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1679, 2 vol. in-4°; traduite en français par François Tallemant; et la meilleure édit. de cette trad. est dé Cologne ( Hollande), 1682, 4 vol. in-12.

NANí-MIRABELLI (Dominique), enseignait les b.-lett. à Alba - Pompéia vers la fin du 15e s., et a laissé : La PoIranthea. La première édit., qui parut à Savone en 1503, in-fol., est de la plus grande rareté.

NANNI (Jean), peintre, élève de Raphaël, né à Udine dans le Frioul en 1494, m. à Rome en 1564. Il s'attacha principalement à peindre les animaux, les oiseaux, les fruits, les fleurs, et lé paysage, et en fit un livre d'études.

ancienne famille qui tirait son nom du
village de Nanterre, fut
prem, président
au parl. de Paris. En 1465, Louis XI fit
un echange des places entre deux hommes
dignes de les occuper toutes: il donna
celle de Nanterre à Dauvet, prem. prés
sident de Toulouse, et celle de Dauvet
à Nanterre. Celui-ci fut depuis rappelé à
Paris, et ne fit aucune difficulté de deve-
nir second président, persuadé que la
dignité des places ne dépend que de la
vertu de ceux qui les occupent.

I. NANTEUIL (Robert), dessinat. et grav. du cabinet du roi, né à Reims en 1630, m. à Paris en 1718, est sans contredit le premier graveur de portraits. On ne peut trop admirer la pureté de son butin. L'OEuvre de ce maître est de près de 250 portraits.

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NANTEUIL (Pierre), né dans la Brie, coméd. de la reine en 1664, m.'en' 1681, dans un âge assez avancé, donna au théâtre plusieurs pièces. On a de lui: L'Amour sentinelle, ou le Cadenas forcé, comédie, la Haye, 1672, in-12; Le Comte de Roquefeuille, comédie, la Haye, 1672, in-12; L'Amante invi

NANNI (Pierre), Nannius, savant écriv., né à Alemaër en 1500, chanoine d'Arras, où il m. en 1557. Ses ouvi sont: des Harangues; Des Notes sur la plupart des auteurs classiques, et sur des Traités de quelques Peres; Sept Dia logues des héroïnes, 1541, in-4o, ouvr. qui passe pour son chef-d'oeuvre, trad. en franç., 1550, in-8°; Des Traductions latines d'une partie de Démosthènes, d'Eschine, de Synésius, d'Apollonius, de Plutarque, de St. Basile, de St. Chry-sible, comédie, 1672, in-8°. On lui sostème, d'Athenagore, et de presque tous les ouvr. de saint Athanase; Traduction des Psaumes en vers latins ; In cantica Canticorum paraphases et Scholia, Louvain, 1554, in 4o.

NANNONI (Angelo), né en Toscane en 1715, chirurg. de l'hôpital génér. de Ste.-Marie-la-Neuve à Florence. Ses princip. ouvr. sont: Trattato delle malattie delle mamelle, Flor., 1746, in-4°; Della simplicita di medicare, Venise, 1761, 1774—1776, 3 vol. Ricerche critiche sopra lo stato presente della chirurgia de Samuele Sharp, tradotte, ed illustrate dal Nannoni, Siena, 1774; Memoria sull' aneurisma della piegatura del cubito, Firenze, 1784. Il mourut en 1790.

NANQUIER, Nanquerus (Simon), dit du Coq, un des meilleurs poëtes lat. du 15e s. Il a composé un poëme en vers élégiaques, intit. : De lubrico temporis curriculo, carmen elegum, deque hominis miserid et funere Caroli VIII, regis Francia, et un autre poëme en vers héroïques, et en forme d'églogue, Paris, 1505, in-80, réimpr. à Lyon, 1557, età Paris, 1563, in-8°; il roule sur la mort de Charles VIII, roi de Fr.; Quelques épigrammes impr. avec ses autres sies, Paris, in-4°, sans date, au commencement du 16o siècle...

attribue les Brouilleries nocturnes, et le Campagnard dupé, représ. en 1669.

NANTILDE, ou plutôt NANCHILDE, reine de France, épousa Dagobert Ier en 632. Devenue veuve en 638, elle gouverna le royaume avec beaucoup d'habileté et de sagesse pendant la minorité de Clovis II, son fils. Elle m. en 642.

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NAOGEORGE; Nogeoragus (Thomas), theol. protest., né à Straubing dans la Bavière, en 1511, m. en 1578 s'appelait Kirchmayer; mais il habilla / son nom à la grecque, selon la contume de ce tems-là. Il a écrit des poëmes satiriques contre l'Eglise catholique; le plus fameux a pour titre : Regnum pa pisticum, 1553 et 1559, in-8° Pama chius, tragoedia; Witteberga, 1:538, in-8°; Incendia, sive Pyrgopolynices, tragoedia, Vitteberga, 1538, in-8° Agricultura sacra, Bâle, 1550, in-8° Hieremias, tragoedia, Bâle, 1551, in-8°; Mercator, tragoedia, 1560, in-18; et quelq. autres ouvrages, etc.

t

NAPPER-TANDY (James), grand partisan de la révolut. fr.; dès 1791 il publia une déclaration au nom des Ir landais-unis, sur les réformes nécessaires dans le gouvernem. Suspect au gouvern. Poé-angl., il se réfugia en France, vint à Paris. Accueilli par le directoire, il dé barqua en août 1798 en Irlande, sur la côté occidentale de Donegalavce des

NANTÈRRE ( Matthieu de), d'une
Tom. III.

troupes françaises. Il répandit aussitôt une proclamation pour rallier les Irlandais-unis; mais forcé de s'échapper sur un brick français, il débarqua à Hambourg pour repasser en France, et il fut arrêté avec le frère d'O-Conor, sur la requisition de M. Crawfort, minist. d'Angleterre; il fut livré par le sén. de Hambourg. Transporté de là dans les prisons d'Irlande, et mis en jugement en mai 1800, il comparut par devant la cour du banc du roi, fut condamné à mort, mais point exécuté. Toujours enfermé à Dublin, il y éprouva enfin l'effet de l'intercession du gouvernem. franc., et, sur la demande adressée par M. Otto à M. Hawkesbury, il fut aussitôt renvoyé en France. Il s'embarqua à Wickcow pour Bordeaux en mars 1802: arriva le 24 du même mois. Il y m. en 1803, âgé de 66 ans.

NAQUET (Pierre), né à Paris en 1729, où il m. vers 1790, fit jouer sur les théâtres de province, les Eaux de Passy, oa les Coquettes à la mode, coméd. en un acte, Paris, 1761, in-8°; le Peintre, coméd., Paris 1760, in-8°; l'Heureuse Méprise, ou les Eaux de Passy, Paris, 1760, in-8°; il a composé des petits ouvrages éphémères.

NARCÉE (mythol.), fils de Bac chus, décerna le premier les honneurs divins à son père. Il fit aussi bâtir un temple à Minerve.

NARCISSE (mythol.), fils de Céphise et de Liriope, était si beau que toutes les nymphes l'aimaient, mais il n'en écouta aucune. Echo, ne pouvant le toucher, en sécha de douleur.

NARCISSE, affranchi, puis secrét. de Claude, parvint au plus haut degré de puissance sous cet empereur. Ce vil courtisan, profitant de sa faveur, et de la faiblesse de son imbécille maître, no s'en servit que pour perdre ceux qui pouvaient nuire à sa fortune, et pour s'en richir de leurs dépouilles. On dit_qu'il eut jusqu'à 56 millions de rente. L'impératrice Messaline, jalouse de cet excès d'autorité, voulut renverser cet orgueilleux favori; elle fut immolée à sa vengeance. Agrippine la vengea. Cette nouv. épouse de l'emper. le fit exiler et le contraignit à se donner la mort, l'an 54 de J. Č.

NARDI (Jacques), né en 1476, à Florence, a occupé plus. postes honorables dans l'état, et en 1527, la république l'envova en ambassade à Venise. Il est m. plus qu'octogénaire. Il a publié la Vie du célèbre capitaine Tebal

ducci Malespini, Florence, 1597, in-4°; Histoire de Florence, en italien, 1580, in-4°; Traduction de Tite-Live, réimprimée plusieurs fois.

NARDIUS (Jean), médecin, né à Monte-Pulciano en Toscane, exerça la méd. à Florence au commencement du 17e siècle, et se distingua dans la littéra➡ ture. On a de lui: Lactis physica analysis, Florentiæ, 1634, in-4o; Apologeticon in Fortunii Liceti mulctram vel de duplici calore, ibid., 1636, infolio et in-49; De igne subterraneo physica prolusio, ibid., 1641, in-4° ;' De rore disquisitio physica, ibid., 1642, in-4°; Noctium genialium physicarum annus primus, Bononiæ, 1656, in-4°; De prodigiosis vulnerum curationibus, Norimbergæ, 1662, in-4°, dans le Theatrum sympatheticum auctum; une Edition de l'ouvrage de Lucrèce, De rerum naturá, Florence, 1647, in-4°.

NARSÈS ou NARSI, roi de Perse après Varanne son père, monta sur le trône en 294. Il s'empara de la Mésopotamie et de l'Arménie. Maximien-Galère, envoyé contre lui par Dioclétien, fut d'abord battu ; mais ensuite il défit les Perses, obligea leur roi à prendre la fuite, et lui enleva ses femmes et ses filles. Narsès prit enfin le parti de faire la paix avec les Romains. Il m. en 303, après un règne de sept ans.

NARSÈS, eunuque persan, et l'un des plus grands généraux de son siècle, commanda l'armée romaine contre les Goths, les défit l'an 552 en deux bat., et donna la m. à leur roi Totila. Il y eut, dans le même siècle, trois généraux du nom de Narsès, qu'on a souvent confondus. 10 Un Persarménien, frère d'Isaac et d'Armatius, qui, après une bat. heureuse contre Bélisaire, abandonna les drapeaux du roi de Perse, et servit ensuite dans l'Italie. Procope en parle avec éloge; 2o le cél. eunuque qui conquit l'Italie sur les Goths; 3° celui qui fut mis par l'emp. Maurice à la tête d'une armée en Syrie, et qui fut chargé de rétablir Cosroës sur le trône de Perse. C'est ce dernier qui fut brûlé vif par ordre de l'empereur Phocas.

NASH (Richard), né à Swansey dans le comté de Glamorgan, en 1674, fut un personnage extraord. L'amour du plaisir et le jeu l'attirèrent en 1704 à Bath, qui était devenu le rendez-vous des gens de distinction. Plus. sav. méd、 avaient vanté la salubrité de ses eaux minérales, et un maître de cérémonies avait la direction de l'amusement des

visiteurs étrangers. Nash eut le bonheur | de succéder à celui qui en remplissait les fonctions. Il se fit tellement estimer dans sa direction, qu'on l'appelait le roi de Bath. Quoiqu'il fût très-adonné au jeu, il était très-libéral, et l'on a vu beaucoup d'exemples de sa générosité et de sa bienveillance. Il m. à Bath en 1761. La ville de Bath, dont il fut sincèrement regreté, lui doit l'établissement d'un hôpital destiné aux malades attaqués de lèpre ou de paralysie.

Europe, où il m. gouv. de Vesel et gr.-
mattre de l'ordre teutonique en 1679.
Pendant son séjour au Brésil, il s'appli-
qua
à l'étude de l'hist. nat,, et il y a de
lui, sur cette partie, un m.ss. précieux
dans la préface de la sixième partie de
l'Ichtyologie de Bloch, imprimée à Ber-
liu de 1785 à 1788, 3 vol. in-fol.

NATALIS (Michel), gray,, né à Liége en 1609. Son père, grav, des monnoies, 'fut son premier maître. Il alla à Rome, où il grava, sous la direction de Joachim Sandrart, une partie des statues de la galerie Justinienne, d'après Le Titien, Rubens, Le Poussin, etc. On estime particulièrement un St. Bruno Il mourut en 1670.

NATHAN, prophète du seigneur, reprit David de son adultère, 1035 av." J.C., et contribua à faire nommer Salomon success. de ce prince.

1. NASSAU (Maurice de), prince d'Orange, fils de Guillaume (IMBYSE), fat gouv. des Pays-Bas après la m, de son père, tué en 1584, par le fanatique Gérard. Nommé capit. gen. des Provinces-Unies, il affermit l'édifice de la liberté, fondé par son père. Il se rendit maître de Breda en 1590, de Zutphen, de Deventer, de Hulst, de Nimègue en 1591; fit diverses conquêtes en 1592, et s'empara de Gertruidenberg l'année snivante. Maurice, couvert de gloire, passa dans les Pays-Bas par la route de la Zélande. Il battit les troupes de l'archiduc Albert en 1597, et chassa entièrement les Espagnols de la Hollande. En 1600, il fut obligé de lever le siége de NÁTIVELLE (Pierre), cel. archit Dunkerque ; mais il s'en vengea sur Al-franc., aut. d'un Traité d'architecture bert, qu'il défit dans une bataille près Paris, 1729, 2 vol. in-fol.{222077 de Nieupol. Rhinberg, Grave, l'Ecluse en Flandre, se rendirent les années suivantes. Maurice ambitionnait la souve

raineté de la Hollande; mais le pension naire Barneveldt s'opposait à ses desseins. Le zèle de ce républicain lui coûta la vie. Maurice, défenseur de Gomar contre Arminius, profita de la haine qu'il sat inspirer contre les arminiens, pour perdre son ennemi, partisan de cette secte. Barneveldt eut la tête tranchée en 1619, et cette mort, effet de l'ambition cruelle du prince d'Orange, laissa une profonde plaie dans le coeur des Hollandais. La trève conclue avec les Espagnols étant expirée, Spinola vint mettre le siége devant Breda en 1624, et réussit à le prendre au bout de six mois. Le prince Maurice, n'ayant pu le chasser de devant cette place, m. de douleur en 1625, âgé d'environ 55 ans.

NATHAN, rabbin du 15 s. (appelé, tantôt Isaac, et tantôt Mardochée, selon la coutume des Juifs), s'est rendu célèb. par sa Concordance Hébraïque, qui a été trad. en latin, et depuis perfectionnée par Buxtorf, Bale, 1632, in-fol.

NATOIRE (Charles), cél. dessinat., né à Nîmes en 1700, mort à Rome France le goût de la pureté des formes en 1778. Il a contribué à ramener en niéré qui dominait alors, It fat direct. dans le dessin, en place du style ma→ de l'acad. de France à Rome. On estime ses tableaux pour la correct, du dessin..

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NATTA (Marc-Ant.), cél. jurise du 16 s., natif d'Asti en. Italie, était magistrat à Genes. On a dé lui divers ouvr, entr'autres: De Deo, en quinzel livres, Venise, 1559; Conciliorum li immortalitate animæ libri quinque bri tres, Venise, 1587, in-folio; Des De Passione Domini, 1570, in-fok. De doctrina principum libri novem 1564, in-fol,; De Pulchro, Venise. 1553, in-folio.

NATTA (Jacq., marquis de), de Casal dans le Mont-Ferrat, a publié Riflessioni sopra il libro della scienza cavalleresca, Casal, 1713, in-4°. besk

I. bis. NASSAU (Engelbert de), gouv. du Brabant, chev. de la Toison d'or, se signala à la bat. de Guinegate, rendit de gr. services à l'empereur Maxi-berach en Souabe, célèb. grav, en mé milien, et m. à Breda en 1494.

NASSAU-SIGEN (Jean-Maurice, comte de), conquit en 1637 et 1638 la plus riche moitié du Brésil, en fut gouveraeur jusqu'en 1644, qu'il revint en

NATTIER (Laurence ), né à Bil

dailles. Son talent le fit appeler en Dannemarck et ensuite en Russie, où il m. en 1763, prem. grav. de l'impérat On a de lui un Traité sur les anciennes. pierres gravées.

NATTIER (Jean-Marc), peintre ordinaire du roi, et profess. de son académie, né à Paris en 1685, mort en 1766. La célébrité de cet artiste lui avait été prédite par Louis XIV. En 1759, il fut reçu à l'académie de Danemarck. Ses Dessins de la galerie du Luxembourg parurent gravés, Paris, 1710, un grand vol. in-folio.

NATURE (mythol. ), fille de Jupiter. Quelques-uns la font sa mère, d'autres sa femme. Les anciens philosophes croyaient que la Nature n'était autre chose que Dieu même, et que Dieu n'était autre chose que le monde, c'est-à-dire tout l'univers opinion qui

a encore des partisans.

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NAVAGERO ( André), Naugerius, noble Vénitien, fut envoyé en ambass., par les Vénitiens, vers l'emper CharlesQuint, et demeura auprès de ce prince depuis la brillante journée de Pavie jusqu'en 1528. Il fut ensuite nommé ambassadeur auprès de François Ier; mais il mourut en chemin, en 1529, dans sa 44 année. Ses Ecrits ont été recueillis par Joseph Comino, sous ce titre: Andrea Navagerii, patricii Veneti, oratoris et poëtæ clarissimi, Opera omnia, Padoue, 1718, in-4°.

NAVAGERO (Bernard), évêq. de Vérone, assista au concile de Trente, et m. en 1565, à 58 ans. Il fut honoré de la pourpre, et chargé de plusieurs ambassades. On a de lui des Harangues, et la Vie du pape Paul LV.

NAVARETTA (Fernandez-Ximenez, dit el Mudo, ou le Muet), peintre de l'école espagnole, né à Logrogno, d'une famille noble, en 1532, était sourd et muet de naissance. Il voyagea en Italie, étudia les chefs-d'oeuvre de Rome, et fat admis à Venise à l'école du Titien. De retour dans sa patrie, on l'occupa au palais de l'Escurial, et sa réputation s'accrut de jour en jour. Il mourut à l'Escurial en 1572.

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·NAVARINI (André), né à Bassano en 1686, m. en 1758. On a de lui: des Vers lat.; des Poésies itál.; des Panegyriques; des Exercices littéraires sur les oraisons de Cicéron, à l'usage des écoles; des Mélanges littéraires insérés dans div. recueils, etc.

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ce

grand capit. du 16e s., célèb. sur-tout. dans l'art de creuser et de diriger des mines, commenca par être matelot. Dégoûté de ce métier, il vint en Italie et se fit valet de pied du cardinal d'Aragon. Il s'enrôla ensuite dans les troupes des Florentins, et, après y avoir servi quelque tems, il reprit le service de mer, et se fit connaître par son courage. La réputation de sa valeur étant parvenue à Gonzalve de Cordoue général l'employa dans la guerre de Naples avec le titre de capitaine. Il con tribua beaucoup à la prise de Naples, par une mine qu'il fit jouer à propos. L'emp. Iui donna l'investiture du comté d'Alveto, situé dans ce royaume, d'où il fut appelé le comte Pedro de Navarre. Ayant commandé une expédition navale contre les Maures en Afrique il enleva Oran, Tripoli, et d'autres places. A son retour en Italie, il fut fait prisonnier à la célèbre bataille de Ravenne en 1512, et languit en France pendant deux ans ? sans espoir d'être racheté. Il passa au service de Francois Ier, et se signala par plusieurs expéditions heureuses jusqu'en 1522 qu'ayant été envoyé au secours de Gênes, il fut pris par les Impériaux. Ou le conduisit à Naples, où il resta pri sonnier dans le château de l'Euf pendant trois ans. Il en sortit par le traite de Madrid, et servit ensuite au siége de Naples, sous Lautrec, en 1528, mais, repris encore à la malheureuse retraite d'Aversa, il fut conduit une seconde fois dans le château de l'Euf. Le prince d'Orange ayant, par ordre de l'emper fait décapiter dans cette citadelle plus personnes de la faction angevine, il aurait subi le même sort, si le gouverneur, par une espèce de compassion pour un gr. homme malheureux, ne lui eût epargné la honte de ce supplice. Il mourut bientôt après. D'autres prétendent qu'il fut étranglé dans cette citadelle.

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NAVARRE (Martin), cél. jurisc., surn. Azpilcueta, parce qu'il était né dans le royaume qui porte ce nom successivement professeur de jurispru dence à Toulouse, à Salamanque et à Coimbre. Il m. à Rome en 1586, à 92 ans. Le Recueil de ses ouvrages a été impr. à Lyon, 1597, 6 vol. in-fol., Venise, 1602.

NAVARRA (Pierre), archit. napolitain, fut considéré de Leon X, qui lui confia, avec Antonio Marchèse, la NAVARRETTE (Franc.-Ferdinand direction des fortifications de Civita-de), dominic. espag. Après avoir été missionn. à la Chine, il devint archev.

Vecchia.

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1. NAVARRE (Pierre de ), Bísoaïen, de St.-Domingue en 1678, et m, CLE

1689. On a de lui un Traité historique, politique et moral de la monarchie de la Chine, estimé et rare. Le premier vol. de cet ouvr., en espag., parut à Madrid, 1676, in-fol.; le tome 2o fut supprimé par l'inquisition, et le tome 3e n'a jamais paru.

Avertissement au sujet des Frères de la Rose-Croix, savoir, s'il y en a quels y sont, Paris, 1623, in-8°; Jugement de tout ce qui a ete imprimé contre le card. Mazarin, 1650, in-4°, connu aussi sous le titre de Mascurat de Naude, etc. Bayie et Lancelot ong recueilli différ. traits de la vie et des pensées de Naudé, sous le titre de Naudocana, Paris, 1701, et Amst., 1703,

NAVARRETTE (Antoine ), chev. de l'ordre de St-Jacques; et diacre de Ste.-Croix de Naples, fit imprim. en langne espagn. la Défense de la juri-in-12, avec des additions. diction militaire, et d'autres ouvrages rapportés par Nicolas Autonio dans sa Bibliothèque espagnole.

NAUCHE (Guyon-Dolois, sieur de la), exerçait, vers la fin da 16e s., la médecine à Úzerche en Limousin. On lui doit: Le miroir de beauté en santé corporelle, Limoges, 1594, 2 volum. in-8°. Cet ouvr. a été commenté par Lazare Meyssonier et a eu plus. édit., la dernière parut à Lyon en 1673; Dissur deux fontaines médicinales d'Encausse en Gascogne, Limoges, 1595, 1 vol. in-8°.

cours

NAUCHE (Léonard), curé de la Rochechouart, petit-fils du précéd. On a de lui l'Oraison funèbre de Marie de Rochechouart, marquise de Pompadour, Brive, 1666, 1 vol. in-4o.

NAUDE (Philippe), né à Metz en 1654, se retira à Berlin après la révoc de l'édit de Nantes. Il fut reçu de la soc. des sciences en 1701, et attaché en 1704 à l'acad. des princes, comme prof. de mathem. On a de lui une Geometrie, in-40, en allemand, et quelques autres petites pièces, dans les Miscellanea de la soc. de Berlin. Il laissa aussi beaucoup d'ouv. de théologie parmi lesquels on distingue Histoire du Kouakérisme avec celle de ses dogmes, Cologne, 1692, in-12; Réfutation du Com ment. philosophique de Bayle, Berlin 1778, in-8°, etc.: m. à Berlin en 1729.

geune

NAUDET (Thomas- Charles), peint. cél. de paysages, né à Paris en 1774, d'un père march. d'estampes. Leg Naudet suivit en Italie, en Espag., en Allem. et en Suisse M. Néergard, natural, et gentilhonime danois. Les plus beaux sites, les monum. de l'antiquité comme les modernes, furent dessinés par lui avec une rapidité et une perfection-singulières. On peut dire avec raison que l'ensemble des dessins résultant des différens voyages de Naulet, et dont on fait monter le nombre à trois mille environ

est une des plus riches.collections qui soient connues dans ce genre. C'est ce grand et bel ouv., accompagné d'un texte instructif et savant, que M. Néergard a mis au jour en 1812. Naudet m. à son retour à Paris, en 1810...

NAUDÉ (Gabriel), habile critique et méd. de Louis XIÍÍ, né à Paris en 1600, fut biblioth. des card. Bagni et Ant. Barberin à Rome, puis du card. Mazarin, qui lui donna un canonicat de Verdun et le prieuré de Lartige, en Limosin. La reine Christine l'appela ensuite en Suede, et lui donna des marques publiques de son estime. A son retour, il m. à Abbeville en 1653. Ses principaux ouv. sont : Apologie pour les grands personnages faussement soupçonnés de magie, Paris, 1625, in-12, réimprimée en Hollande en 1712; Avis pour dresser une Bibliothèque, Paris, 1627, in-12, 1644, in-8°; Bibliographia politica, trad. en franç. par Challine; Syntagma de studio liberali, 1632, in-40; Syntagma de studio militari, Rome, 1637, in-4°; De antiquitate scholæ medica Parisiensis, Paris, 1628, ia-8°; Epistolæ, carmina, 1667, in-12; les Considérations politiques sur les coups d'état, Paris, sous le nom de Rome, 1639, in-40. Louis du May en donna une édit. en 1637, sous le titre de Science des Princes, et y ajoutations précipitées, et sur les abus des inses réflexions. Instruction à la France sur la vérité de l'Histoire des Frères de la Rose-Croix, Paris, 1623, in-8°, à laquelle il faut ajouter le vol, suivant :

NAVIER (Pierre-Toussaint), méd. à Châlons-sur-Marne, cél. par la découverte de l'éther nitreux, et des com binaisons du mercure avec le fer, regardées avant lui comme impossibles, né à Saint-Dizier, m. à Châlons en 1779. Il a laissé une Dissertation sur plusieurs maladies populaires; des Observations sur l'amollissement des os; des Observations sur la jusquiame ; des Reflexions sur les dangers des exhuma

humations dans les églises, etc.; Contrepoisons de l'arsenic, 1772, 2 vol in-12; Question sur le vin de Champagne mousseux, contre les fièvres putrides

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