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Avec M. Bizet.

Lettres sur la Corse, ouvrage destiné à faire connaître la véritable situation de ce pays, et à rectifier les idées de ceux qui le jugent d'après le mémoire de M. RéalierDumas, conseiller à la cour de Riom. Paris, Chaumerot, 1821, in-8 de 360 pag., 4 fr.

- Observations amicales et compliment de bonne année, adressées à M. Cadet Buteux, électeur de 1820. Paris, Chaumerot, 1821, in-8 de 28 pag., 50 c.

Réponse à une pièce de Désaugiers.

Observations d'un libéral à M. le général Berton, sur la Confession de Napoléon Bonaparte, colportée dans les rues de Paris. Paris, l'Auteur, 1822, in-8 de 16 pag.

Cet écrit existe aussi sous ce titre : Pourquoi donc

se fáche-t-il, M. le général Berton? et voyons si la Confession de Bonaparte lui en donne de justes motifs ? mêine date, in-8 de 16 pag.

Ombre (1) de Napoléon aux Français. Paris, Corréard; l'Auteur, 1822, in-8 de

16 pag.

-

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-* Pacha (le), ou les Coups du hasard et de la fortune; par les auteurs du Yombeau ». Paris, Barba, an vII (1799), in-12, 1 fr. 50 c.

Les auteurs du Tombeau sont MM. Hect. Chaussier et Bizet; mais il paraît qu'il y a eu un troisième collaborateur, et qui est M. Simonet.

Résumé de l'histoire d'Espagne jusqu'à nos jours. Paris, A. Leroux, 1823, in-18. Sec. édit., revue et corr. Paris, le même, 1823, in-12, 3 fr.

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SIMONOT, anc. employé de la tontine perpétuelle.

—*Vérité (la) aux actionnaires de la tontine perpétuelle d'amortissement, et, par occasion, à tous les hommes sensés. Paris, Ponthieu, 1825, in-8 de 16 pag.

Réimprimé dans la même année avec le nom de l'auteur, et sous le titre suivant :

Vérité (la) aux actionnaires de la tontine perpétuelle d'accroissement et de la caisse de survivance el, , par occasion à tous les hommes sénsés. Deuxième édition, augmentée de notes et d'une préface, Paris, Ponthieu, in-8 de 16 pag.

SIMONS (S.-F.). Voy. SIMMONS. SIMONS, ingénieur des ponts et chaussées à Bruxelles, directeur des travaux du chemin de fer d'Anvers à Cologne.

Description d'une route en fer à établir d'Anvers à Cologne, en traversant Duffel,

Malines, Louvain, Tirlemont, Waremme, Liége, Verviers, Enpen, Aix-la-Chapelle et Duren, avec embranchements d'Anvers à Lierre, de Malines à Bruxelles, à Termonde et à Gand; de Tirlement à Namur, etc., enrichie de huit cartes; mémoire à l'appui d'un projet de chemin de fer à établir entre Anvers et Cologne, rédigé d'après les ordres du ministre de l'intérieur. Sec. édition. Bruxelles, Th. Lejeune, 1833, gr. in-8 de 90 pag.

En société avec M. de Ridder, autre ingénieur en chef.

SIMONS-CANDEILLE (Amélie - Julie CANDEILLE, connue dans les fastes de la musique et de la littérature sous le nom de) (1), musicienne, artiste dramatique, d'abord de la Comédie française, à l'Odéon, de 1785 à 1790, ensuite des Variétés du Palais-Royal, devenu successivement théâtre de la rue Richelieu et théâtre de la Répnblique, de 1790 à 1795; institutrice à Paris, de 1803 à 1813; née à Paris, le 31 juillet 1767, d'un père musicien, qui fut son premier maître; morte à Paris, dans la maison de santé du docteur Marjolin, le 3 février 1834.

THEATRE.

- Catherine, ou la belle Fermière, comédie en 3 actes, en prose, mêlée de chants. Paris, Maradan, 1793, 1797, in-8.

« Cette pièce, représentée le 27 décembre 1792 sous le voile de l'anonyme, avait été d'abord annoncée et refusée sous le titre de la Fermière dé qualité, qui indiquait mieux le sujet et le principal personnage, mais que les circonstances politiques avaient forcé de supprimer. Cette pièce, un peu ro manesque et dont l'idée paraît empruntée au conte de la «< Bergère des Alpes », de Marmontel, eut une Vogue prodigieuse, malgré les détracteurs de mademoiselle Candeille. Ils affectaient d'en attribuer la paternité, avec assez peu de vraisemblance, au célèbre conventionuel Vergniaud; et ne sachant pas ou feignant d'ignorer que le second titre de l'ouvrage était une exigence des comédiens, ils le trouvaient d'autant moins modeste que l'auteur, ajoutaient-ils, s'y était réservé le principal rôle, afin de recevoir des louanges directes sur sa beauté, sur son esprit et sur la variété de ses talents: en effet,

(1) Julie Candeille avait été mariée trois fois. Trois mois après la terreur (3 novembre 1794), elle épousa civilement un jeune médecin qui vit encore et dont elle n'a jamais porté le nom. Cette union ne fut pas heureuse et un divorce juridique le rompit, le 13 février 1797, par consentement mutuel; en secondes noces elle épousa, le 11 février, Jean SIMONS, chef d'une célèbre fabrique de voitures de Bruxelles. Veuve de Simons, en avril 1821, elle épousa l'année suivante, à l'âge de 54 ans, HilaireHenri PERIE, peintre et dessinateur, que la médiocrité du talent avait forcé de devenir employé supérieur dans les jeux de Paris, place qui, aux sollicitations et à l'esprit de sa femme, fut changée en celle de directeur du Musée et de l'école de dessin à Nimes.

elle y chantait en s'accompagnant, tantôt sur la harpe, tantôt sur le piano, deux airs de sa compo. sition, ainsi que celui du vaudeville final. Tout Paris alla voir la belle Fermière, dont le succès s'est soutenu, et qui est constamment restée au courant du répertoire, parce que, au milieu de nombreuses invraisemblances, elle ne laisse pas que d'offrir un style naturel et correct, de la gaité, des contrastes de caractères et des situations intéressantes. Cette pièce a eu, depuis 1793, plusieurs éditions, et elle a été insérée dans tous les recueils et répertoires dramatiques. Aucun des autres ouvrages que mademoiselle Candeille a donnés au théâtre n'a obtenu le même bonheur.>>>

Commissionnaire (le), comédie en 2 actes, en prose. Paris, Maradan, an 11 (1794), in-8.

C'est le trait historique du généreux Cange, commissaire de la prison de Saint-Lazare. L'auteur avait gardé l'anonyme, et l'on attribua la pièce au vicomte de Ségur; mais, Fleury avant cru pouvoir nommer le véritable auteur, mademoiselle Contat qui jouait un des principaux rôles y renonça, par haine contre sa rivale et arrêta le cours des représenta tions. Cette pièce a été imprimée dans la même année sous le nom de son auteur.

Les deux pièces que nous venons de citer sont les seules de madame Simons-Candeille qui aient été imprimées; mais on lui en doit quatre autres qui, jouées sans succès, sont restées inédites :

10 Bathilde, ou le Duo, comédie en un acte, où l'auteur éxecutait avec Baptiste aîné un duo de piano et violon, fut reçue avec une extrême froideur, le 16 septembre 1793, et retirée peu de jours après.

2o Bayadere (la), ou le Français à Surate, comédie en 5 actes et en vers, qui fut impitoyablement sifflee le 24 janvier 1795, au théâtre de la République, sans avoir été entendue, sans égards pour l'auteur qui représentait le principal personnage; et pourlant cet ouvrage annonçait de l'imagination, du sentiment, le talent d'écrire; mais les mots indiens trop prodigués sans être expliqués y jetaient de l'obscurité. D'ailleurs, le public était prévenu contre la pièce et l'auteur, parce que l'on pardonne difficilement des prétentions mises trop à découvert. Une bayadère, belle, spirituelle, brillante de grâce et de talents, bonne, sensible, et qui plus est, malgré son état de danseuse, fière, chaste et vertueuse, parut un personnage invraisemblable, fantastique; et l'on trouva mauvais que l'actrice-auteur s'attribuât dans ce rôle tous ces genres de gloire, quand même elle y aurait eu des droits incontestables. Les fades

éloges qu'elle s'y faisait prodiguer ne trouvèrent pas la même indulgence que ceux qu'on avait applaudis dans la Belle Fermière, et la pièce tombée n'a jamais vu le jour. Ce revers, les désagréments attachés à un etat pour lequel mademoiselle Candeille ne s'était jamais senti une vocation bien marquée, ceux qu'elle avait éprouvés de la part de ses camarades, la déterminèrent à renoncer au théâtre qu'elle pouvait alors quitter sans danger et à prendre dans le monde un rang plus convenable à l'élévation de sentiments dont elle a toujours fait profession. >>

3° Ida, ou l'Orpheline de Berlin, comédie-lyrique en 2 actes, dont elle avait fait les paroles et la musique, fut représentée pour la première fois, en 1807, au bénéfice de son père,sur le théâtre Feydeau. Cette pièce n'eut que cinq ou six représentations, parce que le sujet, traité avec plus de succès au Vaudeville, par Radet, n'était plus capable d'exciter la curiosité.

4 Louise, ou la Reconciliation, drame en 4 actes et en prose, tombé au Théâtre-Français, le 15 décembre 1808, au bruit des sifflets de l'École poly

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- Bathilde, reine des Francs, roman historique. Paris, Le Normant, 1814, 2 vol. in-8, avec fig. dessin. par Girodet, 10 fr.; ou 1815, 2 vol. in-12, 6 fr.

Une centaine d'exemplaires de l'édition in-8 vendus en Angleterre, valurent cent guinées à l'auteur.

Blanche d'Évreux, ou les Prisonniers de Gisors, histoire du temps de Philippe de Valois. Paris, Trouvé, 1824, 2 vol. in-12 avec des frontisp. grav., 6 fr.

*Geneviève, ou le Hameau, histoire de huit journées; par madame S*** C***, auteur de la Belle Fermière». Paris, Arthus Bertrand, 1822, in-12 fig., 3 fr.

Épisode agréable d'un voyaye de l'auteur.

- Lydie, ou les Mariages manqués, conte moral. 1809, 2 vol. in-12.- Nouv. édition, revue, corr. et augm. Paris, Trouvé; Bossange père, 1825, in-8 fig., 6 fr.

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Roman de mœurs qui fut bien accueilli. Pélerin (le)....

Imprimé dans la Bibliothèque des romans, tom. XI, pag. 114 et suiv.

VARIA.

Veann.,

Essai sur les félicités humaines, ou Dictionnaire du bonheur; dédié aux enfants de tous les âges. Paris, Pillet ainé, 1828, in-8, avec un portr., 8 fr.; ou 2 vol. in-12, 7 fr.

Publié sous le nom de Périé-Candeille.

Cet ouvrage, dit M. Audiffret dans sa notice du supplément à la Biographie universelle, qui a reparu en 1832, probablement avec un nouveau frontispice, a fait peu de sensation, sans doute en raison des circonstances inopportunes de sa double publication! il renferme néanmoins des leçons douces et quelques articles piquants.

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- Réponse de madame Simons-Candeille à un article de biographie (celui de la Biogr. des hommes vivants, publiée par M. Michaud). Paris, de l'impr. de Gratiot, 1817, in-4 de 8 pag.

C'est une réclamation contre l'imputation répétée qu'elle avait figuré la déesse de la Raison, dans les fêtes républicaines, célébrées au mois de novembre 1793. Ce fut Mercier qui, le premier, dans son << Nouveau Tableau de Paris », avança ce fait, répété

sans examen dans « l'Histoire du Théâtre-Français», par M. Etienne qui s'en est justifié, et par Martainville, et depuis dans la « Biographie des hommes vivants» qui s'est rétractée dans son supplément.

Souvenirs de Brighton, de Londres et de Paris, et quelques Fragments de littérature légère. Paris, Delaunay, etc., 1818, in-8, 5 fr.

C'est le résumé de ce que mad. Simons-Candeille a fait, vu ou enseigné durant les trois premières années de la restauration.

-Vers sur la bonté, adressés à Louis XVIII pour l'anniversaire de sa naissance. 17 novembre 1816.

Pièce dans laquelle l'auteur exhale sa reconnaissance envers Louis XVIII qui lui avait accordé des pensions pour son père et pour elle,

De 1803 à 1813 madame Simons-Candeille forma des liaisons d'amitié avec Girodet et Méhul; il en est résulté avec le peintre célèbre une correspon. dance, dont la publication attendue pourra offrir de l'intérêt. M. Audiffret, biographe de madame Simons-Candeille, dans la Biographie universelle et portative des contemporains et dans le Supplément à la Biographie universelle de Michaud, nous apprend que cette correspondance a été confiée à M. Pannetier, sculpteur, et qu'elle doit être revisée par M. Augustin Soulié.

Madame Simons-Candeille se brouilla avec Méhul, pour avoir refusé d'être le prête-nom d'une partition qu'il voulait opposer au succès de mad. Gail, dont il était jaloux.

Madame Simons-Candeille a laissé manuscrites quelques pièces de théâtre, peu dignes, dit-on, d'être représentées. Comme musicienne, dès l'année 1788, elle avait fait graver trois trios pour clavecin et violon. Depuis elle a publié quatorze œuvres de sonates de piano avec ou sans accompagnement, des concertos, des nocturnes, des romances, paroles et musique, etc.

(Notice tirée de celle de M. Audiffret.)

SIMONVILLE (de), pseudon. Voy. Rich.

SIMON.

SIMPLICIEN (Paul Lucas, dit le P.), augustin de la place des Victoires; mort le 10 octobre 1759, dans sa 76 année.

* État de la France, contenant tous les princes, ducs et pairs, etc. Paris, 1727, 5 vol. in-12.

Ouvrage commencé au XVIe siècle, et continué successivement par divers auteurs (Voy. Barbier, Dict. des ouvrages anon., n° 5958).

* Extrait de la généalogie de la maison de Mailly, dressé sur les titres originaux, sous les yeux de M. de Clairambaut, et pour l'histoire, par M***. Paris, Ballard, 1757, gr. in-4.

Le P. Simplicien a été l'un des éditeurs de la troisième édition de l'Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, etc., du P. Anselme de Sainte-Marie (1726-33, 9 vol. in fol.).

SIMPLICIUS. Voy. ÉPICTÈTE.

SIMPSON (Thomas).-Éléments de géométrie, trad. de l'angl. (par DARQUIER DE BELLEPOIx). Paris, Vincent, 1755, in-8; ou 1766, in-8.

Les mêmes. Nouv. édition, augmentée de la Trigonométrie rectiligne du même auteur. Paris, Cl.-A. Jombert, 1771, 2 vol. in-8.

Essai d'analyse pratique, trad. de l'anglais. Paris, 1771, in-8.

SIMS (James). - Discours sur la meilleure méthode de poursuivre les recherches en médecine, et Observations sur les maladies épidémiques, avec des remarques sur les fièvres nerveuses et malignes; trad. de l'angl. par Nic.-Ant. JAUBERT. Avignon, et Paris, Nyon l'ainé, 1778, in-12.

SINCÈRE (Jacques le), pseudonyme. Parallèle (le) de Philippe II et de Louis XIV. Cologne, 1709, in-12.

SINCÈRE (Michel), pseudon. Voy. La

MOTHE.

SINCLAIR ou SAINCLAIR (le baron de), d'abord colonel d'infanterie au service de France, puis au service de Prusse; mort général d'infanterie au service de Suède, à Stockholm, en septembre 1803.

* Institutions militaires, ou Traité élémentaire de tactique, précédé d'un Dis cours sur la théorie de l'art militaire. Deux-Ponts, impr. ducale, 1773, 3 vol. in-8.

* Instruction pour l'infanterie suédoise. Stockholm, 17...

Maximes de guerre relatives à la guerre de campagne et à celle des siéges, trad. de l'allem. (1771). Voy. KHEWENHULLER.

Réglement pour la cavalerie prussienne, trad. de l'allem. Francfort, Knoch, 1762, in-S.

SINCLAIR (sir John), haronnet écossais, membre du parlement britannique, et fondateur de la Société d'agriculture d'Édimbourg.

- Agriculture (1) pratique et raisonnée, trad. de l'angl. par C.-J.-A. MATHIEU, de Dombasle. Paris, madame Huzard; et Metz, Devilly, 1825, 2 vol. in-8 avec 9 planches, 15 fr.

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suivie d'un Aperçu de ce qu'on peut appeler les sources du revenu public. Publié par L.-J.-P. Ballois. 1802, in-8.

-Principes d'hygiène, extraits du Code de santé et de longue vie de sir John Sinclair; trad. de l'angl. par le prof. ODIER. Sec. édit., corr. et considérablement augm. Genève, Paschoud, 1823, in-8, 7 fr. 50 c.

La première édition de cette traduction a paru dans divers numéros de la Bibliothèque britannique. Les rédacteurs de la Biographie universelle et por tative des contemporains ont présenté, à tort,

M. Pictet comme l'auteur de cette traduction.

- Projet d'un plan pour établir des fermes expérimentales, et pour fixer les principes des progrès de l'agriculture. Paris, Baudouin, an ix (1801), in-4 de 32 pag. et 3 pb., 2 fr. 50 c.

Imprimé aussi dans le premier volume des Mémoires des savants étrangers de l'Institut national, publié en 1805.

SINCLAIR (mistriss). - Réfugiés (les), histoire irlandaise, traduite de l'anglais par P.-J. THOMMEREL. Paris, Ch. Gosselin, 1830, 5 vol. in-12, 15 fr.

SINCLAIR-NEBSTER (le chevalier). * Crise (la) de l'Europe (par le chevalier Sinclair-Nebster), ou Pensées sur le système que les différentes puissances de l'Europe, et en particulier la neutralité armée, devraient suivre dans la conjoncture présente; trad. de l'angl. 1783, in-12 de 59 pag.

SIND (le baron de), colonel d'un régiment de cavalerie, premier écuyer de S.A.E. de Cologne, etc.

-Art (1') du manége pris dans ses vrais principes, suivi d'une nouvelle méthode pour l'embouchure des chevaux, et d'une connaissance abrégée des principales ma ladies auxquelles ils sont sujets, ainsi que du traitement qui leur est propre. Cologne, sans date, in-4, avec fig.; - Vienne, 1772, in-8, avec fig.; Berlin, Himburg, 1773, in-8, avec fig., 5 fr.; -III édit., revue par l'auteur, augmentée d'une table alphabétique, en français, latin et allemand, des termes du manege, et remèdes pour la conservation du cheval. Paris, Desprez (*mad. Huzard), 1774, in-8 de xvi et 342 pages, avec 7 pl., et le portr. de l'auteur, 4 fr.

« L'ouvrage de M. le baron de Sind, que nous présentons au public par une nouvelle édition, a été imprimé à Bonn en 1762. Les fautes de cette impression, ainsi que les planches mal exécutées et la forme disproportionnée du livre, ont engagé l'auteur à le refondre, à le corriger, à l'augmenter et à le reproduire par une deuxième édition. » Extrait de l'Avertissement en tête de cette troisième édition.

La partie de cet ouvrage qui traite des maladies dans des chevaux, a été insérée, il y a dix ans, le volume intitulé: l'Art complet du vétérinaire et du maréchal ferrant (1827).

les connaissances nécessaires pour conserManuel (le) du cavalier, qui renferme ver le cheval en santé, et pour le guérir en cas de maladie. Paris, G. Desprez, 1766, in-8.

SINERIZ (don Juan-Francisco). Quichotte (le) du xvIIIe siècle, ou Histoire de la vie, des faits, des aventures et des exploits de M. Legrand, héros philosophe moderne, chevalier errant et réformateur de tout le genre humain. Ouvrage écrit pour le bien de l'humanité, et appliqué au xixe siècle. Paris, Jules Laisné ; l'Auteur, 1837, 2 vol. in-8, 15 fr.

Cet ouvrage, écrit d'abord en espagnol, a été traduit ensuite en français par son auteur, et sa traduction a été retouchée par un littérateur français.

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de la culture des grains nominés céréales. Paris, Delaunay; Pélicier, 1821, in-8 de 62 pag.

SINETY DE PUYLON (Jean-BaptisteIgnace-Elzéar de), poëte, d'abord page et ensuite l'un des gentilshommes de la duchesse de Berri; plus tard, capitaine de cavalerie au régiment d'Orléans, enfin commissaire général ordonnateur de la marine bre de l'Académie de Marseille; né au à Marseille; chevalier de St.-Louis, memcommencement du dix-huitième siècle, à Apt, d'une famille originaire de Naples, mort à Marseille, le 14 avril 1779.

Nous ne connaissons rien d'imprimé de Sinety, si ce n'est quelques discours qui se trouvent dans les mémoires de l'Académie de Marseille, et une pièce de vers, imprimée dans les fables d'Ardène. Ce litté rateur avait pourtant laissé plusieurs ouvrages manuscrits qui meritaient d'être livrés à l'impression, tels que sa correspondance avec madame de Simiane, avec laquelle il fut en relation; quelques ouvrages mentionnés dans la correspondance de Voltaire avec

Bergier; et des poésies légères que l'esprit de dé

votion a fait mutiler par son fils.

SINETY (André-Louis-Esprit de), fils du précédent, successivement page du roi à la grande écurie - major du régiment Royal-Navarre, chevalier de Saint-Louis, député de la noblesse de Marseille aux ÉtatsGénéraux de 1799, il siéga au même titre dans l'Assemblée constituante jusqu'au 1er octobre 1791; membre et secrétaire perpétuel de l'Académie de Marseille, et son président pendant quelques temps; membre du conseil d'agriculture, arts et

commerce du département des Bouches-duRhône, et de la Société de l'Afrique intérieure ; mort à Marseille, en 1811.

Agriculteur (l') du Midi, ou Traité d'agriculture propre aux départements méridionaux; ouvrage divisé en deux parties, qui fixe les principes de culture propre aux départements méridionaux, indique leur application, démontre leurs effets, réforme les abus, corrige les préjugés, et donne des moyens de rendre à la terre épuisée sa première fécondité. Marseille, J. Mossy, et Paris, Delalain fils, an x1 (1803), 2 vol. in-12, 4 fr.

Nous ne connaissons que ce seul ouvrage de Sinety, mais on trouve de lui des dissertations, discours et éloges dans le recueil de l'Académie de Marseille, dont il a été membre, président et secrétaire perpétuel. Nous avons remarqué de lui, dans ce recueil 1° Fragment du Tableau statistique de la commune de Marseille, sur la partie historique de cette ville; 2° Introduction du système de commerce fondé sur la liberté (insérés l'un et l'autre dans le tom. Ier, 1803); 3° un Discours d'ouverture et un autre sur l'influence réciproque des institutions sociales, et des sciences et belleslettres (tom. III, 1804); :- 4° Eloge de M. Ratte (tom. V, 1807); · 5° Rapport sur les travaux de l'Académie, depuis le 28 fructidor an x111 (même volume), et plusieurs autres dans les volumes postérieurs: 6° Éloge de l'abbé Reyre (tom. VII, 1808); -7° Éloge de M. Noquier de Milijay (t. VIII, 1809); 8° Observations sur le Traité des oliviers, par M. Duhamel du Monceau (Ibid.); 9° Éloge de M. Thulis, astronome (Ibid.); 10° Éloge de Jér.-Marie Champion de Cicé, archevêque d'Aix et d'Arles (tom. IX, 1811).

Pendant sa législature à l'Assemblée constituante, Sinety prononça plusieurs discours sur l'organisation de l'armée.

Esprit de Sinety a été confondu dans toutes les biographies avec son frère André-Marie, marquis de Sinety, ancien premier maître d'hôtel de Monsieur, comte de Provence, depuis Louis XVIII, mestre-de-camp en second du régiment d'Angoumois, chevalier de Saint-Louis, et maréchal de champ honoraire.

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· Réfléxions sur les priviléges des directeurs de spectacle et les droits des auteurs dramatiques; suivies d'un nouveau système d'organisation théâtrale essentiellement relatif aux troupes de province. Nimes, de l'impr. de Durand-Belle, 1818, in-8 de 24 pag.

SINGLANDE (le R. P. de), religieux du tiers ordre de Saint-François, aumônier de la ville de Cette, en Languedoc; né à A gen.

Mémoires et Voyages militaires. Paris, Nic.-Aug. Delalain, 1765, 2 vol. in-12.

SINGLETON (miss). Sidonia, ou le Refus, trad. de l'angl. par mad. Viterne. Paris, Dentu, 1812, 4 vol. in-12, 8 fr.

SINGLIN (Antoine), fameux directeur et confesseur des religieuses de Port-Royal, fils d'un marchand de vin de Paris; mort le 17 avril 1664.

-* Instructions chrétiennes sur les mystères de N. S. J. C. et sur les principales fêtes, par M. de S. G. (nouv. édit., revue par l'abbé LEQUEUX, avec la vie de l'auteur, par l'abbé GoUJET ). Paris, Rollin, 1736, 12 vol. in-12.

La première édition de ces Instructions, rédigées dans l'origine par Le Maistre de Sacy, parut en 1671; la troisième, publiée en 1673, porte le nom du sieur Bourdouin, docteur en théologie. (Barbier).

SINIBALDI (Louis). — Traité de l'éducation physique, trad. de l'ital. par Alexis BOMPARD. Paris, Méquignon-Marvis, 1818, in-8, 5 fr.- Sec. édit. Paris, Gabon, 1830, in-8.

SINNER (Jean-Rodolphe ), seigneur de BALAIGUE, bibliothécaire de Berne; né à Berne, en 1730, mort le 28 février 1787.

Bibliothecæ Bernensis codicum mss syllabus, ex majori opere contractus. Bernæ, 1773, in-8.

-Catalogus codicum mss bibliothecæ Ber

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