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Saluces (1836); et des Devoirs des hommes, par le même (1830). Voy. PELLICO.

SIEYES (le comte Emmanuel-Joseph), publiciste, législateur et administrateur, qui a joué un grand rôle dans la révolution; né à Fréjus, le 3 mai 1748; d'abord vicaire-général, chanoine et chancelier de l'église de Chartres (en 1784), ensuite et successivement membre de l'assemblée provinciale d'Orléans, en 1787; député de Paris aux États-Généraux, à l'Assemblée nationale; membre du comité de constitution, président de l'Assemblée nationale, en 1790; membre du directoire de Paris, chargé de l'instruction publique (1791); membre du comité de révision de l'Assemblée nationale, après le retour de Varennes; mais en opposition avec l'esprit qui dominait dans ce comité, il fut contraint de se retirer. Après l'Assemblée constituante et pendant la durée de l'Assemblée législative, Sieyes se retira à la campagne et resta étranger aux affaires publiques. Député à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents; ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire de la république française près le roi de Prusse, en 1798; membre du Directoire exécutif, le 17 floréal an vir, et l'un des trois consuls provisoires après la journée du 18 brumaire; Bonaparte se défit de Sieyes, l'envoya au Sénat conservateur et le créa comte; il fit, pendant les Cent - jours, partie de la chambre des pairs. A la seconde restauration Sieyes s'enfuit en Belgique, et ne rentra en France qu'après la révolution de 1830; mais alors trop âgé, il resta étranger aux affaires publiques. Sieyes avait fait partie de la cinquième classe de l'Institut national, classe des sciences morales et politiques dès son origine, il fut rétabli par ordonnance du roi du 26 octob. 1832: il est mort le 20 juin 1836, âgé de 88 ans. Aperçu d'une nouvelle organisation de la justice et de la police en France. Paris, Baudouin, mars 1790, in-8 de 64 pag.

par

Sieyes y organisait à jury applicable un la procédure civile et à la procédure criminelle. Ce projet, qui, sur la demande de l'assemblee, fut lu le marquis de Bonnay, n'eut aucun résultat. Il existe une réponse à cet écrit: Opinion de M. GARAT l'aîné, contre les plans présentes par MM. Duport et Sieyes, à l'Assemblée nationale, pour l'organisation du pouvoir judiciaire. Paris, Garnery, 1790, in-8.

Observations sur quelques articles du nouveau projet proposé par le comité de constitution, pour l'organisation de l'ordre judiciaire. Par F.-P.-N. ANTHOINE. Paris, Clousier, 30 juin 1790,in-8 de 40 p.

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connaissance et exposition raisonnée des droits de l'homme et du citoyen. Versailles, 1789, in-8.

Projet de loi contre les délits qui peuvent se commettre par la voie de l'impression et par la publication des écrits et des gravures. 1790.

Le projet de la première loi commence ainsi : « Le public s'exprime mal lorsqu'il demande une loi « pour accorder ou autoriser la liberté de la presse. « Ce n'est point en vertu de leurs droits naturels,

droits que les hommes ont apportés dans l'asso «ciation, et pour le maintien desquels ils ont éta« bli la loi elle-même, et tous les moyens qui la « servent. La loi n'est pas un maître qui accorde«rait gratuitement des bienfaits; d'elle-même la << liberté embra-se tout ce qui n'est pas à autrui. « La loi n'est là que pour l'empêcher de s'égarer. «Elle est seulement une institution protectrice «formée par cette même liberté, antérieure à tout.» Il proposait ensuite l'application du jury aux délits de la presse.

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Projet d'un décret provisoire sur le clergé. 1790, in-8.

Quelques idées de constitution applicables à la ville de Paris. 1789, in-8.

Tout.

* Qu'est-ce que le tiers-état? Qu'a-t-il été jusqu'à présent dans l'ordre politique? Rien. Que demande-t-il? Devenir quelque chose. 1789, in-8. III* édition (très-augmentée). 1789, in-8, 2 fr. 50 c.

Les arguments y sont aussi clairement qu'énergiquement exprimés. Présentant un nombre total de 80,00 têtes ecclésiastiques et de 110,000 têtes nobles, l'auteur émet cette conclusion : « Donc, en « tout, il n'y a pas 200,000 privilégiés des deux << premiers ordres. Comparez ce nombre à celui de «< 25 à 26,000,000 d'hommes, et jugez la ques«tion ». Ce pamphlet, dont il se débita trente mille exemplaires, servit de fanal à l'opinion pu blique sur les questions fondamentales et entièrement neuves mises à l'ordre du jour par les événements de 1788 et 1789. Malgré l'immense popularité

que cette brochure lui avait valu, l'abbé Sieyes ne fut point nommé d'abord aux États-Ge

néraux.

Il existe un écrit qui a pour titre : «Qu'est-ce que l'Assemblée nationale ? grande thèse, en présence de l'auteur anonyme de « Qu'est-ce que le tiers? » 1791, in-8.

Qu'est-ce que le tiers-état ? précédé de l'Essai sur les priviléges. Nouv. édition, augmentée de vingt-trois notes de l'abbé MORELLET. Paris, Corréard, 1822, in-8, 3 fr. 50 c.

Sieyes (car il faut parler de lui comme en parlera la postérité), en réclamant les droits de la France, a prophétisé sa révolution. Après 30 ans, il est curieux de comparer la prophétie avec son accomplissement; et si l'on est étonné de la profondeur des vues de ce grand publiciste, c'est qu'on oublie que pour le génie il n'y a point d'avenir.

Rapport du comité de défense géné rale, relatif au ministre de la guerre. 1793, in-8.

1

* Rapport du nouveau comité de cons

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Les auteurs de la Biographie universelle et portative des Contemporains disent que Sieyes fit,le19 sept. 1789, le rapport presente par Thouret, et divisé en deux parties, l'une traitant de l'établissement des assemblées administratives et des nouvelles municipalités, et l'autre de l'établissement de la représentation proportionnelle. Des deux parties de ce rapport, la pre

mière serait donc de Thouret ?

Rapport sur l'organisation d'un dépôt d'approvisionnement.

Renonciation à la dignité cléricale... Cet écrit fut vraisemblablement publié à l'époque où les électeurs de Paris, ayant à nommer l'evêque de la capitale, rénnirent leur voix sur Sieyes qui, informné de cette résolution, s'empressa de leur écrire qu'il ne pouvait accepter. Ce refus lui fut imputé à crine: c'était, dit-on, une protestation contre le nouveau clergé.

* Vues sur les moyens d'exécution dont les représentants de la France pourront disposer. 1789, in-8, 3 fr.

Réimp. dans la même année.

Lorsqu'il fut question d'assembler les États-Généraux, le principal ministre ayant invité tous les publicistes à faire connaître leurs idees sur ces assemblées, Sieyes, convaincu que les états de 1614 n'avaient produit aucun résultat, publia cet écrit, qui parut trois mois après la fameuse brochure: Quest-ce que le tiers-état?

On doit à Sieyes un plus grand nombre de discours et opinions, prononcés dans le sein des diverses légis latures dout il a fait partie, ainsi qu'un plus grand nombre de rapports dans les differents comites où il a été appelé; mais les opinions, discours et rapports cités paraissent être les seuls qui aient été imprimes séparément les autres sout répandus dans les journaux du temps.

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-

OEuvres politiques d'Emm. Sieyes traduites en allem. (par M. OELSNER). Tom. I et II. Paris, 1796, 2 vol. in-8.

Traduction qui a été attribuée quelquefois, et à tort, à C.-F. Cramer.

Comme politique Sieyes a été l'un des principaux membres de la faction des constitutionneliistes et des di

plomates, dont l'influence fut si fatale à la France. Esprit timide, prudent et ambitieux, la politique de Sieyes a été purement expectative, et tant que dura la lutte des partis il ne balança pas à embrasser la cause des vainqueurs; aussi l'avons-nous vu rampèr sous tous les règnes et sympathiser continuellement avec le pouvoir quel qu'il fût. Consultez sur la personne et les écrits de Sieyes les deux écrits suivants : 1o Des opinions politiques du citoyen Sieyes, et de sa vie comme homme public (par OELSNER, ancien chargé d'affaires des villes de Francfort et de Brême à Paris). Paris, Goujon fils, an VIII (1800), in-8, 3 fr. 50 c. Ces Opinions, divisées en deux parties, présentent l'analyse politique des ouvrages de Sieyes avant la révolution, et sa carrière législative et ad

ministrative, depuis 1789 jusqu'à la fin de l'an VII de la république. 2° Conversation de Chamfort sur l'abbé Sieyes, par le comte de LAURAGUAIS, imprimée dans les Lettres de ce dernier à madame *** (Paris, 1802, in-8).

SIFFRAY, d'abord professeur de belleslettres et d'histoire à l'École polytechnique, ensuite professeur à l'institut Barthélemy.

-Génie (le) des révolutions, ode. Paris, de l'imp. d'Éverat, 1823, in-8 de 8 pag. Ode à l'occasion du baptême de S. A. R. Mgr le duc de Bordeaux. Paris, de l'imp. d'Everat, 1821, in-4 de 8 pag. Imprimé pour l'auteur.

SIFFREIN. Voy. POTHIER.

SIGAUD (F.-Joseph), médecin ; né à Marseille.

Mémoires sur la fièvre jaune, recueillis et publiés par A. FLORY et J. SIGAUD, docteurs-médecins. Première livraison. Marseille, et Paris, Gabon, 1822, in-8 de

100 pag.

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SIGAUD DE LA FOND (Jean-René ), avant la révolution, d'abord maître en chi

mathématique, traduction (1769). Voy. MUSSCHENBRoeck.

Description et usage d'un cabinet de physique expérimentale. Paris, Gueffier, 1776, 2 vol. in-8, avec plus de 50 fig. augm. par M. ROULAND, professeur de Seconde édition, revue, corrigée et physique expérimentale, et démonstrateur en l'Université de Paris. Paris, Gueffier, 1785, 2 vol. in-8, avec fig. — Troisième édition. Tours, an iv (1796), 2 vol. in-8, figures.

Dictionnaire de physique. Paris, rue et hotel Serpente, 1780, 4 vol. in-8, Supplément. (Tome V). Ibid., 1782, in-8 de 559 pag., avec 5 pl.

Moins agréable et moins concis, mais moins inexact que l'ouvrage de Paulian, celui-ci a été très-avantageusement remplacé par celui de Brisson et ensuite par celui du professeur Libes.

* Dictionnaire des merveilles de la nature, par A. J. S. D., professeur de physique. Paris, rue et hotel Serpente, 1781, 2 vol. in-8. - Nouv. édition, revue, rigée et considérablement augmentée par l'auteur. Paris, Delaplace, an x (1802), 3 vol. in-8, 15 fr.

cor

Discours sur les avantages de la section de la symphyse dans les accouchements laborieux et contre nature. 1779, in-8.

* École (l') du bonheur, ou Tableau des vertus sociales. Paris, rue et hotel Serpente, 1782, in-12 de 394 pages. Nouv. édition, augmentée. Paris, 1791, 2 vol. in-12.

* Économie de la Providence dans l'établissement de la religion, suite de la Re

ligion défendue, etc. Paris, Cuchet, 1787,

2 vol. in-12.

Électricité (de l') médicale. Paris, Delaplace et Goujon, 1803, in-8, avec fig.,

6 fr.

rurgie et accoucheur; ensuite démonstrateur de physique expérimentale et maître de mathématiques en l'Université; depuis, professeur de physique et de chimie à l'École centrale du Cher, à Bourges; membre de Éléments de physique théorique et exla Société roy. des sciences de Montpellier, des academies d'Angers, de Bavière, périmentale, pour servir de suite à la Desde Valladolid, de Florence, de Saint-cription et usage d'un cabinet de physique. Pétersbourg, et de l'Institut national, classe Paris, Gueffier, 1787, 4 vol. in-8. des sciences mathématiques et physiques, depuis 1796; né à Dijon (Côte-d'Or), en 1740, mort à Bourges, le 26 janvier

1810.

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désigne sous le nom d'air fixe, pour serEssai sur différentes espèces d'air, qu'on vir de suite et de supplémeut aux «< Éléments de physique» du même auteur. Paris, P.-F. Gueffier, 1779, iu-8, avec fig. Nouv. édition, revue et augm. par ROULAND. Paris, 1785, in-8, fig.

Examen de quelques principes erronés en électricité. 1795, 1796, in-8.

Leçons de physique expérimentale. Paris, Desventes de Ladoué, 1767, 2 vol.

Cours de physique expérimentale et in-8.

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Physique particulière. 1792, in-12. Faisant partie de la Bibliothèque des dames.

Précis historique et expérimental des phénomènes électriques, depuis l'origine de cette découverte jusqu'à ce jour. Paris, rue et hotel Serpente, 1781, 1785, in-8, avec 9 planches.

* Récit de ce qui s'est passé à la Faculté de médecine de Paris, au sujet de la section de la symphyse des os pubis. 1777, in-8.

Cette opération fut faite le 1er octobre 1777 par Sigaud de La Fond, assisté d'A. Leroy. L'Académie royale de chirurgie,à qui Sigaud avait présenté dès la fin de 1768 un Mémoire sur le même sujet, avait proscrit cette opération même en refutant le mémoire. En 1777, après l'opération, qui fut couronnée de succès, l'Académie nomma alors des commissaires pour l'examen du nouveau mémoire que lui adressait Sigaud à ce sujet : le 6 décembre, elle décida, en corps, que ce mémoire serait imprimé en français et en latin, et envoyé à tous les correspondants de la Faculté. Des jetons d'argent furent frappés en l'honneur de Sigaud et d'A. Leroy, et l'accouchée, la femme Souchot, reçut une gratification.

*

- Chiffonnier (le). Paris, Renault; Lecointe et Pougin, 1831, 5 vol. in-12, 16 fr.

Avec M. Stanislas Macaire.

-Commissionnaire (le), mœurs du xix*siècle. Paris, Renault, 1831, 4 vol. in-12, 12 fr.

-*Duel (le), drame en 2 actes (et en prose), par M*****. Paris, J.-N. Barba, 1828, in-8, 1 fr. 50 c.

Ecole (1) de natation, tableau-vaudev. en un acte.Paris, Barba, 1828, in-8,1 f.50c. Avec MM. Charles (de Livry) et Adolphe (de Leuven).

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- Lingère (la). Paris, rue des Grands-Augustins, no 18, 1830, 5 vol. in-12, 16 fr.

Avec M. Stanislas Macaire.

Ce n'est qu'après la mort de Signol, dont il fut le témoin,que M.Stanislas Macaire a fait connaître sa collaboration aux ouvrages de Signol.

- Maçonnerie (de la) considérée dans quelques-uns de ses rapports avec la politique. Paris, les march. de nouv., 1826, in-8 de 40 pag., 1 fr.

Cet écrit se vendait au profit des Grecs.

* Religion (la) défendue contre l'incrédulité du siècle, contenant un précis de l'histoire sainte, précédée de quelques réflexions. Par l'auteur de l'École du bonheur. » Paris, Cuchet, 1785, 6 vol.

in-12.

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Pour une suite à cet ouvrage, voy. plus haut: Économie de la Providence, etc.

Traité de l'électricité. Paris, Desventes de Ladoué, 1771, in-12; ou Paris, Laporte, 1776, in-12.

Sigaud de La Fond a donné une nouv. édit. des Récréations mathématiques et phys. d'Ozanam (1778), et une autre, revue, de la traduction de la Statique des végétaux de Hales, par Buffon (1780).

SIGISBERT (S.), pseudon. Voy. le général HUGO.

SIGNOL (Alphonse), auteur dramatique et romancier.

Apologie du duel, ou Qnelques mots sur le nouveau projet de loi. Paris, Chaumerot, 1829, in-8 de 32 pag.

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Mémorial de sir Hudson Lowe, relatif à la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène, avec le portrait de l'auteur et une vue de Long-Wood. Paris, Dureuil, 1830, in-8, 7 fr. 50 c. (D. M.).

Avec M. Léon Vidal.

-Pacha (le) et la Vivandière, ou Un petit épisode de la petite campagne de Morée, folie-vaudeville en trois tableaux. Paris, Quoy, 1829, in-8, 1 fr. 50 c.

SIGORGNE (l'abbé Pierre), physicien, docteur de la maison et société de Sorbonne, archidiacre, chanoine, vicaire-général et official de Mâcon, membre de la Société royale de Nancy, correspondant de l'Institut, en 1803; né à Rambercourt-les-Pots, en Lorraine, le 25 octobre 1719, mort à Macon, le 10 novembre 1809.

* Astronomiæ physicæ juxtâ Newtonis principia Breviarium methodo scholastica ad usum studiosæ juventutis. Parisiis, 1748,

in-12.

C'est un abrégé de Institutions newtonniennes de l'auteur.

Cet ouvrage fut trouvé si clair et si commode, qu'on le réimprima à Upsal en 1751; à Tyrnau dans la haute Hongrie, en 1762. Il a été traduit en

français par le P. Bertier de l'Oratoire, et inséré dans ses « Principes de physique » en 1764. Il devint classique dans l'université de Tubingue; c'est ce qui a occasionné une cinquième édition faite à Tubingue, chez Cotta, en 1769, in-12, corr, et augm. par l'auteur même, et dans laquelle l'éditeur, Aug. Fréd. Boeckius, professeur de philosophie à Tubingue, a ajouté une lettre de trente-deux pages, dans laquelle Sigorgne répond aux objections du célèbre Euler (Journal des savants, ann. 1770 ); cette dernière édition a paru sous le titre de Prælectiones astronomie Newtoni

Cause (de la) de l'ascension et de la suspension de la liqueur dans les tuyaux capillaires, pièce couronnée à Rouen. 1748.

Défense des premières vérités, ou Réfutation de la théorie physico-mathématique de l'organisation du monde. In-8.

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* Examen et réfutation des leçons de physique expliquées par l'abbé de Molières, au College royal. Paris, Jacq. Clousier, 1741, in-12.

* Institutions léibnitiennes, ou Précis de la monadologie. Lyon, et Paris, Saillant, 1767, in-4 et in-8.

Réimprimées avec le nom de l'auteur.

Institutions newtonniennes, ou Introduction à la philosophie de M. Newton. Sec. édition. Paris, 1747, 2 vol. in-8. Guillyn, 1769, in-8.

* Lettres écrites de la plaine en réponse à celles de la montagne (de J.-J. Rousseau). Genève, et Paris, 1765, in-12.

Barbier cite une édition sous la rubrique d'Amsterdam, 1765, in-12.

-Oraison funèbre de monseigneur le Dauphin. 1766, in-4.

Oraison funèbre de Louis XV, roi de France et de Navarre, prononcée le 10 juin 1774, dans l'église de Mâcon. Paris, Durand, 1774, in-4.

-* Philosophe (le) chrétien, ou Lettres à un jeune homme entrant dans le monde, sur la vérité et la nécessité de la religion. Avignon, 1765, in-12. Nouv. édition, rev., corr. et augm. par l'auteur. Macon, J.-P. Goeri, 1776, in-8.

-Prælectiones astronomia Newtonii; emendavit ediditque Aug.-Frid. BOEK. Tubingue, Cotta, 1769, in-8.

— Réplique à M. de Molières, ou Démonstration physico-mathématique de l'insuffisance et de l'impossibilité des petits tourbillons. Paris, 1741, in-12.

SIGOYER (Marie-François-Antoine de), poëte, secrétaire général de la préfecture de la Drôme, membre de l'Académie des Ar

TOME IX.

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- Malheurs (les) et les vertus de la noblesse francaise, poëne élégiaque. Bordeaux, de l'imp. de Lavigne jeune, 1816, in-8 de 24 pag.; ou 1821, in-8 de 26 pag.

- Némésis à Barthélemy. Paris, les march. de nouv., 1832, in-8 de 16 pag.

Depuis 1818, M. de Sigoyer a successivement inséré dans les Lettres champenoises, dans les Annales, dans l'Almanach des Muses, dans celui des Dames, etc., plusieurs pièces détachées qui ont obtenu les suffrages des journaux, entre autres du Journal de Paris, da Constitutionnel, du Mémorial bordelais, etc. 1.'Académie de Bordeaux ayant donné, en 1821, pour sujet de concours, au prix de poésie, la naissance du duc de Bordeaux, M. de Sigoyer l'emporta sur de nombreux rivaux, notamment sur M. de Marcellus; il fut couronné publiquement par l'Académie, le 25 août de la même année; et après avoir reçu une médaille d'or de cent écus, il fut admis unanimement dans le sein de cette docte société.

M. de Sigoyer a pris part, pendant environ quatre ans, à la rédaction de la Ruche d'Aquitaine, soit périodique, soit quotidienne.

Cet auteur a l'intention de publier prochainement un recueil choisi de poésies encore inédites. Ce recueil sera composé d'une trentaine d'élégies ou pièces fugitives, et de sept ou huit poëmes dont voici les principaux titres: L'Ermite des catacombes ; Aiguebelle, ou le Trapiste; l'Amour silencieux; Orsano, ou le Repentir, etc.

SIGRAIS (B. de). Voy. Bourdon de S.

SIGUIER (Auguste), né à Bram (Aude ), le 2 juillet 1807.

-Christ et Peuple. Paris, Amb. Dupont, 1835, in-8, fr. 50 c.

-Espérance. Paris, Ach. Philippe, 1836, in-8, 7 fr. 50 c.

-Légitimistes (les) et les Orléanistes. Paris, Ach. Philippe, 1837, in-8, 3 fr. 50 c.

On annonce de cet écrivain un ouvrage intitulé: la France contemporaine, et qui doit former 4 vol. in-4 qui seront livrés au public par livraisons à un franc

chacune.

M. Siguier a en portefeuille un ouvrage intitulé: la Science politique, qui formera 2 vol. in-8, et une traduction latine du poëme grec du P. Bonav. Giraudeau, intitulé: Ulysse, avec des notes philologiques, devant former un vol. in-8.

SIGWART (Geo.-Frid.).—Pantometrum eruditionis, maxime medico- chirurgia 18

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