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17, 20, 24, 46, la heredad 24, la offerenda 46; XXX la eglisia 4, la otra 5; XXXII la una 9, la otra 18; XXXIII la otra 46; XXXV la una 7; XXXVIII la otra 29; XXXIX la heredat 14, 21; XL la otra 28; XLI la heredat 25; XLV la egrija 9, 17; XLVIII la una 65, la otra 66; XLIX la heredat 7, 17; L la otra 60, la una 66; LI la auenencia 7, la otra 29, 35, la una 33; LIV la una 33; LVII la enfforcion 35; LX la una 97, la otra 98; LXI la una 14, 46, la otra 16, 48; LXII la una 41, la otra 20, 41; LXIII la enquisa 46; LXIV la otra 47, la una 53; LXV la una 63, la otra 56, 64; LXVI la una 18; LXVIII la era 33, la arffia 48, la una 65, la otra 67; LXX la orden 5; LXXII la una 85, la otra 90, la huerta 44. Groupe II Doc. XIV la honor 30; LV dela una 10; LXVII

la egl'ia 3; LXIX la egl'ia 2, 5, 7, etc., la una 4, la ochaua 21, 24, la entrellinadura 49; LXXI la una 8, la otra 8, la ordem 46, 56; LXXV la una 3, la otra 5, la antedicha 9, la eglisia 25; LXXVI la una 38; LXXVII la una 3, la otra 6, la heredad 34; LXXVIII la otra 8; LXXXVI la heredat 5; LXXXVII la otra 25; XC la egl'ia 18, 22, 35; IC la otra 24.

Groupe III Doc. C la heyra 23, la outra 36; CI la una 6, la outra 7.

/ Groupe I Doc. X lera 4; XLV luna 26, lotra 27.

ela Groupe I Doc. V dela enfermeria 28; XVIII ela una 7;

XXVII ela una 8; XXXVIII ela heredad 39; LVII ela otra 16, 17, etc., ela heredat 25; LX ela excepcjon 70; LXIV ela otra 54.

Groupe II Doc. XVII ela heredade 8; XXVIII dela egrisia 12, 24, 25, dela heredad 7 (ela ou la?); XLIII ela una 58; LXXVI ela una 36; LXXX ela otra 5, 7; LXXXII ela antigua 7, 18, ela otra II.

Groupe III Doc. XCI ela outra II.

el Groupe I Doc. VII el otra 17; XV el una 40, ell otra 41; XVI del almosna 30; XXV del anjma 40; XXVI el otra 37; XXIX del Espina 34; XXXVII el una 9; XLII el alma 42; L el otra 39; LIV del una 9, del otra 9, 9, IO, II, el otra 34; LVI del era 13; LXVI el otra 18.

Groupe II Doc. IV el otra 11; LV del otra 11; LXXVI

el otra 37, 41, 55, 57; LXXXI al otra 41.

Groupe III Doc. XCI al outra 21; XCIII al outra 24.

Comme on le voit par cette collection d'exemples, il régnait une grande liberté dans l'usage. On pouvait employer ela ou la, mais on pouvait aussi employer el devant n'importe quelle voyelle, de préférence pourtant devant une voyelle tonique, tandis que dans la langue moderne ce dernier usage est restreint au seul cas où le mot suivant commence par un a accentué. Comment faut-il expliquer cet usage de el au féminin? M. Morel-Fatio parle de cette question, R. IV (1875) p. 21, à propos de la strophe 63 de l'Alexandre, dont le second vers doit d'après lui être ainsi rétabli:

Mester l'es que bien sepa de l'espada ferir

M. Morel-Fatio fait remarquer que del espada est l'orthographe moderne, mais qu'il faut écrire de l'espada. Il ne croit pas que «l'emploi de l'article el (qu'il ne faut pas nommer masculin) devant les féminins commençant par une voyelle provienne de la forme ela, dont l'a tombe devant une voyelle initiale. Ce sont plutôt les formes des cas obliques de l', al abrégées de de la, a la devant des voyelles, par conséquent identiques aux cas obliques du masculin, qui ont déterminé l'application au nominatif de la forme anormale el pour l' = la».

M. Morel-Fatio veut par conséquent placer l'élision seulement après la chute de l'e. A notre avis, il est plus probable que ces deux phénomènes ont été parallèles. Ela se réduisait devant une voyelle par l'élision de l'a: el; devant une consonne l'a restait, mais les combinaisons dela, ala, sobrela, etc. amenèrent la perte de l'e: (de)la, (a)la, etc. Comme la dernière position était de beaucoup la plus ordinaire, c'est la forme la qui a prévalu (ayant encore l'avantage d'être différente du masculin), excepté dans certains cas. Dans le léonais, où ela persistait très longtemps même devant une consonne, cette explication paraît s'imposer comme presque certaine. Quant à dela et ala, l'élision s'y est opérée en même temps et de la même façon que dans ela. — On s'attendrait d'ailleurs, si l'explication de M. Morel-Fatio était juste, à trouver de nombreux exemples de la avec élision, mais

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ils sont en effet peu fréquents. Les trois que nous avons enregistrés dans nos documents, sont du reste peu concluants, car dans les trois cas l'e est précédé d'un autre e, qui peut remplacer l'e de ela.1

L'article offre encore quelques formes singulières dans nos documents: doc. XXI lospital 3; LIV ye luno 33; LXX la abbat 8; LXXVII entre labbat 2; LXXXI lotro 26, labbat 36.

Quelques-uns de ces cas peuvent s'expliquer à l'aide de l'e final du mot précédent, qui représenterait en même temps l'e de elo, ela, tels LIV 33, LXXVII 2, LXXXI 26. Mais comme les trois autres cas ne sont pas susceptibles de cette explication (lospital, la abbat, labbat), nous préférons voir dans tous ces exemples des restes de l'article lo avec élision de l'o. Nous avons déjà vu que cette forme de l'article était d'un usage fréquent dans certaines combinaisons prépositionnelles. Hors de ces combinaisons, nous n'en avons trouvé que deux exemples tous deux appartenant au groupe III: con lo lagar XCIV 13 et por lo conuento CI 49. Les anciens textes en montrent des exemples et la forme élidée est encore d'usage dans certains parlers asturiens. (M. P. p. 50).

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M. Gessner, p. 16, et M. P., p. 50, font remarquer qu'en léonais, l'article commence assez souvent par / mouillé, surtout après une préposition qui se termine par une consonne. Nos documents offrent les ex. suivants: LXIV en lla 56, 59 por lla 6; LXV 19 en lla.

Dans XV 41 ellotra, LIX 14 all abbat et LXXXI dellos 4, alla 19, allabat 11, 35, il s'agit de ll resté intervocalique et ayant résisté à l'attraction analogique de el.3

1 Cf. Menéndez Pidal, Gram. § 100 2.

Cf. Gessner p. 16 et Morel-Fatio p. 32. Lorsque M. M.-F. dit que lo était la forme la plus usitée, l'auteur compte probablement aussi les combinaisons prépositionnelles. Car en dehors de ces combinaisons, l'emploi de lo paraît être partout relativement rare.

M. P., p. 31, parle de la tendance du léonais à palataliser un 7 qui commence un mot ou une syllabe. La palatalisation de l'l de l'article et du pronom peut dans les dialectes modernes être de cette nature, mais les formes citées par nous montrent sans doute des traces de la palatalisation originarie.

Dans quelques-uns de nos doc., on trouve des ex. d'un / initial palatalisé, à savoir doc. XLVI llauor 5, 9, allabrador 15, LXIX entrellinadura 49, LXXIII llabralla 16.

Il ne nous reste à relever que deux exemples du groupe III, tous deux de Cacabelos, c'est-à-dire du point le plus occidental de la région que nous étudions, exemples qui offrent des contractions portugaises: XCVIII dos 5, da 5; CI as 68, 120. Pour ce dernier document, il faut observer qu'à ces deux formes portugaises correspondent plusieurs formes castillanes.

B. Pronoms.

Pronom personnel.

50. Comme le montrent MM. Gessner, p. 20, et Morel-Fatio p. 33, la forme elli, elle s'employait souvent en léonais pour el. Il est donc étonnant de n'en rencontrer dans nos documents que deux exemples: elle LV 18 et eli LXXVII 54, mais il est vrai que le pronom el n'est pas très fréquent sous sa forme ordinaire non plus. Nous devons pourtant citer aussi la forme (d)ele du doc. C 5, 7, qui, comme nous l'avons déjà fait remarquer, approche du portugais.

Comme pour l'article, nous avons à noter ici un certain nombre d'exemples où la première syllabe persiste.

Groupe I Doc. LVI elo 19, LVII elos 12, LXV elos.

Groupe II Doc. LXXX elo 12, ela 22; LXXXIV elo 15; LXXXVIII elos 1, 1, ela 15, 26; XC elo 28.

Groupe III Doc. XCV elos 35.

Il y a aussi un grand nombre de formes commençant par un double.

Groupe I Doc. LXIII gelles 11, gello 16, 21, 23, 24, 34, gella 37, 52; LXIV quellos 14; LXV quelles 39; LXVIII sille 16, LXXIII ssilla 28, 29, quello 29.

Groupe II Doc. LXVII dolle 16; LXIX que lle 23; LXXI die lle 26, con llos 27, que lle 71; LXXXI quelles 6; LXXXII quellos 21, 22, 23;

Groupe III Doc. XCV que llo 11, 14, 21; XCVIII que lla 8; CI que lles 12, 93, quellos 28, quelle 82, 92, quellas 91, sello 104.

Il y a aussi quelques exemples où la abouti à y VIII 33 doiela menor, 36 doiel la menor, 58 qui ia dioron; XLVI 21 que yas; LV 13 ye.

Avant de discuter la valeur phonétique de l, nous allons dresser le tableau des combinaisons de deux pronoms, dont le premier est le(s), le second lo(s), la(s). Comme en castillan, les perd dans ce cas toujours son s devant le pronom suivant, de façon que selo équivaut aussi bien à leslo qu'à lelo.

Groupe I Doc. XIII damos gelo 14, non gelo 19; XXII damoielo 9, comoyelas 15; XXIII non yelos 25, dar gelas 26; XXVI dargelos 19; XXXVIII damos yelo 32; LXI non gelos 38; LXIII quegelles II, quegello 16, 21, 23, 24, gello 34, dadgella 37 non gelos 49, nengellos 50, diemosgella 52; LXVIII diemosgela 23; LXX quegela 7, ningela 7, quegela 15, nunqua gela 31, dargela 32, diemos le la 45. Groupe II LXIX que yela 16, LXXI que gela 36, 73; LXXVII que lola 54.

Quant aux formes de l'accusatif de l'article et du pronom personnel qui commencent par un double, M. Gessner, p. 16— 17, croit que signifie un mouillé, tandis que M. MorelFatio, p. 33, n'attribue à cette graphie que la valeur d'un l ordinaire. L'opinion de M. Gessner, que partagent d'ailleurs M. Baist, Gr. 910, et M. Menéndez Pidal, Dial. leonés p. 49, nous paraît être la vraie, vu les graphies sporadiques avec y et le fait que ce sont sans aucun doute les formes mouillées qui entrent dans les combinaisons prépositionnelles. C'est du reste presque toujours dans une combinaison avec une particule finissant par une voyelle qu'on trouve ces formes, et il est en effet très naturel que la mouillure persiste dans ce cas, puisque en réalité reste intervocalique.

Cette question se rattache de près à une autre: celle de l'origine des formes cast. selo, léon. yelo. L'ancienne forme castillane, très répandue aussi en Léon, était gelo. On paraît s'accorder à regarder gelo comme provenu de llelo par une sorte de dissimilation. Mais, tandis que M. Menéndez Pidal, Gram. § 94, 3 explique la conservation de par une dissimilation, et dit que, plus tard, on substituait à cet ll un g, d'où gelo, etc.,

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