Mémoires politiques et militaires: pour servir à l'histoire de Louis XIV & de Louis XV, composés sur les pièces originales recueillies, Volume 5Moutard, 1777 |
Altre edizioni - Visualizza tutto
Mémoires politiques et militaires: pour servir à l'histoire de ..., Volume 5 abbé Millot (Claude François Xavier) Visualizzazione completa - 1777 |
Mémoires politiques et militaires: pour servir á l'histoire de Louis XIV ... abbé Millot (Claude François Xavier) Visualizzazione completa - 1778 |
Mémoires politiques et militaires: pour servir à l'histoire de ..., Volume 5 abbé Millot (Claude François Xavier) Visualizzazione completa - 1777 |
Parole e frasi comuni
affaires affez affurer ainfi Albéroni Anglois auffi auroit avoient avoit befoin C'eft c'eſt c'étoit cardi cardinal de Fleuri caufe chal chofes Coigni comte de Saxe confeil confidérable cour d'Albéroni d'Asfeldt d'Espagne defire dépenfes devoit difpofitions duc d'Orléans duc de Noailles Efpagnols efpérances ennemis entrepriſe Eſpagnols étoient étoit fage faifit faifoit falloit fans doute fe trouve feconde fecours fecret fent fentimens feroit fervice fervir feul fiége fire fituation foin foit fous fouvent François fubfiftances fuccès fuis fuivant fujet fur-tout général gervilliers gnan Goito gouvernement guerre jufte juftice l'ambaffadeur l'armée l'empereur laiffer Lettre Louis XV Louville Mantoue maré maréchal de Noailles mée ment minif Montémar Montgon n'avoit n'eft néceffaire néceffité paffer pagne paix penfer perfonne perfuadé plufieurs poffible pofte pouvoient pouvoit préfent prefque prince projets propofe raifons réchal réfolu refte régent réponſe Ripperda roit royaume Sardaigne tems tion troupes vouloit zèle دو
Brani popolari
Pagina 4 - ... dû se graver dans l'ame du Régent. Ses talens supérieurs et ses qualités aimables se développèrent avec plus d'éclat lorsque, dépositaire de la puissance royale, il se livra au désir de mériter les suffrages de la nation. Toujours trop ardent pour la volupté, il ne le fut guère moins pour le travail; son génie saisit avidement de grands projets, inspirés par l'amour du bien public ; et le début de sa régence auroit été un présage certain du bonheur de la monarchie , si l'expérience...
Pagina 63 - Il n'ignoroit pas que le cardinal italien lui en anroit suscité un en Espagne; et son propre intérêt, autant que le motif de la tranquillité générale, l'excitoit à employer tous les moyens pour renverser un système de politique élevé contre sa personne. La force pouvoit devenir nécessaire : il fit marcher du côté de la frontière trente bataillons et cinquante escadrons , qui seroient à portée d'entrer en Espagne à la moindre réquisition des Espagnols, en tel nombre qu'ils jugeroient...
Pagina 187 - Sardaigne fait de vous, on doit « s'attendre qu'il agira avec vous d'un parfait con« cert. Celui que vous conservez pour M. de Mon« temar est l'effet de vos soins, et de l'habileté avec « laquelle vous savez ménager les esprits. » Noailles dut être encore plus sensible à ce que d'Angervilliers lui marqua , par ordre du Roi, avant qu'on...
Pagina 237 - ... de la supériorité; son beaufrère le prince Charles de Lorraine, avec des essaims de troupes légères et féroces, fait un mal infini aux Français, qu'on avoit eu l'imprudence de mener si loin, et dont le nombre diminuoit chaque jour; la défection du roi de Prusse, qui prenoit pour règle son propre intérêt, porte un coup mortel à l'alliance. Deux lettres du cardinal de Fleury au comte de Kœnigseck, devenues publiques, décelant la foiblesse du ministère, avoient augmenté la confiance...
Pagina 328 - C'est une leçon dont je vous remercie, et dont je tâcherai de profiter ; mais j'aime encore mieux l'avoir reçue que de l'avoir donnée. Je n'en ai pas usé de même pour des lettres beaucoup plus importantes que j'ai reçues en différentes occasions, quoique j'eusse pu souvent en tirer de grands avantages; mais apparemment que l'usage est différent à Vienne.
Pagina 278 - très-aise que les princes aient montré autant de « courage et d'activité que vous le marquez : témoi« gnez-leur-en ma joie et le gré que je leur en sais, « surtout à messieurs de Chartres et de Penthièvre. « Aussi n'ai-je pas tardé à leur envoyer le brevet « de maréchal de camp que vous m'avez demandé « pour eux. « Puisque vous me parlez du duc de Gramont, je « vous dirai que je n'ai jamais douté de sa valeur, « mais que je crains fort que la précipitation avec la...
Pagina 101 - Noailles conserva pendant son exil un crédit extraordinaire , et l'employa en faveur de la noblesse de sa province : tout ce qu'il demandoit au Régent, il étoit presque sûr de l'obtenir.
Pagina 81 - Comment remplacer deux hommes si supérieurs pour les talens, les lumières, et encore plus par les vertus patriotiques? Les finances alloient être abandonnées aux vertiges d'un téméraire agioteur, capable de se jouer comme Alberoni, quoique dans un autre genre, de la fortune des empires.
Pagina 326 - ... d'un accommodement soient proportionnées à la situation où se trouvent les puissances respectives. Mais vous êtes trop équitable aussi, monsieur, et vous...
Pagina 283 - Il combattoit ses idées ; il s'efforçoit de lui faire comprendre que son désir de retourner en Bavière, et de reprendre ses Etats par les armes, étoit chimérique dans les conjonctures actuelles; que l'armée française ne pouvoit rester plus long-temps loin des frontières du royaume; que la neutralité dont il étoit convenu pour ses propres troupes sur les terres de l'Empire devoit, à plus forte raison, regarder les troupes auxiliaires; que les ennemis pouvoient faire des tentatives sur...