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SIMON (F.-L.).—Jésuites (les) anciens et nouveaux, ou Tableau historique de l'ancienne et de la nouvelle compagnie de Jésus, depuis sa création, par Ignace de Loyola, son fondateur (approuvé par bulle du pape Paul III, en l'année 1540), jusqu'à l'année 1830; les arrêts, censures, interdits et expulsion, de cette société des différents États de l'Europe,ainsi qu'un extrait de ses constitutions, ses avis secrets, les noms de ses généraux, les nouvelles associations jésuitiques, etc., et autres renseignements peu connus. Paris, Donder-Dupré, 1831, in-8.

SIMON (Auguste-Alex.), ex-professeur de rhétorique.

- Épître à M. de Châteaubriand. Paris, Leclère; Hivert; Bricon, 1832, in-8 de 16 pages, I fr.

Recueil de fables. Paris, l'Auteur, rue de Rivoli, no 4, 1831, in-12.

SIMON (l'abbé), ancien chanoine de la collégiale de Saint-Georges de Vendôme.

Histoire de Vendôme et de ses environs (publiée par MM. Beaussier-Bouchardière, Bénier, Cottereau, De la Porte). Vendôme, de l'impr. de Henrion Loiseau, 1834-35, 3 vol. in-8, 18 fr.

La dernière moitié du troisième volume est remplie par une partie intitulée: Hommes célébres du Vendomois, et qui contient vingt-une notices biographiques sur des hommes morts.

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demniser les sous-officiers et soldats, sans augmenter les impôts, et en allégeant les charges sur les jeunes gens appelés. Présenté au roi le 14 juillet 1836. Lyon, de l'impr. de Crozet, 1836, in-8 de 24 pag.

SIMON (A.).-Chants d'église en plainchant libre, à l'usage des paroisses de campagne, précédés d'exercices pour commencer à apprendre le chant ecclésiastique. Douai, de l'impr. de Robaut, 1837, in-4, lithogr.

Il en a paru un premier cahier de 16 pages, et de un premier cahier, de plain-chant mesuré, 12 pages.

SIMON (Victor). Mémoire sur les lias du département de la Moselle. Metz, de l'impr. de Lamort, 1837, in-8 de 32 p.

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SIMON (Edouard). Voy. Tom. LEVERTON DONALDSON.

SIMON (B.-P.), chirurgien à Dun-surMeuse.

Mosaïque, ou Lettre à M. Récamier, professeur de clinique interne à la faculté de Paris, à propos de la maladie de madame Deville, de Brieulles (Meuse). Verdun, de l'impr. de Lipmann, 1837, in-4 de 48 pag.

SIMON DE REAUSAIS, alors curé de Saint-Dizier d'Avignon.

Paraphrase du pater en forme de sentiments et affections, avec un chapelet et des actes de contrition, de foi, d'espérance et de charité. Avignon, et Paris, Valade, 1773, in-12.

SIMON DE DONCOURT (l'abbé HenriFrançois), prêtre de la congrégation de Saint-Sulpice; né à Bourmont, en Lor

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par l'abbé de BRETONVILLIERS, et une édition, revue et augmentée, des Opuscules sacrés et lyriques (1768, 1772, 4 vol. in-8).

La France littéraire de 1778 attribue à l'abbé Simon de Doncourt la publication des précédentes éditions qui ont paru, en 1765; 1769, sous le titre de Cantiques spirituels; mais c'est une erreur: ces éditions ont été données par l'abbé D. Simon de Toul. (Voy. Barbier, Dict, des ouvrages anonymes, n° 1955).

SIMON DE LA VIERGE (le P.), carme réformé et célèbre prédicateur, qui florissait sur la fin du xviie siècle et au cominencement du XVIII.

Actions chrétiennes, ou Discours de panégyriques et de morale sur divers sujets. Paris, E. Couterot, 1693, in-12.

Actions chrétiennes, ou Discours de morale pour le temps de l'Avent. Lyon, 1718,

2 vol. in-12.

-Actions chrétiennes, ou Discours de morale pour tous les jours de carême. 1719, 6 vol. in-12.

La méthode de ce prédicateur est de faire un exorde et un avant-propos dans chaque discours, de diviser tous ses sermons en trois parties, d'en rendre les subdivisions sensibles, afin de faciliter l'attention des auditeurs sans la fatiguer.

-Actions chrétiennes, ou Discours de morale pour tous les jours du Carême, Panégyriques, Avent, Saint-Sacrement, etc, Liege, 1744, 15 vol, in-12.

-Éloge funèbre de madame Charlotte Françoise Radegonde de Montault de Navailles, abbesse du monastère de Sainte-Croix de Poitiers. 1696, in-4.

SIMOND, pasteur au Cap de Bonne-Espé

rance.

—*Veillées (les) africaines, ou les Psaumes de David mis en vers français. Amsterdam, 1703, in-8.

SIMOND cadet, citoyen d'Yverdun en Suisse.

Biens (des) communaux et des pauvres. Yverdun, 1799, in-8.

SIMOND (Louis), Français d'origine ; né en 1767, s'était retiré depuis plusieurs années à Genève, où il est mort en juillet 1831.

* Voyage d'un Français en Angleterre, pendant les années 1810 et 1811, avec des Observations sur l'état politique et moral, les arts et la littérature de ce pays, et sur les mœurs et les usages des habitants. Paris, Treuttel et Wurtz, 1816. Seconde édit., rev., corr. et augm. Paris, les mêmes, 1817, 2 vol. in-8, ornés de 15 plane. et 13 vign., 21 fr.

TOME IX.

Sautelet, 1827, 2 vol. in-8. —Sec. édition, Voyage en Italie et en Sicile. Paris, Paris, le même, 1828, 2 vol. in-8, 15 f.

- Voyage en Suisse, fait dans les années 1817-19, suivi d'un Essai historique sur les mœurs et contumes de l'Helvétie ancienue et moderne, dans lequel se trouvent retracés les événements de nos jours avec les causes qui les ont amenés. Paris, de l'impr. de Crapelet. Treuttel et Wurtz,

1822 et 1823, 2 vol. in-8 avec une planc. double gravée au trait, 15 fr.

« Ces trois Voyages sont estimés, quoique l'auteur y laisse percer trop souvent quelques-uns de ces traits d'une philosophie misanthropique qui portent le découragement dans l'esprit du lecteur, et quoiqu'il fasse preuve, surtout dans son Voyage en Italie, d'une absence totale du sentiment des beaux-arts ».

SIMONDE ou SIMONNE (Jean-Claude), ancien sous-ingénieur des ponts-et-chaussées de la province de Bourgogne, et plus tard l'un des fondateurs de la Banque territoriale.

-Coup-d'œil sur le crédit en général et sur la banque territoriale. Paris, 1804, in-4.

-

Moyen de rendre les peuples libres et heureux, ou Idées sur leur éducation. 1791, in-8 de 50 pages.

SIMONDE DE SISMONDI (Jean-Ch.Léonard), non moins distingué comme publiciste, comme économiste, que comme historien; sous l'Empire, membre du conseil du commerce, arts et agriculture du Léman; aujourd'hui membre du Conseil représentatif de la république de Genève; membre de l'Académie royale des georgeophiles de Florence et de la Société d'agriculture de Genève, associé étranger de la cinquième classe de l'Institut de France (sciences morales et politiques) et de plusieurs académies et sociétés savantes; né à Genève, le g mai 1773, d'une famille originaire de Pise.

POLITIQUE.

--Considérations sur Genève dans ses rapports avec l'Angleterre et les États protestants, suivies d'un Discours prononeé à Genève sur la philosophie de l'histoire. Londres, 1814, in-8.

Considérations sur la guerre actuelle des Grecs et sur ses historiens. Paris, de l'impr. de Rignoux, 1825, in-8 de 24 pag. Extrait de la Revue encyclopédique. -Espérances (des) et des besoins de l'Italie.

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-

Examen de la constitution française. Paris, de l'impr. de Crapelet. Treuttel et Wurtz, 1815, in-8 de 128 pag., 2 fr. Publié d'abord en partie dans les Moniteurs des 29 avril, 2, 6 et 8 mai 1815.

Intérêt (de l') de la France à l'égard de la traite des nègres. Troisième édition, contenant de nouvelles réflexions sur la traite des nègres. Genève, et Paris,Paschoud, 1815, in-8, 2 fr.

Cet ouvrage a eu trois éditions à Genève, et une à Londres, en 1814.

Les Nouvelles Réflexions ont été imprimées à part

dans la même année.

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in-8 de 52 pag.

Extrait de la Revue encyclopédique,

- Review of the progress of religious opinions. London and Paris, Treuttel and Wurtz, 1826, in-8, 4 fr. 50 c.

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« Dans la première édition de cet important ou. vrage, M. de Sismondi attaqua sans ménagement les erreurs d'économie alors en vogue et accréditées par les brillants paradoxes de M. Say, et par l'école dont il est le chef. Ces hostilités firent grande rumeur. M. Say et ses adeptes relevèrent le gant avec vivacité; mais, dans cette polémique, dont la « Revue encyclopédique fut en partie le théâtre, il faut reconnaître que les adversaires de M. Sismondi n'observèrent pas les ménagements et les égards que leur étaient prescrits par le savoir, le caractère et l'âge de leur antagoniste. Heureusement pour M. de Sismondi, il eut en sa faveur, non-seulement l'opinion de tous les hommes graves et impartianx, mais encore il a eu de bien puissants auxi

liaires dans les faits qui se sont pressés comme pour justifier la sagesse prophétique de ses théories. >>

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L'auteur examine, dans cet ouvrage, quelle in. fluence le législateur exerce sur la richesse natio. nale, et quelle impulsion il peut donner au commerce. Rempli des principes d'Adam Smith, il s'est étudié à mettre la doctrine de cet homme célèbre à la portée de tout le monde, et à l'appliquer à la législation de la France, comme Smith l'avait ap

Sur les lois évangéliques de Genève. pliquée à celle de l'Angleterre. Genève, Paschoud, 1814, in-8.

ÉCONOMIE POLITIQUE.

Due (li) sistemi d'economia politica, ossia Esame de' Principj di Adam Smith, parangonati con quegli del dottore Quesnay. Pisa, 1812, in-8.

Economie politique sur la balance des consommations avec les productions. Paris, de l'impr. de Rignoux, 1824, in-8 de 36 p. Extrait de la Revue encyclopédique.

Études des sciences sociales. Paris, de l'impr. de Crapelet. Treuttel et Würtz, 1836-38, 3 vol. in-8, 22 fr. 50 c.

On peut se procurer séparément le premier vo. lume, contenant des Études sur les constitutions des peuples libres, 7 fr. 50 c.; et les tomes II et III contenant des Études sur l'Economie politique.

-Tableau de l'agriculture toscane. Genève,
Paschoud, an Ix (1801), in-8 fig., 3 fr.

M. de Sismondi a aussi fourni plusieurs bons articles d'économie politique aux « Annales de législation et d'économie politique »>.

LITTÉRATURE.

Julia Sévéra, ou l'An 492. Paris, Treuttel et Wurtz, 1822, 3 vol. in-12, 7 fr. 50 c.

Roman historique modelé sur ceux de W. Scott. C'est le tableau des mœurs et usages dans les Gaules à l'époque où Clovis s'y établit.

Co rédacteur de la Revue encyclopédique, M. de Sismondi y a fourni un certain nombre d'articles que nous n'avons pas tous cités, parce que tous n'ont pas été tirés à part : dans le nombre, il y en a quelques-uns de critique littéraire, et, entre autres, les deux suivants, qui ont été imprimés séparément :

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Le titre du nouvel ouvrage de M. de Sismondi pourrait faire naître l'idée qu'il n'est autre chose qu'un précis de l'admirable histoire de Gibbon. En le lisant on reconnaîtra cependant sans peine, soit par la disposition du sujet, soit par la manière d'expliquer et de juger les événements, que M. de Sismondi n'a écrit que d'après lui-même.

« Il ne recommence pas, dit un critique, dans le Journal le Temps, du 25 septembre 1835, l'œuvre d'aucun écrivain supérieur; il spécialise même son travail par un grand nombre d'explications neuves et précieuses; il s'attache surtout aux parties abstraites et politiques de ce grand sujet que personne n'avait encore envisagées avec d'aussi fortes études, avec la froideur d'une haute raison. Montesquieu a indiqué sommairement, avec son éloquence, à la fin de son beau livre, les origines et les causes de la catastrophe, mais ses vingt pages ne précisent pas assez les choses; Gibbon, écrivain de talent, a pris le côté social de cette histoire; son travail est rempli de détails curieux, expressifs, mais ces détails peignent trop exclusivement la société. Sans négliger ce côté du sujet, M. Sismondi l'a traité rapidement, afin de pouvoir nous donner une connaissance plus intime de la structure du gouvernement.Nous voyons vite que la source du mal était dans l'organisation politique, dans le pouvoir quelqu'il fut, dans les mutations violentes des empereurs qui ne délivraient d'une tyrannie écrasante que pour conduire à une autre tyrannie plus écrasante et plus odieuse encore. Ce livre est donc particulièrement l'histoire du gouvernement romain et Byzantin. Ce n'est pas le travail de Gibbon complété et enrichi; et comme instruction, il exprime plus que les généralités de Montesquieu».

Mais nous croyons, dit en terminant le même critique, que cet ouvrage sera étudié avec plaisir par les penseurs, par les hommes d'état. En effet, ce qui grave dans la mémoire les rapides révolutions des empires dont il forme le ta bleau, c'est que leurs causes y sont révélées d'une manière souvent aussi nouvelle que convaincante; c'est que l'économie politique et la morale y jettent tour à tour leurs lumières sur les résultats produits par la force; c'est que l'anteur, en faisant grandir à vos yeux une nation, vous explique en même temps le sentiment qui l'anime et le secret de sa puissance; tandis qu'au-dessous de ces ressorts énergiques il découvre aussi la plaie plus secrète, qui grandira à son tour, et qui causera la langueur et la mort. Aussi en lisant son ouvrage, on cesse d'être étonné de la dissolution cet empire romain qui semblait tellement supérieur en forces à tous ses adversaires; de la rapidité avec laquelle s'élevaient et tombaient, toujours à la troisième génération, les monarchies des Barbares qui le renversèrent; des conquêtes de

l'islamisme et de la perte de sa vigueur; de l'éclat enfin du règne de Charlemagne, et de ce qu'il ne fonda que unisère et que néant. On voit, comme de l'œil, la liaison nécessaire, entre la vertu et la grandeur, la barbarie et la dissolution, la violence, l'in justice, l'esclavage surtout, et l'affaiblissement, la ruine et la mort des natious. L'auteur ne présente point de système, il ne vous impose aucune conclusion, mais les faits qui se pressent dans son tableau et qui s'expliquent les uns les autres, parlent un langage trop clair pour ne pas être entendu.»

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L'auteur a publié dans la même année un écrit intitulé Des espérances et des besoins de l'Italie qui sert d'appendice à cette histoire.

- Historia de las republicas de Italia, o del origen, progressos y ruina de la libertad italiana. Obra escrita in ingles por J.-C.-L. de Sismondi, e traducida por Fr. FACIO. Paris, Rosa, 1837, 2 vol. in-12, 12 fr.

On a fait erreur sur le titre de cette traduction, en imprimant que l'ouvrage a été écrit en anglais : l'original, du moins, est en français,

- Histoire des Français. Tom. I à XXI. Paris, Treuttel et Wurtz, 1821-35, 21 vol. in-8, 168 fr., et sur papier vélin, 336 fr.

L'ouv.avait été promis d'abord en quinze ou dixhuit volumes: aujourd'hui on le promet en vingtquatre; mais il doit dépasser ce nombre.

Après avoir présenté l'Histoire de l'Italie sous un jour absolument nouveau, M. de Sismoudi a entrepris de même de faire sortir de ses artiques mo, nuinents une véritable histoire des Français,exempte de toute prévention nationale et de tout esprit de parti. Les peuples éprouvent le besoin de connaître l'influence qu'exerça sur eux, anx diverses époques de leur Histoire, le gouvernement, auquel ils obéis. saient; quelles circonstances accélérèrent ou retar dèrent le développement de leur intelligence, favo risèrent ou détruisirent leur industrie, leur moralité et leur repos; quelles furent les révolutions de la condition privée; par quelles calamités des troupeaux d'hommes avaient été réduits à n'être plus que la propriété de maîtres souveut barbares; par quels progrès réguliers, ou par quelles secousses, ces inêmes esclaves s'élevèrent graduellement à la condition de serfs, de vassaux, de sujets, de citoyens. M. de Sisinondi a tracé le tableau de ces vicissitudes de la nation française. Vingt et un volumes, déjà publiés, conduisent cette histoire nationale jusqu'en 1598.

Les divisions chronologiques par dynastie et par règne, qui s'adaptent si bien à l'Histoire des rois, n'ont point autant de vérité pour l'Histoire des peuples celle-ci ne se divise proprement qu'en périodes morales. Déjà M. de Sismondi a présenté deux invasions des Gaules par les Barbares, sous les Mérovingiens et les Carlovingiens, et la fusion de ces conquérants avec les anciens habitants; il a fait voir la France, pendant les règnes des premiers Capétiens, partagée entre un nombre infini de chefs indépendants, et unie seulement par le lien fédéral de la féodalité. Il a montré ensuite le pouvoir monarchique constitué au milieu d'elle, au trciziêine

siècle, avec l'aide des hommes de loi; le pouvoir absolu ne se fut pas plus tôt étendu sur la nation, que trois systèmes de guerre, qui caractérisent trois epoques différentes, résultèrent de son établisseinent. La possession de ce pouvoir causa les preinières ce furent les guerres de succession avec les Anglais; les prétentions au-dehors de ceux qui l'exerçaient, causèrent les secondes : ce furent les guerres de succession des trônes étrangers de Naples et de Milan; les prérogatives auxquelles ils préten

daient au-dedans causèrent les troisièmes : ce furent les guerres de religion. Le pouvoir absolu se reposa ensuite dans ce qu'il croyait sa force. Cette force n'était qu'une faiblesse ; elle amena la révolution. M. de Sismondi ne marche qu'appuyé sur des preuves puisées aux sources originales; et tout ce qu'il dit est le résultat d'une étude approfondie et consciencieuse.

- Histoire des républiques italiennes du moyen-âge. Paris, Léop. Collin, et Treuttei et Wurtz, 1809-18, 16 vol. in-8. Nouvelles éditions. Paris, Treuttel et Wurtz, 1818; et Paris, de l'impr. de Crapelet. Les mémes, 1825-26, 16 vol in-8, 112 f., et sur pap, vél., 224 fr.

Cet ouvrage a paru successivement. Les deux premiers volumes furent imprimés à Zurick en 1807; les tomes III et IV parurent dans la même ville, l'année suivante. Ces quatre volumes furent réimprimés à Paris, en 1809. La même année furent pu. bliés, aussi à Paris, les tom. V-VIII. Ces huit volumes ont été réimprimés ensemble en 1818, et ils portent aux frontispices seconde édition pari

sienne.

moyen

« L'Histoire des républiques italiennes du âge offrait un sujet difficile. En le traitant, M. Si

« monde de Sismondi a rendu un véritable service à « notre littérature. L'ouvrage commence à la fin « du ve siècle, et s'arrête un peu avant le milieu « du xve.... A l'ensemble de la composition, à « l'esprit général, au caractère de plusieurs détails, « l'auteur semble un élève de Muller, que d'ailleurs << il vante beaucoup, peut-être même un peu trop, << quel que soit le mérite de cet historien. Comme « lui, M. de Sismondi joint une raison forte à des <«< connaissances étendues; mais il est plus inégal «que Muller, et ses écrits ont souvent de la séche«resse: ce qui ne vient pourtant pas d'un excès « de précison. Quelquefois, en récompense, il sait <<< donner de la couleur à son style: des traits ner« veux, des expressions brillantes, et, de temps « en temps, d'assez belles pages annoncent que la << hauteur de l'art d'écrire ne lui est point inacces«sible. Son livre, déjà très-recommandable, est digne d'être perfectionné: quelques efforts de « plus lui obtiendraient un rang assuré parmi les << bons livres.» (CHÉNIER, Tableau de la littér. franç.).

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Le célèbre littérateur italien Manzoni a critiqué quelques pages de cette Histoire dans un ouvrage dont nous avons une traduction française, sous le titre suivant :

Défense de la morale catholique contre l'Histoire des républiques italiennes, de M. Sismondi. Par M. MANZONI. Traduite de l'italien par M. l'abbé DELACOUTURE. Paris, Gaume frères, 1835, in-12.

--

Littérature du midi de l'Europe. Paris, Treuttel et Wurtz, 1813, 4 vol. in-8. III édit. Paris, les mêmes, 1829, 4 vol. in-8, 28 fr.

auteur de l'Histoire de Danemarck, de celle des Suisses, et de plusieurs autres ouvrages. Genève, Paschoud, 1807, in-8, 1 fr.

Dans cette section des sciences historiques, il est bon d'ajouter que l'on doit encore au même écrivain un extrait des Aventures et Observations de Ph. Panauti, sur les côtes de Barbarie, impr. dans la Bibliothèque universelle, année 1817; plusieurs bons articles sur l'histoire d'Italie, impr. dans la Biographie universelle, dès le commencement de l'ouvrage.

<<< Dans les diverses branches de la science sociale, << dont il s'est occupé, M. de Sismondi s'est éga«<lement montré philosophe sincèrement touché des « intérêts de l'humanité, historien savant, publi<< ciste profond, et en toute matière écrivain cons<<ciencieux.>>>

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SIMONET (K.). Tableau général des commandements des évolutious de lignes. Ordonnance du 4 mars 1831. Verdun, de l'impr. de Villet-Collignon, 1833, in-plano de 2 feuilles, 2 fr.

SIMONET, professeur d'histoire et de littérature.

Cahier d'histoire. Paris, l'Auteur, rue Neuve-Saint-Augustin, no 59, 1836, in-4.

Ce n'est point un livre ce sont des pages blanches que l'élève doit remplir selon les indications données par le professeur, et qui se trouvent indi quées en haut de chaque page.

M. Simonet a publié, en 1837, le. prospectus d'une Revue classique, journal d'enseignement, qui devait paraître les 1er et les 15 de chaque mois; mais cette publication ne parait pas avoir eu même un commencement d'exécution.

SIMONET-ROZELLECOURT (Louis). - Brigand (le) cœur de tigre, ou la FoVie (de la) et des écrits de P.-H. Mallet, rêt des trois cavernes, comédie héroïque

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