i popoli, Siena, 1607.

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ou

OZANAM (Jacq.), né à Bouligneux eu Bresse, près de Villars, en 1640, s'appliqua aux mathématiques, qu'il enseigna à Lyon. Il vint ensuite à Paris, où il m. en 1717. Ses principaux ouv. sont: Dictionnaire des mathématiques Idée générale des mathématiques, 1691, in-40; un Cours de mathématiq., 1693, 5 vol. in-8°; Récréations mathématiques et physiques, réimpr. en 1724, 4 vol. in-8°; Nouv. élemens d'algèbre, in-4o; Géométrie pratique, in-12.

OZAROWSKI (Pierre d'Alcantara), grand-général de la couronne de Pologne, partisan zélé de la Russie, eut part à la confédération de Tragowitz, qui pro

PACE (Richard), né à Winchester, fut employé par Henri VIII dans les né

pris les ordres en 1514, il fat nommé quelque tems après, doyen de St.-Paul de Londres et d'Exeter. En 1521, à la mort de Léon X, envoyé à Rome pour solliciter le trône pontifical en faveur du card. Wolsey, il arriva lorsque son suc

cesseur était nommé. La violence du ressentiment de Wolsey le poursuivitjusqu'à sa mort, arrivée à Stepney en 1532. II a laissé des Lettres; De fructu qui ex doctrind percipitur, Basileæ, 1517, in-4o ; De lapsu hebraicorum interpretum ; une Traduct. lat. du traité de Plutarque, De commodo ex inimicis capiendo, etc.

PACHACAMAC (mythol.), nom que les Péruviens donnaient au souverain Etre, qu'ils adoraient avec le soleil.

PACHECO (Jean de), marquis de Villena, favori de Henri IV, roi de Castille, abusa de sa faveur pour trahir son

maître, et compromettre ses intérêts. Henri IV lui en fit des reproches, qui ne l'arrêtèrent point dans ses desseins. Malgré les preuves de sa trahison, ce favori acquit plus d'ascendant que jamais sur son souverain, et se fit remettre par ruse ou par force des châteaux et d'autres places. Il m. en 1473.

PACHYMÈRE (George), né à Nicée, parvint aux premières dignités de l'église et de l'état, et m. vers 1310. On a de lui une Histoire d'Orient, qui commence à l'an 1308. L'historien a été témoin des affaires dont il parle. Le P Poussines jés., la publia en 1666 et 1669, à Rome, 2 vol. in-fol., avec une trad. fatine. Le présid. Cousin l'a aussi trad. en fr.

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PACIAUDI (Paul-Marie), théatin, bibliothécaire de don Philippe, duc de Parme, né à Turin en 1710, m. en 1785, a donné des Monumenta Peloponnesiaca, Rome, 1761, 2 vol. in-4°; Commentariolum in athletarum, Rome, 1756, in-4°; De libris eroticis antiquorum, Leipsick, 1803, in-8°; Memorie de' gran maestri dell' militare ordine Gerosolimitano, Parma, 1780, 2 vol. in-4o, etc.

PACICHELLI (l'abbé J.-Bapt.), de Pistoie, publia, en 1691: Memorie novelle de viaggi per l'Europa, comprese in varie lettere; Schediasma de iis quæ nullo modo possunt in jus vocari, Romæ, 1669; Schediasma de larvis, capillamentis, et chirotechis, Neapoli, 1693; De jure hospitalitatis universo, etc. I m.au commenc. du 18e s.

naire de Milan, m. à Padoue en 1560. On a de lui: De tenuis tumoris febrem facientis ante purgationem per artem incrassatione, etc., Venetiis, 1558 et 1559.

PACIUS (Fabius), méd., né à Vicence, dans les étais de Venise, en 1547, où il m. en 1614, a laissé Commentarius in sex priores Galeni libros methodi medendi, Vicentiæ, 1598, in-f.; Commentarius in septimum Galeni librum methodi medendi, quæstionibus physicis et medicis refertus, Vicentiæ, 1608, 1610, in-fol.

PACIUS (Jules), chev. de St.-Marc, né à Vicence en 1550, comp. un Traité d'arithmétique dès l'âge de 13 ans. Après avoir professé le droit en Suisse, en Allemagne, en Hongrie, il vint en France. Il m. à Vicence en 1635. Ses principaux ouvrages sont: De contractibus, Lyon, 1606, in-fol.; Synopsis juris, ibid., Francfort, 1669, in-8°; Corpus juris 1616, in-fol.; De jure maris Adriatici, civilis, Genève, 1580, in-fol.; Aristoorganum, Francfort, 1597, 2 vol.

telis

in-8°.

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PACORUS, fils d'Orodes, roi des Parthes, tailla l'armée de Crassus en pièces, l'an 53. av. J. C., prit le parti de Pompée, et se déclara pour les meurtriers de César. Vintidius marcha contre lui, et lui ôta la victoire et la vie, l'an 39 av. J. C. Il ne faut pas le confondre avee Pacorus, roi des Parthes, avec la ami de Décédale, roi des Daces, mort l'an 107 avant J. C.

PACIEN (St.), év. de Barcelone, m. vers l'an 390; il reste de lui: trois Lettres an donatiste Sempronien; une Exhortation à la pénitence, etc. Ses ouvr. ont été mis au jour à Paris, en 1538. in-4o; Don Vicenti Noguera a donné une nouvelle édition de ses OEuvres traduct. espagnole en regard, Valence, 1780, 1 vol. in-4°.

PACIFICUS, archidiacre de Vérone dans le 6o s., a été, dit-on, l'inventeur des horloges à roues et à ressorts, divisant jour en vingt-quatre parties égales. Avant lui on ne connaissait que les horloges de sable ou d'eau.

PACIFICUS-MAXIMUS, né à Ascoli l'an 1400, vécut un siècle. Ses poésies latines ont été impr. sous le titre de Hecatelegium, sive Elegiæ, etc., Florence > 1489, in-40; Bologne, 1523, in-8°, et avec ses autres ouvr., Parme, 1691, in-4°.

et

PACQUOTTE (Charles-Guillaume), médecin, flor. au dernier siècle, a laisse Dissertation sur les eaux minérales de Pont-à-Mousson, Nancy, 1719, in-12; Dissertation sur la maladie épidémique qui règne dans le pays Messin, Pontà-Mousson, in-8°.

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PACUVIUS (Marcus), fils d'une soeur du poète Ennius, né à Brindes, et m. à Tarente, à plus de l'an 90 ans 154 av. J. C., publia des Satires et diverses pièces de théâtre. Il ne reste de lui que quelques fragmens, qu'on trouve dans le Corpus Poëtarum latinorum de

PACINI (Jacques), médecin, origi- | Maittaire.

PADILLA (Marie), demoiselle espaguole, aussi belle qu'artificieuse, captiva Pierre-le-Cruel, roi de Castille, en 1550, qui en eut bientôt une fille. Des intérêts politiques ayant exigé que ce prince épousat Blanche de Bourbon, les nôces royales furent suivies du plus grand degoût. Trois jours après, le roi alla rejoindre sa maîtresse. Quelque tems après Jeanne de Castro toucha le coeur du monarque, qui l'épousa, après avoir fait casser son mariage avec Blanche de Bourbon; mais au bout de deux jours seulement, Padilla reprit son premier empire. Cette favorite termina sa carrière peu de tems après.

PADIOLEAU (Albert), avocat à Rennes, m. à la fin du 17 s. a publié Antiquité, fondation, splendeur, ruine et état présent de la ville de Jérusalem, Nantes, 1635 ou 1686, in-4°.

PADOVANI (Elideo), de Forli, médecin, m. à Bologne en 1576. Ses ouvr. sont: Curationes et consilia in curandis particularibus morbis, Lipsiæ, 1607: De febribus libellus; De superfluo fluxu; De variis morborum generibus etc.

PAETZ on PAATZ (Adrien de), Pacæus, Hollandais, fonda l'école de Roterdam en favenr de Jurieu et de Bayle. Il m. en 1685, à 55 ans. Il a écrit une Lettre en 1685, sur les derniers troubles d'Angleterre. On en trouve aussi plusieurs dans le Recueil intitulé Prestantium ac eruditorum Epistolæ, Amsterdam, 1704, in-fol.

PAEZ (François-Alvar), theol. portugais, cordelier en 1304, et pénitencier du pape Jean XXII, a laissé : De planctu Ecclesiæ; l'Apologie de Jean XXII, non impr. Il m. à Séville en 1352.

PAGAN (Pierre), prof. de poésie et d'histoire à Marpurg, m. à Wanfrid en 1576. On a de lui: plusieurs Pièces de Poésies; Praxis metrica; l'Histoire des Horaces et des Curiaces, en vers lat.

PAGAN (Blaise-François, comte de), cél. mathématic., né à Remies, près de Marseille, en 1604. Après s'être signalé dans les guerres d'Italie et de Portugal, m. à Paris en 1665. On a de lui: Traité des fortifications, 1645; Theoremes géométriques, 1651; Théorie des planètes, 1657 Tables astronomiques, Relation historique et curieuse de la rivière des Amazones.

PAGANELLI-FRIGNANI (Barthélemi), poète latin, m. à Modène en 493. Ses principaux ouvr. sont: De vita quieta, Rhegii, 1487, in-40; Elegiarum libri tres, Mutina, 1489, in-4o;

De imperio cupidinis libri tres, Mutinæ, 1492.

PAGANI (Virgile), de Mondovi, qui vivait dans le 16 s., a écrit l'Histoire de la guerre du Montferrat, entreprise par le duc de Savoie, pour la délivrance de la princesse Marie, sa nièce.

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PAGANO (Francesco - Mario), jurisconsulte à Naples, embrassa le parti des Français en 1799. Une partie de la ville de Naples était déjà au pouvoir du cardinal Ruffo lorsqu'on délibéra sur les moyens de faire parvenir des signaux d'attaque aux patriotes réfugiés au château de l'Euf. Pagano sollicita l'honneur d'un emploi si périlleux, et remplit sa mission au milieu des plus grands dangers. Compris dans la capitulation il se retira chez lui; mais il ne tarda pas y être arrêté et envoyé au supplice,

à PAGE (Guill.), théologien, né dans le Middlesex, m. en 1669, a laissé : Genuflexionis ad nomen Jesu defensio, Oxford, 1631; Traduction, en angl. de l'Imitation de J. C. de Thomas à Kempis, etc.

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PAGEAU (Margarit), poète franç. né à Vendôme, fit imprimer à Paris, en 1600, 1 vol. in-12, intit. OEuvres poétiques, contenant deux tragédies en cinq actes, en vers, avec des choeurs

PAGELLO (Guillaume), gentilh. de Vicence, secrét. du pape Paul II, a écrit : Laudatio in funere illustris Bartholomei Coleï exercitus Venetorum imperatoris, Vicentiæ, 1477; Bergame, 1732; des Discours et des Opuscules.

PAGENSTECHER ( Alexandre-Arnold), natif de Brême, m. vers 1730, publia De jure ventris, et auquel il joignit deux Dissertations De cornibus et De cornutis, Brême, 1714 où 1737, 1 vol. in-12. François- Guill. Pagenstecher, son parent, a écrit: De Barbá liber singularis, Lemgoviæ, 1715, in-8o, 5e édition.

PAGES (Fr.-Xavier), né à Aurillac en 1745, capitaine de vaisseaux, chev. de St. Louis, et correspondant de l'acad. des scienc. de Paris, où il m. en 1804, publ. en 1784 la Relation de ses Voyages autour du monde pendant les années 1767 à 1776, 3 vol. in-82. Il a composé les Discours de la Collection des Tableaux hist. de la révol. franç., Paris, 1790, 1791, 2 v. in-fol.; La France républicaine, poëme en 10 chants; Cours d'étude encyclopédique, 6 v. in-8°, et atlas de 64 pl. in-40; Nouveaux dialogues des moris entre les plus fam. personnages de la révol. franc., in 8° et in-12; Nouveau Traité de la littér. anc. et mod.,

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