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même titre et avec la date d'Amsterdam, Abr. Acher, 1697, deux autres lettres signées Eugène. Elles sont en faveur de R. Simon.

On a eu tort d'attribuer ces dernières lettres à Nicolas Thoynard, d'Orléans, puisqu'il est constant que celui-ci a publié une critique de Rich. Simon, en 1702. Il est difficile de croire qu'à si peu de distance, Rich. Simon ait trouvé dans ce

savant un apologiste et un censeur, au lieu qu'il est très-probable que Rich. Simon s'est loué luimême sous des noms empruntés. (.Vote de Barbier.)

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matières.

Première édition d'un ouvrage assez estimé. Le

*Factum servant de réponse au livre intulé: « Abrégé du procès fait aux Juifs de pitre conçu en Metz». Paris, 1670, in-4.

Le Nouveau Dictionnaire historique de Caen donne ce livre à Amelot de la Houssaye : c'est

une erreur.

Hieronymi le Camus theologi Parisiensis (Richardi Simonis), judicium de nuperâ Isaaci Vossii ad iteratas P. Simonii objectiones responsione. Edimburgi ( Amstelodami), 1685, in-4.

Rich. Simon avait pris d'abord un autre nom pour publier cet ouvrage; car on lit au haut des pages; Hieronymi à sanctá fide judicium de responsione Vossii. Voy. l'Éloge historique de R. Simon, par Bruzen de la Martinière en tête de ses Lettres, édition de 1730, tom. I, pag. 58. Baillet n'aurait pas dù affirmer que Simon n'avait pas pris le masque de Jerome de Sainte-Foi. (Auteurs déguises, pag. 554).

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La bibliothèque royale possède un exemplaire de cet ouvrage, portant pour titre : Opuscula critica adversus Isaacum Vossium. Edimburgi, 1685, in-4.

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docteur Ant. Arnauld, qui n'aimait pas l'auteur, ayant eu communication de la preface et de la table des matières de ce volume avant sa publication les dénonça à Bossuet, alors évêque de Condom. Ce prélat, cboqué du sommaire d'un chaces termes : « Moïse ne peut être l'auteur de tout ce qui est dans les livres qui lui sont attribués », conseilla au chancelier Le Tellier de supprimer l'ouvrage, quoiqu'il eût été approuvé par M. Pirot et par le général de l'Oratoire. Cet avis fut suivi, et la suppression s'exécutà avec tant de sévérité, qu'on assure que six exemplaires seulement échappèrent à la destruction. Deux de ces exemplaires ont été envoyés en Angleterre; Richard Simon en parle dans le tome quatrième de ses Lettres, page 58. La bibliothèque du roi possède l'exemplaire que l'évêque d'Avranches, Huel, avait légué à la bibliothèque des jésuites de la maison professe de Paris. Un autre a été placé dans la bibliothèque de la maison d'institution de l'Oratoire; on le trouve aujourd'hui à la bibliothèque Mazarine. Un quatrième existait dans la bibliothèque du séminaire de Saint-Magioire; il fait partie aujourd'hui de l'ancienne bibliothèque du conseil d'Etat, transportée à Fontainebleau, en 1807. L'abbé Rive raconte, dans sa « Chasse aux

bibliographes » (tom. Ier, pag. 497), qu'en ayant aperçu un exemplaire dans un lot de livres acheté dans une vente par un bouquiniste, il racheta ce rare volume pour 3 fr. On ignore ce qu'est devenn cet exemplaire. C'est probablement l'exemplaire de l'abbé Coste, chanoine de Notre-Dame, que le libraire Martin inscrivit de la manière suivante, Paris, 1722, in-12, sous le n° 385: Histoire cridans le Catalogue de la bibliothèque de cet abbe, tique du V. T., par R. Simon, première édition, in-4. Achille de Harlay, quatrième du nom, mort conseiller d'État en 1717, plaire, relié en maroquin bleu, au college des Jésuites de la maison de Clermont. Cet exemplaire est peut-être le seul qui ait paru dans les ventes publiques depuis soixante-dix ans. Il fut vendu 161 fr., en 1769, à la vente de M. Caignat; 69 fr.. en 1791, à la vente de M. de Saint-Céran; 133 fr.. en 1803, à celle de M. Duquesnoy. L'exemplaire de M. Paris, en 1791, était aussi relié en maroquin.

en légua un

exem

On trouve en manuscrit, à la tête des exemplaires de la maison d'institution de Saint-Magloire et de M. de Harlay, l'extrait des registres du conseil d'État, en date du 19 juin 1678, signé Colbert. Ils n'ont aucun frontispice. L'exemplaire de la Bibliothèque du roi est aussi sans frontispice; mais on n'y a pas joint l'arrêt du conseil d'Etat. Mon exemplaire, dit A.-A. Barbier, ne contient pas non plus l'arrêt; le faux-titre qu'il porte est d'un autre papier que celui de l'ouvrage.

Rich. Simon, d'après ce qu'il dit dans ses Lettres (tom. III, pag. 260), conservait un huitième exemplaire, avec quelques petites corrections de la main de Bossuet et de celle de Pirot, qui avait été son censeur. Il paraît que cet exemplaire a été brûlé à Dieppe, avec d'autres ouvrages imprimés et

manuscrits qui appartenaient à ce savant. I ne s'est pas trouvé parmi les articles que Richard Simon a légués à la bibliothèque du chapitre de Rouen, au moins si l'on en juge par le silence que garde, ce sujet, l'abbé Saas, dans sa «Notice des manuscrits de l'église métropolitaine de Rouen ». Peu d'années après la suppression de l'Histoire critique, Bossuet témoigna qu'il emploierait tout son crédit auprès du chancelier pour faire réimprimer cet ouvrage, si Richard Simon consentait à y faire quelques corrections. Et, en effet, Le Tellier nomma une seconde fois Pirot pour censeur ; mais celui-ci ayant gardé l'ouvrage pendant près de deux ans sans donner son approbation, Richard Simon retira l'exemplaire d'entre ses mains, et abandonna cette affaire.

Daniel Elzévir réimprima, à Amsterdam, en 1680, l'Histoire critique du vieux Testament, sur la copie manuscrite d'un des deux exemplaires envoyés à Londres, laquelle copie avait éte faite par le chapelain de la duchesse de Mazarin, et sur la demande de cette dame cette copie était défectueuse: aussi l'édition d'Elzevir n'est point recherchée des amateurs. Cette édition a paru sous le titre suivant :

Histoire du vieux Testament, par le R. P. Richard Simon, prestre de la congrégation de l'Oratoire (il en était néanmoins sorti en 1678), suivant la copie imprimée à Paris, 1680, in-4 de 612 pag., sans l'avertissement au lecteur, qui est en italique, et qui n'a que 6 pages, et la préface avec la table des chapitres qui remplissent onze autres feuillets non chiffrés.

Soit pour faciliter l'entrée de cette édition en France, soit pour d'autres raisons, Daniel Elzevir plaça la preface et la table des chapitres (en tout, 22 pages non chiffrees) avant ce second frontispice, qui est le véritable, mais après un premier frontispice capable de dérouter le lecteur et l'ins pecteur de la douane. Il est ainsi conçu

Histoire de la religion des Juifs et de leur établissement en Espagne et autres parties de l'Europe, où ils se sont retirés après la destruction de Jérusalem. Par RABBI MOSES LEVI. Amsterdam, P. de la Faille, 1680, in-4.

L'édition fut bientôt enlevée, et Dan. Elzévir étant mort, Reinier Leers, imprimeur de Rotterdam, qui avait recouvre un exemplaire de l'édition de Paris, donna une nouvelle édition sous ce titre : Histoire critique, etc. Nouvelle édition, et qui est la première imprimnée sur la copie de Paris, augmentée d'une Apologie générale et de plusieurs remarques critiques. On a de plus ajouté une table des matières, et tout ce qui a été imprimé jusqu'à présent à l'occasion de cette Histoire critique. Rotterdam, Reinier Leers, 1685, in-4.

le gouvernement avait supprimée. Peut-être eûtil été convenable que l'illustre biographe donnât quelques preuves à l'appui de cette opinion, d'autant plus que les démarches de Bossuet auprès de Rich. Simon, pour en obtenir de légères corrections, funt entrevoir qu'il reconnaissait lui-même avoir agi avec un peu de précipitation dans celte affaire.

La traduction latine ayant été faite sur l'édition d'Elzévir, par Noël Aubert de Versé, Amsterdam, 1681, in-4 est encore plus fautive: le traducteur, qui n'entendait pas la matière, a fait plusieurs corrections de son chef.

Histoire de l'origine et du progrès des revenus ecclésiastiques. (Nouvelle édition.) Bale, Richter, 1706, 2 vol. in-12.

Publiée sous le pseudonyme de Jérôme d'Acosta. La première édition, imprimée sous la rubrique de Francfort, n'a qu'uu volume. (Barbier).

L'edition de 1706 est préférable aux éditions antérieures (de 1684 et 1691). L'auteur cherche le singulier encore plus que l'utile. Cependant son ouvrage est fort intéressant.

Cet ouvrage a encore été réimprimé en 1767, avec le Traité des bénéfices, de Fra PAOLO; dans cette réunion, sous le titre de Théorie des bénéfices, et composée de deux volumes, l'ouvrage de Richard Simon forme le second volume.

– Inspiration (de l') des livres sacrés, avec une réponse au livre intitulé : « Défense des sentiments de quelques théologiens de Hollande» (par Dan. Leclerc). Rotterdam, 1687, in-4.

Publ. sous le pseudonyme du prieur de Bolleville.

-*Lettre à M. l'abbé P. D. et P. en théologie, touchant l'Inspiration des livres sacrés. Par R. S. P. D. B. Rotterdam, 1686, in-4.

-Lettre des rabbins des deux synagogues d'Amsterdam à M. Jurien, traduite de l'espagnol (composée par R. Simon). Suivant la copie imprimée à Amsterdam, chez Jos. Athias (à Bruxelles), 5446 (vers 1687),

in-12.

Lettres choisies de Richard Simon, où l'on trouve un grand nombre de faits, anecdotes de littérature: Amsterdam, Delorme, 1700;-Rotterdam, Reinier Leers, 1705, in-12; Rotterdam (Rouen), 1702-05, Édition revue et augin., publiée avec une Vie de l'auteur et des notes curieuses par Ant.-Aug. BRUZEN DE LA MARTINIÈRE. Amsterdam, P. Mortier, 1730, 4 vol. in-12.

Les pièces ajoutées à cette édition sont: 1° Lettre de Veil à Boyle, pour prouver que la seule Écriture est la règle de la foi; -2° Réponse à ladite Lettre ;- 3° Lettre de M. Spanheim à un ami, où l'on rend compte du livre précédent; 4° Réponse à la dite Lettre; 3 vol. in-12. 5 Opuscula critica adversus Is. Vossium, in quibus defenditur sacer codex Ebraicus, et B. Hieronymi tralatio; 6o Hieron. Le Camus judicium de nuperà Is. Vossii ad iteratas P. Simonii objectiones Responsione.

Cette édition doit être la inême que celle que Niceron cite sous la rubrique Amsterdam, 1685, avec un titre un peu different, on ne sait pourquoi.,

Suivant Bruzen de la Martinière, dans son Éloge bistorique de Simon, page 45, l'auteur a protesté de ne s'être point mêlé de cette édition. Cependant, M. le cardinal de Beausset affirme dans l'Histoire de Bossuet que Richard Simon « fit réimprimer en Hollande son Histoire critique » telle qu'elle avait été imprimée à Paris, dans l'édition que

-

-

*Lettres critiques sur l'édition des OEuvres de S. Jérôme donnée par les bénédictins. 1699, in-12.

Suivant M. Demanne,

970 de son Recueil d'ouvrages anonymes, les cinq lettres J. S. C. D. B., qui sont au bas de quelques-unes de ces Lettres critiques, doivent désigner Jacques Simon, curé

de Bolleville, qui paraît écrire pour son oncle Rich. Simon.

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Ces Lettres sont très-rares; on ne les trouve dans aucune édition des Lettres de Simon. Il y en a onze, et non treize, comme le dit l'abbé Goujet dans son Catalogue manuscrit. Trois avaient paru en 1694, sous le titre de Critique du livre publié par les moines bénédictins de Saint-Maur, intitulé : Bibliothèque divine de saint Jerome », et contenait environ 66 pages in-12. On peut consulter, à ce sujet, dans le Dictionnaire de Bayle, l'article Gallonius (note B. ), qui a rapport à ces Lettres critiques, dont il est aussi question dans l'article Fontevraud, à la fin de la note P. Quatre autres Lettres concernent le second volume de saint Jerome. Les autres sont contre la défense de la Bible de saint Jérôme, publiée par dom Martianay contre Simon; sur le canon hébreu de saint Jérôme; sur le Spe. culum attribué à saint Augustin; sur le Commentaire d'Hesychius sur le Lévitique, et une Défense d'Autoine Galionius, prêtre de l'Oratoire de Rome, et de Gabriel Naudé. Il y a dans ces Lettres heaucoup d'érudition assaisonnée d'une trop grande vivacité. Dom Martianay a répondu à ces Lettres.

Page 185, ligne 12, les mots à un savant homme désignent le P. Hardouin, jésuite.

Il parait que ce volume existe sous deux titres différents, car A.-A. Barbier, sous le n° 9986 de son Dictionnaire des ouvrages anon., 2e édit., cite le même volume, portant un frontispice ainsi conçu :

Lettres critiques, où l'on voit les sentiments de M. Simon sur plusieurs ouvrages nouveaux, publiers par un gentilhomme allemand. Sur l'imprimé à Basle, pour Christian Wackerman, 1699, in-12.

Sous ce titre, le volume ne renferme encore que onze lettres, et non treize, comme l'a dit l'abbé Goujet, erreur qui a été reproduite dans l'article

Martianay de l'Histoire littéraire de la congréga.

tion de Saint-Maur, parce que dom Tassin a rédigé cet article d'après le Catalogue manuscrit de l'abbé Goujet.

Non-seulement cet ouvrage existait sous deux titres différents, mais encore un ou plusieurs fragments ont été imprimés avec des frontispices particuliers. Ainsi l'on trouve porté, sous le n° 3223 du Catalogue de la bibliothèque de Denis Nolin, rédigé par Gabr. Martin (Paris, 1710, in-12), une Critique de la Bibliothèque divine de saint Jérôme, publiée par les bénédictins ( par M. Simon). Cologne, 1699, in-8, qui n'est qu'une portion du volume que nous venons de citer.

Novorum bibliorum polyglottorum synopsis (auctore Origene, Richardo Simone), Ultrajecti, 1684, in-8.

* Observations (nouvelles) sur le texte et les versions du nouveau Testament, par R. S. P. Paris, J. Boudot, 1695, in-4.

*Réponse au livre intitulé: « Sentiments de quelques théologiens de Hollande» (par Dan. Leclerc), sur l'Histoire critique du vieux Testament. Rotterdam, Reinier Leers, 1686, in-4.

Publiée sous ce pseudonyme: le prieur de Bolle. ville. Cette Réponse a été réimprimée à la suite d'un ouvrage de l'auteur, intitulé: De l'Inspiration des livres saints (voy. plus haut ).

David Leclere publia dans la même année une Défense des sentiments, etc. In-8.

Réponse de Pierre Ambrun (Richard

SIMON lui-même) à l'Histoire critique du vieux Testament de R. Simon. Rotterdam, 1685, in-4.

TRADUCTIONS DUES A RICHARD SIMON.

Fides Ecclesiæ Orientalis, sen Gabrielis Philadelphi opuscula, nunc primùm latinė versà, cum notis uberioribus, quibus nationum orientalium persuasio, maximè de rebus Eucharisticis, illustratur, præsertim adversùs Claudii Calviniani responsum ad Perpetuitatem. Parisiis, Meturas, 1671, in-4.

Rich. Simon donna cet ouvrage comme un sup plément au premier volume de la Perpétuité de la foi, dont il accusait les auteurs d'y avoir commis beaucoup de fautes, et d'avoir mal répondu au ministre Claude.

Voyage au Mont-Liban, trad. de l'ital. du P. Jérôme DANDINI, par R. S. P. (Rich. Simon, prêtre). Paris, 1675, in-12.

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Cérémonies et coutumes qui s'observent parmi les Juifs, traduites de l'italien de Léon de Modène, par D. Récared Siméon (Richard SIMON). Paris, Billaine, 1674, in-12.-Nouvelle édition, avec un supplement (touchant les sectes des Caraïtes et des Samaritains), par le sieur de Simonville (le même Richard Simon, et une épître dédicatoire à Bossuet, rédigée par FRÉMONT D'ABLANCOURT). Paris, Billaine, 1681, in-12; et La Haye, Moetjens, 1682, in-12; 1710, in-12.

Nouveau (le) Testament de N. S. J. C., traduit sur l'ancienne édition latine, avec des remarques littérales et critiques (par Rich. SIMON). Trévoux, Ganeau, 1702, 2 vol. in-8 et 3 vol. in-12.

Bossuet a composé deux instructions pastorales

contre cette version.

Richard Simon passe pour être l'éditeur de l'onv. intitulé: Veritable tradition de l'Église sur la prédestination et la gràce, par M. De Launoy (ou plutôt Louis Marais). Liege, le François, 1702, in-12; mais il l'est plus certainement de la nouvelle édition des Moyeus de réunir les protestants avec l'Église romaine, par M. Camus, évèque de Belley, édition que l'auteur a augmentée de remarques (Paris, 1703, in-12)."

(Article tiré du Diction. des ouvr. axon., de Barbier, séc. édit.).

SIMON (Denis), jurisconsulte français, conseiller au présidial, et assesseur à la maréchaussée de Beauvais ; né en 1660, mort 1731.

en i

-

- Bibliothèque (nouv.) historique et chronologique des principaux auteurs et interprètes du droit civil, canonique et particulier de plusieurs États et provinces, depuis

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celui

Le titre du second volume est le même que du premier, excepté qu'au lieu de l'annonce de l'Idée d'un bon juge, c'est, dans le second, l'Idée d'un bon maire.

Cette compilation, disposée par ordre alphabétique, a beaucoup servi à Taisand (voy. ce nom) pour la rédaction de ses « Vies des plus célèbres jurisconsultes de toutes les nations » (Paris, 1721, in-8), aujourd'hui, elle est peu consultée, et mériterait cependant de l'être. En Allemagne, le travail de Simon est encore cité avec estime ».

(Note de M. Poncelet, dans la Biogr. univ.)

- Supplément aux Mémoires de l'histoire civile et ecclésiastique du Beauvoisis, de M. Ant. Loisel et de M. P. Louvet. Paris, Guill. Cavelier, 1704, in-12 de 146, 160 et 96 pag.

Les 146 premières pages sont composées du Supplément proprement dit; viennent ensuite le Nobibiliaire de vertu, les fondations des principaux chapitres, abbayes et prieurés, et les Beauvaisiens illustres dans les arts, etc., etc., qui remplissent les 160 autres pages. Le volume est terminé par des Additions à l'histoire du Beauvoisis (Paris, Pépie, 1703), formant 96 pag.

Babier en cite une édition anonyme sous la date de 1718; mais c'est bien certainement la même.

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Traité du droit de patronage, de la présentation aux bénéfices, et des droits honorifiques des seigneurs dans les églises,

et un Traité des maximes du droit canonique. Paris, 1686, in-12.

Ni Camus, ans sa Bibliothèque de droit, ni M. Poncelet, dans sa Notice sur Den. Simon, de

la Biographie universelle, n'ont cités aucun de ses trois derniers ouvrages.

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Denis Simon, donna en 1709, le prospectus d'une réimpression de tous ses ouvrages, qui n'a pas été exécutée.

On doit aussi à Denis Simon de nouvelles éditions, enrichies de notes, de la Nouvelle pratique civile, criminelle et bénéficiale, par LANGE; IX édition (1702); et des Maximes du droit canonique de France, par L. DUBOIS (1678, 1681, 1683, 1686, 1703, 2 vol. in-12). La première de ces éditions a paru sous le titre d'Introduction au droit ecclé siastique de France.

TOME IX.

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La première édition est de Lyon, 1693.

Le premier volume est précédé d'un abrégé de l'Introduction à l'étude de l'Écriture-Sainte, par le P. Lamy. L'abbé Simon n'avait ni les connaissances nécessaires, ni les ressources de toute espèce qu'il lui aurait fallu 'pour remplir, d'une manière complète, la tâche immense qu'il avait embrassée; et sou Dictionnaire, dont le succès se soutint tant qu'il n'y en eut pas de meilleur, a été relégué parini les livres inutiles, depuis que nous avons celui de Dom Calmet.

SIMON (Jean-Baptiste), avocat au parlement et censeur royal.

* Gouvernement (le) adinirable des abeilles, ou leur république. La Haye, P.de Hondt, 1740, in-12.

Réimpr. à Paris, en 1742, et en 1758, avec le nom de l'auteur, et sous ce titre : Gouvernement (le) admirable, ou la République des abeilles. Paris, Thiboust, in-12 fig.

* Moyens de conserver le gibier, par la destruction des oiseaux de rapine. Paris, 1738, 1743, in-12.

Traité cosmographique, servant d'introduction à la géographie. Paris, Thiboust, 1756, in-12.

On a quelquefois attribué à cet avocat la traduc. tion des Histoires choisies des auteurs profanes (1752), qui est due à un de ses homonymes, maitre de pension.

SIMON (Claude-François), imprimeurlibraire à Paris; mort le 19 juillet 1767, âgé de 55 ans.

Discours présenté à l'Académie française pour le prix d'éloquence, 1737. Paris, l'Auteur, 1738, in-12. Autre Discours pour le prix d'éloquence, 1739. Paris, l'Auteur, 1739, in-12.

* Mémoires de la comtesse d'Horneville. Paris, l'Auteur, 1739-40, 2 vol. in-12; et Amsterdam, 1740, 2 vol. in-8.

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Minos, ou l'Empire souterrain, comédie en un acte et en scènes épisodiques (en prose). (Paris), s. d. (1741), in-12.

Nous avons trouvé, dans la riche collection dramatique d'un amateur de Paris, le manuscrit des Confidences réciproques, comédie en un acte et en vers libres par Cl -Fr. Simon (1747), qui ne paraît pas avoir été imprimée.

21

— * Projet de l'établissement d'une imprimerie royale à Berlin. Paris, l'Auteur, 1741, in-fol.

Il est aussi auteur de tous les articles qui, dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, concernent l'imprimerie.

Cl.-Fr. Simon en outre, a été le réviseur et l'éditeur de la Connaissance de la Mythologie, par le P. KIGORD, jésuite.

SIMON (François). * Eclaircissements an sujet de la maladie d'un officier d'artillerie qui a donné occasion à la «Lettre raisonnée de Louis ** », etc. ( par Adrien de La Croix), par M. F. S. et S. (Sébaster ), médecin de la faculté de Perpignan. 1744, in 4 de 39 pag.

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la table de marbre de Dijon.

Conférence de l'ordonnance de 1669, avec des observations. Paris, 1752, 2 vol. in-4.

SIMON (l'abbé), curé de St-Germain de Rennes.

-Prônes pour tous les dimanches de l'année, avec quelques sermons et panégyriques. Rennes, Vatar, 1745, 2 vol. in-12.

Ces Prônes sont très-recherchés; ils ont de la brieveté, et il y en a peu qui demandent plus d'un quart d'heure de lecture.

SIMON (Charles), maître de pension. -- * Histoires choisies des auteurs profanes, traduites du latin (1752). Voy. HEUZET. SIMON (Grégoire), docteur de Sorbonne; né à Paris, le 20 janvier 1720.

*Thesis Jo. Martini de Prades theologicè discussa et impugnata. Parisiis, 1753, in-12.

*Tractatus de religione juxtâ methodum scholasticam adornatus. Parisiis, 1758, 2 vol.; seu editio altera. Parisiis, Desprez, 1766, 3 vol. in-12.

La dernière édition porte le nom de l'auteur. SIMON (Jean-François), professeur royal du collège de chirurgie de Paris, chirurgien-major des chevaux-légers de la garde du roi, et premier chirurgien de l'électeur de Bavière; mort le 21 octobre

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SIMON (D.), de Toul. Cantiques spirituels, vêpres et prières, à l'usage des catéchismes de Saint-Sulpice (par D.SIMON, de Tou!). Paris, 1765, 1 vol. in-12. Autre édition, augmentée des deux tiers. Paris, Crapart, 1769, 3 parties in-8. Nouvelle édition encore augmentée, sous le titre d'Opuscules sacrés et lyriques ( publiée par l'abbé H. Fr. SIMON DE Doncourt). Paris, Crapart, 1768, 1772, 4 vol.

in-S.

A.-A. Barbier tenait de M.Simon, de Troyes, l'in dication du non de M. Simon de Toul; la France littéraire de 1778 attribue ces Cantiques à HenriFrançois Simon de Doncourt, prêtre sulpicien,

natif de Bourmont en Lorraine,

« D. Simon, de Toul, éditeur de ces Cantiques, a placé, en tête du troisième volume de l'édition de

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