Les plaideurs. Britannicus. Bérénice. BajazetLefèvre, 1822 |
Altre edizioni - Visualizza tutto
Parole e frasi comuni
ACOMAT acte Agrippine ALBINE amant amour Amurat ANTIOCHUS Aristophane ARSACE ATALIDE auroit avoit Bajazet BDÉLYCLÉON Bérénice bontés Britannicus Burrhus César charmes CHICANEAU chose ciel Claudius cœur COMTESSE crime cruel d'Agrippine DANDIN déja dessein devoit dieux dire discours douleur empereur enfin esclave étoient étoit expression falloit foible gloire grace Hélas hémistiche heureux hymen ISABELLE j'ai jamais jour juge Junie l'amour l'empereur l'empire L'INTIMÉ laisse larmes LÉANDRE long-temps Louis Racine m'en madame main maître malheur moi-même monsieur mort n'étoit Narcisse NERO Néron Orcan OSMIN parceque parler paroît PAULIN pensée père perfide PETIT-JEAN peuple peut-être Phénice PHYLOCLÉON pièce pleurs poëte pouvoit prince qu'un Racine reine reste rien rival Rome Roxane s'il sais sang SCENE VII secret seigneur sénat SENECA SÉNÈQUE sentiments seroit seul soins sort soupirs spectateur sultane sur-tout Tacite Titus tragédie vais vertu veut veux vœux Voilà vois VOLT vous-même yeux Zaïre ZATIME
Brani popolari
Pagina 263 - Dans le fond de ton cœur je sais que tu me hais , Tu voudras t'affranchir du joug de mes bienfaits. Mais je veux que ma mort te soit même inutile : Ne crois pas qu'en mourant je te laisse tranquille; Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi, Par-tout, à tout moment, m'offriront devant toi. Tes remords te suivront comme autant de furies...
Pagina 400 - L'éloignement des pays répare en quelque sorte la trop grande proximité des temps. Car le peuple ne met guère de différence entre ce qui est, si j'ose ainsi parler, à mille ans de lui, et ce qui en est à mille lieues. C'est ce qui fait, par exemple, que les personnages turcs, quelque modernes qu'ils soient, ont de la dignité sur notre théâtre.
Pagina 317 - Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi ! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître...
Pagina 323 - On sait qu'elle est charmante, et de si belles mains Semblent vous demander l'empire des humains ; Elle a même, dit-on, le cœur d'une Romaine ; Elle a mille vertus ; mais, seigneur, elle est reine...
Pagina 387 - Me dit qu'après l'éclat et les pas que j'ai faits Je dois vous épouser encor moins que jamais. Oui, madame, et je dois moins encore vous dire Que je suis prêt pour vous d'abandonner l'empire , De vous suivre, et d'aller, trop content de mes fers, Soupirer avec vous au bout de l'univers.
Pagina 262 - Poursuis, Néron, avec de tels ministres; Par des faits glorieux tu te vas signaler; Poursuis. Tu n'as pas fait ce pas pour reculer. Ta main a commencé par le sang de ton frère; Je prévois que tes coups viendront jusqu'à ta mère. Dans le fond de ton cœur je sais que tu me hais; Tu voudras t'affranchir du joug de mes bienfaits.
Pagina 121 - Au lieu d'une action simple, chargée de peu de matière, telle que doit être une action qui se passe en un seul jour, et qui, s'avançant par degrés vers sa fin, n'est soutenue que par les intérêts, les sentiments et les passions des personnages...
Pagina 235 - Vous allumez un feu qui ne pourra s'éteindre. Craint de tout l'univers, il vous faudra tout craindre , Toujours punir, toujours trembler dans vos projets, Et pour vos ennemis compter tous vos sujets.
Pagina 234 - Le chemin est tracé, rien ne vous retient plus ; Vous n'avez qu'à marcher de vertus en vertus. Mais si de vos flatteurs vous suivez la maxime, II vous faudra, Seigneur, courir de crime en crime, Soutenir vos rigueurs par d'autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés.
Pagina 391 - Je crois, depuis cinq ans jusqu'à ce dernier jour, Vous avoir assuré d'un véritable amour. Ce n'est pas tout : je veux, en ce moment funeste, Par un dernier effort couronner tout le reste : Je vivrai, je suivrai vos ordres absolus.