Immagini della pagina
PDF
ePub

De sancto Ignatio concio sacra, ibid., 1623, in-8°.

PALUDANUS (Bernard), prof. de philosophie à Leyde, mort vers 1634, a donné un Recueil de notes dont il a enrichi les Voyages maritimes de Linschot, Amst., 1610, in-fol.

PAMÈLE (Jacques de) Pamelius chan. de Bruges, où il naquit en 1536, fut nommé par Philippe II, év. de St.Omer, et m. en 1587, en allant prendre possession de son évêché. Ses écrits sont : Liturgica latinorum, Cologne, 1571; 2 vol. in-40, Micrologus de ecclesiasticis observationibus; Catalogus commentariorum veterum selectorum in universam bibliam, Anvers, 1566, in-8°; Conciliorum Paralipomena, etc.

PAMPHILE, peintre macédonien, qui flor. sous le roi Philippe, fut le premier peintre qui appliqua les mathématiques à son art. Apelles fut disciple de cet illustre maître.

[blocks in formation]

PAN (mytholog.), fils de Mercure, dieu des campagnes, et particulièrement des bergers.

PANACÉE (mythol.), fille d'Esculape, présidait à la guérison de toutes sortes de maladies.

PANAGIOTI, premier interprète du grand-seigneur, né dans l'île de Chio, m. en 1673, a publié: Confession orthodoxe de l'Eglise catholique et apostolique d'Orient, 1662.

PANARD (Charles - François), surnommé le La Fontaine du vaudeville, né à Courville, près de Chartres, m. à Paris en 1765, 74 ans. Le total de ses

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors]

PANCKOUCKE ( André-Joseph ) libraire de Lille, né en 1700, mort à Paris en 1753. Ses ouvr. sont: Etudes convenables aux demoiselles Paris 1749, 2 vol. in-12; Abrégé chronologique de l'Histoire des comtes de Flandre, 1762, in-8°; l'Art de désopiler la rate, 1773, 2 vol. in-12; Dictionnaire des proverbes français, Paris, 1758 in-80; Manuel philosophique, Lille d'astronomie, 1740, in-12; Essai sur 2 vol. in-12; Elémens de géographie et les philosophes, Amst., 1743, in-12.

PANCKOUCKE (Ch.-Jos.), fils du précéd., né à Lille en 1736, libraire à Paris, où il m. en 1799. On lui doit les édit. de l'Encyclopédie, des OEuvres de Buffon, des Mémoires de l'acad. des sc. et de l'acad. des b.-lett., du Répertoire universel de jurisprudence, du Mercure de France, etc...... Ses ouvr. sont

Des Mémoires mathématiques, des Traductions de Lucrèce, Amsterd., 1768, 2 vol. in-12; de la Jérusalem delivrée, en 5 vol., et du Roland le furieux, en 10 vol. in-12; le plan de l'EnMoniteur, etc. cyclopédie méthodique; le Journal du

parce qu'elle ouvrait le chemin à toutes les entreprises.

PANDA (mythologie), déesse en pièces, représentées taut à l'opéra-co-grande vénération chez les Romains mique qu'au spectacle pantomime, s'élève à plus de 80. On a impr. ses ouvr. sous le titre de Théâtre et OEuvres de Panard, Paris, 1763, 4 vol. in-12. Ses (Euvres choisies, 3 vol. in-18.

n

PANDARE (mythol. ), fils de Lycaon, vint au secours des Troyens contre les Grecs, et fut tué Diomède. par y eut un autre Pandare qui suivit Enée et fut tué par Tornus.

[ocr errors]

PANAROLI (Dominique ), médecin et philosophe, m. à Rome sa patrie, en 1657. On connaît de lui: In camaleonte essaminato, Rome, 1645, in-4°; Poly-thènes, vers l'an 1463 av. J. C. carponia, seu, variorum fractuum la

PANDION (mythologie), 5e roi d'A

PANDORE (mythol.), statue que

Vulcain fit, et que Minerve anima. Jupiter envoya Pandore sur la terre, avec une boîte où tous les maux étaient renfermés. Epiméthée eut l'indiscrétion de l'ouvrir. C'est de cette boîte que sortirent tous les maux dont la terre fut inondée.

PANEL (Alexandre-Xavier), jésuite, né en Franche-Comté en 1699, devint précepteur des infans et garde du cabinet du roi de toutes les Espagnes ; il m. dans cette place en 1777, après avoir publié un grand nombre d'Opuscules sur les antiquités et la numismatique. - Panel, son frère, né à Noseroy sur la fin du 18e s., a publié 1 vol. de ses poésies latines, sans énoncer le lieu d'impression.

PANÉTIUS, philosophe stoïcien, de l'ile de Rhodes, flor. environ 150 ans av. J. C. Étant allé à Rome, il y devint l'ami des Lælius et des Scipion, et publia le Traité des devoirs de l'Homme, que Cicéron a fondu dans le sien.

PANIGAROLA (François), évêque d'Asti en Piémont, en 1587, né à Milan en 1548, avait prêché les massacres de la St.-Barthélemi à la cour de Charles IX, et il prêcha depuis les fureurs de la Ligue. Envoyé en 1590, par le, pape Grégoire XIV, pour y soutenir le parti de la Ligue contre Henri IV, il employa toute son éloquence pour exciter les Parisiens à n'écouter que les instructions des Guise. Il m. à Asti en 1594. Ses Sermons furent imprimés a Rome en 1596, in-4°. On a de lui plusieurs autres ouvrages, entre autres: Il Predicatore, Venise, 1609, in-4°.

PANIN (Nikita Ivanowitz comte de), né en 1718, d'un lieutenant général des armées du Czar Pierre I, envoyé et ministre plénipotentiaire auprès des cours de Danemarck et de Suède, fut choisi pour gouverneur du grand-duc Paul Petrowitz, et devint enfin premier ministre de Catherine II: ce ministre, qui avait des vues judicieuses, donnait nonchalamment les vrais moyens d'arriver à tous les succès; il m, en 1783.

PANINI (François), de Modène, qui vivait dans le 16 s., a écrit une Chronique de sa patrie vers l'an 1567, depuis 1507 jusqu'en 1567, et quelques Epigrammes latines.

PANNARTZ (Arnauld), sortit de l'atelier typographique de Mayence avec Ulric-Han de Vienne et Conrad-Sweyuheim, pour porter-l'imprimerie en Italie au commenc. du pontificat de Paul II. Ils s'établirent au monastère de Sublac, où ils donnèrent le Donat sans date, le

Lactance de 1465, et la Cité de Dieu de 1467. A cette époque, Pannartz fut appelé à Rome. C'est là qu'il publia, en 1467, les Epitres familières de Cicéron et les Lettres de saint Jérôme, 2 vol. in-fol., et la re édit. du Speculum vitæ humanæ.

PANNEELS (Guillaume), né à Anvers en 1600, grava d'après Rubens, à l'eau forte, beaucoup de petites planches: Esther devant Assuerus; la Nativité; l'Adoration des mages; la Magdeleine chez le pharisien, deux tableaux de la Sainte-Famille, etc.

PANNIER (Jacques), sieur d'ÓRGEVILLE, né à Lyon en 1680, intendant des îles françaises en Amérique, procura l'entrée du café des Américains en France. II m. à St.-Domingue en 1739.

PANNINI (Jean-Paul), né à Plaisance en 1691. Presqu'aucun peintre ne l'a surpassé daus la perspective, par la grace et la vérité qu'il mettait dans ses paysages, et par l'expression naturelle de ses figures. Le Musée impérial possède plusieurs tableaux de ce maître, m. à Rome en 1797.

PANNIUS, Romain, alla s'établir en Egypte, où il fut connu par sa fabrique de papier ou papyrus, auquel il donna le nom de fanniaque. On sait que le papyrus était une espèce de jonc qui croissait sur les bords du Nil. C'est sur cette matière que sont tracés les plus an

ciens m.ss.

PANNON (Janus Pannonius), ou Jean le Hongrois, évêque de la ville de Cinq - Eglises, dans la Basse - Hongrie', né en 1434, m. en 1472. On a de lui des Poëmes, des Elégies et des Epigrammes, Venise, 1553, vol. in-80.

dern édit. de ses OEuvres, 2 vol. in-8°, a paru à Utrecht en 1784.

PANOENUS, frère de Phidias, contribua comme lui à embellir le temple de Jupiter-Olympien. Il y peignit Atlas supportant le ciel et la terre, et soulagé de ce fardeau par Hercule. Il représenta dans Athènes la bataille de Marathon. Il peignit encore en Elide le combat des Athéniens contre les Amazones.

[ocr errors][merged small][merged small]

fit la guerre contre Antoine. Pansa fut blessé dans un combat livré vers Bologne, et m. de sa blessure.

PANSERON (Pierre), architecte, né près de Provins, a publié plusieurs volumes de planches. pour jardins anglais, et autres qu'il a lui-même composées et gravées.

PANTALÉON, martyr de Nicomédie, que l'on croit avoir souffert la m. vers 305, sous l'empire de Galère.

PANTALEON, diacre de l'église de Constantinople dans le 13e s., est au

teur d'un Traité contre les erreurs des Grecs.

PANTALÉON (Henri), né à Bâle en 1522, exerça la médecine dans sa patrie, où il m. en 1595. On remarque parmi les ouv. qu'il a publiés : Prosopographia heroum et illustrium virorum Germaniæ, Basileæ, 1565, in-f.; Militaris ordinis Johannitarum Rhodiorum, aut Melitensium equitum, etc., Historia libris XII comprehensa, Basileæ, 1581, in-fol.

PANTENUS, philosophe stoïcien, né en Sicile, flor. sous l'empereur Commode, et vivait encore en 216; il enseigna dans la cél. école d'Alexandrie. Il avait composé sur la Bible des Commentaires, qui ne nous sont pas parvenus.

PANTEO (Jean-Antoine), de Véronne, médecin du 15e s., a publié : Confabulationes ex thermis Chalderianis, quæ in Veronensi agro sunt, etc., Vicentiæ,,1488, in-fol.

PANTEO (Jean-Augustin), de Venise, qui vivait dans le 16 s., a donné: Ars et Theoria transmutationis metallicæ, etc Venetiis, 1551.

[ocr errors]

PANTERA (Pantero), gentilhomme de Cosme, capitaine de galères, au service de Clément VIII, signala sa valeur contre les corsaires en 1598, et publia en 1614, L'armata navale.

[ocr errors]

PANTHOT (Louis), chirurgien, à Lyon, fut l'un des premiers qui accrédita l'opération césarienne.. Son fils Horace excella dans la lithotomie. Son autre fils Jean-Louis Panthot, mort en 1707, doyen du college des médecins de Lyon, publia un Traité sur la Baguette divinatoire; un autre sur les Eaux minérales d'Aix en Savoie; un autre sur les vertus du Mercure; et enfin un Traité sur les dragons et les escarboucles, Lyon, 1691, in-12.

PANTIN (Guillaume), médecin à Bruges, m. en 1583, laissa un Commentaire sur le Traité de Celse, De re medica, Bâle, 1552, vol. in-fol.

PANTIN (Pierre), de Thie en Flandre, doyen de Sainte-Gudule à Bruxelles, où il m. en 1611, à 56 ans. On a de lui des Traductions de plusieurs auteurs grecs, un Traité De dignitatibus et officiis regni ac domús regiæ Gothorum.

PANVINI (Onuphre), Panvinius, relig. august., né à Véronne, m. à Palerme en 1568, a donné les Vies des papes, 1567, in-4°; De antiquis Romanorum nominibus, in-fol. ; De ritu sepeliendi mortuos apud veteres christianos, et de cœmeteriis eorumdem, in-8°, trad. en franc., in-8°; De Principibus Romanis, in-fol.; De republicd Romaná, Paris, 1588, in-8°; Fastorum libri V, Venise, 1557, in fol.; Topographia triumpho et ludis circensibus, Patavii, Rome, Francfort, 3 vol. in-fol.; De 1681, in-fol.; Chronicon ecclesiasticum, in-fol.; De episcopatibus, titulis et diaconis cardinalium.

PANZACHIA (Marie-Hélène), née en 1668 à Bologne, montra du talent pour la peinture. Son genre était le paysage; elle a aussi traité quelques sujets d'histoire.

PANZANI (Grégoire), ecclésiastique italien, envoyé en 1634 en Angleterre le Urbain VIII, pape pour concilier différens entre les catholiques de cette île, laissa des Mémoires contenant le récit de sa mission, qui n'ont jamais été imprimés en cette langue. Joseph Barrington, curé catholique anglais, a publié en 1794, en sa langue, une traduction de ces Mémoires, avec des notes et un supplément sous ce titre : The Memoirs of Gregorio Panzani, giving an account, etc., Birmingham, in-8°.

PANZER (George-Wolfgang-Francois), pasteur de l'église cathédrale de Saint-Sebaldà Nuremberg, né à Sulzbach dans le Haut-Palatinat, en 1729, et m. à Nuremberg en 1805, est auteur des Annales typographici, ab artis inventæ origine ad annum M D, etc., Norimberga, 1793 et 1794, 2 vol. in-4°. Il a publié en allemand; Annales de l'ancienne littérature allemande, etc., ibid., 1788, grand in-4°; Histoire de l'imprimerie dans les premiers tems à Nuremberg, etc., ib., 1789, in 4o.

PAOLI (Sébastien), né près de Lucques en 1684, clerc régulier de la Mère de Dieu, m. en 1751, a enrichi les journaux d'Italie d'un grand nombre de Dissertations sur les antiquités, l'histoire, la critique sacrée, la physique, dont plusieurs ont été imprimées à Lucques et

[blocks in formation]

PAOLI (Pascal), fils du précéd., né Vostino en Corse, fut élevé au college militaire de Naples. En 1755, il fut reconnu pour commandant général de la Corse. Il parvint, presque sans moyens, à soutenir la guerre contre ses compatriotes attachés au parti génois, et contre le gouvernement de Gênes lui-même. Après avoir appaisé les guerres civiles, il marcha contre les Génois, qu'il forca de se concentrer dans les principales villes marit. de la Corse. En 1763, il s'empara de l'ile de Caprara. Les Génois, battus de toutes parts, eurent recours à la France, qui, en 1764, envoya 6,000 hommes de troupes auxiliaires; et en 1768, les Génois furent obligés de céder cette île à la France, qui s'y maintint par les nouvelles forces qu'elle y envoya. Paoli se réfugia à Londres et ma. aux environs de cette ville en 1807.

PAOLINI (Fabio), d'Udine, méd., l'un des fondateurs d'une seconde acad. de Venise, en 1593, a laissé : De viperis in trochiseorum apparatu pro theriacá adhibendis, disputatio, Venetiis, 1604; Prælectiones Marcia, sive commentaria in Thucydidis historiam, etc., Venetiis, 1603; Fabulæ ex antiquis scriptoribus excerptæ, etc., Venetiis, 1587.

PAOLINI (Pétronille), née à Taglia cozzo en 1663, connue par ses talens en musique et en poésie, m. en 1726. La plupart de ses ouvrages se trouvent dans les recueils de son tems, à l'exception de cinq Oratorio en musique, et de deux drames, intit. Il tradimento vendicato, ovvero la Dona illustre, et la Tomiri.

:

PAPA (Joseph del), médecin, né à Empoli, petite ville de Toscane, en 1649, m. en 1735, a laissé : Lettere intorno alla natura del caldo et del freddo, Florence, 1674, in-8°; Lettera nelle quale si discorre se il fuoco e la luce sieno una cosa medesima, Flor., 1675, in-8°; Exercitatio de præcipuis humoribus qui in humano corpore reperiuntur, etc., Florentiæ, 1733, in-4°; Venetiis, 1735, in-80; Leide, 1736, in-8°; Trattati vari fatti in diverse occasioni, Flo1734, in-4°.

rence "

[ocr errors]

PAPACINO D'ANTONI (AlessandroVittorio), né à Ville-Franche en 1714 m. lieut.-gén. en 1786, s'occupa principalement de tout ce qui avait rapport à la science de l'artillerie. Il a publié : Istituzioni fisico-mecaniche, etc., 1773, 1774, fig., lesquelles ont paru en français sous ce titre ; Institution physicomécanique, à l'usage des écoles royales d'artillerie et du génie de Turin, Strasbourg, 1777, 2 vol. in-8°, fig. ; Esame della polvere, Torino, 1765, in-8° trad. en franc., en angl. et en allem.; Dell' uso dell' armi da fuoco, ibid. 1780, in-8°, fig.; Il manneggiamento

delle machine d'artiglieria, etc., ibid., 1782, in-8°; Dell' architectura militare per le regie scuole, etc., ibid., 1778, in-8', fig.

PAPAI-PARIZ ( François), med. né en 1649 à Déez en Transylvanie, d'un ministre protestant, m. en 1716. On a de lui: une Traduction, en latin, de la Paix de l'ame de Pierre du Moulin ; un Abrégé de l'histoire ecclésiastique de Hongrie et de Transylvanie, Zurich, 1723, in-8°; Dictionarium latino-hungaricum, Leutschau, 1708; Dictiona rium hungarico - latinum; Ars heral dica, 1696, in-12; des Poésies, etc.

PAPARELLA (Sebast.), né à MonteSancto, vivait au milieu du 16o s., et fut méd. à Pérouse, où il publia plus, ouvrages sur son art qu'il fit réimpr. à Macerata en 1582, in-fol.

[ocr errors]
[ocr errors]

PAPEBROCH (Daniel), jés. d'Anvers, né en 1628, travailla, conjointement avec les Pères Bollandus et Henschénius, à la collection des Actes des Saints, et épura la légende des absurdités dont elle fourmillait. Ayant à fixer l'origine des carmes il la marqua au 12 s. Des religieux de cet ordre, qui faisaient remonter leur origine jusqu'à Elie, entrèrent en fureur. Indépendam ment des libelles répandus contre ce jésuite, il fut persécuté et dénoncé à l'inquisition. Quoi qu'il en fût, le P. Papebroch continua son ouvrage jusqu'à sa mort, arrivée en 1714. Ses réponses aux carmes sont en 4 vol. in-4o. Il est encore auteur du Propylæum ad acta sanctorum maii, in-fol.

PAPENDRECHT ( Corneille - Paul Hoynch Van), né à Dordrecht en 1686, secrétaire du card. d'Alsace, archev. de Malines, m. en cette ville en 1753. On a de lai: Historia ecclesiæ ultrajectinæ à tempore mutatæ religionis in fœderato Belgio, Malines, 1725, in-fol.; Sex epistolæ, de hæresi et schismate ali

quot præsbyterorum ultrajectensium, Malines, 1729, in-40; Analecta Belgica, la Haye, 1743, 6 vol. in-4°.

PAPHNUCE, év. de la haute Thébaïde, confesseur de J. C. durant la persécution de Galère et de Maximin, eut le jarret gauche coupé, l'oeil droit arraché, et fut condamné aux mines. 11 assista dans la suite au concile de Nicée en 325.

PAPHUS (mythol.), fils de Pygmalion et d'Eburnce.

PAPIAS, év. d'Hiéraples, ville de Phrygie, composa Explications des discours du Seigneur. Il ne reste que des fragmens de cet ouvrage. Il fut auteur de l'opinion des millénaires.

PAPIAS, grammairien vers l'an 1053, est auteur d'un Vocabularium Latinum, Milan, 1476, in-fol.; Venise, 1491 et 1596, in-fol.

1. PAPILLON (Almaque), poète fr., né à Dijon en 1487, a donné le Nouvel amour; la Victoire et triomphe d'argent contre le dieu d'amour, Lyon, 1537 ; les Ordonnances d'argent; la Victoire et triomphe d'honneur et d'amour contre argent. Il m à Dijon en 1559.

PAPILLON (Thomas), neveu du précéd., avocat au parl. de Paris, né à Dijon en 1514, m. à Paris en 1596. On a de lui: Libellus de jure accrescendi, Paris, 1571, in-8°; De directis Hæredum substitutionibus, Paris, 1616, in-8°; Commentarii in quatuor priores titulos libri primi Digestorum, Paris, 1624, in-12.

PAPILLON (Philibert), né à Dijon en 1666, doct. de Sorb. en 1694, m. dans sa ville natale en 1738, a donné: Bibliothèque des auteurs de Bourgogne, 1742, 2 vol. in-fol.; Vie de Pierre Abailard et celle de Jacques Amyot, év. d'Auxerre, 1702. Il a fourni aussi à divers savans des Mémoires et des Observations intéressantes sur la Bourgogne.

PAPILLON (Jean), grav., né à St.Quentin en 1661, faisait des dessins pleins de grace et de goût; il fut sur-tout employé par les libraires. Il m. à Paris en 1744.

PAPILLON (Jean-Michel), fils du précéd., grav. en bois, né à Paris en 1698, où il m. en 1776, est auteur d'un Traité historique et pratique de la gravure en bois, Paris, 1766, 2 vol. in-8°. Son OEuvre forme 2 vol. in-fol.

PAPILLON (Marc), gentilh. tourargeau, plus connu sous le nom de Capitaine ou de sieur de Lasphrise, m. à Paris en 1599. On a de lui les premières

[ocr errors]
[ocr errors]

œuvres poétiques du capitaine Lasphrise, avec la Nouvelle tragi-comique, pièce en cinq actes, en vers, sans distinction de scènes. Il a encore laissé un Recueil de sonnets.

PAPILLON DU RIVET (Nicolas-Gabriel), jés., ne à Paris en 1717, m. à Tournay en 1782, a traduit plusieurs discours latins du P. La Sante; des poëmes latins, Templum assèntationis, Mundus physicus, effigies mundi moralis; des Sermons, Tournay, 1770, 4 vol. in-12.

et

PAPILLON DE LA FERTÉ (DenysPierce-Jean), né à Châlons-sur-Marne commissaire des menus plaisirs du roi, décapité à Paris en 1794, âgé de 67 ans. On a de lui: Extraits de differens ouvrages publiés sur la vie des peintres, Paris, 1776, 2 vol. in-8°; Elémens d'architecture, de fortifications et de navigation, Paris, 1787, in-8° Elémens de géographie, Paris, 1783, in-8°; LeParis, 1784, 2 vol. in-8°. çons élémentaires de mathématiques

PAPIN (Nicolas), méd., auteur d'un Traité sur la salure, le flux et le reflux de la mer, l'origine des sources, i vol. in-12; et de Dissertations latines sur la poudre sympathique, etc.

PAPIN (Isaac), theol., né à Blois en 1657, neveu du précéd., eut des discussions très-vives avec le fameux Jurieu, qui le forcèrent de passer en Angleterre, et de là en Allemagne. Il revint ensuite en France, où il abjura le calvinisme en 1690, et m. à Paris en 1709. Le Recueil de ses œuvres a été publié à Paris en 1723, 3 vol. in-12.

PAPIN (Denys), mécanic. et doct. en méd., de la société royale de Londres, né à Blois vers le milieu du 17 s., fut l'inventeur de plus. machines, entr'autres de celle pour élever les eaux, et la machine dite de Papin, ou le Digesteur pour faire du bouillon avec des os; it publia sur cette découverte un ouvrage en anglais, intit. New Digester, or engine, etc., London, 1681, in-4°.

PAPINI-CORTÈSE (Léonard), de Bagna-Cavallo dans la Romagne, né en 1690, m. en 1765, a publié : De maris æstu reciproco, Faventiæ, 1749; De origine fontium et de Magnete, Faventiæ, 1751; De modo reperiendi meridianum, ibid., 1751.

PAPINIEN, cél. jurisc. du 3e siècle, avocat du fisc, puis préfet du pretoire, sous l'emp. Septime-Sévère, fut décapité en 212 par ordre de Caracalla. Il y a plusieurs lõis de ce cél, jurisc. dans le Di

« IndietroContinua »