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geste; mais la plupart de ses ouvrages sont perdus.

PAPIRE - MASSON (Jean), né à St.-Germain-Laval en Forez l'an 1544, avoc. au parl. de Paris, ensuite substitut du procureur - gén. en 1611. Ses ouvr. sont: Annalium libri IV, 1598, in-4°; Notitia episcoporum Galliæ, in-8°; Vita Joannis Calvini, in-4°; des Eloges latins des hommes illustres, recueillis par Balesdeus, 1656, in-8°; une Histoire des papes sous ce titre De episcopis urbis, in-4°; une Descriptio fluminum Galliæ, 1685, in-8°; Agobardi, episc. Lugd. opera, Paris, 1605, in-8°.

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PAPIRIUS, surnommé Cursor, le coureur, à cause de sa légèreté à la course, fut dictateur vers l'an 320 av. J. C., et triompha des Samnites.

PAPIRIUS-CURSOR (Lucius), fils du précéd., ayant remporté après son père une seconde victoire sur les Samnites, employa les dépouilles des ennemis à faire bâtir un temple à la Fortune. -Un autre Papirius-Crassus, qui vainquit les Privernates, n'ayant pu obtenir les honneurs du triomphe à Rome, alla avec ses troupes triompher sur le mont Albin, où, au lieu de porter une couronne de laurier, suivant l'usage, il en prit une de myrte.

PAPIRIUS, sura. Prætextatus, de la même fam., acquit ce surnom, parce qu'il fit une action d'une rare prudence dans le tems qu'il portait encore la robe nommée Prætexta.

PAPIRIUS (Lucius), 460 ans après la fondation de Rome, fit placer le premier cadran solaire vis-à-vis le temple de Quirinus.

PAPIUS (André), né à Gand vers l'an 1547, chan. de St.-Martin à Liége, m. en 1581. Il a traduit, en vers latins, le livre de Denys d'Alexandrie, De situ orbis ; de celui de Musée, De amore Erus ac Leandri, et une édition de Priscien, Anvers, 1575, in-8°; De harmoniis musicis, ibid., 1581, in-12.

PAPIUS (Jean), né l'an 1558 à Iphoven en Franconie,, premier méd. de la cour d'Anspach, et profess. de la faculté de Koenigsberg, où il m. en 1622. Il a laissé : De medicamentorum præparationibus et earum causis tractatus, etc., Wittebergæ, 1612, in-8°.

PAPON (Jean), lieut.-gén. de Montbrison en Forez, né dans cette ville en 1505, où il m. en 1592, devint maître des requêtes ordinaire de la reine Catherine de Médicis, a écrit: des ComTom. III.

mentaires latins sur la coutume du Bourbonnais, in fol.; Rapport des deux principes de l'éloquence grecque et la= tine, in-8°; Recueil d'arrêts notables, 3 vol. in-fol..

PAPON (Jean-P.), orat., né an Pujet près de Nice en 1736, m. à Paris en 1803. Ses ouvr. sont : l'Art du poète et de l'orateur, in-12; Oraison funèbre de Charles Emmanuel III, roi de Sardaigne, 1773, in-8°; Voyage litté raire de Provence, Paris, 1787, 2 vol. in-12; Histoire générale de Provence, Paris, 1778, 1786, 4 vol. in-40; Histoire du gouvernement français, depuis l'assemblée des notables du 22 février 1787, jusqu'à la fin de la même année 1788, Londres et Paris, in-8°; Epoques mémorables de la peste, et moyens de se préserver de ce fléau, 1800, 2 v. in-8°.

PAPPONI (Jérôme), jurisc., né à Pise, audit. de Rote à Sienne, a donné des Traités, des Conseils et des Décisions. Il m. à Pise en 1605.

PAPPUS, philosophe et mathématic. d'Alexandrie, sous le règne de Théodose-le-Grand, se fit un nom par ses Collections mathématiques, en buit liv., Pésaro, 1588, in-folio, et Bologne, 1660, in-fol.

PAPPUS (Jean), théol. protest. à Lindau en 1549, ministre et prof. à Strasbourg, m. en 1610. On a de lui, en latin, un Abrégé de l'histoire ecclésias= tique, 1584, in-8°; et quelques Livres de controverse, in-4°.

PAQUOT (Jean-Noël), profess. de l'univ. de Louvain, né à Florence, m. à Liège à 81 ans, a laissé des Mémoires pour servir à l'histoire littéraire des dixsept provinces des Pays-Bas et de la principauté de Liége, Louvain, 17631770, 3 vol. in-fol., et 18 vol. in-12.

PARABOSCO (Jérôme), né à Plaisance vers le commenc. du 16e siècle, est auteur de plus. comédies italiennes en prose et en vers. Il a aussi composé des Nouvelles, impr. à Venise, sous le titre de Diporti di Girolamo Parabosco, 1558, in-8°; Lettere amorose, 1546, in-12, et quelq. autres ouvrages.

PARACCA (Jean-Antoine), scuplt., né à Valsolda dans le diocèse de Côme, restaura avec beaucoup d'habileté płu sieurs statues à Rome, sous le pontificat de Grégoire XIII. Il mourut sur la fin du 16e siècle.

PARACELSE (Aurèle - PhilippeTheophraste Bombast de Hohenheim) né à Einstled, bourg du canton de

Schwitz, en 1493, cél. médecin et chimiste, s'acquit une grande réputation par ses cures et son élixir de propriété. Il prétendait qu'Hippocrate et Galien n'étaient que

des charlatans. On lui doit l'art de préparer les médicamens par le moyen de la chimie; celui de la chimie métallique; la connaissance de l'opium et du mercure; celle des trois principes, savoir, le sel, le souffre et le mercure. Il publia les véritables maximes de la médecine, il écrivit sur la chirurgie qu'il entendait très-bien. Après s'être vanté de conserver la vie aux hommes pendant plusieurs siècles, il m. à Saltzbourg en 1541. La meilleure édit. de ses OEuvres est celle de Genève, 1558, en 3 tom., a vol. in-fol.

PARADEL ( Eudaldo), né en Catalogne, distingué dans la fonte des caractères d'imprimerie au 17 s., produisit les plus beaux que l'Espagne eût en

core vus.

PARADIN (Guillaume), né à Cuiseaux dans la Bresse - Châlonaise, a publié l'Histoire d'Aristée, touchant la version du Pentateuque, in-4°; l'Hist. de notre temps, Lyon, 1552, in-16; Annales de Bourgogne, 1566, in-fol. Cette histoire commence en 378 et finit en 1482; De moribus Galliæ historia, in-4°; De rebus in Belgio, anno 1543 gestis, 1543, in-8°; la Chronique de Savoie, 1602, in-fol.; Historia Galliæ à Francisci I coronatione ad annum 1550.

PARADIN (Claude), chan. de Beaujeu et frère du précéd., qui vivait encore en 1569, est connu par ses Alliances généalogiques de France, 1636, ,in f.; par ses Devises héroïques, 1621, in-8°; par les Quadrins historiques de la Bible, Lyon, 1555, 1583, in-8°, fig. Paradín (Jean), son parent, né à Loubans en Bourgogne, a donné à Lyon, in-12, Micropædie.

PARADIS ou PARADES (Jacques de), en latin de Paradiso, Chartreux anglais, m. à Erford en 1465, à 80 ans, est auteur d'un Traité des sept états de l'Eglise, marqués dans l'Apocalypse.

PARADIS ou PARADISI (Paul), Vénitien, est le premier qui ait enseigné la langue hébraïque dans le collége royal à Paris, où il m. en 1559. Il est auteur d'an Dialogue sur la manière de lire l'hébreu.

PARADIS (P. D. Basile ), bénéd., né à Ravenne en 1614, m. dans le monastère de Saint-Paul à Rome en 1647,

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PARADIS (le comte Augustin), pet.territoire de Reggio, en 1736, m. en neveu du précéd., né à Vignola, dans le 1783. On a de lui: Versi sciolti, Bolog., 1-62; Scelta di alcune eccellenti tragedie francesi tradotte in verso sciolto, Liége (Modène), 1764; Saggio metafisico sopra l'entusiasmo nelle belle arti; Elogio del principe Raimondo Montecuccolli con note, ibid., 1776.

PARADIS DE RAYMUNDIS ( Jean-Zacharie), né en 1746 à Bourg en Bresse où il était lieut. - gen. du baillage, m. à Bourg en 1797, publia, en 1784, le Traité elémentaire de morale et du bonheur, réimprimé en 1795. En 1797, il revint à Paris, et y fit imprimer : Des Prêtres et des Cultes; toute prédication doit être réduite à la prononciation du précepte, Paris, 1797, in-8°; Moyen le plus économique, le plus prompt, le plus facile d'améliorer la terre d'une manière durable, Paris et Lyon, 1789, in-12. Paradis cut le courage en 1781, lorsque Louis XVI fut mis en jugement, de s'offrir pour être

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son défenseur.

PARAMO (Louis de), inquisit. espagnol, publia à Madrid, en 1598, infol. De origine et progressu Officii Sanctæ Inquisitionis, ejusque utilitate et dignitate, libri tres, trad. en franç. par M. Morellet, sous le titre : Manuel des Inquisiteurs, à l'usage des Inquisitions d'Espag. et de Portugal, ou Abrégé de l'ouvrage intitulé: Directorium inquisitorum, composé vers 1358 par Nicolas Eymeric.

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PARASOLE (Léonard), graveur en bois, né dans le 16 s., travailla pour Tampeste. Sixte-Quint lui fit aussi graver l'herbier de Castor Durante, son médecin.

PARASOLS (Bernard de), fils d'un médecin de la reine Jeanne, né à Sisteron, m. en 1383, fut poète tragique. Il y a plusieurs ouvrages, en langue provençale, de sa façon. Parasols a fait l'éloge de César, philosophe provençal. Il est le prem. aut. des mystères, qui paraissent avoir commencé vers 1378, et qui ont occupé la scène pendant 170 ans.

PARAVICINI (Fabricius), de Traon dans la Valteline, exerça la médecine à Trezzo, et y m. en 1695. On a de lui: Sollerio dell' età cadente, etc., Milan,

160; La Regola del vivere, etc., ibid., 1690; Abuso de' medici nel medicare gli assenti infermi, ibid., 1694; Acque minerali di Masino descritte, etc., ibid., 1694.

PARAVICINI (Jean-Pierre), pratiqua la médecine à Milan. Il a écrit: De Masinensium et Burmensium thermarum hactenus incognitarum situ, naturá et miraculis epistola, Mediolani, 1545, in-4°.

PARAVICINI (Basile ), de Côme, prof. de méd. à Padoue en 1550, traduisit cinq livres d'Alexandre Pétronio de Civita Castellana, sur la manière de vivre des Romains, et les moyens de conserver sa santé, Rome, 1592; Discours sur le rire, Côme, 1615.

PARAVICINI ou PARAVICINO (Vincent), né dans le pays des Grisons à Castasagna, en 1648, m. à Bâle en 1726, a écrit: Catalogus scriptorum ab Helvetus ac fœderatis reformatæ religionis, 1648; Précis des principaux événemens de Bâle 1701, in-12, en allem. ; Singularia de viris eruditione claris, 1713, in-8°, et plus. Traduct.

PARAVICINO Y ARTÉAGA (le doct. Hontésio Félix), provincial de l'ordre de la Trinité, né à Madrid en 1580, m. en 1633. Il a laissé : Recueil de sermons; Recueil de poésies mystiques, Lisbonne, 1645, et Madrid, 1650, sous ce titre Ouvrages de don Artéaga.

PARCALINI (J.-B.), grav., né à Cento en Italie vers 1661. On remarque parmi ses estampes, l'Aurore devançant le soleil, d'après Le Guide ; quatre tableaux d'après Le Guerchin, et les figures allégoriques de la Mémoire, l'Intelligence et la Volonté.

PARCIEUX (Antoine de), membre des académies des scienc. de France, de Suède, de Prusse, et censeur royal, né au Clotet de Cessoux, dans le diocèse d'Uzès en 1703, m. en 1768, a donné : Traité de trigonométrie rectiligne et sphérique, 1741, in-4o, Essais sur les probabilités de la durée de la vie humaine, 1746, in-4°; Mémoires sur la possibilité d'amener à Paris les eaux de la rivière d'Yvette, 1777, in-4°. PARCIEUX (Antoine), petit-neveu du précéd., né à Cassons-le-Vieux en Languedoc, m. en 1798, prof. de mathémat. à Paris. On a de lui: Notions du calcul géométrique et d'astronomie, 1778, in-12.

PARDIES (Ignace-Gaston), jésuite, né à Pau en 1636, m. à Paris en 1673,

a laissé Horologium thaumanticum du plex, Paris, 1662, in-4° ; Dissertatio de motu et naturá cometarum, Bordeaux, 1665, in-8°; Discours du mouvement local, Paris, 1670, in - 12, et 16735. Elemens de géométrie, Paris, 1671; Discours de la connaissance des bétes Paris, 1672; La Statique, on la Science des forces mouvantes, Paris, 1673; Globi coelestis in tabula plana redacti des criptio, Paris, 1675, in-fol.

PARDO (Jean), Espagnol, cultivait les lettres et la philosophie avec distinction dans le 15e s. Il nous reste de lui quelques pièces de vers latins.

PARDOUX ou PERDULCIS (Barth.), med., né à Bouillec en Vivarais en 1545, m. à Paris en 1611, a publié : Universa medicina ex medicorum principum sententiis, consiliisque collecta, Parisiis, 1630 et 1641, in-4°; Lugduni, 1659; 1690, in-4°; In Jacobi Sylvii anatomen et in librum Hippocratis de natura humaná commentarii, 1643, in-4°.

PARÉ (Ambroise), chirurgien des rois Henri II, François II et Charles IX, né à Laval, m. à Paris en 1590. Ses ouvrages imprimés dans cette ville, forment 1 vol. in-fol., divisé en 28 livres, avec beaucoup de figures empruntées de Vésale. Les Euvres de Paré ont été tra

duites en latin et en plusieurs langues étrangères.

II. PARÉ (David), en latin Pareus ministre de la religion réformée, né à Frankenstein en Silésie en 1548, m. en 1622, a laissé: Methodus ubiquitaric

controversiæ, et une Traduction en allemand de la Bible, avec des notes Neustadt, 1549.

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PARE (Philippe), en latin Pareus, fils du précéd., né à Hembach en 1576, fut recteur du college de Neustadt. On a de lui plusieurs ouvrages sur des sujets de grammaire; une édition de Plaute, 1609, 1619 et 1641; Lexicon Plautinum, 1614; Analecta Plautina, 1617; De imitatione Terentiand ubi Plautum imitatus est, 1617; Galligraphia ro~ mana, sive Thesaurus phrasium lingua latina, 1616, et electa symmachiana, lexicon symmachianum, calligraphia symmachiana, 1619. Il a fait imprimer en 1647, à Francfort, en 3 vol. in-fol., le Recueil des oeuvres de son père.

PARE (Daniel), en latin Pareus, grand 1645. On lui doit le Poëme de Musæus sur helléniste, fils du précédent, m. vers l'an les amours de Léandre et d'Héro, 1627; Mellificium atticum, gros in-4o; Medulla Historiae ecclesiastica cum notis',

1631; Spicilegium subsecivum oɑ notes sur Quintilien.

PARÉIRÈS (don Antoine), gentilh. portugais, eut l'occasion, dans un voyage qu'il fit, vers 1375, en Italie, de s'instruire de l'art de donner la parole aux sourds et muets, s'en dit l'inventeur, et fit un mystère de ses procédés. L'académie des sciences de Paris approuva sa méthode. En lui refusant le titre d'inventeur, on ne peut lui disputer la gloire d'avoir le premier fait connaître en France l'art de faire parler les muets. PARELLI (Thomas), mathématic. prof. d'astron. dans l'univ. de Pise, né à Florence en 1704, m. à Arezzo en 1779. On a de lui quelques Observations d'éclipses, une Traduct. en partie de l'Almageste de Ptolomée, et plusieurs Mémoires intéressans.

trouve dans la collection d'Hawkins une pièce de lui, intit. la Chandeleur, ou le Massacre des enfans d'Israël.

PARIATI (Pierre), de Reggio en Lombardie, poète dramatique au service de la cour impériale, a donné : Il Sidonio, à Venise, en 1706; la Svanvita, à Milan, en 1708; Il Ciro, à Venise, en 1710; l'Anfitrione, pièce héroï-comique, en 1707, et plus. Oratorio, mort dans sa patrie vers 1715.

PARIGI (Jules), archit. florentin, m. en 1590, bâtit la maison de plaisance appelée Paggio imperiale, et le palais Manetti.

PARIGI (Jules), de Florence, graveur. Parmi ses estampes on distingue l'Armée navale des Argonautes, représentée sur l'Arno, qu'il fit paraître en 1608. Il grava, en 1628, les Perspectives et les Machines, de la comédie de Flore.

PARENT (Antoine), mathématicien, membre de l'acad. des sciences, né à Paris en 1666, m. dans cette ville en PARIS OU ALEXANDRE (mythol.), fils 1716, est auteur des Recherches de made Priam et d'Hécube, fut pris pour Palthématiques et de physique, 1714, 3 juge dans le différend entre Junon, vol. in-12; Arithmétique théorico-pra-las et Vénus, touchant la pomme que la tique en sa plus grande perfection, Discorde avait jetée sur la table, aux Paris, 1714, in-8°; Elémens de méca- noces de Thétis et Pelée. Il donna la nique et de physique, etc., 1700, in-12; pomme à Venus. Il fut cause de la guerre plusieurs ouvrages m.ss. de Troie qui dura dix ans, par l'enlèvement d'Hélène, femme de Ménélaüs. Ayant décoché une flèche empoisonnée à Achille, ce héros en mourut. Il fut tué lui-même par Phyrrus, fils d'Achille.

PARENTI (Paul-André), chirugien et médecin, né à Castel-Franco en 1699, m. à Bologne en 1771, a publié : Trattato di medicamenti spettanti alla chirurgia, etc., Bologne, 1739, 1755; De medicamentorum dosibus index omnium, qui hactenus prodierint, longè locupletissimus, Bononiæ, 1745; Ďosium tum ad simplicia, tum ad composita medicamenta spectantium index locupletissimus, etc., Bononiæ, 1761, in-4o; Venetiis 1761.

PARESSE ou OISIVETÉ (mythol. ), divinité allégorique, fille du Sommeil et de la Nuit, métamorphosée en tortue,

en

PARIS (Matthieu), bénédictin angl., au monastère de Saint-Alban, m. 1259. Son princip. ouvr. est: Historia major, sive rerum Anglicarum Historia, à Guillelmi conquestoris adventu (1066), ad annum 43 Henri III (1259), Londres, 160, 2 vol. in-fol.

PARIS (François), né à Châtillon près de Paris, m. à Paris en 1718, sousvicaire de Saint-Etienne-du-Mont. On

pour avoir prêté l'oreille aux paroles flat-a de lui les Psaumes en forme de prières, teuses de Vulcain.

PARFAIT (François le), né à Paris en 1698, a donné: Histoire générale du théâtre français, depuis son origine, Paris, 1735-1749, 15 vol. in-12; Mémoires pour servir à l'Histoire du théâtre de la foire, Paris, 1756, 2 vol. in-12, avec son frère; Histoire de l'ancien théâtre italien, 1753, in-12; Dictionnaire des théâtres, 7 vol. in-12; Atrée, trag., et Panurge, ballet; Aurore et Phoebus, hist. espagnole, Paris, 1732,

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Paris, 1712, in-12; Prières tirées de l'Ecriture sainte, paraphrasées, in-12; un Martyrologe, ou Idée de la vie des saints, Paris, 1694, in-8°, etc.

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PARIS (Francois), célèbre diacre de Paris, fils aîné d'un conseiller au parl. abandonna tous ses biens à son frère, et se consacra entièrement à la retraite ; il se confina dans une maison du faubourg Saint-Marcel, s'y livra à la prière, aux pratiques les plus rigoureuses de la pénitence, et au travail des mains. Il m. dans cet asile eu 1727, à 37 ans. Il a laissé des Explications sur l'Epitre de saint Paul aux Romains, sur l'Epitre

aux Galates, et une Analyse de l'Epttre aux Hébreux. Son frère lui ayant fait ériger un tombeau dans le petit cimetière de Saint-Médard, il y eut sur ce tombeau des convulsions. La cour fut enfin obligée d'ordonner la clôture da cimetière. On a différentes Vies du diacre Pâris.

PARIS (P. L.), oratorien, membre de plus. académ. et sociétés littér., fut nommé, après le 10 août 1792, officier municipal de la commune de Paris. Resté membre de la commune au 9 thermidor (27 juillet 1794), il fut décapité le 11 thermid. On a de lui le Globe aérostatique, ode, 1781, in-8°; l'Electricité, ode, 1788, in-8°; J. J. Rousseau, 1785; Eloges de Peiresc et du capitaine Cook, 1790, in-8°; Projet d'éducation nationale, 1790, in-8°.

PARIS, garde du corps du comte d'Artois, fut garde constitutionnel de Louis XVI. Au moment où il apprit l'arrêt de mort porté contre ce prince, il résolut d'assassiner un de ceux qui l'avaient votée. Le 20 janv. 1792 étant entré au Palais-Royal chez le restaurateur Février, il entendit par hasard nommer Le Pelletier-de-Saint-Fargeau; il s'approcha alors de lui, et lui demanda s'il était Le Pelletier, membre de la convention. Sur sa réponse affirmative, Pâris tira son sabre, lui en perça la poitrine. Aussitôt il quitta Paris et prit la route de Normandie, où quelques jours après il fut reconnu à Forges-les-Eaux. Deux gendarmes se présentèrent pour le saisir dans son lit il se brûla la cervelle.

:

PARISANI (Jacq.-Franc.), d'Ascoli, poëte du 17 s., a composé: Erbillo, poëme en 3 chants, Bologne, 1626; la Filomanta zingara vagabonda, poëme, Bologne, 1726; la Polisia, tragédie, Bologne, 1624 et 1629, etc.

PARISANI (Emilio), de Rome, médecin du 17 s. On a de lui: Nobilium exercitationum libri XII, etc., Venetiis, 1623; Par et sanius judicium de seminis à toto proventu, Venetiis, 1633; De cordis et sanguinis motu, ibid., 1635, Leida, 1693.

PARISEAU (N.), né à Paris, donna aux divers théâtres de la capitale plus. petites pièces qui curent du succès, et rédigea un journal au commencement de la révolut., sous le titre de la Feuille du jour. Il a été décapité en 1793, victime de la tyrannie révolutionnaire.

PARISETTI (Louis), appelé le Jeune, doct. en dr., né à Reggio en 1503, m. en 1570 à Rome, cultivales b.-lett. Il a laissé:

De immortalitate animæ, Regii, 1541 in-4°, poëme en 3 livres; Theopaja libri sex, Venetiis, 1550, in-8°; Epistolæ Regii, 1541, in-4°; Epistolarum posteriorum libri tres, Venetiis, 1553 in-8°; Epistolarum libri tres, Bononiæ, 1560.

PARISIÈRE (Jean - César Rousseau de la), né en 1667 à Poitiers, év. de Nimes, où il m. en 1736. On publia, en 1740, le recueil de ses Harangues Panegyriques, Sermons de morale et Mandemens, en 2 vol. in-12.

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PARISIO (Pierre-Paul), juriscons., né à Cosenza, dans le royaume de Naples. Il a laissé : Consilia; de Testibus; de exceptionibus et præscriptionibus tractatus, etc., etc.

PARISIO ou PARISIUS (Pierre), médecin, philosophe, né à Trépani en Sicile, m. à Palerme vers l'an 1606. On a de lui: Avvertimenti sopra la peste, e febbre pestifera, etc., Palerme, 1593, in-4°; Aggiunte agli avvertimenti sopra la peste, Palerme, 1605, in-4"; Brieve discorso sopra il medicamento di vino, ed oglio per guarire ogni sorta di ferite, Palerme, 1603, in-4°, trad. en franç., Paris, 1607, in-8°.

quaire du 17e s., fit imprimer à Naples, PARISIO (Prosper), Sicilien, antien 1583: Rariora magnæ Græciæ, numismata, etc.

PARISOT (Jean-Patrocle), auteur de la fin du 17 s., a écrit: La Foi devoilée par la Raison, Paris, 1681, in-8°.

PARKER (Matthieu), second archeNorwich en 1504, et m. en 1575. On a vêque protestant de Cantorbéry, né à de lui: De antiquitate Britannica Ecclesia, Londres, 1729, in-fol. Sa Vie a été publ. par Jean Stype, 1711, in-fol.

PARKER (Samuel), né à Northampton en 1640, archidiacre de Cantorbéry, puis év. d'Oxford en 1686, m. en 1687. Il a laissé un grand nombre d'ouvrages en latin et en anglais, sur des matières de controverse et de théologie.

PARKER (Richard), né à Exeter; chef de l'insurrection qui éclata en 1797 sur l'escadre de l'amiral anglais Bridport. Embarqué à bord du Sandwich, if acquit la confiance des matelots, et la révolte ayant éclaté, il fut nommé un instant amiral-général de la flotte. La plupart des insurgés étant rentrés dans le devoir, Parker demanda à être juge. Il répondit avec fermeté devant le tribunal qui le condamna à mort le 30 juin 1797.

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