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Tom. X, Notes sur la première et la seconde partie de Henri IV; -- Recherches sur les danses mauresques (opinion de M. Tollet, Esq., sur les danseurs, mauresques qui sont peints sur les lozanges de sa fenêtre); Anecdotes sur Shakspeare (tirées de divers auteurs); Extrait d'un Essai sur l'ordre chronologique des pièces de Shakspeare, par M. MALONE; -- Réflexions de Rowe sur Shakspeare; Note de M. ESCHENBURG sur les Femmes joyeuses de Windsor; 17° les Femmes joyeuses de Windsor, com. en cinq actes.

Tom. XI, 18° Henri V, drame historique en 5 actes; - 19° première partie de Henri VI, roi d'Angleterre, trag. en cinq actes.

Tom. XII, 20° Henri VI, seconde partie, trag. en cinq actes; -21° Henri VI, troisième partie, trag. en cinq actes.

Tom. XIII, 22° la Vie et la mort de Richard III, roi d'Angleterre, trag. en 5 actes ;-13° Henri VIII, roi d'Angleterre, trag. en cinq actes.

Tom. XIV, 24° Beaucoup de bruit pour rien, comédie en cinq actes ; — Remarques de M. ESCHENRURG Sur cette pièce ; 25° Comme vous l'aimez, comédie en cinq actes, suivie des Remarques de M. Eschenburg sur cette pièce.

Tom. XV, 26° le Marchand de Venise, com. en cinq actes; suivie des remarques de M. Eschenburg; -27° le Songe d'une nuit du milieu de l'été, comédie eu cinq actes.

Tom. XVI, 28° les Méprises, comédie en cinq actes; 29° la Méchante femme mise à la raison, comédie en cinq actes.

Tom. XVII, 30° Troile et Cresside, tragédie en cinq actes, précédée des remarques de M. Eschenburg sur cette pièce, et suivie de notes;-31° Tout est bien qui finit bien, ou si la fin est bonne tout est bon, comédie en cinq actes, précédée des remarques de M. Eschenburg sur cette pièce.

actes; -

Tom. XVIII, 32° Mesure pour mesure, comédie en 5 33° les Peines de l'amour perdues envain, comédie en cinq actes, précédée des remarques de M. Eschenburg sur cette pièce.

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Tom. XIX, 340 la Soirée des rois ou Ce que vous voudrez, comédie en cinq actes; 350 le Conte d'hiver, drame en cinq actes, précédé de remarques de M. Eschenburg sur cette pièce.

Tom. XX, 36° les Deux Véronois, comédie en cinq actes, précédée des remarques de M. Eschenburg, et suivie d'une note sur cette pièce ; 370 Titus Andronicus, trag. en cinq actes, précédée des remarques de M. Eschenburg.

Plusieurs volumes, dans les derniers surtout, sont divisés en deux parties, quoique ne contenant que deux pièces, et chaque partie a sa pagination particulière; en sorte qu'il ne serait pas impos

sible que l'on trouvât des pièces séparées qui ap. partinssent à cette édition.

Le même, de la même traduction, sous le titre d'OEuvres complètes. Nouv. édition, revue et corr. par F. Guizot (on plutôt Mad. GUIZOT, née Dillon) et A. P*** (PICHOT), traducteur du lord Byron, précédée d'une Notice biographique et littéraire sur Shakspeare, par F. Guizor. Paris, Ladvocat, 1821, 13 vol. in-8, avec un portrait, 65 fr., et sur gr. pap. vélin, 195 fr.

Édition plus belle que la précédente : elle est disposée dans un autre ordre. En tête du premier volume on a donné la table générale des pièces con. tenues dans les treize volumes.

Dans un avis placé en tête du premier volume on lit:

« Nous aurions pu réduire cette édition à dix vo. «<lumes seulement selon la promesse du prospectus, << si les auteurs s'étaient contentés de réviser la pre«mière traduction; mais outre les retranchements << rétablis dans le corps des pièces, retranchements << si nombreux (ils forment au moins deux volumes) « que la modestie seule des traducteurs nous a fait <<< laisser le nom de Letourneur en tête de cette tra«<duction nouvelle, notre édition s'est encore enrichie << d'une tragédie tout entière (Péricles, imprimée dans le tom. XIII) et de deux poëmes de la jeu« nesse de Shakspeare (Vénus et Adonis, et la Mort « de Lucrèce, imprimés pag. 1 à 143 du premier vo«<lume), d'un choix de sonnets de Shakspeare, et de << trente-sept notices et de notes qui n'ont pas peu « contribué au succès de cet ouvrage.»>

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La «Vie de Shakspeare» que Letourneur a donnée en tête de son édition ne remplit que 43 pag.; celle de la nouvelle édition remplit les 152 pag. liminaires du premier volume: elle est signée F. G. (F. Guizot); les notices sur les pièces sont signées des initiales P. B. (Prosper BARANTE), F.-G. (F. Guizor), A. P. et A....e P....t (Amédée PICHOT, qui est aussi le traducteur des deux poëmes qui ont été inserés dans cette édition).

En améliorant cette traduction les nouveaux édi teurs ont aussi fait des changements dans sa composition, en ce qui concerne les pièces relatives aux tragédies et comédies de Shakspeare. Les commen. taires des éditeurs anglais et les remarques de M. Eschenburg ont été remplacés par des examens des nouveaux éditeurs, et par un choix de notes de commentateurs anglais.

OEuvres de Shakspeare, traduites de l'ang. par LETOURNEUR. Nouvelle édit., corr. et enrichie de notes de divers commentateurs sur chaque pièce (par M. AуËNEL). Paris, Brissot-Thivars, 1822, 12 vol. in-18, 24 fr.

Faisant partie du Répertoire des théátres étrangers.

OEuvres dramatiques de Shakspeare, précédées de notices historiques et littéraires sur sa vie et ses ouvrages, par J.-A. HAVARD. Paris, Ad. Havard (* Am. Saintin), 1834, gr. in-8, impr. à 2 colonnes, 12 fr.

Indépendamment de la comédie des Commères de Windsor, traduite par La Place,que nous avons citée plus haut, ce même auteur a traduit deux tragédies de

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Beauties (the) of Shakspeare. Paris, Parsons, Galignani and comp., 1809, huit

numéros formant 2 vol. in-12, 8 fr. -Chefs-d'œuvre de Shakspeare, traduits conformément au texte original, en vers blancs, en vers rimés et en prose, suivis de poésies diverses, par feu A. BRUGUIÈRE, M. de CHÉNÉDOLLÉ. Paris, Dondey-Dupré, 1826, 2 vol. in-8, 12 fr. Pensées de Shakspeare, extraites de ses ouvrages (par M. Ch. NoDIER ).. sançon, Métoyer, 1801, in-8.

revus par

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Essais littéraires sur Shakspeare, ou Analyse raisonnée, scène par scène, de toutes les pièces de cet auteur. Par Paulin DuPORT. Paris, Letellier fils, 1828, 2 vol. in-8, 14 fr.

SHALER. Courses vagabondes de Jean-Christophe Lesage dans la vaste étendue de la plaine des fous; présent de carnaval. (En allemand). Strasbourg, 1830, in-8. (D. M.).

Publiées sous le pseudonyme d'Apicius Frissgern (glouton).

SHALES (William). — Esquisse de l'État d'Alger, considéré sous les rapports politique, historique et civil, traduit de l'anglais par M. X. BIANCHI. Paris, Lad

vocat; Marseille, Camoin, 1830, in-8, avec un plan, 9 fr.

SHARP (Samuel), né vers la fin du XVIIe siècle, fut l'élève le plus distingué de Cheselden, et l'un des chirurgiens les plus célèbres dont s'honore l'Angleterre. Membre de la Société royale de Londres, associé de l'Académie royale de chirurgie, il occupa pendant long-temps la place de chirurgien en chef de l'hôpital de Guy, et mourut en 1765.

Recherches critiques sur l'état présent de la chirurgie, traduites de l'angl, par Aug.-Fr. JAULT. Paris, 1751, in-12, 2 fr.

50 c.

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SHARP, pseudon. Voy. LAMETHRIE. SHARPE (J.). Mesures prises de 1711 à 1713 pour introduire la liturgie anglicane dans le royaume de Prusse, trad. de l'angl. par J.-T. MuYSSON. Londres, 1767, in-4.

SHAW (Pierre), premier médecin du roi d'Angleterre, dans le siècle dernier, a des publié, sur la médecine et la chimie, ouvrages écrits avec simplicité, et qui annoncent un homme à la fois modeste et

instruit. On a traduit en français, de Shaw,

les ouvrages

suivants :

Fragments extraits des œuvres du chancelier Bacon, traduits de l'angl. par MARY DU MOULIN. Amsterdam, et Paris, Duchesne, 1765, in-12.

Leçons de chimie propres à perfectionner la physique, le commerce et les arts; trad. de l'angl. (par Mad. THIROUX D'ARCONVILLE). Paris, 1759, in-4.

Méthode générale d'analyse, ou Recherches physiques sur le moyen de connaître les eaux minérales; trad. de l'angl. par COSTE. 1767, in-12.

* Secrets (les) et les fraudes de la chimie et de la pharmacie modernes dévoilés, trad. de l'angl. (par Mad. THIROUX D'ARCONVILLE). La Haye, Gosse, 1760, in-8.

SHAW (Thomas), théologien d'Oxford, mort le 15 août 1751.

Voyages dans la Barbarie et le Levant, et Observations sur les royaumes d'Alger, Tunis, Syrie, Égypte, etc., avec des cartes et des figures. Traduits de l'angl. La Haye, Néaulme, 1743, 2 vol. in-4. L'auteur a enrichi cette relation de plusieurs faits précieux pour l'histoire naturelle.

Voyage dans la régence d'Alger, ou Description géographique, physique, philologique, etc., de cet État, par le docteur Suaw, traduit de l'angl., avec de nombreuses augmentations, des notes géographiques et autres, par J. MACCARTHY. Paris, Marlin, 1830, un vol. in-8, ou 2 vol. in-18 avec un plan.

Tiré du Voyage précédent.

SHAW (James). Essai sur les PaysBas autrichiens, trad. de l'angl. Londres (Bruxelles), 1788, in-8 de 188 pag.

SHEFFIELD (John Baker HOLROYD, comte de), membre du parlement britannique; mort le 30 mai 1821.

Observations sur le commerce des États américains (traduites de l'anglais par M. de RUMARE, magistrat à Rouen). Rouen, dame Besogne, 1789, in-4.

Observations sur l'état du commerce des États-Unis d'Amérique, traduit de l'angl. (par le comte de MIRABEAU ). 1791, in-8. Cet ouvrage a été réfuté dans un écrit de Clavière et Brissot de Varville qui a pour titre : De la France et des États-Unis.

Le comte Sheffield est auteur de plusieurs opuscules qui n'ont pas été traduits en français : il a été

l'éditeur des Mémoires de l'historien Gibbon.

Voy. aussi BUCKINGHAM.

SHELDON, ministre du saint Évangile. Croyance religieuse des Baptistes justifiée par quelques-uns des principaux passages de l'Écriture qui s'y rapportent et en sont le fondement. Paris, Risler, 1836, in-8 de 28 pag.

Avec MM. Villard et Wilmarth.

SHELLEY (Percy-Byssche),poëte anglais. Voy. COLERIDge.

SHELLEY (mistriss), fille du célèbre William Godwin, et veuve de Percy-Byssche Shelley, poëte anglais très-distingué qui périt prématurément le 8 avril 1822, à l'âge de vingt-neuf ans.

Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. de l'angl, par J. S*** (Jules SALADIN). Versailles, et Paris, Corréard, 1821, 3 vol. in-12, 5 fr.

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* Last (the) Man. By the author of Frankenstein. A new edition). Paris, Galignani, 1825, 3 vol. in-12,13 fr.

Le tome III du Salmigondis renferme la traduction d'une nouvelle de Mrs Shelley, intitulée : le Frère et la Sœur.

SHEPHERD (le rev. William), ministre anglican dissident, et qui appartient à la secte connue sous le nom d'unitaires, grand ami de l'historien Roscoe.

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et

Vie de Poggio Bracciolini, secrétaire des papes Boniface IX, Innocent VII, Grégoire XII, Alexandre V, Jean XXIII, Martin V, Eugène IV, Nicolas V, prieur des arts chancelier de la république de Florence. Traduite de l'anglais, avec des notes (par M. le comte de LAUBEPIN). Paris, Verdière, 1819, 1823, in-8, 6 fr.

Un Précis de la rivalité des papes d'Avignon et de Rome, ou du Schisme d'Occident au quatorzième et au quinzième siècle, qui fait partie de cet ouvrage, a été réimprimé en 1837, à la suite d'une Lettre de Poggio Bracciolini à son ami Leonardo d'Arezo. (Voy. POGGIO).

Parmi quelques autres ouvrages imprimés de Shepherd, qui n'ont pas été traduits en français, en cite un intitulé Paris in 1802 and 1814 (1814, in-8).

on

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Nourjahad, histoire orientale, trad. de l'angl. Paris, Gauguery, 1769, in-12.

Insérée dans le « Cabinet des fées. »

Ce roman a été traduit en français par une dame de condition qui a fourni beaucoup de morceaux à Bastide pour la Bibliothèque des romans; mais cet homme de lettres n'a point été autorisé à faire connaître son nom au public.

C'est de ce conte philosophique que madame de Genlis a tiré « le Règne d'un jour. »

SHERIDAN (Charles-François), fils des deux précédents, sous-secrétaire du ministère de la guerre du royaume d'Irlande, et membre du parlement.

Histoire de la dernière révolution de Suède, arrivée le 19 août 1772, trad. de l'angl. (par BRUYSET aîné). Londres (Lyon), Bruyset ainé, 1783, in-8; -— Paris, Belin, 1794, in-12.

-

SHERIDAN (Richard-Brindsley), frère du précédent, et troisième fils de Thomas Sheridan, le premier des auteurs comiques anglais de notre époque, et célèbre orateur; membre du parlement anglais; né à Dublin, le 4 novembre 1751, mort à Londres, le 7 juillet 1816, dans un état voisin de la misère, par suite de son insouciance.

DISCOURS PARLEMENTAIRES.

Select parliamentary speeches of R. B. Sheridan. Paris, Baudry; Bobée, 1828, in-32, 2 fr.

· Pizarro, a tragic play, in five acts, as performed at the theatre royal in DruryLane; taken from the German drama of Kotzbue, and adopted to the English stage, by R. B. SHERIDAN. Paris, Théophile Barrois, 1804, in-18, 1 fr. 20 c.

Ce drame de Kotzebue, intitulé : « les Espagnols au Pérou», fait suite à «la Prêtresse du soleil », autre drame en cinq actes du même auteur. Les principaux personnages, à l'exception de Pizarre, se retrouvent dans les deux ouvrages.

Ce n'est point par la régularité de l'action que se recommande le Pizarre de Sheridan; mais il y a beaucoup de force et d'élégance.

* Pizarro, tragédie (en 5 actes et en vers), traduite librement de l'angl. Sans nom de ville (Paris), ni nom d'impr., et sans date (vers 1796), in-8.

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- Trois (les) Rivaux, ou la Fille romanesque, comédie en cinq actes et en prose, sans l'unité de lieu ; imitée de Sheridan. Par A.-H. CHATEAUNEUF. Paris, Alph. Leroux, 1824, in-8.

Rivaux (les), comédie en cinq actes, trad. par M. LOEVE-VEIMARS. Paris, rue du

Le faux-titre porte: the British Classics, edited Dragon, n. 20, 1836, in-8. by L. W. Lake.

THÉATRE.

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Cette édition fait partie du Théâtre européen.

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pice seconde édition, et la date de 1837. C'est la même, rajeunie par un nouveau titre.

« Parmi les productions dramatiques de Sheridan, l'École du Scandale est son chef-d'œuvre. Cel ouvrage offre un tableau fidèle et piquant des mœurs anglaises, et un dialogue plein de naturel et d'esprit. Le seul défaut de cette pièce, comme de la plupart de celles du théâtre anglais, c'est une double intrigue, qui nuit à la marche de l'ouvrage et fait languir l'auditoire pendant plusieurs scènes, pleines, il est vrai, de détails charmants, mais qui ne tiennent pas au fond de l'iutrigue. Malgré cette imperfection, c'est une comédie d'un rare mérite, et qui plaît également aux connaisseurs et au vulgaire. »

M. Villemain, dans sa notice sur Sheridan, écrite avec la grâce et l'élégance qui caractérisent son style, et insérée dans la collection des théâtres étrangers publiée par Ladvocat, porte le jugement suivant sur le chef-d'œuvre de Sheridan:

« Ce n'est pas que dans cette charmante comédie,

Selon M, Bonnet, dans sa traduction du Théâtre de Sheridan, tom. II, pag. 4, il n'a manqué à cette imitation qu'un style plus correct et plus fort pour être une comédie du premier ordre.

École (l') de la médisance, comédie en quatre actes, trad. de l'angl. (par P.-N. FAMIN). Paris, A.-A. Renouard, 1807, in-8.

Cette traduction fait partie du Théâtre des Variétés étrangères.

- Londres au XIXe siècle, ou l'École du scandale, comédie en cinq actes et en prose, librement traduite et en partie imitée de Sheridan, sans changement dans l'intrigue, les caractères et la contexture des scènes. Par A.-H. CHATEAUNEUF. Pa

in-8.

l'une des plus amusantes et des plus spirituellement ris, Alph. Leroux, 1824,
comiques qu'on puisse voir, Sheridan se soit tout
à fait corrigé de sa mauvaise habitude d'emprunter
des situations et des caractères : ses deux principaux
personnages, un mauvais sujet dont le cœur est
excellent, et un prétendu sage qui n'est qu'un
fourbe; le contraste qu'ils présentent, et le dénoù-
ment, où la candeur étoourdie de l'un triomphe sur
le vice adroit de l'autre, tout cela vient du célèbre

Il en fut fait un second tirage dans la même année.

roman de Fielding,et l'on reconnaît les physionomies de Tom Jones et de Blifil. Enfin, sans presser les choses rigoureusement, on peut trouver aussi dans l'École de la médisance une très forte imitation de 'notre Molière. La scène où sir Joseph Surface cherche à séduire, par des beaux raisonnements, la femme de son ami, ressemble beaucoup à la fameuse scène de Tartuffe c'est l'hypocrite philanthrope substitué à l'hypocrite religieux; et si la situation ne devient pas aussi vive, c'est apparemment pour la vraisemblance des mœurs, et parce qu'un philosophe doit toujours conserver plus de phlegme qu'un dévot. Dans tous les cas l'emprunt est assez visible et la scène assez décisive pour que, dans l'excellente imitation (celle de Chéron) que l'on a faite sur notre théâtre de la comédie de Sheridan, on ait dû rendre honneur à Molière, et pu appeler fort légitimement et intituler la pièce, le Tartuffe des mœurs....»

· École (l') de la médisance, comédie en 5 actes (et en prose, trad. de l'angl. par mad. de VASSE). Sans nom de ville, ni d'imp., 1784, in-8.

Extrait du Théâtre anglais publié par madame de Vasse, 1784-87, 12 vol. in-8.

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École (l') du scandale, ou les Moeurs du jour, comédie en 5 actes; traduite en franç. (en prose), par M. BUNEL-DELILLE. Londres, Galabin, 1789, in-8.

Faux (le) Usurier, ou le Neveu reconnaissant, comédie en trois actes, imitée de l'angl., de Sheridan, par Th.-P. BERTIN. Paris, l'Auteur,an vi (1798),in-8,1 fr.80 c.

VI

Homme (l') à sentiments, on le Tartufe des mœurs, comédie en cinq actes et en vers, imitée en partie de « the School for scandal » de Sheridan (par CHÉRON). Paris, Huet et Charon, 1801, in-8. Réimprimée avec le nom de Chéron.

Bien faible imitation, et dont le titre bizarre ne convient, sous aucun rapport, à cette charmante

pièce.

- École (l') du scandale, pièce en trois actes et en prose, imitée de Sheridan. Par MM. CROSNIER, JOUSLIN DE LA SALLE et SAINT-M.... (MAURICE). Paris, Quoy; Barba, 1825, in-8, 1 fr. 50 c.

<< Imitation fort heureuse, dit M. F. Bonnet ; j'ob. serverai seulement que les auteurs ou arrangeurs, ajoute-t-il, ont donné à leur pièce un titre tout à fait erroné; l'École du scandale est un contre-sens s'il en fut jamais. » Mais pour la justification des imitateurs il convient de dire qu'ils ont pourtant respecté le titre que l'auteur anglais lui-même a donné à sa pièce.

* Deux (les) cousins, comédie-vaudev. (imitée de l'angl. de Sheridan), en 3 actes. Par SAINT-HILAIRE, Ferd. LALOUE et Paulin (Paul DuPORT). Paris, Quoy, 1825, in-8, 2 fr.

Cette pièce a été réimprimée dans la même

année.

Les trois auteurs de cette pièce ont, avec autant et ce qu'ils doivent à leur propre imagination est d'esprit que d'adresse, habillé Sheridan à la française,

fort bien fondu avec ce qu'ils ont traduit de l'anglais. La scène où madame Denneville (lady Teazle) répète un fragment de comédie avec Charles ne déparerait point l'ouvrage de Sheridan.

– École (l') de la médisance, comédie, traduite par M. MERVILLE, précédée d'une Notice sur Sheridan, par M.VILLEMAIN.

Traduction imprimée dans le Théâtre anglais qui fait partie de la collection intitulée Chefs-d'œuvre des theatres étrangers, publiés chez Ladvocat.

Cette traduction est facile, élégante, en un mot digne d'un poëte comique qui en traduit uu autre. On y pourrait seulement signaler quelques fautes contre le sens, mais ce sont rarement de ces erreurs

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