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Traduction qui fut publiée pour la première fois en 1689 in-12 (Paris, Benard).

- Vraie (la) sagesse, on Considérations très-propres à inspirer la crainte de Dieu, disposées pour tous les jours de la semaine, et augmentées d'une considération sur ce qui est nécessaire pour faire une bonne confession; traduit nouvellement de l'italien. Avignon, Séguin ainé, 1834, in-32.

Le P. Segneri avait un neveu, Paul Segneri, qui, comme son oncle, entra dans la société de Jésus, et fut missionnaire: on a plusieurs ouvrages de lui, mais aucun n'a été traduit en français.

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SÉGOND (A.). Documents relatifs à la méthode éclectique employée contre la dyssenterie. Paris, Baillière, 1836, in-8 de 116 pages, 2 fr. 50 c.

Essai sur la névralgie du grand sympathique, maladie connue sous les noms de colique végétale de Poitou, de Devonshire, de Madrid, de Surinam, et sous ceux de barbiers, de beriberi, etc. Paris, de l'imprimerie royale, 1837, in-8 de xvj et 214 pag., 4 fr.

SEGONDAT, ancien sous-commissaire de la marine.

-Tarif de la réduction des bois. Rochefort, P. Faye, 1765, in-8.

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Traité général de la mesure des bois. Rochefort, 1782; ou Toulon, 1782, in-8. Autre édition. Rochefort, Faye; et Paris, Bachelier, sans date (1829), 2 vol. in-12, avec 8 planches, 7 f.

SEGRAIS (Jean REGNAULD, sieur de), poëte; premier échevin de la ville de Caen, sa patrie, gentilhomme ordinaire de mademoiselle de Montpensier, membre de l'Académie française; né le 22 août 1624, à Caen, où il est mort, le 25 mars 1701.

Amour (l') guéri par le temps, tragédie lyrique en 5 actes et en vers libres. 1701,

in-12.

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Cet ouvrage parut pour la première fois en 1656, sous le titre de : Nouvelles françaises, etc. 2 vol. in-8.

«< Segrais intitula son ouvrage Divertissements de la princesse Aurélie, pour faire allusion, sans doute, à Mademoiselle, fille du duc d'Orléans. Cet ouvrage coûta pen de frais à l'imagination de l'auteur. Segrais se contenta d'y revêtir d'un style gracieux et facile quelques historiettes racontées à la cour de Mademoiselle, et d'y tracer les portraits de plusieurs femmes de son temps On a recueilli une partie de ces portraits, trop flattés pour la plupart, dans la Bibliothèque des Romans, sept. 1775. »

- Églogues, avec Athis, poëme (pastoral, en tv chants). Paris, Delormel, 1733, in-8.

Athis, ainsi intitulé du nom d'un passage de la rivière de l'Orne à une lieue de Caen, est le premier ouvrage de quelque importance dû à Segrais. « L'idée de cet ouvrage était singulière et décélait une imagination poétique. Segrais y a personuifié les villages, les hameaux, les rivières des environs; et, renouvelant la fiction d'Amarillis et de Galatée, dans la

première églogue de Virgile, il donne la vie, il prête des sentiments et un langage aux lieux muets et inanimés qui avaient été témoins des jeux de son enfance.>>

Enéide (1') de Virgile, traduite en vers français (1668-81). Voyez VIRGILE.

Géorgiques (les) de Virgile, traduites en vers français. Ouvrage posthume (1712). Voy. VIRGILE.

- Poésies de Segrais, précédées d'une Notice historique et d'un Essai sur la poésie pastorale chez les anciens et les modernes; par un professeur de l'Académie royale de Caen. Caen, Chalopin; et Paris, Delaunay; J.-J. Blaise, 1823, in-8, avec le portrait de l'auteur, 6 f., et sur papier vélin, 12 f. -* Princesse (la) de Montpensier, nouvelle J. Regnauld de Segrais). Paris, de Sercy, française (par la comtesse de La Fayette et 1660, in-12.-Nouv. édit. Paris, Renouard, 1804, in-12.

Voy. l'art. de Mad. DE LA FAYETTE.

- Segraisiana, ou Mélange d'histoire et de littérature, recueilli des entretiens de M. de Segrais (avec Foucault, intendant de Caen, et depuis conseiller d'Etat, par Ant. GALLAND; corrigé par FREMONT, avec des notes de LA MONNOYE, de MOREAU DE Mautour, de BORDELON et du correcteur.... le tout publié avec une préface par de LA MONNOYE). Ses Eglogues et l'Amour guéri par le temps, tragédie-ballet du même auteur, non imprimée. Ensemble la Relation de l'île imaginaire et l'Histoire de la princesse de Paphla

gonie (par mademoiselle de MONTPENSIER), imprimées en 1646, par l'ordre de Mademoiselle. La Haye (Paris), 1722, in-8.

Le duc de Noailles, qui trouva que madame de Maintenon n'était pas traitée avec assez de respect dans cet ouvrage, obtint du chancelier d'Aguesseau la saisie de tous les exemplaires; ce qui fut exécuté, à l'exception d'environ deux cents.

-Tolédan (le), ou Histoire romanesque de D. Juan d'Autriche, fils naturel de l'empereur Charles-Quint. Paris, 1659, 5 vol. in-8.

C'est un des premiers ouvrages de l'auteur.

Segrais a eu quelque part au charmant roman de Mad. de La Fayette, intitulé : la Princesse de Cleves. Il passe aussi pour n'avoir pas été étranger à la Zaïde du même auteur (voy. l'art. de Mad. de La FAYETTE).

Segrais a de plus été le réviseur des Mémoires de mademoiselle de MONTPENSIER.

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OEuvres diverses de M. Segrais. Amsterdam, Fr. Changuion, 1723, 2 vol. petit in-8, portr.

Le premier volume contient les Mémoires Anecdotes, où l'on trouve quantité de particularités remarquables touchant les personnes de la cour et les gens de lettres du temps de Segrais. Le second volume renferme des Eglogues, au nombre de sept, avec des lettres y relatives; l'Amour guéri par le temps, tragédie lyrique en cinq actes et en vers libres; la Relation de l'ile imaginaire, et l'Histoire de la princesse de Paphlagonie, de mademoiselle de

MONTPENSIER.

OEuvres de M. de Segrais. Nouv. édit., revue et corrigée avec soin. Paris, Durand; Dammonneville; Delormel, etc., 1755, 2 vol. petit in-12.

Édition qui, au mérite d'être plus jolie que la précédente, réunit celui d'être plus complète : outre plusieurs poésies légères, on y trouve, en plus, Athys, poëme pastoral en IV chants.

TALBANI, cum ejusdem auctuario. HagaeComitum, Néaulme, 1740, in-4.

Cette Bibliothèque est recherchée. Laurent Théodore Gronovius en a donné, en 1760, une nou. velle édition en un vol. in-4, avec un supplément.

Séguier a suivi l'ordre alphabétique dans sa Bibliotheca botanica, plus étendue que celle de Linné. y existe une petite erreur à l'article Morison, célèbre botaniste anglais on lui attribue la première édition de l'Hortus Blesensis, que l'on date de 1635; Morison n'avait alors que quinze ans. Ce livre est l'ouvrage d'Abel Brunyer, médecin du duc d'Orléans, qui l'a publié en 1653, et Morison est auteur de la seconde édition, qui a pour titre : Hortus regius Blesensis auctus; accessit index plantarum in horto contentarum nemini scriptarum, et observationes, etc. Lond., 1669, in-12.

On voit, dans la Bibliothèque de Séguier, que le premier herbier ayant des planches en bois fut a das Buch der Natur,» ou le Livre de la nature, imprimé à Augsbourg, en langue allemande, en 1475 ou 1478. Il y traite des animaux et des plantes; il est tiré principalement de Pline, d'Isidore et de Platearius.

exemplaire de la Bibliothèque botanique de Séguier, M. Huzard, membre de l'Institut, possède un de l'édition de 1740, surchargé de notes précieuses. Le hasard le lui a procuré dans une vente de bouquiniste. (PEIGNOT, Képert. bibliogr. univ.)

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e di due eclessi lunari fatte in Verona, con la posizione geographica di detta cità. Ve

OEuvres choisies. Paris, Allut, 1810, rona, 1744, in-8. iu-12.

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Plantæ Veronenses, seu stirpium quæ in agro Veronensi reperiuntur methodica synopsis. Accedit Bibliothecæ botanicæ supplementum. Veronensis, 1745-54, 3 vol. in-8.

- Viridarium lusitanum. 1749, in-12.

Ce savant a eu part aux ouvrages de Maffei. Voy. la lettre de Chardon de la Rochette à A. L. Millin, dans le Magasin encyclopédique, décembre 1805.

Séguier a laisse en manuscrit un Recueil de toutes les inscriptions existantes. Voy. son Éloge dans le Journal de Paris, ann. 1784, 11° 284.

SEGUIER (Antoine-Louis), un des membres les plus recommandables d'une famille qui depuis plus de quatre siècles, sans interruption, honore la magistrature, descendant de Nicolas, un des frères de Séguier (Pierre 1or), président à mortier sous. Henri II; avocat-général au parlement de Paris, depuis 1755 jusqu'en 1790, époque

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Réquisitoire sur lequel est intervenu l'arrêt du parlement qui condamne à être brûlés sept livres ou brochures intitulés: La Contagion sacrée, ou l'Histoire naturelle de la superstition; Dieu et les hommes, ouvrage théol. mais raisonnable; Discours sur les

miracles de J.-C., trad.de l'ang.de Wolston; Examen critique de la religion chrétienne, par Fréret; Examen impartial des principales religions du monde; le Christianisme dévoilé; Système de la nature. 1770, in-4. « Ce Réquisitoire, dirigé contre les libelles irréligieux et anti monarchiques dont on était alors inondé, et contre lesquels le roi avait enjoint à Séguier d'exercer toute la rigueur de son ministère, lui fit des ennemis de tous les philosophes du temps, et lui procura de très-faibles appuis parmi les gens de bien, qui, effrayés de la peinture trop vraie des maux qui désolaient la France, et des maux plus grands encore qui la menaçaient, ne pouvaient que gémir de la perversité des mœurs et de la faiblesse gouvernement. Le réquisitoire de l'avocat-général commençait par ces mots fameux de l'orateur ro main, que le roi lui-même avait adoptés : « Jusques à quand abusera-t-on de notre patience?», Ce discours avait été présenté à l'audience. Le parlement balançait à en ordonner l'impression, à cause de ses démêlés avec la cour. Ce fut de l'ordre exprès de Louis XV qu'on le rendit public.» (Biogr. univ.)

du

Séguier a laissé plusieurs écrits, qui, dit M. Bos. cheron-Desportes, dans la Notice qu'il lui a consacrée dans la Biographie universelle, l'honorent à jamais; des plaidoyers, des comptes rendus aux assemblées des chambres, des réquisitoires, des mer. curiales et des discours académiques. Quelques-unes

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de ces productions sont imprimées, mais elles sont éparses et difficiles à trouver.

Son éloge a été prononcé à l'Institut, le 2 janvier 1806, par Portalis, et c'est un des meilleurs morceaux qui soient sortis de la plume de cet écrivain.

SÉGUIER (le baron Antoine-Jean-Mathieu), fils du précédent, premier président de la Cour royale de Paris, après l'avoir été (de 1810 à 1814) de la Cour impériale, conseiller d'État, pair de France, membre du conseil général des hospices; membre de la Société royale d'agriculture et du conseil général des prisons; né à Paris, le 21 septembre 1768.

M. Séguier était déjà substitut du procureur général lorsque la révolution éclata : il émigra avec son père, mais il ne tarda pas à rentrer en France, et, dès 1802, i entra dans l'ordre judiciaire. Dans cette longue série d'années, ayant parcouru toute Ja hiérarchie de la magistrature, M. Séguier a eu à prononcer de nombreux plaidoyers, discours de rentrées, discours de félicitations pour les souverains qui se sont succédé en France, plaidoyers dans des mais jusque-là c'est dans les journaux qu'il faut affaires politiques. Tout cela sera recueilli un jour, aller chercher ce qui peut faire juger du caractère de M. Séguier comine magistrat et comme homme po litique; sous ce dernier rapport la «Biographie univ. et portative des Contemporains, de Boisjolin, Rabbe, etc., et celle des hommes du jour, de MM. Sarrut et Saint-Edme » ne présentent pas le premier président de la Cour royale de Paris sous un jour avantageux.

Dans les loisirs que lui ont laissés ses graves et importantes fonctions, M. Séguier à cultivé les lettres avec fruit. Digne admirateur d'Horace, dont il possède toutes les éditions les plus recherchées, il a fait sur ce poëte célèbre un travail dont la publication est vivement désirée. (Biogr.univ. et port. des Contemp.)

SÉGUIEK (le baron Armand - LouisMaurice), frère puîné du précédent, auteur dramatique ; né à Paris, le 3 mars 1770, fut d'abord page de Louis XVI et officier de dragons à l'armée de Condé; après sa rentrée en France, il fut envoyé comme consul de France à Patna, sur les bords du Gange, et à Pondichéry. Il fut fait prisonnier par les Anglais, qui ne le rendirent qu'à la paix d'Amiens. Nommé consul à Trieste (en 1806), puis consul général dans les Provinces Illyriennes, il remplit ces fonctions jusqu'à l'évacuation de ce pays par les Français. La Restauration l'envoya comme consul général à Londres, où il resta jusqu'au moment de sa mort, survenue le 13 mai 1833.

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Avec Thésigny.

C'est par erreur que nous avons attribué cette pièce, imprimée sous le nom de Maurice,à M. Charles Maurice.

Le baron de Séguier, en outre, a eu part à la Girouette de Saint-Cloud (1800). Voy BARRÉ.

On cite quatre autres pièces de théâtre du baron Maurice Séguier, mais qui ne paraissent pas avoir été imprimées; ce sont les Otages avec M. Dupaty ); le Sauvage de l'Aveyron: Arlequin qui rit et Jean qui pleure; le Procès de Scudéry.

SÉGUIER (le baron Armand-Pierre), fils da premier président de la Cour royale de Paris, conseiller à la même cour, académieien libre de l'Académie royale des sciences; né à Montpellier (Hérault), le 3 juill. 1803.

-

Mémoire sur les appareils producteurs de la vapeur, lu à l'Académie des sciences, et rapport fait le janvier 1832 par MM. Arago, Prony, Cordier et Dulong, rapporteurs nommés par l'Académie pour examiner ce travail. Paris, de l'imprimerie d'Everat, 1832, in-8 de 60 pages.

SÉGUIER DE SAINT-BRISSON, anc. capitaine d'infanterie; mort en 1773. *Ariste, ou les Charmes de l'honnêteté. Cologne, et Paris, 1764, in-12.

*Lettre à Philopéménès, ou Réflexions sur le régime des pauvres. 1764, in-12.

Philopéménès, ou du Régime des panvres. 1764, in-12.

-*Traité des droits du génie, dans lequel on examine si la connaissance de la vérité est avantagense aux hommes et possible au philosophe. Carolsrouhe, Macklott, 1769, in-8.

Catalogue des livres rares et singuliers de M.*** (Leduc). Paris, de Bure frères, 1819, in-8, n° 1745. Une note écrite sur la première page de l'exemplaire de M. Leduc révélait en effet le nom de Séguier.

C'est donc par une erreur typographique qu'on lit dans le Catalogue le nom Regnier, au lieu de Séguier. J. J. Rousseau, dans ses Confessions et dans ses lettres, donne quelques détails sur la vie et les opinions de Séguier de Saint-Brisson.

SÉGUIER DE SAINT-BRISSON (Nicolas-Maximilien-Sidoine), fils du précédent et cousin du premier président de la Cour royale de Paris; né à Beauvais, le 7 décembre 1773. M. Séguier de SaintBrisson a été successivement préfet du Calvados (octobre 1814); de la Somme ( à la seconde restauration, jusqu'à la fin de 1816); de la Meurthe (en 1817); de la Côte-d'Or ( 5 avril 1821), enfin de l'Orne (2 juin 1823); membre de la Société royale académique de Nanci, et académicien libre de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres.

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*Emploi (de l') des conjonctions, suivi des modes conjonctifs dans la langue grecque. Paris, Eberhart; P. Dufart, 1814, in-8 de 296 pag.

M. Séguier de Saint-Brisson ne prit aucune part aux affaires publiques sous le gouvernement impérial, auquel il était opposé: tout le temps de sa durée, M. Séguier s'est beaucoup occupé de lettres, particulièrement de la langue grecque, dans laquelle il est très-versé. Outre le volume que nous venons de citer, il a fourni, en 1810, au Journal des Savants, quelques articles philologiques sur divers textes de Sophocle. En 1835, il a lu à l'Académie royale des inscriptions un Mémoire sur l'origine du polytheisme ancien. En 1836, le journal l'Institut a propos donné, de ce savant, des Reflexions à de la Grammaire égyptienne de M. Champollion. M. Guyot de Fère, dans sa Statistique des gens de lettres et des savants, 2e édit. (1837), dit qu'il a quelques travaux inédits sur Tacite et sur Horace; mais nous craignons fort que M. Guyot de Fère, qui ordinairement confond tout, n'ait encore attri bué à M. Séguier de Saint-Brisson les travaux qui appartiennent au premier président de la Cour royale de Paris. Voy. ce que nous avons dit à l'article de ce dernier.)

SEGUIN (Antoine-Joseph, on, suivant M. Weiss, Charles-Antoine ), jurisconsulte, professeur en droit de l'Université de Besançon (dès 1748), et membre de l'Académie de cette ville; né à Vaivres, près de Vesoul, le 20 mars 1708, mort dans

sa terre de Jallerauge, près de Dôle, le 19 septembre 1790.

Commentaria in Institutiones imperatoris Justiniani, ad usum juris cupidorum accommodata. Vesuntione, Joseph. Beis; et Parisiis, Le Normant, 1805, in-8, avec le portr. de l'auteur, 6 ́fr.

Ouvrage posthume publié par un des élèves de l'auteur, M. Proudhon, aujourd'hui doyen de la Faculté de Dijon.

Il en a été tiré quelques exemplaires sur papier vélin.

Seguin avait lu, à l'Académie de Besançon, plusieurs Dissertations. M. Weiss, qui a consacré une Notice à ce professeur dans la Biographie universelle, cite cinq dissertations conservées dans les registres de l'Academie de Besançon, et qui sont imprimées par extraits dans les procès-verbaux. L'Éloge de Seguin a été lu dans une des séances par Genisset, professeur d'éloquence (Besançon, 1809, in-8). Dès 1799, le professeur Courvoisier s'était rendu l'interprète de la douleur publique, en payant un juste tribut à la mémoire de son confrère, dans le discours de rentrée à l'Université.

SEGUIN (Sébastien), ancien magistrat. - Précis historique sur la féodalité et l'origine de la noblesse, et analyse des débats entre les whigs et les torys français. Vesoul, de l'imp. de Bobillier, 1822, in-8 de 88 p.

SÉGUIN (Charles), ingénieur des ponts et chaussées, ancien entrepreneur de bâtiments.

Description mêtrée et estimation d'un pont en fil de fer, construit sur la rivière de la Galore, à Saint-Vallier, département de l'Isère. Paris, Bachelier, 1825, in-8 de 16 pages avec une planche.

-Manuel d'Architecture, ou Principes des opérations primitives de cet art, où l'on expose des méthodes abrégées tant pour l'évaluation des surfaces et solides circulaires que pour le développement des courbes, et pour l'extraction des racines carrées et cubiques, par de nouvelles règles fort simples. Cet ouvrage est terminé par une Table des carrés et des cubes, dont les racines commencent par l'unité et vont jusqu'à 10,000. Paris, Jombert jeune ; Didot fils (* Bachelier), 1786, in-8, 6 fr.

Mémoire sur la navigation à vapeur, iu à l'Institut, le 26 décembre 1826. Paris, Bachelier, 1828, in-4 de 32 pages.

Observations sur les différents projets de chemins de fer de Paris à Versailles par la rive gauche. Paris, de l'imprimerie de Locquin, 1826, in-4 de 36 pages. Ponts (des) en fil de fer. Paris, de l'impr. de Crapelet. · Bachelier, 1824, in-8 avec 5 planch. grav., 4 fr.- Seconde édition. Paris, le même, 1826, in-4, avec 4 pl., 5 fr.

Table des carrés et des cubes jusqu'à dix mille; ouvrage utile aux ingénieurs, mécaniciens, géomètres, architectes, aux élèves en mathématiques et aux instituteurs. Paris, F. Didot, an ix (1801), in-8, 3 fr.

Extraite du Manuel d'Architecture, publié en 1786, Dans une explication sommaire, dont il a fait précéder ces Tables, M. Séguin donne non seule. ment les moyens d'abréger les calculs des carrés et des cabes, mais encore ceux d'extraire facilement les racines des puissances plus élevées que les cubes, en n'employant que des additions et des soustractions. Il y a joint une méthode pour trouver les seuls nombres qui ont la propriété de donner sans fraction les racines du carré de l'hypotenuse et des côtés qui forment l'angle droit d'un triangle rectangle, et plusieurs formules intéressantes.

On doit aussi à M. Séguin une nouv. édit. de l'Architecture pratique de M. BULLET, avec une explication de 36 art. de la Coutume de Paris, sur le titre des servitudes et rapports, qui concernent les bâtiments (1788 et 1792, in-8).

SÉGUIN (Fr.), libraire à Paris, en 1787. *Apologie de l'égoïsme. Avignon, Fr. Séguin, 1790, in-8 de 32 pages.

SÉGUIN (Auguste), frère du précédent, libraire à Montpellier.

- Actes (les) du martyre de Louis XVI, roi de France et de Navarre, recueillis et mnis en ordre d'après les témoins oculaires, par Auguste Séguin; suivis de la Correspondance particulière de ce monarque. Ouvrage orné d'un beau portrait de Louis XVI, d'après Boizot. Valence, Jamonet; et Paris, Dentu; Hivert; Vaton, 1837, in-8, avec un portrait et un fac-simile, 6 fr.

* Chemin (le) de la Croix prouvé par les monuments historiques. Avignon, Aubanel, 1828, in- 18, 75 c.

-* Duc (le) de Berri peint par lui-même, ou Lettres et paroles remarquables de S. A. R. Mgr. Charles-Ferdinand d'Artois, fils de France, duc de Berri. Montpellier, de l'imprimerie de Jean Martel, 1821, in-8 de 40 pages.

-*Considérations sur la mort de Louis XVI, pour servir à la béatification et canonisation de ce saint roi,par un habitant de Montpellier. Montpellier, Aug. Séguin, 1829, in-8 de

32 pages.

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