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168. Ch. LIX, p. 119; ligne 18. A un certain habitant de Fesules. Plutarque le nomme Furius.

169. Ibid., ligne 19. C. Antonius empêché par la goutle. Dion (liv. xxxvi) assure qu'Antonius feignit d'être malade.

170. Ibid., ligne 20. M. Petreius. C'est le même Petreius qui, avec Afranius, commanda en Espagne les légions de Pompée. Après la bataille de Pharsale, lorsque le parti pompéien se rallia en Afrique, Petreius réunit ses forces à celles de Juba, roi de Mauritanie, et se montra pour César un adversaire habile et acharné. Après la défaite de Thapsus, Petreius et Juba s'entretuèrent à la suite d'un festin, « de sorte, dit Florus, qu'on vit le sang royal et le sang romain souiller à la fois les mets à moitié consommés de ce funèbre banquet (Liv. 1v, ch. 2).

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171. Ibid., ligne 23. Au moment du tumulte. Les Romains employaient ce mot pour exprimer un danger pressant, tel qu'une révolte des provinces ou un armement de la part des Gaulois. Crébillon, dans son Catilina, s'est servi de ce mot dans son acception particulière.

172.

On dirait, à vous voir assemblés en tumulte,

Que Rome des Gaulois craigne encore une insulte.

Ch. LXI, p. 123, ligne 9. Catilina fut trouvé bien loin des siens. Cette admirable description du combat de Pistoie a été très-heureusement imitée par Florus: Quam atrociter dimicatum est, exitus docuit, etc. (Lib. 1v, ch. 1).

173. — Ibid., ligne 11. Encore empreint sur son visage.

Fronte minæ durant, et stant in vultibus iræ.

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CHRONOLOGIE

DE LA CONJURATION DE CATILINA

D'APRÈS LES FASTES CONSULAIRES DE ROME.

An de R. An av. J.-C.

677 78-77. DECIMUS JUNIUS BRUTUS, MAMERCUS EMILIUS

LEPIDUS LEVIANUS, CONSULS.

Catilina, questeur.

679. 76-75. LUCIUS OCTAVIUS, CAIUS AURELIUS Cotta, con

SULS.

CATILINA, lieutenant de l'armée de Curion en Macédoine. Il montre de la bravoure et du talent.

686. 69-68. L. CECILIUS METELLUS, Q. MARCius Rex, con

SULS.

Catilina, préteur.

687. 68-67. C. CALPURNIUS PISO, MAN. ACILIUS GLABRIO,

CONSULS.

Catilina, gouverneur d'Afrique.

688. 67-66. L. VOLCATIUS TULLUS, M. EMILIUS LEpidus,

CONSULS.

Catilina et Cicéron se déclarent prétendans au
consulat. Les députés d'Afrique viennent ac-
cuser Catilina de concussion. Clodius, si cé-
lèbre depuis par ses démêlés avec Cicéron, se
charge de poursuivre cette affaire. Catilina est
forcé de se désister de sa candidature.
(5 décembre.) Il forme le projet de sa PREMIÈRE
conspiration.

An de R. An av. J.-C.

689.

66-65.

L. MANLIUS TORQUATUS, L. AURELIUS COTTA,

CONSULS.

(1er janvier.) L'exécution de la PREMIÈRE Conjuration manquée.

Clodius porte devant le préteur l'accusation de concussion contre Catilina.

(5 février.) Seconde tentative de la PREMIÈRE conjuration : elle manque encore.

(17 juillet.) Catilina, absous de l'accusation de concussion, se remet sur les rangs pour le consulat de l'année 691.

Pison, questeur, est envoyé en Espagne en qualité de propréteur.

690. 65-64. L. JULIUS CÉSAR, C. MARTIUS FIGULUS THERMUS,

CONSULS.

Catilina forme une SECONDE conspiration, et n'en prétend pas moins au consulat. Il a pour compétiteurs Cicéron, C. Antonius, P. Sulpicius Galba, etc. Les deux premiers sont élus. Catilina, immédiatement après l'élection, est accusé par Lucullus, inter Sicarios, pour les meurtres qu'il avait commis pendant les proscriptions de Sylla. Cette accusation, contraire d'ailleurs à une loi d'amnistie publiée par Sylla, n'a pas de succès. Catilina brigue une troisième fois le consulat pour l'an 692.

691. 64-63. M. TULLIUS CICERON, C. ANTONIUS HYDRIDA,

II.

CONSULS.

Pison est tué en Espagne.

(Octobre.) Catilina répond à Caton, qu'il étein-
dra sous les ruines de Rome l'incendie qu'on
prépare contre lui.

Catilina forme sa TROISIÈME Conjuration.
(19 octobre.) Cicéron rapporte au sénat l'affaire
de la conspiration. Premier sénatus-con-
pour différer l'élection des consuls.

sulte

I I

An de R. An av. J.-C.

691. 64-63. (20 octobre.) Assemblée du sénat au temple de la

Concorde.

Cicéron ordonne à Catilina de répondre sur le fait de violence et de conspiration. Catilina répond qu'il n'a rien à dire, sinon que la république a deux corps, l'un faible avec une mauvaise tête, l'autre vigoureux et sans téte; et que, tant qu'il vivra, ce corps saura bien retrouver une tête (PLUTARQue, Vie de Cicéron; CICERON, pro Murena, cap. xxv). Second sénatus-consulte, qui donne plein-pou voir aux consuls par cette formule : Darent operam consules ne quid detrimenti respublica capiat.

(21 octobre.) Élection des consuls Silanus et Catilina Murena, pour l'année suivante.

éprouve ainsi un troisième refus.

(22 octobre.) Catilina accusé, aux termes de la loi Plautia, de vi, par Paulus.

(24 octobre.) Mallius prend les armes en Étrurie, et C. Julius dans l'Apulie.

(28 octobre.) Jour pris par Catilina pour le massacre des principaux sénateurs (CICERON, Ire Catilinaire, ch. 111).

(1er novembre.) Tentative de Catilina sur Pré

neste.

(Nuit du 6 au 7 novembre.) Assemblée des conjurés chez Porcius Léca.

(7 novembre.) Vargunteius et Cornelius tentent d'assassiner Cicéron.

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(8 novembre.) Assemblée du sénat au temple de
Jupiter Stator. PREMIÈRE CATILINAIRE de
Cicéron (c'est la seule dont parle Salluste).-
Catilina sort de Rome dans la nuit du 8 au
9 novembre. - Il écrit à Catulus.
(9 novembre.) DEUXIÈME CATILINAIRE de Ci-
céron adressée au peuple.
Séance du sénat,

An de R. An av. J.-C.

691. 64-63.

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après l'assemblée du peuple. Troisième sénatus-consulte, qui déclare Catilina et Mallius ennemis publics.

(20 novembre.) Cicéron plaide pour Murena, accusé de brigue.

Conférence des Allobroges avec les conjurés, chez Sempronia.

(1er décembre.) Les conjurés s'assemblent par ordre de Lentulus, et se distribuent les rôles dans la conjuration.

Autronius se rend en Étrurie.

Cassius, averti à temps de la trahison des Allo-
broges, s'enfuit de Rome.

(3 décembre.) Les Allobroges surpris, sur les
trois heures du matin, comme ils sortent de
Rome par le pont Milvius :
: leurs lettres sont
interceptées.

Les cinq principaux conjurés, Lentulus, Cethe-
gus, Gabinius, Céparius et Statilius, sont ame-
nés au sénat, interrogés et confrontés avec
leurs dénonciateurs.-Quatrième sénatus-con-
sulte, pour retenir prisonniers les conjurés et
rendre grâces à Cicéron.

TROISIÈME CATILINAIRE de ce consul, adressée
au peuple au commencement de la nuit.
( 4 décembre.) Récompenses décernées aux dé-
nonciateurs.

(5 décembre.) Le sénat, assemblé dans le temple
de la Concorde, délibère sur la peine à pro-
noncer contre les conjurés. Discours de César.
Cicéron le réfute; c'est la QUATRIÈME CATILI-
NAIRE (dont Salluste n'a point parlé, non
plus que de la seconde et de la troisième de
ces harangues). Discours de Caton, qui, en
qualité de tribun du peuple, n'opina que des
derniers. Cinquième sénatus-consulte, qui
condamne les conjurés et décerne de grands

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