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PASOLINI (D. Séraphin), chan. de Saint-Jean-de-Latran, né à Ravenne en 1649, m. dans cette ville en 1715, a publie Lustri Ravennati dall'anno 600 dopo l'universale diluvio fino al 1713 di nostra salute, etc., 7 vol., impr. de 1678 à 1713; Uomini illustri di Ravenna antica, etc., Bologne, 1703.

PASOR (George), prof. en grec à Franeker pendant 11 ans, après l'avoir été en hébreu pendant 19 ans à Herborn, m. en 1637, a laissé : Lexicon novi Testamenti, 1672, in-8°; Manuale Testamenti, etc.; Collegium Hesiodoeum, publiés par son fils.

PASOR (Mathias). fils du précéd,, né à Herborn, dans le comté de Nassau, en 1599. Après avoir professé les mathé matiques, la théologie et la morale dans plusieurs villes d'Allemagne et en Anglet., il m. en 1658. Il a laissé un Rec. de Thèses.

PASQUALIGUS (Zacharie), theatin de Vérone vers le milieu du 1e s., a donné : Praxis jejunii, Gênes, 1655, in-fol., et un Traité moral sur la castration.

PASQUALINUS (Pompée), chan. de Ste.-Marie-Majeure à Rome, où il a publié, en 1614, in-8°, un Index vocum sur les Métamorphoses d'Ovide.

PASQUIER (Etienne), avoc. au parl. de Paris, où il naquit en 1529, y plaida avec éloquence contre les jésuites, dans la querelle que ces derniers eurent avec l'univ. de Paris, et gagna en partie sa cause. Les jésuites furent seulement exclus de l'université. Henri III le gratifia de la charge d'avocat-gén. de la chambre des comptes, qu'il exerca avec une integrité peu commune. Il m. à Paris en 1615. Ses princip. ouvr. sont : des Poésies latines et franc.; 1610, in-8°; Ordonnance d'amour, Anvers (au Mans), 1574, in-8°; Recherches sur la France, en dix livres 1665, in-fol.. des Epitres,

1619, 5 vol. in-8°; le Catéchisme des jésuites, Paris, 1602, in-o. Ses OEuvres ont été imprimées à Amsterdam Trévoux), 1723, 2 vol. in-fol.

PASQUIN, statue de marbre, sans nez, sans bras et sans jambes, placée à Rome près du palais des Ursins, à laquelle les plaisans viennent attacher la nuit les billets satiriques appelés Pasquinades. Pasquin adressait ses saillies à Marforio, autre statue de Rome, qui mettait dans ses réponses autant de malignité que dans les interrogations.

PASSAEUS (Crispin), fleuriste et graveur d'Arnheim, y a publié en 1607, 1614, 1616 et 1617, les quatre parties de son Hortus floridus in quo rariorum florum icones delineate exhibentur. On lui doit Les abus du mariage, etc. 1641, in-4o, oblong; Miroer des Euvres de Virgile, Utrecht, 1612, in-4°, et les Métamorphoses d'Ovide, Colog., 1607, in-4°, oblong.

PASSAVANTE (Jacques), dominicain, né à Florence, m. en 1357, est connu par lo Specchio della vera penitenza, 1495, 1681, 1725, in-4°.

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PASSEMANT (Claude-Siméon), né en 1702 à Paris, m. en 1769, s'était beaucoup occupé de physique, d'optique et d'astronomie, et exécuta la pendule astronomique couronnée d'une sphère mouvante, qu'on voyait dans les appartemens de Versailles. Il en fit nne autre pour le grand-seigneur, où l'on observait le lever et le coucher du soleil et de la lune. Un grand miroir ardent de glace, de 45 pouces de diamètre. Deux globes, l'un céleste, l'autre terrestre, qui tournent sur eux-mêmes. Il présenta en 1765, à Louis XV, un Plan en relief et un mémoire contenant des moyens de la plus grande simplicité pour faire arriver les vaisseaux à Paris. On estime deux écrits de cet artiste; l'un, intitulé Construct. d'un telescope de réflexion, de 16 pouces de longueur, faisant l'effet d'une lunette de 8 pieds, Paris, 1738, in 40, avec fig.; l'autre a pour titre.: Descript. et usage des télescopes, in-12.

PASSERA (Marc-Antoine), dit aussi Guena Passarini, philosophe, né à Padoue dans le 16 s. m. âgé de 74 ans enseigna dans les plus célèbres universités d'Italie, et composa div. ouvrages.

PASSERAT (Jean), né en 1534 à Troyes, vint à Paris, où il fut profess. royal en éloquence, et m. en 1602. Get écrivain s'est distingué par ses poésies latines et françaises. Ses vers français ont été publiés en 1606, in-8°. Il com

posa, avec Rapin, les vers de la satire Menipée, Ratisbonne, 1709, 3 v. in-8°. On a encore de lui: De cognatione ac permutatione litterarum, Paris, 1606, in-8°; Orationes et præfationes, 1606, 1637, in-8°; des Commentaires sur Catulle, Tibulle et Properce, Paris, 1608, in-fol.

FASSERI (Jean-Baptiste), poète et peintre, m. à Rouen en 1679, à 70 ans, a donné, en italien, les Vies des peintres, sculpteurs et architectes qui fleurirent depuis 1641 jusqu'en 1673, Rome, 1772, et de mauvais sonnets.

PASSERI (Joseph), peintre, neveu du précéd., né à Rome en 1654, peignit l'histoire et réussit dans le portrait. Il mourut en 1714.

PASSERI (Jean-Baptiste), né à Farnèse en 1694, m. en 1780, s'acquit beaucoup de réputation par son érudition et par la connaissance de l'antiquité. On a de lui, entr'autres ouvrages: Lucernæ fictiles Musei Passerii, Pesaro, 1739, 1751, 3 vol.; Discours sur l'histoire des fossiles de la campagne pésaroise, Bologne, 1775; Picture Etruscorum in vasculis, in unum collectæ, dissertationibus illustratæ, Rome, 1767-1775, 3 vol. grand in-fol.; plusieurs Dissertations sur des monumens antiques. Il est auteur des 2 et 3e vol. de l'ouvrage intitulé Thesaurus gemmarum antiquarum astriferarum, Florence, 1750, et du 4 vol. du Thesaurus veterum dip tychorum consularium; un très-grand nombre de Dissertations; Novus The

saurus gemmarum veterum ex insignioribus dactyliothecis selectarum, Rome, 178 et années suiv., 3 vol. in-fol.

PASSERINI (Pierre - Marie), né à Sestola dans les montagnes de Modène en 1597, inquisiteur de Bologne en 1650, m. en 1677. Ses princip. ouvr. sont : De electione canonicá tractatus, Rome, 1661 Cologne, 1693; De electione summi pontificis, Roma, 1770; Tractatus de indulgentiis, 1672, etc.

PASSEWAND-OGLÓUD ou PAZMANOALU (fils du crieur de nuit ou du ramoneur), mais dont le véritable nom est Osman, se rendit fameux par sa rebellion contre la Porte-Ottomane et l'espèce de guerre qu'il fit contre cette puissance sur la fin du 18 s. La Porte, après plusieurs défaites successives, fut forcée d'entrer en composition en 1798 avec ce rebelle, qui obtint des conditions très - avantageuses, et conserva le pachalick dẹ Widdin, avec un aggrandissement de territoire. Il m. à Widdin au commencement du rge siècle.

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PASSI (François), de Carpi, dans lestats de Modène, m. dans cette ville en 1549. On a de lui: Plutus antiqua comoedia ex Aristophane, quæ nuper in linguam latinam translata est, Parmæ, 1501.

PASSI (Joseph), surnommé aussi DEL PASSO, né à Ravenne en 1569, moine camaldule à Venise, m. en 1620. Ses princip ouvr. sont: Difetti donneschi Venise, 1598, 1599, 1600 et 1618; Trattato dello stato maritale, Venise, 1602 et 1610; La mostruosa fucina delle sordidezze degli uomini, Venise, 1603; La continuazione della mostruosa fucina delle sordidezze degli uomini, ibid., 1609; Della magica arte, etc., Venise, 1614.

PASSIGNANI (Dominiq.), peintre, né à Passignagno, près de Florence, en 1558, où il m. en 1638, se distingua par plus. grands ouvrages à Rome.

PASSIONEI (Dominiq.), cardinal, né à Fossombrone, dans le duché d'Urbin, en 1682, m. à Rome en 1661, bibliothécaire du Vatican, avait passé par les emplois les plus importans de l'église, et avait été chargé des négociations les plus importantes sous Clement XI, In

nocent XIII et Benoît XIV. Protecteur éclairé des sciences et des lettres, il les révision du Liber diurnus Romanorum cultiva lui-même avec succès. Il fit la Psaume XIX, faite sur l'hébreu ; une du pontificum; donna une Paraphrase du prem. chap. de l'Apocalypse sur le syriaque; la Traduct. d'un ouvr. grec sur l'Antechrist; l'Oraison funèbre du prince Eugène, trad. en franç. par madame du Boccage, Acta Legationis Helvetica, in-fol. L'abbé Goujet a donné un abrégé de la Vie de ce cardinal.. -Passionei (Benoît), son neveu, publia à Lucques, en 1763, I vol. italien in-fol., où il a réuni toutes les Inscriptions grecques et latines, rassemblées par ce cardinal.

PASTORINI (Jean-Baptiste), jé̟suite, poète, né à Gênes en 1650, où il m. en 1732. Ses Poésies diverses ont été impr. sous ce titre : Poesie del P. Giam Batista Pastorini della compagnia di Gesù; opera postuma, Palerme, 1741 et 1756, in-8°.

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PASTRIZIO (Jean), de Spalatro en Dalmatie, interprète en langue hébraïque au Vatican m. en 1708. On a de lui Patence argentea mysticæ, quæ utpotè divi Petri Chrysologi Forocorneliensis civis, atque Ravennatis archiepiscopi munus etc., descriptio, Romæ, 1706, in-4°.

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in-8°, etc.

PATÈRE, Patérius, notaire de l'Eglise romaine, et ensuite évêque de Brescia, dans le 6 s., est connu par un Commentaire sur l'Ecriture sainte. PATÉRIN (Claude), né à Lyon, distingué par ses connaissances en jurisprudence et ses négociations, assista à l'assemblée d'Orléans pour réprimer les entreprises du pape Jules II, et devint premier président du parl. de Bourgogne ; il assista au lit de justice de 1527 : y examina la validité du traité de Madrid, et mourut en 1551.

PATERNIONO (Gautier), de Catane, juge de la graude chambre de Sicile, m. en 1531. Il a écrit: In cap. volentes de feudis; allegationes in caussa

baronice Furnaris.

PATERNIONO (Gautier), qui vivait en 1515, fut employé en qualité d'agent auprès de plus. cours de l'Europe. On a de lui: Responsa multa; de Apocalypsi lib. 2. Historia sacra à mundi constitutione ad sua usque tempora.

PATERNIONO (Jean), de Catane, bénéd., archev. de Palerme, où il m. en 1511. On connaît de lui: Allegationes de primatu ecclesiæ Panormitana.

PATERNIONO (Ferdinand), jés., m. en 1604, a écrit: De Regia Sicula monarchiá; vite de re di Sicilia.

PATERNO (Eusèbe), de Crémone, chanoine de St.-Jean-de-Latran, flor. dans le 15 s., a donné un Commentaire sur l'Histoire de Judith ainsi que sur celle d'Esther.

PATERNO (Louis), Napolitain, poète du 16 s. Ayant choisi une certaine Mirzia pour la muse de ses vers amoureux, il la chanta sous le symbole da mirte, comme Pétrarque avait chanté

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la belle Laure sous celui du laurier, et intitula son livre: Nuovo Petrarca, I fit paraître aussi en 1560, ses Triomphes; Le Nuove fiamme, Venise, 1561; cinq Satires, Venise, 1565, in-12.

PATERNO (François), jésuite, né à Catane, mort vers l'an 1720. On ne connaît de lui que: Oratio extemporanea habita in funere Vincentii cardinalis Grimani, etc., Naples, 1710.

PATERNO (Ignace - Vincent), de Biscari dans la Sicile, surintendant et ingénieur des ponts, chaussées et chemins, fit construire à ses frais et d'après ses dessins, sur le Simeto, le plus grand fleuve de la Sicile, un pont de 31 arches, ayant 200 cannes de longueur: commencé en 1765, achevé en 1777. On a de lui: Ragionamento a madama.... sopra gli antichi ornamenti et trastulli de Bambini, Florence, 1781, in-4°, fig.

PATERNUS (Bernardin), né à Salo dans le Bressan, enseigna la médecine à Pise, à Mont-Réal, en Sicile et à Padoue, m. en 1592, a laissé : De humorum purgatione circa morborum initia tentenda, Romæ, 1547, in-8°; Spira, 1581, in-8°; Consilium de Balneis aquensibus apud aquas statiellorum, etc.; Explanationes in I part. Avicennæe, Venetiis, 1596, in-4; Consilia medica, Francfort, 1598, in-folio.

PATERSON (Samuel), célèbre bibliogr. anglais, né à Londres en 1728, m. en 1802, a donné: Remarques rapides dans un voyage aux Pays-Bas, par Coriat Junior, 3 vol. in-8°; Joineriana (marqueterie), ou Livres de morceaux détachés, 2 vol. in-8°; le Templier, feuille périodiq.; Considérations sur la loi et les gens de loi, in-8°.

PATIN (Gui), médecin, né à Hodenc en 1601, exerça son art à Paris, où il fut moins connu par son habileté que par son caractère satirique. Les discussions sur l'antimoine provoquerent sa bile; il a écrit: Le Médecin et l'Apothicaire charitables; des Notes sur le Traité de la Peste, de Nicolas Allain; des Lettres en 5 vol. in-12, ou 2 vol., Amst., 1718. Il m. en 1672.

PATIN (Charles), médecin, fils du précédent, né à Paris en 1633, m. Padoue en 1693, prof. de chirurgie. Ses princ ouvr sont: Familice Romanæ ex antiquis numismatibus, Paris, 1663 et 1703, in-fol.; Traité des tourbes combustibles, Paris, 1663, in-4o; Introduction à l'histoire par la connaissance des médailles, Paris, 1665, et Amst., 1667, in-12; Imperatorum Romanorum nu

mismata, Strasbourg, 1671, vol, in-fol., et Amst. 1696, in-fol. ; quatre Relations historiques de divers voyages en Europe, Bile, 1673, Lyon, 1674, in-12; Pra tica delle Medaglie, Venezia, 1673; Suetonius ex numismatibus illustratus, Basile, 1675, vol. in-4°; De Febribus, ibid., 1677; De Scorbuto, ibid., 1679.

PATIN (Charlotte et Gabrielle), filles du précéd., étaient, ainsi que leur mère, de l'acad. des Ricovrati de Padoue; leur mère est aut. d'un recueil de Réflexions morales et chrétiennes. Les ouvr. de Charlotte sont une Harangue latine sur la levée du siége de Vienne, et Tabellæ selectæ et explicatæ, in-fol., Padone, 1691, avec fig. Gabrielle a donné le Panégyrique de Louis XIV, et une Dissertation, in-4°, sur le Phénix d'une médaille de Caracalla, Venise, 1683.

PATINA (Benoît), médecin, né à Brescia en 1534, m. en 1577, a donné : Opuscula de re medicá; Libri tres de

venenis; Commentarius de naturâ et curatione febrium, etc., Brixiæ, 1572,

in-8°.

PATISSON ( Mamert), imprimeur du 16 s., né à Orléans, imprima la re

édifiantes et curieuses écrites des missions étrangères, etc., Paris, 32 vol. in-12; Vie de Pelage, contenant l'histoire de saint Jérôme et de saint Augustin contre les pélagiens, 1751, in-12.

PATRAT (Joseph), né à Arles, suivit la carrière du théâtre, et y eut moins de succès comme acteur que comme auteur. On a de lui des comédies et opéracomiques. Il mourut à Paris en 1801, à 6, ans.

PATRIARCHI (Gaspard), né à Padoue en 1709, m. en 1780. Outre des lettres et des poésies, on a de lui un Traité des Tropes, une Traduction des saints désirs de la mort du P. Lallemant, de l'agonie de J. C. de Bossuet, et un vocabulaire vénitien et padouan.

PATRICE, év. et apôtre d'Irlande, né en 377, m. vers l'an 460, fonda divers monastères, bâtit un grand nombre d'églises, forma des écoles et fit fleurir les lettres. Il a écrit la Confession de saint Patrice, et une Lettre à Carotic, prince du pays de Galles. On lui attribue le Traite des douze Abus. Les OEuvres de saint Patrice ont été publiées à Londres, 1658, 2 vol. in-8°.

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PATRICE (Pierre), né à Thessalopartie de l'Histoire du président de Thou.nique, vivait sous l'empereur Justinien On distingue parmi les édit. qu'il mit au jour les quatre livres de la Veneric d'O. pian, trad. par Florent Chrétien, 1575, in-40; Discours sur les médailles et grav. antiques, par Antoine-le-Pois, 1579, in-40; les ouvr. de Scévole de SaintMarthe, 1579, in-4°; Josephus Scaliger de emendatione temporum, 1583, in-f.

PATKUL (Jean Réginald de), gentilh. livonien, fut accusé d'avoir voulu livrer la Livonie au czar Pierre, ou au roi de Pologne Auguste. Son entreprise ayant, dit-on, échoué, il passa au service de ce dernier prince, et fut revêtu du caractère de résident de Moscovie en Saxe. Charles XII n'en contraignit pas moins le roi Auguste de lui livrer Patkul par le traité d'Alt-Ranstadt. Le czar le réclama en vain; Charles XII le fit rouer et écarteler à Casimir en 1707.

PATOUILLET (Louis), jés., né à Dijon, et m. à Avignon vers 1783, a publié successiv.: Apologie de Cartouche, ou le Scélérat justifié par la grace du P. Quesnel, Avignon, 1733, in-12; Dictionnaire des livres jansenistes, ou qui favorisent le jansénisme, par le P. de Colonia, jés., nouv. édit., Anvers, 1752, 4 vol. in-12. Il a publié, de concert avec les PP. Le Gobien, du Halde, Ingou, La Neuville et autres, Lettres

qui l'envoya, l'an 534, en ambassade vers Amalasonte, reine des Goths, et en 550 à Chosroès, roi des Perses, pour conclure la paix avec lui. Il a laissé des fragmens de l'Histoire des ambassadeurs. Chanteclair a trad. cet ouvr. de grec en latin.

PATRICE (Augustin), écrivain du 15e s., né à Sienne, secrét. de Pie II en 1460, composa un Abrégé des actes du

concile de Bâle. Ses services lui valurent l'évêché de Pienza dans la Toscane. Il y m. en 1496. Patrice eut part au pontifical, imprimé à Rome en 1485, in-fol. On lui attribue le Traité des rits de l'Eglise romaine, Venise, 1516, in-fol.

PATRICE (André), Polonais, jer év. de Wenden dans la Livonie, m. en 1583, a laissé des Harangues latines, des Commentaires sur deux oraisons de Cicéron, et divers ouvrages.

PATRICK (Simon), né en 1626 à Gainsborough, dans la province de Lincoln, fut élevé en 1691 à l'évêché d'Ely, où il termina sa carrière en 1707. On lui doit des Commentaires sur le Pentatenque et sur d'autres livres de l'Ecriture sainte ; un grand nombre d'autres ouvrages écrits en anglais.

PATRINI (Joseph), graveur, né à Parme, grava à Venise une grande quaa

tité de statues désignées dans les 2 vol. in-fol. intitulés : Statues antiques de Venise; il m. en 1786.

PATRIX (Pierre), né à Caen en 1585, d'un conseiller au bailliage, et m. à Paris en 1672, a publié un Recueil de vers intit. La Miséricorde de Dieu sur un pécheur pénitent, Blois, 1660, in-4°; 'Plaintes des consonnes qui n'ont pas l'honneur d'entrer dans le nom de NeufGermain, dans les oeuvres de Voiture; Poésies diverses, dans le recueil de Barbin.

PATRIZI ou PATRIZIO (François), évêque de Gaïcte, dans la Terre de Labour, mort en 1494, a donné dix Dialogues, en italien, sur la manière d'écrire et d'étudier l'Histoire, Venise, 1560, in-4°; De Regno et Regis institutione reipublicæ, 1519, in-fol., trad. en franc., Paris, 1577, in-8; 1520, in-fol.; Paris, 1610, in-8°; Del vero Reggimento; Poemata de antiquitate Sinarum.

PATRIZI ou PATRIZIO (François), de Cherso en Istrie, m. à Rome en 1597, à 67 ans. On a de lui une édition des livres attribués à Mercure Trismégiste; une Poétique en italien, Ferrare, 1586, 2 tom. en 1 vol. in-4°; Paralleli Militari, Rome, 1594, 2 tom. en 1 vol. in-fol.

PATROCLE (mythol.), fils de Ménatius et de Sthénelé, fut élevé par Chiron avec Achille, et devint célèbre par l'étroite amitié qu'il lia avec ce héros,

PATRONA - KALIL, Albanais de nation, âgé de 43 ans, excita la fameuse révolte de Constantinople en 1730. Le grand-seigneur ne pouvant se défaire de lai par des voies légales, le fit appeler dans la salle d'audience, où il le fit massacrer avec ceux qui l'accompagnaient par des gens armés.

PATRU (Olivier), né à Paris en 1604, où il m. en 1681, suivit le barreau et cultiva en même tems les b.-lett. Il fut recu membre de l'académie française en 1640. On a de lui des Plaidoyers et d'autres ouvrages, dont les meilleures éditions sont de 1714, in-4o, et de 1732, 2 vol. in-4o.

PATTEN (Thomas), théol. anglais, m. en 1790, a donné l'Apologie chrétienne, in-8°; l'Apologie chrétienne de saint Pierre; in-8°; la suffisance des preuves données de l'évidence de l'Evangile, etc., in-8°; l'opposition entre l'Evangile de Jésus-Christ et ce qu'on appelle la religion naturelle.

neur de New-Jersey, et l'un des juges de la cour suprême des Etats-Unis, naquit à New-Jersey, et m. en 1806. C'était un homme d'état et un juge intègre.

PATTISON (William), poète, né dans le comté de Sussex en 1706, m. å Londres à 21 ans. On a recueilli en 1728 ses poésies en 2 vol. in-8o.

PATU (Claude-Pierre ), avocat au parlem. de Paris, où il naquit en 1729, se produisit sur la scène en 1754, par sa petite comédie des Adieux du Goût. Il donna ensuite une Traduction de quelques coméd. anglaises, Londres (Paris), 1756, 2 vol. in-12, ct m. à Saint-Jeande-Maurienne en 1758.

PATUZZI ( Vincent ), dominicain italien, est connu par une Dissertation: De sede inferni in terris quærendá, 1782, in-4, dirigée contre Swinder. Il vivait encore en 1767.

PAVANELLO (Michel), de Vicence, a publié plus. essais poétiques : Saggio di documenti morali, etc., illustrati.con note, Vicence, 1791; Saggio secondo di documenti morali, etc., illustrati con note, ibid., 1793; L'etica di Epicuro, etc., ibid., 1793, etc., etc.

près de Lussan en 1732, m. à Paris en PAUCTON(Alexis-Jean-Pierre), ne 1798. On lui doit: Théorie de la Vis d'Archimède, 1768, in-12; Métrologie; Théorie des lois de la nature; une Dissertation sur les pyramides d'Egypte, 1780, in-8°. Il a laissé plus. m.ss.

PAVERI-FONTANA (Gabriel), à Plaisance, m. à Milan vers 1490, a donné un Commentaire sur les poésies d'Horace; une Grammaire et un Poëme élégiaque sur la mort du duc Galéas Marie Sforce.

PAVILLON (Nicolas), év. d'Alet, né à Paris en 1597, et ni. dans son diocèse en 1677, travailla à la réforme de son clergé, et fonda des établissemens utiles. Il a laissé : Rituel à l'usage du diocèse d'Alet, etc., Paris, 1667 et 1670, in-8°; des Ordonnances et des statuts synodaux, 1675, in-12.

PAVILLON (Étienne), neveu du précédent, membre de l'acad. franc. et de celle des inscript. et b.-lett., né à Paris en 1632, où il m. en 1705. Ses Poésies ont été recueillies en 1715 à la Haye, Amst., 1750, in-12.

PAUL (saint), nommé auparavant Saül, de la tribu de Benjamin, né à Tarse, ville de Cilicie, après avoir été le persécuteur le plus violent des disciPATTERSON (William), gouver-ples de Jésus-Christ, devint l'apôtre et

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