SILBERMANN (G.), avocat. Edit sur l'administration des communes, des grands bailliages et des fondations du royaume de Wurtemberg, traduit de l'allemand par G. Silbermanu. Strasbourg, Février; Paris, Al. Mesnier, 1829, in-8 de 96 pag.

Notice sur Tschelebi Hadgi Petraki, ancien primat du district de Cythérée, dans l'ile de Chypre. Strasbourg, de l'imp. de mad. Silbermann, 1827, in-8 de 40 pag.

M. G. Silbermann est aussi, en société avec M. Barthélemy, autre avocat, le fondateur de la Bibliothèque allemande, journal de littérature qui a commencé à paraître en 1826.

SILBERMANN (Gustave), imprimeur à Strasbourg, l'un des administrateurs du Muséum d'histoire naturelle et membre de la Société du Muséum d'histoire naturelle de la même ville; membre de la Société entomologique de la France.

-Enumération des entomologistes vivants, suivie de notes sur les collections entomo

logiques des principaux musées d'histoire naturelle d'Europe, sur les sociétés d'entomologie, sur les recueils périodiques consacrés à l'étude des insectes, et d'une table alphabétique des résidences des entomologistes. Paris, Roret; Lunéville, Creuzat, 1835, in-8 de 122 pag., 3 fr.

M. G. Silbermann est l'éditeur de la « Revue entomologique» qui parait à Strasbourg depuis 1833 et dont la collection forme aujourd'hui 4 vol. in-8. SILBERRAD (Jean-Sam.).. De studio medico in genere. Argentorati, 1709, in-4. SILBERRADT (Jean-Martin), professeur de droit à Strasbourg au XVIIe siècle.

-Historia juris Gallicani, epitome. Argentorati, Bauer, 1751, in-8; — Ibid., 1763, in-8.

Cet Abrégé, qui est conduit presque jusqu'à nos jours, est imprimé à la suite de l'Histoire du Droit romain et du Droit allemand par Heineccius, éditions données par Silberradt, en 1751, in-8, et en 1763, 2 vol. in-8.

SILBERSCHLAG ( Jean-Isaïe ), pasteur de Magdebourg et membre de l'Académie royale de Berlin.

- Théorie des fleuves, avec l'art de bâtir dans leurs eaux et de prévenir leurs ravages; trad. de l'allem. (par Cl.-Fr.-Jos. d'AuxiRON). Paris, Jombert, 1769, in-4.

SILFVERSTOLPE (Abel-Gabriel),chambellan du roi, secrétaire de l'ordre de la noblesse de Suède, et l'un des dix-huit de l'Académie suédoise; né à Stockholm, le 10 août 1762.

-- Réponse à la question : Si, d'après l'accroissement ou le décroissement des beauxarts, l'on peut juger avec quelque certitude des mœurs d'un peuple. 1790.

Cet ouvrage est le seul que ce Suédois ait écrit en français.

SILHOUETTE (Etienne de), contrôleurgénéral; né à Limoges, le 5 juillet 1709, mort à Brie-sur-Marne, le 20 janvier 1767. * Dissertations sur l'union de la religion, de la morale et de la politique, tirées d'an ouvrage de M.WARBURTON. Londres, Guill. Darrès, 1742, 2 vol. in-12.

— Idée générale du gouvernement et de la morale des Chinois, tirée particulièrement des ouvrages de Confucius, et réponse à trois critiques. Sec. édit. Paris, Quillau, 1731, in-12.

La première édition, publiée en 1729, ne renferme pas la réponse aux critiques.

*Lettres sur les transactions publiques du règne d'Élisabeth, contenant plusieurs anecdotes et quelques réflexions critiques sur M. Rapin, relativement à l'histoire de ce règne. Amsterdam, J.-F. Bernard (Londres), 1736, in-12.

--

Mémoires des commissaires du roi et de ceux de S. M. Britannique sur les possessions et les droits respectifs des deux couronnes en Amérique (par de SILHOUETTE et de LA GALISSONIÈRE, et surtout par l'abbé de LA VILLE, ex-jésuite). Paris, de l'imp. royale, 1755, 4 vol. in-4; ou 1756, 8 vol. in-12.

*Réflexions sur le livre des Mœurs (par de SILHOUETTE), avec une contre-critique

(par un anonyme). Impr. aux Indes, 1748,

in-12.

Voyage de France, d'Espagne, de Portugal et d'Italie, en 1729. Par M. S***. Amsterdam, et Paris, Merlin, 1770, 2 vol. in-8, ou 4 vol. in-12.

On doit de plus à Silhouette diverses traductions, et, entre autres, celles des principaux ouvrages de Pope, tels que ses Essais sur la critique et sur l'Homme, ses Épitres morales et ses Mélanges (Voy. POPE); les Réflexions politiques de Balth. GRACIAN (1730, in-12); les Dissertations de BOLINGBROKE, sur les partis qui divisent l'Angleterre (1739), et le Traité mathématique sur le Bonheur (1741), ouvrage dont l'original a été publié sous le pseudonyme d'Irénée KRANTZOVIUS.

Il existe un Testament politique de M. de Silhouette, 1772, in-12, dont la composition est attribuée à M. Le Seure, premier commis de M. Bertin.

SILIUS-ITALICUS (Caïus), poëte épique latin; né vers 782 de Rome (29 ans depuis J. C.), mort l'an de Rome 852.

C. Silii Italici de bello punico secundo ad fidem vet, monum. castigatum, fragm. auctum. Operis integri editio princeps. Edid. LEFEBVRE DE Villebrune. 1781,in-8.

Seconde guerre punique, poëme trad. par M. LEFEBVRE DE VILLEBRUNE, avec le texte en regard. 1781, 3 vol. in-12.

-C. Silii Italici Punicorum libri XVII, ad optimas editiones collati. Studio societatis bipontinæ. Biponti (* Argentorati, Treultel et Wurtz), 1784, in-8.

- C. Silius Italicus, Punicorum libri XVII, ad optimas editiones collati, cum varietate lectionum, perpetuis commentariis, præfationibus, argumentis et indicibus, curante N.-E. LEMAIRE. Parisiis, Lemaire, 1823, 2 vol. in-8, 30 fr.

Silius Italicus. Les Puniques. Traduction nouvelle par MM. E.-F. CORPET et N. DuBOIS (avec le texte en regard). Paris, Panckoucke, 1837, 2 vol. in-8, 14 fr.

Édition faisant partie de la nouvelle Bibliothèque classique latine-française, publiée par le même li braire.

SILLERY. Voy. BRULART DE SILLERY (Fabio).

SILLERY (Stéphanie -Félicité Ducrest, marquise de). Voy. GENLIS.

SILV*** de M***. -Dialogue entre Marseille la vieille et Marseille la jeune. Marseille, de l'imp. de Rouchon, 1828, in-12

de 12 pag.

SILVA (Jean-Baptiste), docteur-régent de la faculté de médecine de Paris, médecin consultant du roi et médecin ordinaire de S. A. R. Mgr. le Duc; né à Bordeaux, le 13 janvier 1682, mort le 19 août 1742.

Dissertations et consultations médicinales. Paris, 1744, in-12. -Traité de l'usage des différentes saignées, principalement de celle du pied. Paris, Anisson, 1727, 2 vol. in-12; Amsterdam, 1729, in-12.

Cet ouvrage est dirigé principalement contre Hecquet. Il a pour but de prouver que toute espèce de saignée produit l'évacuation, la dérivation et la révulsion. On y trouve quelques détails anatomiques intéressants, mais qui ont été puisés en grande partie dans Winslow.

Hecquet voy, ce nom) repondit à Silva en tête de l'édition de 1729 de son ouvrage intitulé: De la Digestion, etc.

SILVA (le marquis de ), officier d'étatmajor de l'armée du roi de Sardaigne.

*Considérations sur la guerre entre les Russes et les Turcs.Turin,les frères Reycends, 1773, in-8.

-

Pensées sur la tactique et la stratégitaire. Turin, 1778, iD-4. que, ou Vrais principes de la science mili

l'Essai général de tactique (de M. Guibert). Remarques sur quelques articles de Turin, frères Reycends, 1773, in-8.

SILVA (V. A. da). Voy. OSORIO.

SILVA-MOZINHO DE ALBUQUERQUE Bobée, 1820, in- 18. (L. de). Georgicas portuguezas. Paris,

SILVA-PASSOS (Joseph da). — Courtes remarques sur la brochure de M. Alexandre de Laborde: Voeu de la justice et de l'humanité en faveur de l'expédition de don Pédro. Paris, de l'imp. de Mie, 1832, in-8 de 32 pag.

- Establecimiento de educacion para españoles, autorizado por la universidad, y dirijido, in Paris. Paris, de l'imp. de Duverger, 1828, in-8 de 64 pag.

Una Cuestion de derecho. Paris, de l'imp. de Gauthier-Laguionie, 1829, in-8 de 182 pag.

SILVESTRE (l'abbé de ). * Traité complet d'électricité, trad. de l'angl., sur la seconde édit. (1785). Voy. T. CAVALLO.

SILVESTRE ( le baron Augustin-François de ), né le 7 décembre 1762, à Versailles (Seine-et-Oise), d'un maître à dessiner des enfants de France; avant la ré

volution, lecteur et bibliothécaire de MoNSIEUR, depuis Louis XVIII (1792), l'an des fondateurs de la Société philomatique (1788), dont il a été quatorze ans le secrétaire perpétuel, membre du bureau de consultation des arts et métiers du départe ment de la Seine, l'une des dernières et des plus utiles institutions de Louis XVI; admis à la Société royale d'agriculture, M. de Silvestre n'y arriva presque qu'au moment de sa suppression, car cette Société partagea bientôt le sort des académies; elle fut, à la vérité, promptement rétablie, comme Société libre du département de la Seine, et depuis elle a été recréée comme Société impériale, puis royale et centrale d'agriculture. M. de Silvestre est secrétaire perpétuel de cette Société depuis plus de trente années sous les diverses formes qu'elle a subies pendant la révolution et sous l'empire. M. de Silvestre a été successivement membre du jury d'instruction pour le département de la Seine; pendant 5 ans professeur d'économie rurale au Lycée républicain, aujourd'hui Athénée de Paris; chef de la maison d'instruction des élèves

de l'École des mines, lors de l'organisation de cet établissement; chef de division des bureaux de l'agriculture et des haras près le ministère de l'intérieur, fonction que M. de Silvestre a remplie plus de vingt ans, et à laquelle fut jointe plus tard celle de directeur de la statistique générale; membre du conseil d'agriculture, arts et commerce, et depuis du conseil supérieur d'agriculture au ministère de l'intérieur; membre du conseil de la préfecture du département de la Seine; l'un des fondatenrs et membre du conseil de la Société pour l'encouragement de l'industrie nationale. Louis XVIII, lors de sa rentrée en France, en 1814, rendit à M. de Silvestre la place de bibliothécaire particulier, et depuis celle de lecteur, qu'il avait exercées près de lui avant la révolution, et lui conféra le titre héréditaire de baron, M. de Silvestre est membre d'un assez grand nombre de sociétés savantes françaises et étrangères; parmi les premières, indépendamment de deux que nous avons déjà citées, M. de Silvestre est associé de la Société économique, de la Société philotechnique et d'histoire naturelle de Paris, membre de l'Institut (académie royale des sciences) depuis 1806, et associé correspondant des académies et sociétés savantes d'Abbeville, Besançon, Châlons-sur-Marne, Charleville, Dijon, Montpellier, et de presque toutes les sociétés d'agriculture de France. Les académies et sociétés étrangères qui comptent M. de Silvestre an nombre de leurs membres sont celles de Madrid, de Rotterdam, de Turin, de léna, de Leipzig, de Londres, de Vienne, de Moscou, de New-York, de Philadelphie, et la Société italienne des sciences.

* Annuaire de la Société philanthropique, contenant l'indication des meilleurs moyens qui existent à Paris pour soulager l'humanité souffrante, et exercer utilement la bienfaisance. Paris, M. Baron; mad. Huzard, 1819, petit in-8, sans fig., 2 fr. 50 c.; avec fig., 4 fr.

· Considérations sur l'ordre à établir dans la série des connaissances qui doivent être donnée à la jeunesse, présentées à la Société des méthodes. (Paris, de l'impr. d'Everat, 1819), in-8 de 24 pag.

Extrait du Recueil industriel, manufacturier. et des beaux-arts, publié par M. de Moléon.Sous le titre de Rapport fait à la Société des méthodes d'enseignement, lu à la séance du comité d'administration, mai 1837, M. le baron de Silvestre a fait impr. un supplément aux Considérations que nous venons de citer, in-8 de 4 pag.

le

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Enseignement du dessin linéaire, d'après une méthode applicable à toutes les écoles primaires, quel que soit le mode d'instruction qu'on y suive, par L.-B. Francœur. (Paris, de l'impr. d'Everat, 1827), in-8 de 16 pages.

Extrait du Recueil industriel..., et des beauxarts, publie par M. de Moléon.

C'est un rapport sur la seconde édition du livre de M. Francœur. Le baron de Silvestre y prouve qu'un procédé au moins analogue à celui indiqué par M. Francœur, employé par les anciens peintres et les sculpteurs, avait eu une grande influence sur la perfection de leurs ouvrages.

Essai sur les moyens de perfectionner les arts économiques en France, ouvrage approuvé par l'Institut national. Paris, mad. Huzard, 1801, in-8, fig. 2 fr.

Notices sur la vie et les ouvrages de quelques hommes (membres, soit de la Société philomatique, soit de celle d'agriculture), précédées d'un Rapport sur les travaux d'Ant.-Aug. Parmentier, fait au Lycée des arts, le 7 juillet 1793. Notices sar: 1° P. Bayen ;- - 2 2° B. Pelletier; 3° Cl.-A.-G. Riche; 4° Alex. Deleyre;

5o le marq. Mancini-Nivernois; mad. Mar.-Eliz. Joly, actrice; 7° Ph.Nic. Pia. Paris, de l'impr. de Ballard, sans date (vers 1799), in-8 de 90 pag. ;

8° Notice biographique sur Arm. Béthune-Charost, lue au Lycée républicain, le 3 frimaire an Ix, et sur 9° F.-H. Gilbert, lue à la Société d'agriculture, le 30 fructidor an Ix. Paris, de l'imprimerie de madame Huzard, sans date, in-8 de 56 pages; -10° Discours prononcé le 26 germinal an ix, lors de l'inhumation de E.J.-A. Dupuget, in-8 de 8 pag.— 11° No tice biographique sur Creuzé-Latouche, lue à la Société d'agriculture, le 30 fructidor an ix. Paris, de l'impr. de madame Huzard, s. d., in-8 de 8 pag.;— 12° sur P. Pepin, lue le 8 floréal an xi. Ibid., s. d., in-8 de 12 pag. ; 13° Notice biographique sur P.-V.-L. Vilmorin, lue le 17 novembre 1805. Ihid., s. d., in-8 de pages; 14° Discours prononcé à Montrouge, le 16 mai 1806, lors de l'inhumation de J.-P.-M. Cels. Ibid. 1806, in-8 de 8 pages; Notices biographiques sur : 15° Torchet de Saint Victor; 16° Vitet; -17° Fourcroy; 18° Barré de Saint-Venant; 19° Bremontier, lues le 15 juillet 1810. Ibid. s. d., in-8 de 24 pages; 20° sur Heurtault de Lamerville; 21° Bourgeois; lues le 21 juillet 1811. (Ibid., s. d.), in-8 de

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24 pag. (1); - Notices biographiques sur : 22° Hub.-Pasc. Ameilhon; 23o E.-Hil. Garnier-Deschénes; 24° Et. de Vitry; - 25° Mich. Beljambe, lues le 25 avril 1813. Ibid., s. d., in-8 de 28 pag.

26° Notice biographique sur Guill.Ant. Olivier, lue le 9 avril 1815. Ibid., s. d., in-8 de 24 pag.; - 27° sur Ant.Aug. Parmentier, lue le 9 avril 1815 (Ibid., juillet 1815), in-8 de 24 pages. Notices biographiques sur MM. : 28° JournuAuber; 29° Cotte; 30° Allaire ; 31o Desmarest, 32° Tenon, lues le 28 avril 1816 (Ibid., s. d.), in-8 de 44 pag.;

33° Notice biograph. sur P.-A. Dupont (de Nemours), Ine le 29 mars 1818 (Ibid., 1818), in-8 de 41 pages;-34° sur Moreau de Saint-Méry, lue le 18 avril 1819 (Ibid., mai 1819), in-8 de 24 pages; 35° sur Léon de Perthuis de Laillevant, lue le 18 avril 1819 (Ibid., mai 1819), in-8 de 15 pages; 36° sur Palisot, baron de Beauvois (Ibid., 1820), in-8 de 29 pages; - 37° sur Cl.-Aug. Petit, baron de Beauverger (Ibid., 1830), in-8 de 21 pages; 38° sur le marq. de Cubières, lue en 1821 (Ibid., 1822, in-8 de 26 pages; 39° sur J.-B. Desplas (Ibid., avril 1823), in-8 de 15 pages;

40° sur Herwyn de Nevèle, lue le 25 avril 1824 (Ibid., 1824), in-8 de 23 pages; - 41° sur le baron de Percy (discours prononcé sur sa tombe), le 19 février 1825 (Ibid.), in-8 de 3 pag. ; — 42° sur le baron P.-F. Percy, lue le 10 avril 1825 (Ibid., avril 1825), in-8 de 31 pages; — 43° sur André Thouin, lue le 10 avril 1825 (Ibid., avril 1825), in-8 de 27 pages; 44° sur le baron de Chassiron, lue le avril 1826 (Ibid., 1826), in-8 de 23 pages; 45° sur Vincens-SaintLaurent, lue le 4 avril 1826 (Ibid., 1826), in-8 de 23 pages; — 46° sur Ant.Balt.-Jos. d'André (Ibid., 1827), in-8 de 24 pages; - 47° sur Ant.-Nic. Duchesne (Ibid., 1827), in-8 de 26 pages;

marre, lue le 15 avril 1828. (Ibid., 1828), in-8 de 16 pag.;· 50° sur L.-Aug. Bosc, lue le 28 avril 1829 (Ibid., 1829), in-8 de 28 pag.; 51° Notice nécrologique sur M. Challan, prononcée sur sa tombe, le 1er avril 1831 (Ibid., 1831), in-8 de 4 pages; 52° sur Aubert Du PetitThouars, prononcé sur sa tombe, le 13 mai 1831 (Ibid., 1831 ), in-8 de 7 pag.; - 53° Notice biographique sur le baron C.-E. Coquebert de Montbret, lue le 29 avril 1832 (Ibid., 1832), in-8 de 24 pages; - 54° sur J.-A.-V. Yvart, lue le 29 avril 1832 (Ibid., 1832), in-8 de 18 pages;-55° sur Jacq.-Jos. Baudrillard, lue le 29 avril 1832 (Ibid., 1832), in-8 de 13 pages; 56° Jacq.-Jos. Henri, lue le 4 avril 1833 (Ibid., 1833), in-8 de 16 pag.; -57° Discours prononcé le 18 janv. 1834, sur le tombe de J.-N.-P. Hachette (Ibid., 1834), in-8 de 9 pag.; 53° Notice biographique sur le baron de Ternaux, lue le 6 avril 1834 (Ibid., 1834), in-8 de 18 pages; 59° sur le comte de Tournon, lue le 6 avril 1834 (Ibid., 1834), in-8

de 19 pages; 60° sur Gasp. d'Ailly, lue le 26 avril 1835 (Ibid., 1835), in-8 de 18 pages; 61° sur P.-Sim. Girard, lue le 3 décembre 1836 (Ibid., 1837), in-8 de 4 pag.; 62° sur Cl.-P. Molard, lue le 2 avril 1837 (Ibid., 1837), in-8 de 16 pag.; 63° sur Teissier, membre de l'Institut, etc., lue le 13 décembre 1837 (Ibid., 1838), in-8 de 4 pag.

Ces notices ont eu, en général, du succès: elles sont consciencieusement rédigées, et l'auteur a eu l'intention de donner une physionomie propre et caractéristique à chacun de ses sujets il semble avoir suivi la ligne tracée par Vicq d'Azyr, dans ses Considérations générales sur les éloges; et non-seulement il paraît n'avoir négligé aucune recherche dont le résultat pût intéresser la réputation de ceux qu'il louait, mais encore il paraît avoir cherché le mobile de leurs travaux, et à faire connaître quelle a été leur influence sur le progrès des sciences ou des arts qui les avaient principalement occupé. Les

préambules de ces notices tant variées offrent des reflexions philosophiques et morales sur le sujet qui va être traité: elles résument, en un seul tableau les principales notions d'instruction générale qu'il est possible d'en tirer. L'auteur a souvent eu l'art de commander un plus grand intérêt, en mêlant à ses notices des considérations particulières sur les parties de la science qui avait le plus occupé les personnages dont il retrace l'histoire. C'est ainsi, pour se borner à un petit nombre d'exemples, qu'il semble avoir personnifié la bienfaisance éclairée dans ses éloges de Béthune-Charost, de Desplas, de Pia, de Parmentier ; qu'il a su apprécier le mérite de la modération et de l'oubli de soi-même dans ceux de

Thouin, de Bosc, de Beljambe; l'utilité des con naissances variées, l'importance d'un travail opiniâtre, et l'avantage d'une éducation bien dirigée, dans ceux de Creuzé Latouche, Moreau de SaintMéry, François (de Neufchâteau) et Duchesne ; qu'il peint les malheurs de la révolution et les effets de la restauration, dans ceux de Journu. Auber, Herwin et Cubières; qu'il donne ses propres vues sur la statistique, la météorologie, et l'influence de la théorie des sciences physiques sur les progrès des arts et métiers, à l'occasion des notices d'Olivier, de Cotte et de Desmarest; enfin, qu'il op. pose ses propres principes d'économie publique à ceux des anciens économistes, dans l'éloge de Dupont de Nemours.

Dans toutes ses notices biographiques, l'auteur se plaît surtout à retracer les vertus publiques et privées de ceux dont il écrit l'histoire. La peinture attachante qu'il fait de la fermeté, de la scrupuleuse probité, de la bonne conduite, de la bienfaisance, du vrai patriotisme, de la persistance dans les études et dans les travaux utiles, commande une imitation désirable; il semble s'attacher surtout à moutrer sous quels rapports essentiels est la vie dont il retrace l'histoire exemplaire, et il sait choisir avec discernement, et renfermer en un dans chacune de ses notices biogra phiques, les actions et les travaux littéraires dont la mémoire mérite d'être soigneusement conservée. Indépendamment des soixante-trois notices biographiques dont nous venons de parler, M. le baron de Silvestre en a fourni trois autres à la « Galerie

court espace,

- Rapports généraux de la Société philomatique de Paris, depuis son installation au 10 décembre 1788 jusqu'au 30 frimaire an viii. Paris, Baudouin, an 1x (1801), 4 vol. in-8, 10 fr.

Avec Riche.

Le volume renfermant le Rapport pour les années de 1792 jusqu'à l'an vi, est suivi de l'Éloge de Riche, par CuVIER. Paris, Fuchs, 1798.

Nous avons dit plus haut que M. le baron de Silvestre a été l'un des fondateurs de cette Société et son secrétaire perpétuel pendant quatorze ans.

Rapport sur les travaux de la Société impériale d'agriculture du département de la Seine pendant l'an XIII (1805). In-8.

- Rapport sur les travaux de la Société royale et centrale d'agriculture, pendant l'année 1822. Paris, de l'imp. de mad. Huzard, 1823, in-8 de 28 pag.

Les débuts de M. le baron de Silvestre comme écrivain furent marqués par des poésies légères.

Mais, s'étant bientôt livré exclusivement à l'étude des sciences, tout ce qu'il fit imprimer plus tard eut des objets d'utilité pour but. Il a fait imprimer, dans le tome V du Journ. de phys. de La Méthérie ( ), les résultats de ses expériences sur la decomposition et la recomposition de l'eau par l'étincelle électrique, au moyen d'un instrument de physique inventé par lui de concert avec l'abbé Chappe. 11