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M. S. ....

anc. magistrat. On y a joint, 1° deux pièces inédites et l'extrait d'une troisième, faisant partie des manuscrits relatifs à un point historique; 2° une Dis. sertation concernant les vrais sentiments et la conduite de Bossuet, comparée aux sentiments connus et à la conduite secrète de Fénélon, par rapport à ce qu'on appelle le jansénisme; le tout d'après des pièces édites et inédites, dont une sur Fénélon, très-curieuse et tirée des archives du Vatican; 3 le jugement de Bossuet sur le Télémaque, selon le journal de l'abbé Ledieu, son secrétaire. Paris, Égron; Méquignon junior; Brajeux, 1815, in-8 de 52 pag., 1 fr. 25 c.

* Vérité ( la ) de l'histoire ecclésiastique rétablie par des monuments authentiques, contre le système d'un livre (de M. Picot) intitulé Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique du xvIIIe siècle. Paris, Méquignon junior; Brajeux; A. Égron, déc. 1814, in-8 de 128 pag., 2 fr.

L'auteur a fait entrer dans cet écrit plusieurs lettres et pièces inédites et curieuses, tirées des archives du Vatican.

M. Silvy en outre, a été Sermons de Bossuet, 6 vol.

l'un des éditeurs des in-4 et 17 vol. in-12.

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Avec M. Montigny. Cette pièce fait partie d'un Nouveau Répertoire dramatique.

SIMENCOURT (Ed. de). — Atlas classique de géographie ancienne, moderne et du moyen-âge, pour suivre les cours de géographie et d'histoire. Paris, Langlois, 1829, in-4 de 36 cartes, 12 fr.

Géographie enseignée en trente-six lecons, ornée de huit cartes. Paris, Langlois fils, 1827, in-12, 7 fr. 50 c. VIII édit., revue et considérablement augm. Paris, Houzé, 1835, in-12 avec 8 cartes, 5 fr.

Itinéraire (nouvel) portatif de France, renfermant les routes de postes, la statistique, l'histoire, les curiosités et le commerce des villes. III° édition. Paris, Langlois, 1829, in-12, avec 5 cartes, 4 fr. Itinéraire complet de la France. Nou

TOME IX.

veau Guide du voyageur. Paris, Depalafol, 1837, in-18, avec 2 cartes.

-

- Tableaux des monnaies de change et des monnaies réelles, des poids et mesures, des cours des changes et des usages commerciaux des principales villes du monde, ou Répertoire du banquier. Paris, au bur. poly mathique, 18r7, in-4, 3 fr.

SIMEON (le comte Joseph-Jérome), orateur distingué, pair de France, ancien ministre d'État, aujourd'hui premier président de la Cour des comptes; né à Aix en Provence, le 30 septembre 1749, d'un père avocat célèbre. M. Siméon, qui s'était distingué au barreau, devint professeur en droit à l'Université d'Aix, et en 1783 l'un des trois administrateurs de sa province. Lors du soulèvement du midi contre la Convention, en 1793, M. Siméon fut élu procureur général syndic du département des Bouchesdu-Rhône, fonctions qu'il remplit jusqu'à

l'arrivée de l'armée révolution, à Marseille. Il s'enfuit alors en Italie pour se soustraire à la mort prononcée contre lui. Il habita Florence et Livourne, et rentra en France aussitôt que les circonstances le permirent, en 1795; il fut alors réélu aux fonctions de procureur général syndic du département des Bouches-du-Rhône; il occupa cette place jusqu'à sa nomination à la nouvelle législature qui remplaça la Convention en 1795. Membre du conseil des Cinq Cents, il s'y fit remarquer par son talent et sa modération. Il était président de cette assemblée au mois de fructidor an v, du Directoire dans la journée du 18 frucet il fut arraché de son siége par les troupes tidor (4 sept. 1797). Porté, avec cinquante de ses collègues, sur la liste de proscription dressée par le Directoire, il évita la déportation à Cayenne en se cachant d'abord à Paris, et en se rendant ensuite à Oléron. Il en fut rappelé après le 18 brumaire, et nommé, en décembre 1799, préfet de la Marne, place qu'il refusa, et ensuite substitut du procureur général à la Cour de cassation, fonctions qu'il ne remplit qu'un mois, par suite de sa nomination au Tribunat (18 avril 1800) et à la présidence de la section de législation de cette législature, ce qui l'a fait contribuer trèsactivement à la confection du Code civil; conseiller d'État et baron après l'avènement de Napoléon au trône; après la paix de Tilsitt, ministre de la justice et de l'intérieur de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie.

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Après la chute de l'Empire, M. Siméon fut nommé préfet du Nord, et grand officier de la Légion d'honneur; député des Bouches-du-Rhône à la chambre des représentants dans les cent jours. Après la seconde Restauration, M. Siméon fut élu par le département du Var à la chambre des députés, et fat nommé, le 24 août 1815, conseiller d'État en service ordinaire, section de législation; inspecteur général des écoles de droit, le 7 mai 1819; Sous-secrétaire d'État au département de la justice, et chargé des affaires de ce département, en l'absence du garde des sceaux, le 26 janvier 1820; ministre secrétaire d'État de l'intérieur, en remplacement de M. de Cazes, du 21 février 1820 au 13 décembre 1821; pair de France, le 25 octobre 1820; ministre d'État lors de sa sortie du ministère; aujourd'hui président de la Cour des comptes, depuis 1837. M. le comte Siméon est membre de la cinquième classe de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques).

Choix de discours et d'opinions. Paris, impr. d'Hacquart, 1824, in-8 de 656 p.

Ce choix renferme trente-huit opinions et discours prononcés depuis 1795 à 1824, aux diverses législatures dont M. le comte Siméon a fait partie.

Nous en donnons ici la liste :

1° Discours prononcé à Aix, le 11 vendémiaire an IV (23 octobre 1795), en qualité de procureur général syndic du département des Bouches-duRhône, à l'occasion de la célébration de la fête funèbre décrétée par la loi du 14 prairial précédent, en l'honneur des martyrs de la tyrannie, et de la publication de la paix avec le roi d'Espagne et le landgrave de Hesse-Cassel; -2° Opinion sur la contribution foncière, prononcée au conseil des Cinq-Cents, le 14 floréal an TV (23 avril 1796);3° pinion sur le projet de loi portant amnistie prononcé au conseil des Cinq-Cents, le 1 fructidor an IV (29 août 1796); — 4° Réfutation d'une opinion de Lainarque, dans la séance du 16 bru naire an v, sur ce que l'amnistie ne devait pas être refusée par exception à ceux qui avaient été nominativement condamnés; - 5° Rapport au conseil des Cinq Cents sur les messages du Directoire exécutif, relatifs au condamné Lesurcques, du 2 brumaire an v (23 octobre 1796); -6° Second Rapport sur l'affaire Lesureques, du 5 brumaire an v (26 octobre 1796); -7° Opinion sur la suspension du divorce par incompatibilité, prononcée au conseil des Cinq-Cents, le 5 pluviose an v (26 janv. 1797); --8° Opinion sur la répression des délits de la presse, prononcée au conseil des Ginq-Cents, le 20 pluviose an y (9 févr. 1797); -9° Discours prononcé dans la Chambre des députés, le 28 avril 1819, sur la question: Si l'on peut faire contre les fonction.publics la preuve, par exception, de la vérité de l'injure dont ils se plaignent;-10° Opinion sur le projet de résolution relatif aux suspensions et annulations de certaines ventes et soumissions de biens nationaux, prononcée au conseil des Cinq Cents, le 12 germinal an v (1er avril 1797); 11° Opinion sur les sociétés particulières, s'occupant de questions politiques,

prononcée au conseil des Cinq-Cents, le 6 thermidor an v (25 juillet 1797); — 12° Discours prononcé dans le comité secret des Cinq-Cents, à l'occasion du renvoi que les iles de France et de la Réunion (Bourbon) avaient fait des deux commissaires du gouvernement, Burnet et Baco, en l'an v; 13 Rapport sur le projet de loi relatif au Concor dat, à ses articles organiques, et à ceux des cultes protestants, fait au Tribunat dans la séance du 17 germinal aux (7 avril 1802); — 14° Opinion sur le projet de loi concernant l'instruction publique, prononcée au Tribunat le 8 floréal an x (28 avril tif, en qualité d'orateur du Tribunat, sur le projet 1802); ;-15° Discours prouoncé au Corps législa

de loi concernant l'organisation de l'instruction publique, du 11 floréal an x (2 mai 1802);~-16° Discours prononcé en qualité d'orateur du Tribunat au Corps législatif, sur le titre du Code civil: De la manière dont on acquiert la propriété, du 29 germinal an x1 (20 avril 1802); 17° Discours prononcé au Corps législatif, en qualité de l'un des orateurs du Tribunat, sur le titre X du livre III du Code civil du contrat de mariage et des droits respectifs des époux) du 20 pluviôse an x11 (19 février 1803); 18° Rapport fait au Tribunat, le 17 ventôse an XII (9 mars 1804), sur le projet de loi relatif aux contrats aléatoires (Code civil); 19° Discours prononcé à Cassel sur la tombe de 20° Discours proJean Müller, le 31 mai 1809; noncé à Lille, en qualité de préfet du département du Nord, le 5 septembre 1814, à l'occasion du serment spécial à prêter au roi par les fonctionnaires publics; -21° Observations soumises à la justice des hautes puissances alliées, pour les créanciers et autres intéressés aux actes du gouvernement du royaume de Westphalie; - 22° Opinion prononcée à la Chambre des députés, en mai 1816, sur la question si le roi peut faire retirer un projet dé loi qu'il a fait proposer; 23° Opinion sur le projet de loi d'amnistie, prononcée à la Chambre des députés, le 2 janvier 1816; 24° Opinion prononcée à la Chambre des Députés, le 4 fevrier 1818, sur le titre VI (de l'avancement ), dans le projet de loi relatif au recrutement de l'armée ; — 25° Discours prononcé à la Chambre des pairs, en qualité de commissaire du roi, pour la défense du projet de loi relatif au recrutement de l'armée; 26° Discours prononcé à la Chambre des députés, le 13 décembre 1817, comme commissaire du roi chargé de la défense du projet de loi sur la liberté de la presse; 27° Discours prononcé en qualité de commissaire du roi à la Chambre des députés, le 28 janvier 1819, à l'appui de la proposition d'accorder une récompense nationale à M. le duc de Richelieu; 28° Discours prononcé en 1820, à la première séance publique du concours ouvert dans la faculté de droit de Paris, pour la chaire de procélure, vacante par le décès de M. Pigeau, en qualité d'inspecteur général des études pour les écoles de droit, et président du concours;-29° Rapport fait à la Chambre des députés, dans le comité secret du 11 mars 1819, au nom de la commission chargée de l'examen d'une proposition de la Chambre des pairs, tendant à l'entière abolition du droit d'aubaine et de détraction; -30° Resumé fait à la Chambre des députés, dans le comité secret du 17 mars 1819, sur l'examen d'une résolution de la Chambre des pairs, tendant à l'entière abolition du droit d'aubaine et de détraction; 31° Discours préparé pour la Chambre des pairs, relativement au projet de loi sur l'abolition du droit d'aubaine, qui fut présenté ennai 1819, par suite de la résolution des deux Chambres, qui avaient supplié le roi de faire présenter une loi à ce sujet ;

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32° Discours tendant à établir qu'il ne suffisait pas de menacer les outrages faits par la voie de la

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presse, à la morale publique, qu'il fallait menacer expressément les outrages faits à la religion; — 33° Exposé des motifs du projet de loi sur les journaux et écrits périodiques, présentés à la Chambre des députés, dans la séance du 1er mars 1820; 34° Discours prononcé le 21 novembre 1820, lors de la pose de la première pierre du séminaire de Saint-Sulpice; 35° Opinion sur le projet de loi relatif à la police de la presse périodique, prononcée dans la Chambre des pairs du 11 mai 1822; — 36° Opinion sur le projet de résolution tendant à provoquer une loi pour la révision des procès criminels, dans certains cas non prévus par le code, prononcée dans la Chambre des pairs, dans la séance du 15 avril 1822; - 37° Opinion sur le projet de résolution relatif à l'exercice de la contrainte par corps contre un membre de la pairie, prononcée dans la Chambre des pairs, dans la séance du 23 avril 1822; - 380 Opinion sur le projet de loi relatif aux communautés religieuses, prononcée dans la Chambre des pairs, le 10 juillet 1824.

En tête de ce volume on lit le court avertissement suivant:

« Je n'ai pas la prétention de former ce recueil pour le public. Il n'est destiné qu'à mes amis et aux personnes qui m'ont donné des témoignages de leur estime. Je l'offre à la bienveillance des uns, à l'indulgence des autres. Peut-être y trouveront-ils quelquefois des preuves que si je n'ai pas le droit d'être placé parmi les premiers orateurs des Chambres, je n'ai pas non plus mérité d'être rejeté dans l'oubli, auquel il a plu à quelques écrivains par tiaux de me vouer. C'est ce que je crois être leur injustice, qui m'a suggéré l'idée de rassembler

quelques-unes des pièces sur lesquelles d'autres, parmi lesquels je pourrais citer Chénier (1) et M. de Maistre, n'avaient jugé moins sévèrement. Ce n'est point un sentiment de vanité qui m'a dirigé, je sens qu'il ne serait pas fondé, mais le désir et le droit de me défendre, et de ne montrer tel que je suis. Il n'est d'ailleurs peut-être pas inutile, lorsqu'on a traversé une révolution, et que, dans plusieurs occasions, le public nous a entendu nommer, de mettre dans la main de ses enfans et de ses amis, la preuve des principes qu'on a professés ». Ce volume n'est, ainsi que son titre l'indique, qu'un choix des discours et opinions de M. le comte Siméon on en a un grand nombre d'autres prononcés dans le conseil des Cinq Cents, au Tribunat, à la Chambre des députés, et à celle des pairs, et qui ont été recueillis par le Moniteur.

- Discours prononcé à l'occasion du décès de M. le marquis de Marbois. Chambre des pairs, séance du 17 janvier 1838. (Paris, 1838), in-8 de 18 pag.

C'est l'éloge du collègue de M. le comte Siméon à la Chambre des pairs et son prédécesseur à la présidence de la Cour des comptes.

* Éloge de Henri IV. Discours qui a concouru pour le prix de l'Académie de la Rochelle en 1768. Aix, et Paris, Desaint, 1769, in-8.

M. Siméon eut plusieurs concurrents, entre autres La Harpe et l'historien Gaillard; ce fut l'éloge de

(1) Plusieurs discours éloquents firent comprendre M. Siméon par Chénier dans l'Introduction de son «Tableau de l'état et des progrès de la littérature française », au nombre des orateurs dignes de remarques.

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Sur l'omnipotence du jury. Paris, de l'imp. de Fournier, 1829, in-8.

Article inséré dans la « Revue française », fondée par M. Guizot, et dont il y a eu des exemplaires tirés à part.

SIMÉON (le vicomte Joseph-Balthasard), fils du précédent; né à Aix en Provence, le 6 janvier 1781, fut d'abord tour à tour attaché à la légation de France, au congrès de Lunéville, secr. d'ambassade à Florence, à Rome, et chargé d'affaires à la cour de Stuttgardt. Il quitta le service français lorsque son père devint ministre de la justice et de l'intérieur de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie; il reçut de ce prince la mission de le représenter à Berlin, à Darmstadt, à Francfort et à Dresde. La chute de ce souverain amena la sienne: il revint en France avec l'armée française, en 1814; et, en 1815, le 12 juillet, le gouvernement royal l'appela à la préfecture du Var (Draguignan), qu'il administra pendant trois ans, et où il a laissé d'honorables souvenirs. Le 27 mars 1818, il fut nommé préfet du Doubs; mais, à peine fut-il rendu à son poste qu'une nouvelle ordonnance l'envoya à Arras, préfecture du Pas-de-Calais. En 1820, lors de la formation de la maison civile du roi, il fut nommé gentilhomme honoraire de la chambre; en 1821, maître des requêtes au conseil d'État; en septembre 1824, il fut remplacé dans la préfecture du Pas-de-Calais par M. Blin de Bourdon. M. le vicomte Siméon fut appelé, en 1828, après le "chute du ministère Villèle, à la direction des belleslettres, sciences, beaux-arts et librairie, au ministère de l'intérieur, et nommé conseiller d'État, en août 1829. Après l'avènement du ministère Polignac, il quitta sa direction et entra au conseil d'État, où il est encore aujourd'hui en service ordinaire. Il a été élevé à la dignité de pair de France le 13 septembre 1835. M. le vicomte Siméon est en outre officier de plusieurs ordres français et étrangers, membre de la Société royale des antiquaires de France,

et académicien libre de l'Institut (Académie des beaux-arts).

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Notice sur les usages et le langage des habitants du Haut-Pont, faubourg de SaintOmer. Paris, 1821, in-8.

Extraite du tom, III des Mémoires de la Société royale des antiquaires de France (1821).

- Rapport fait à la Chambre des pairs, dans la séance du 25 avril 1836, au nom d'une commission spéciale chargée de l'exauen du projet de loi relatif à l'ouverture d'un crédit de 4,620,000 fr. pour subvention aux fonds de retraite du département des finances. (Paris, 1836), in-8 de 12 pages.

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Rapport fait à la Chambre des pairs, dans la séance du 10 juin 1836, au nom d'une commission spéciale chargée de l'examen du projet de loi relatif à l'ouverture d'un crédit pour l'achèvement de cinq monuments de la capitale. (Paris, 1836),

in-8 de 29 pap.

SIMEON (Henri), fils du précédent ; né le 16 octobre 1803, à Florence, où son père était en mission; d'abord attaché à la légation de France à Francfort, en 1825; auditeur au conseil d'Etat, en août 1826; préfet des Vosges en septembre 1830, et plus tard du Loiret, en décembre 1835.

-Aux Grecs! sur la mort de lord Byron. (En vers). Paris, L. Janet; Ponthieu, 1824, in-8 de 24 p.

* Conseil d'État (du), considéré dans son organisation actuelle et dans les améliorations qu'il serait nécessaire d'y introduire. Par un auditeur. Paris, Pélicier, 1829, in-8 le 104 pag.

Discours prononcé à la Société d'émulation du département des Vosges, par M. Siméon, président, à l'ouverture de la séance publique du 2 mai 1835. Épinal, de l'imp. de Gérard, 1835, in-8 de 16 pages.

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Traduction libre en vers du premier livre de la Pharsale (1825). Voy. LUCAIN.

SIMIANE, marquise d'ESPARON (Pauline de Grignan, dame de), petite-fille de madame de Sévigné, qui hérita du talent de son aïeule, pour le genre épistolaire ; morte en 1737.

-Lettres de madame la duchesse DU MAINE et de madame la marquise de SIMIANE, précédées de notices et de notes biographiques (par PHILIPON-LA-MADELAINE ). Londres (Paris), Léop. Collin, an xiii (1805), in-12.

En 1773, La Harpe publia un volume de «< Lettres nouvelles ou nouvellement recouvrées de la marquise de Sévigné et de la marquise de Simiane, sa petite-fille (Paris, Lacombe, in-12). Les Lettres de madame de Simiane, qui font partie de ce volume, ont été insérées dans toutes les éditions publiées, depuis le commencement de ce siècle, des Lettres de madame de Sévigné à sa famille et à ses amis, ainsi que dans un choix de ces mêmes Lettres

(voy. l'art SEVIGNÉ). C'est du volume de 1773 que

sont encore tirées les Lettres qui composent le volume que nous venous de citer.

Si, dans les Lettres de madame de Simiane, on ne trouve pas autant de sensibilité que dans celles de madame de Sévigné, on y reconnaît au moins les mêmes grâces et la même légèreté.

Dès 1715 parut un volume intitulé: le Portefeuille de madame...., contenant divers opuscules, tant en prose qu'en vers (Paris, Ballard, in-12). La moitié de ce volume est composée des opuscules de madame de Simiane, réimpr. dans les tom. IX et X des Amusements du cœur et de l'esprit, et dans l'édition des Lettres de madame de Sévigné,

dirigée par Grouvelle, Paris, Bossange, 1805, 8

vol. in-8 et 11 volumes in-12, et dans les autres éditions faites par J.-J. Blaise et autres éditeurs.

SIMIEN, pseudon. Voy. L. de Boissy.
SIMIEN DESPRÉAUX. Voy. S. Des-

PRÉAUX.

SIMIL (l'abbé), curé de Sainte-Perpétue de Nîmes.

On lui doit une édition du livre intitulé: Différents sujets de méditations pour tous les fidèles, etc., par Esp. FLÉCHIBR, précédée d'une Notice sur la vie de cet illustre évêque (1824).

SIMILLON. Lettre d'un Savoyard.

Paris, de l'impr. lithogr. de Bineteau, 1837, in-4 de 8 pag.

L'auteur pense que la constitution de la propriété et son mode de transmission doivent être changes.

SIMMONEL OU SIMONEL (Dominique), avocat au parlement; mort le 13 avril: 755. * Dissertation sur l'origine, les droits et les prérogatives des pairs de France. Sans nom de ville (Paris), 1753, 4 part. en un

vol. in-12.

*Traité des droits du roi sur les béné. fices. Paris, 752, 2 vol. in-4.

Cet auteur donne beaucoup au roi. Son Traité est partagé en cinq livres 1o de l'Origine des biens ecclésiastiques, et des droits du roi sur ces biens; 2° de la Regale; 3° des Resignations et Pensions; 4° de l'Expectative du Joyeux avènement; 5° du Serment de fidelité.

* Traité des refus publics et secrets de la communion, avec des maximes sur la distinction et les droits des deux puissances. Avignon, 1754, 2 vol. in-12.

SIMMONS on SIMONS (Sam. - Foart), médecin anglais.

-Journal de médecine, trad. de l'angl. par G. MASUYER. Dijon, Edme Bidaut, 178189, 7 vol. in-8.

Observations sur le traitement de la gonorrhée, traduites de l'angl. Paris, Théoph. Barrois, 1783, in-12.

SIMOCATTE. Theophylacti Simocatiæ questiones physicas et epistolas ad codd. recensuit versione Kimedonciana et

notis intruxit Jo. Franc. BoISSONADE. Pari

siis, ex typogr. F. Didot. Mercklein, 1834, in-8 de 370 pag.

SIMON (Richard), savant et laborieux hébraïsant, et très-habile controversite; d'abord professeur de philosophie au collége de Juilly, ensuite prêtre de la congrégation de l'Oratoire, depuis la fin de 1662 jusqu'en 1678, et curé de Bolleville; né le 15 mai 1638 à Dieppe, où il est mort, en avril 1712.

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— Ambrosii ( Rich. Simonis) ad Originem epistola de novis bibliis polyglottis. Ultrajecti, 1685, in-8.

Antiquitates ecclesiæ orientalis. Londini, 1682, in-12.

Avec la vie et des lettres du P. Morin, ouvrage rempli de fautes, dans lequel R. Simon fait une satire iudécente du savant P. Morin. Il prétendit l'avoir trouvée dans les papiers du P. Amelotte; mais il ne persuada personne. Dans ce qu'il dit des antiquités des Chaldeens et des Égyptiens, R. Si mon parait quelquefois n'avoir fait que copier l'abbé de Longuerue, et s'est attiré à ce sujet une vive accusation de plagiat de la part de Nolin.

* Apologie pour l'auteur de « l'Histoire critique du vieux Testament », contre les faussetés d'un libelle publié par Michel le Vassor, prêtre de l'Oratoire. Amsterdam, Reinier Leers, 1689, petit in-12 de 141 pag.

★ Avis important à M. Arnauld, sur le projet d'une nouvelle bibliothèque d'auteurs jansénistes. 1691, in-12.

Imprimé sous le nom du sieur de Sainte-Foi.

- Bibliothèque critique, ou Recueil de diverses pièces, dont la plupart ne sont pas imprimées ou ne se trouvent que difficilement, publiées par Sainjore, qui y a ajouté quelques notes. Bale, Wackerman, 1709 et 1710, 4 vol. in-12.

Les rédacteurs du Catalogue manuscrit de la bibliothèque du roi citent une édition antérieure. Amsterdam (ou plutôt Nanci ), 1708, 4 vol. in-8.

Sainjore est un pseudonyme sous lequel Rich. Simon s'est cache.

Ce sont des Lettres comme les 'Lettres choisies, remplies de circonstances de littérature vraies ou fausses.

Barat (voy. ce nom om), élève de R. Simon, a publié une suite à cet ouvrage, en deux volumes in 12, sous le titre de « Nouvelle Bibliothèque

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* Disquisitiones critica de variis per diversa loca et tempora bibliorum editionibus quibus accedunt castigationes unius theologi Parisiensis ad opusculum Vossii de Sibyllinis oraculis. Londini, 1684, in-8.

-Difficultés proposées au R. P. Bouhours, de la compagnie de Jésus, sur sa traduction française des quatre évangélistes. (Par Rich. Simon, déguisé sous le nom de Romainville et sous celui d'Eugène.) Amsterdam, Braakman, 1697, pet. in-12.

Il y a deux lettres signées Romainville. L'exemplaire que j'ai sous les yeux contient, sous le

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