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lande et l'Écosse, où partout ses leçons sur la phrénologie trouvèrent de nombreux auditeurs. Il publia à Londres plusieurs ouvrages en anglais. De retour à Paris en 1817, il publia des traductions de quelques-uns des livres qu'il avait fait imprimer en Angleterre, et ses ouvrages sur l'anatomie, la physiologie et la pathologie du cerveau. Spurzheim, qui avait été reçu docteur en médecine par la faculté de Paris, en 1821, passa plus tard en Amérique. Il y avait peu de temps qu'il y était et qu'il professait à Boston avec le plus grand succès les doctrines de l'école de Gall, lorsqu'il mourut du typhus, le 10 novembre 1832. Nous avons de Spurzheim les ouvrages suivants : Anatomie et physiologie du système nerveux en général et du cerveau en particulier, avec des Observations sur la possibilité de reconnaître plusieurs dispositions intellectuelles et morales de l'homme et des animaux par la configuration de leurs têtes. Paris, F. Schall; Maze, 1810-20, 4 vol. in-4 et atlas in-fol. de 100 planches, 480 fr.; ou 5 vol. in-fol., dont un de pl., 960 fr.

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Avec le docteur F.-J. Gall.

Cet ouvrage a été publié par livraison composée d'un demi-volume et d'une partie de planches. Le prix de chacune de ces livraisons était dans l'origine

de 120 fr., format in-fol., et de 60 fr.

pour l'in-4.

Il avait été commencé concurremment une édition allemande, in-8, avec Atlas in-folio; mais il n'a paru de cette dernière que le tome ler, prem. et seconde parties, avec 17 planches (Strasb., 1809). Le docteur ADELON (voy. ce noin) a publié, en 1808, une Analyse de cet ouvrage.

Le même ouvrage (seconde édition),

sous ce titre : Sur les fonctions du cerveau, et sur chacune de ses parties, avec des Observations sur la possibilité de reconnaître les instincts, les penchants, les talents, on les dispositions morales et intellectuelles des hommes et des animaux par la configuration de leur cerveau et de leur tête. Paris, l'Auteur (* Bailllère), 1822-1825, 6 vol. in-8, 42 fr..

Voy. ce que nous avons dit sur cette seconde édition à l'article de GALL, principal auteur de cet

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-Physiognomical Systeme. London, Bald- l'inoculation variolique, tendant à prouver in-8, 1 L. 10 shell.

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Recherches sur le système nerveux en général, et sur celui du cerveau en particulier; mémoire présenté à l'Institut de France, le 14 mars 1808; suivi d'Observations sur le rapport qui en a été fait à cette compagnie par ses commissaires. Paris, Haussmann, 1809, in-4, avec planches, 15 fr., et sur pap. vélin, 20 fr.

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SQUIRE (Jane). Proposition pour la découverte de notre longitude, en angl. et en franc. Londres, 1742, in-4.

SQUIRE (Samuel ). — Indifférence (l') inexcusable en matière de religion; trad. de l'angl. par Abrah. P. BOBINEAU. La Haye, 1767, in-8.

SQUIRE (Thomas) *Astronomie (1) enseignée en vingt-deux leçons, ou les Merveilles des cieux expliquées sans le secours des mathématiques; ouvrage trad. de l'angl. sur la 13° édit., par M. C. (Ph. COULIER), anc. élève de Delambre. IV édition, revue, corr. et augm. d'Observations extraites des ouvrages allemands de Schubert, de Schraeter, de Fries, etc. Paris , Audin; Urbain Canel, 1825, in-12 avec 6 figures et un tableau, 7 fr.

La première édition de cette traduction est de 1823: la troisième, publiée en 1824, contient déjà les Observationз qui font partie de la quatrième. -Le même ouvrage, sous ce titre : Beautés et Merveilles du ciel, ou Cours d'astronomie en 24 leçons, mis à la portée de la jeunesse ; trad. de l'angl. sur l'édit. de 1823, par un astronome franç. (M. Ph. COULIER). Paris, A. Eymery, 1824, in-12 orné de 14 planches, et d'une carte polaire.

Il y a des exemplaires de cette traduction qui portent pour titre : Merveilles des cieux, ou Cours d'astronomie, nis à la portée de la jeunesse, orné de 14 planches et d'une carte polaire; trad. de l'angl. sur l'édit. de 1823, par un astronome français. Paris, A. Eymery, 1825, in-12. SQUIRREL (R.).

Observations sur

qu'elle est plus salutaire que la vaccination, trad. de l'angl. par M. DEPPING.

Imprimées dans un recueil sur le même sujet, intitulé: « la Vaccine combattue dans le pays où elle a pris naissance », publié par M. Depping, I vol. in-8.

STA (A.).-Rapporteur (le) pour 1833. Macédoine historique, chronologique, patriotique, aristocratique, philosophique, critique, amphigourique et prophétique, accompagnée d'un coup d'oeil sur l'esprit des journaux, les facéties, rapsodies, naïvetés et puerilités anarchiques et monarchiques de la révolution de 1830; suivi de l'indication, par arrondissement, des principaux établissements d'utilité publique et particulière de la capitale, publié par A. Sta et Compagnie. Paris, rue de l'Anglade, 5; Hautcæur-Martinet, 1833, in-12.

STAAL (mademoiselle Marguerite-Jeanne CORDIER DELAUNAY, plus tard comtesse de), fenime bel esprit, fut tour à tour femme de chambre, factotum et dame d'honneur de la duchesse du Maine, qui lui fit épouser M. de Staal, lieutenant aux gardes suisses, et depuis capitaine et maréchal de camp; née à Paris, vers 1693, morte au mois de juin 1750.

-Mémoires de Mad. de Staal (depuis 1715 jusqu'en 1720), écrits par elle-même. Londres (Paris), 1755, 4 vol. in-12; Amsterdam, 1756, 3 vol. in-12.

ou

Ces Mémoires ont été imprimés après la mort de leur auteur. On y ajouta, en 1755, un 4 volume qui contient denx comédies en trois actes et en

prose , dont l'une intitulé l'Engouement, et l'autre, la Mode. Elles avaient été jouées à Sceaux. La dernière a aussi été représentée aux Italiens en 1761, sous le titre des Ridicules du jour,

«Ces Mémoires sont écrits avec autant d'agrément que de finesse. On y trouve de l'élégance et de la simplicité,de l'esprit et du naturel. En lisant mad.de Staal, on fait un cours de morale.pratique :car il y a de temps en temps des aperçus du cœur humain qui montrent une femme accoutuinée à regarder de près et les autres et elle-même. Quant à ses coinédies, le dialogue en est vif et spirituel».

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- Recueil des Lettres de mademoiselle Delaunay au chevalier Du Ménil, au marquis de Silly et à M. D'Héricourt, auxquelles on a joint celles de Chaulieu à cette dame. Paris, Bernard, 1801, 2 vol. in-12, avec le portr. de la duchesse du Maine, 5 fr.

Ces lettres font suite aux Mémoires de madame de Staal, édition de 1783, 2 vol. in-12.

Ces Lettres sont au nombre des modèles du genre épistolaire. Ou remarque dans celles au chevalier Du Ménil cet heureux abandon qui plait sans le vouloir et sans le savoir. Les lettres adressées au marquis de Silly et à M. d'Héricourt inspirent beaucoup d'intérêt. Le portrait de madame du Maine annonce que Mad. de Staal avait le talent de la Bruyère ». (Mad. BRIQUET, Dict. hist. et littér. des Françaises.)

Madame de Staal a eu beauconp de part au recueil intitulé : « Amusements de Sceaux». La Nais

sance du Quolibet et son Epigramme sur un grimacier

ont été insérées dans divers recueils.

-

OEuvres de madame de Staal. Londres (Paris, Rozet), 1767, 3 vol. in-12.

OEuvres complètes de madame de Staal. Paris, 1783, 2 vol. in-12.

OEuvres de madame de Staal (mademoiselle Delaunay). Paris, A.-A. Renouard, 1821, 2 vol. in-8, 13 fr. 50 c., et sur pap. vélin, 25 fr.

M. le baron A.-M. Roederer a pris un épisode de la vie de nadame de Staal pour sujet d'une pièce qui a été imprimée sous le titre de « Mademoiselle Delaunay à la Bastille, comédie historique en un acte. 1720".

STABEURATH (J.-A. de). — Zémire et Naïs, esquisse romantique. (En vers.) Paris, Charles-Béchet, 1826, in-8 de 12 pag.

STABEURATH ( Ch. de). — * Actrice (1'), comédie en un acte et en vers. Rouen, F. Baudry, 1836, in-8.

STACE (Publius-Papinus Statius), poëte épique latin; né vers 796 de Rome (43 ans depuis J.-C.), mort vers l'an de Rome 849. -Achilléide (l'), imitation en vers du poëme latin de Stace, par COURNAND. An VII (1799), in-12.

– Achilléide (l') et les Sylves, traduites en français par P.-C. CORMILIOLE, de la Société libre des sciences, lettres et arts de Paris, et traducteur de la Thébaïde, du même auteur. Paris, Demoraine, an Χ (1802), 2 vol. in-12. - Deuxième édition, augmentée de la version du Panégyrique à Calpurnius Pison, avec le texte. Paris, le méme, 1805, 2 vol. in-12, 4 fr.

M. Cormiliole démontre dans un discours préliminaire que le Panegyrique à Calpurnius Pison, d'abord attribué à Ovide, et eusuite à Lucain, ne peut être l'ouvrage de ces deux poëtes. Il prouve d'une manière victorieuse, et par des raisous tirées du Panégyrique même, que Stace en est véritable. ment l'auteur.

L'édition de 1805 de cette traduction est la même que celle de 1803; dans les exemplaires qui por. tent Seconde édition, on a ajouté 40 pages qui contiennent le Panegyrique.

- Sylves (les) (poëme en v livres), trad. en franç. d'après les corrections de J. Markland, avec le texte latin en regard et des notes historiques. Par S. (Souquet ) DelaTOUR. Paris, 1804, in-8, 5 fr.

On a fait pour cette traduction un nouveau frontispice portant le nom de Colnet, comme vendeur, et la date de 1825.

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Cette traduction renferme : une Notice sur la vie de Stace; la Préface de la première édition de la Thébaïde; le poëme de la Thébaïde; des imitations de Stace, par R. Garnier et Rotrou; le poëme de

Achilléide, précédé d'un discours préliminaire les Sylves, précédés d'un discours préliminaire, et le Panégyrique à Calpurnius, poëme attribué d'abord à Ovide, ensuite à Lucain et restitué à Stace, précédé aussi d'un discours préliminaire.

On peut se procurer séparément de cette édition : la traduction seule, formant 2 volumes, 6 fr.;l'Achilleide, lat. franç., 1 vol., 2 fr.; - 3° les Sylves, lat.-franç., 1 vol., 3 fr.

- OEuvres complètes de Stace, traduction nouvelle ( par MM. RINN, AChaintre et BOUDEVILLE) (avec le texte en regard). Paris, Panckoucke, 1829 et ann. suiv., 4 vol. in-8, 28 fr.

Gette traduction fait partie de la Bibliothèque latine française, publiée par le même libraire,

STACKELBERG (le baron ().-M. de), archéologue; mort vers la fin de 1836. Grèce (la). Vues pittoresques et topographiques, dess. par le baron de Stackelberg (avec un texte explicatif). Paris, J.F. Osterwald; Rittner; Chaillou-Potrelle, (* Schroth), 1827-38, 2 vol. in-fol. de 129 pl. et vignettes lithogr., et d'une carte topogr. tires sur pap, vél, Prix sur pap. blanc, 324 fr.; et sur pap. de Chine, 450 fr.

Ces deux volumes ont été publiés en quatorze livraisons, chacune composée de lithographies d'inégales grandeurs (petites et grandes) et accompag. du texte corresp., de vign, Chaque livr, à coûté 15 fr. par souscription. Cinquante exemplaires choisis, numérolés et signés, ont été tirés sur papier de Chine, et la livraison de ces derniers coutait 20 fr.

Cet ouvrage est divisé en deux parties: la première comprend le Péloponèse, en 68 vues, dont 15 doubles et onze vignettes; la seconde comprend la Grèce septentrionale, en 61 vues, dont 12 doubles, et i vignettes.

Le texte traduit de l'allemand du baron de Stackelberg a été retouché par divers savanis.

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* Quelques mots sur une diatribe aponyine (de M. Raoul-Rochette) intitulée : De quelques voyages récents dans la Grèce, à l'occasion de l'expédition scientifique de la Morée », et insérée dans l'Universel des 6 janvier et 26 mars 1829. Paris, Henri Féret, 1829, in-8 de 23 pag. avec une vignette.

C'est une réponse aux articles de M. Raoul-Rochette, remplis de fiel et d'erreurs grossières, sur sept ouvrages récents sur la Grèce, et en particulier sur le jugement qu'il a porté sur celui que le baron de Stackelberg a publié lui-même en allemand, à Roine, eu 1826, sous le titre: Der Appolotempel zu Bassa, in Arcadien und die daselbst ausgegraben Bildwerke, in-fol. de 147 pag. in-fol, sur grand colombier, avec trente et une pl, et six vign,

Voyez à l'article de M. Raqul-Rochette les raisons que nous avons données pour attribuer cette critique à M. de Stackelberg et à M. Brandsted,

STACKOUSE (Thomas), théologien anglican.

Sens (le) littéral de l'Écriture sainte défendu contre les principales objections des antiscripturaires et des incrédules moder. nes. Trad. de l'angl. ( par Ch. CHAIS), avec une Dissertation du traducteur sur les démoniaques dont il est fait mention dans l'Évangile. La Haye, H. Scheurleer, 1738, 3 vol. in-8; on 1741, 3 vol. in-12.

― Traité complet de théologie spéculative et pratique; trad. de l'anglais par J.-Fr. Boisor, pasteur. Lausanne, 1742, 5 vol. in-4.

STADLER (J.).— Notice sur le célèbre oculiste J. Forlenze. Paris, Paulin, 1833, in-8 de 32 pag.

TOME IX.

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Alexis Michae

STAEHLIN (J. de). lowitsch et Nathalie Narischkin, comédie en deux actes, traduite de l'allemand par GUSTAVE III, roi de Suède.

Traduction imprimée dans le tome III des OEuvres de Gustave III.

— Anecdotes originales de Pierre-le-Grand, recueillies et dérobées à l'oubli, traduites de l'allem, (par PERRAUT et RICHOU), Stras bourg, Treuttel, 1787, in-8, 3 fr. 60 c., et sur pap. fin, 4 fr, 50 c,

STAEL-HOLSTEIN ( Anne-Louise-Germaine NECKER, baronne de), l'un des écrivains qui font le plus d'honneur à notre littérature; née à Paris, le 22 avril 1766, de l'ancien ministre de France Necker. Elle avait épousé en premières noces, en 1786, le baron de Staël-Holstein, ambassadeur de Suède en France, mort en 1802, et en socondes noces (vers la fin de 1810) M. Rocca, nom sous lequel elle ne fut jamais connue; elle est morte à Paris, le 14 juillet 1817.

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MORALE ET PHILOSOPHIE.

Influence (de l') des passions sur le bonheur des individus et des nations, Lausanne, Mourer, et Paris, 1796, in-8, ou a vol. in‐12;—1797, 2 vol. in-8; Paris, Maradan, 1818, in-8, 5 fr. Nouv. édit., rev. et corr. Paris, Treuttel et Wurtz, 1820, 1832, in-12, 3 fr.

Influo (del) de las pasiones, sobre la felicitad de los individuos y naciones. Paris, de la impr. de Smith, 1827, 2 vol. in-1 8.

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«L'influence des passions sur le bonheur des indivi dus et des sociétés civiles offrait aux moralistes un beau sujet que madame de Staël a traité d'une manière brillante. Quoique divisé en trois sections son ouvrage est peu susceptible d'analyse; mais il n'est pas difficile d'en faire sentir les qualités et même les défauts. Il y a beaucoup d'imagination dans le chapitre de l'amour, et plus encore dans celui de l'amitic. Eu voulant préserver des passions, madame Staël est passionnée dans son style, qu'il nous soit permis d'ajouter dans ses jugements. L'esprit de parti se laisse apercevoir en quelques passages, et surtout dans le chapitre où il s'agit de l'esprit de parti: on est faché d'y trouver des lignes étranges sur un homme diversement célèbre. C'est Condorcet dont il est question, et cette phrase équivoque n'est interprétée par aucun éloge. Ses amis assurent, si l'on en croit madame de Staël, qu'il aurait écrit contre son opinion. Voilà des amis bien perfides, ou, ce qui est plus exact, des canemis bien injustes. Condorcet fut sans doute et restera diversement célèbre, puisqu'il était à la fois habile daus les mathématiques, profond dans les sciences morales et politiques, éclairé en littérature, écrivain distingué, philosophe illustre et grand citoyen; mais uul dans ses écrits ne se montra plus d'accord avec sa conscience et plus ouvertement fidèle aux immuables principes dont il a péri martyr. Il est bien vrai qu'il aimait les vertus, le génie, les opi32

nions de Turgot; qu'il admirait son administration, et qu'il n'avait pas, à beaucoup près, les mêmes sentiments pour un ministre dont le nom n'est pas sans célébrité. A cet égard, les panégyriques exagérés peuvent convenir à l'amour filial; mais entre-t-il aussi dans ses droits d'inculper gravement et sans motif admissible un des premiers hommes du XVIIIe siècle? C'est ce que nous avons peine à croire. Après cette observation, que nous faisons à regret, mais qu'il fallait faire, nous n'examinerons point avec l'auteur si Newton a plus de juges que le véritable amour, ou s'il vaut mieux être Aménaïde que Voltaire. Nous aimons mieux passer aux éloges que mérite l'exécution de l'ouvrage : il n'y faut pas chercher des théories analytiques, un enchaînement rigoureux de principes et de conséquences; mais il présente, comme tous les écrits de madame de Staël, des tableaux riches et variés, le besoin et le talent d'émouvoir, des traits ingé nieux, de la nouveauté dans les expressions, et surtout une extrême indépendance, soit dans la composition générale, soit dans le choix et la succession des idées, soit dans les formes du langage.»>(CHENIER, Tableau de la litter. franç.)

La partie qui devait traiter de l'influence des passions sur le bonheur des nations n'a jamais vu le jour. A la fin du second volume de l'édition de 1818 on a ajouté les deux extraits donnés sur cet ouvrage par Fontanes, dans le « Mercure», en 1800.

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Littérature (de la ) considérée dans ses rapports avec l'état moral et politique des nations. Paris, de l'impr. de Crapelet. Maradan, an VIII (1800), 2 vol. in-8, 7 fr. 20 c. Sec. édition, revue, corr. et augm. Paris, Maradan, an 1x (1801), a vol. in-8, 7 fr. 20 c. IIIe édition. Paris, Maradan, 1818, 2 vol. in-8, 10 fè, -Autre édition. Paris, Treuttel et Wurtz, 1820, un fort vol. in-12, 4 fr.

Bent, dans son London Catalogue, cite de mad. de Staël, un ouvrage sous le titre de Vues de la littérature, Londres, Colburn, 2 vol. pet. in-8. Il y a tout lieu de croire que c'est une réimpression de la Littérature considérée, etc.

Litteratura (de la) considerada en sus relaciones con las institutiones sociales, traduccion castellana. Paris, de la impr. de Pillet, 1829, 3 vol. in-18.

Le titre seul de cet ouvr. annonce une importante conception. «Le style, dit Palissot, si l'on en excepte un petit nombre de traits où la recherche se fait sentir et nuit à la clarté, est toujours proportionné à la grandeur des objets que l'auteur traite; il est même une observation qui s'est constamment offerte à nous en lisant son ouvrage : c'est que si l'on faisait un recueil de pensées détachées qu'on pourrait en extraire et qui mériteraient d'être remarquées, au>cun recueil de ce genre ne serait plus abondant et plus riche ». Madame de Staël a adopté dans son ouvrage le système de la perfectibilite. Plusieurs philosophes ont soutenu cette opinion d'une manière générale. Madame de Staël est peut-être la première qui l'ait appliquée à la littérature. Horace (liv. 3, ode 6) prétend que les hommes vont en se détériorant; Fontenelle avance, dans ses Dialogues, que tous les siècles se ressemblent; Boufflers a montré de l'indécision sur le système de la perfectibilité; Fergusson, Kant, Turgot, Condorcet et TalleyrandPérigord sont persuadés que la perfectibilité est l'apanage de l'homme. Quant aux critiques qu'on a

faites de la Littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, ne pourrait-on pas dire avec Ch. Pougens: la haine et l'envie sèment au hasard, la paresse recueille, l'insouciance prononce; mais la postérité venge. Ch. Pougens a donné une nalyse raisonnée de l'ouvrage de madaine de Staël, dans la Bibliothèque française, an ix, numéros 6, 8 et 10..

Il existe contre cet ouvrage les deux critiques sui

vantes :

Lettre à Fontanes, sur la seconde édition de l'ou vrage de mad. de Staël, par F.-A. CHATEAUBRIANN. Impr, dans le Mercure de France, tom. III (1801).

Réfutation d'un ouvrage ayant pour titre : De la Littérature, considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, par madame de Staël-Holstein. Paris, les march. de nouv., an Ix (1801), in-8 de 59 pag., 1 fr.

Réflexions sur le suicide. Londres, 1813, in-8.- Nouv. édit., suivie de la Défense de la reine, publiée en août 1793, et de Lettres sur les écrits et le caractère de J.-J. Rousseau. Paris, H. Nicolle; Mame, 1814, in-8, 5 fr.

M. l'abbé M. N.-S. GUILLON, aujourd'hui évêque de Maroc, a, dans ses Entretiens sur le suicide (Paris, 1802, in-18), refuté les príncipes de J.-J. Rousseau, de Montesquieu et de madame de Staël, en faveur du suicide.

POLITIQUE.

* Réflexions sur la paix, adressées à M. Pitt et aux Français. Genève, et Londres, 1795, in-8.

Il existe une réponse à cet écrit, laquelle a paru sous ce titre :

Réflexions sur la guerre, en réponse aux « Réflexions sur la paix » (de madame Staël ), adressées à M. Pitt et aux Français. (Par sir Francis d'Iven. NOIS.) Londres, May, 1795, in-8.

-Sur le Système continental, et sur ses rapports avec la Suède. Brunswick, Pluchart, 1814, in-8, 2 fr.

Cc titre est celui d'un opuscule de Aug.-Guill. de Schlegel, imp. pour la première fois à Hambourg en 1813, et réimprimé depuis deux fois ailleurs. En donnant à madame de Staël un écrit sur le même sujet et sous le même titre, nous n'avons pas d'autre autorité que celle du libraire Pluchart, qui a porté cet écrit sur son catalogue, en nommant madame de Staël pour son auteur. Le libraire de Brunswick a-t-il été induit en erreur par un faux renseignement? Pourtant l'écrit de Schlegel n'a pas paru ano. nyme. Madame de Staël a-t-elle eu part à la brochure de Schlegel, où a-t-elle traité le même sujet que ce dernier? Voilà sur quoi nous ne pouvons rien prononcer.

LITTÉRATURE.

Théatre.

—Essais dramatiques. (Ouvrage posthume.) Paris, Treuttel et Wurtz, 1821, in-8 et in-12.

Ce volume renferme sept productions dramatiques :

1° Agar dans le désert, scène lyrique; 2o Geneviève de Brabant, drame en trois acles; 3o La Sunamite, drame en trois actes;

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