l'énergie de ses haines politiques. Sous prétexte de rétablir l'Académie française, il s'occupa sans relâche d'obtenir une nouvelle organisation, par la quelle il parvint à faire éliminer de l'Institut neuf de ses confrères, parmi lesquels se trouvait son ami, M. Garat, qu'il sacrifia ainsi à ses animosités particulières. M. Garat a cherche à justifier Suard d'avoir participé à cette mesure; mais, lorsqu'il serait perinis d'admettre cette justification, il n'en demeurerait pas moins constant que le secrétaire perpétuel de l'Académie française n'a pas déployé l'énergie et la noble indépendance qu'on devait attendre de son caractère public, dans une opération ministérielle qui blessait à la fois les lois et les convenances. Cette opération fut suspendue par le retour de Napoléon, mais elle fut consoininée en 1816 sous le ministère de M. de Vaublanc ». On n'ignore plus aujourd'hui que Suard fut le moteur de cette élimination depuis que M. Taschereau a fait imprimer dans la Revue retrospective (prem. série, tome II, pages 423 et suiv.), sous ce titre : Dénonciation contre l'organisation de l'Institut et le personnel de l'Académie française, une Lettre au ministre dans laquelle Suard donne les noms des acadéiniciens à expulser. Comme éditeur, Suard a encore publié : ( en société ) le Choix des anciens Mercures (1757-64, 108 vol. in-12); (en société avec l'abbé Arnaud ), l'Histoire des peuples de l'Europe, du comte de BUAT-NANCAY (1772); une édition de la Conjuration des Espagnols contre Venise, en 1618, par SAINTREAL, avec une préface (1781, in-12); la troisième partie de la Correspondance littéraire, etc., de GRIMM et DIDEROT, qui embrasse de 1783 à 1790 (1813); les Confessions de madame *** (de FOURQUEUX), avec une préface de l'éditeur (1817). M. Garat, de l'Institut, est auteur de Mémoires historiques sur M. Suard, sur ses écrits, et sur le dix-huitième siècle, Paris, Belin, 1820, 2 vol. in-8, et madame Suard a publié dans la même année des Essais de mémoires sur M. Suard. Garat s'est laissé, dans son ouvrage, trop facilement entraîner par les illusions de l'amitié, et il s'est efforcé de donner à Suard une importance un peu exagérée. SUARD (madame), née PANCKOUCKE, épouse du précédent. -*Essai de mémoires sur M. Suard. Paris, de l'impr. de Didot ainé, 1820, in-12 de 322 pag. Tiré à 300 exempl., tous destinés aux amis du défunt. Une Notice sur les derniers moments de Condorcet qui fait partie de ces Essais de mémoires, a été réimprimée en tête du Dernier écrit de Condorcet (Avis d'un proscrit à sa fille), broch. in-8. - *Lettres d'un jeune lord à une religieuse -*Madame de Maintenon peinte par elle- *Soirées d'hiver d'une femme retirée à la TOME IX. morency, dans le recueil intitulé: Lettres de madame Suard à son mari sur son voyage de Ferney; suivres de quelques autres insérées dans le Journal de Paris. Dampierre, an ́x (1802), in-4. On a, en outre, des Lettres de cette dame dans les Mélanges de son mari, et on lui attribue la traduction de quelques romaus anglais. SUARDUS. Voy. SOARDI. SUAU (Edouard), de Varennes, ancien officier de marine, depuis libraire à Paris. Scènes de France et d'Afrique. Paris, SUAREZ, l'un des rédacteurs du « Code général pour les États prussiens», dont nous avons une traduction française. (Voy. ce titre aux ouvrages anonymes et polyonymes.) SUBLIGNY, écrivain du xviie siècle. *Fausse (la) Clélie, histoire française, galante et comique. (IIIe édition.) Paris, Witte, 1718, 2 vol. in-12. plusieurs autres ouvrages qui n'ont pas été réim La première édition parat en 1670. On a du même primés depuis 1700. SUBWATKEKOFF (Peters), pseudon. Voy. LE CLERC, des Vosges. SUBY.-Mort (la) du général Marceau, pantomime. Programme de Bazile et Quitterie, ou le Triomphe de Don Quichotte, pantomime, héroï-comique en trois actes. 1801, in-8. SUBTIL (Ch.). Droit naturel des ou 36 ralement, dès leur apparition, un accueil favo rable, que le temps a confirmé depuis et justifié chaque jour davantage. Le mérite de cet ouvrage a fait ressortir de nouveau celui de son illustre attteur, qui, de son vivant, avait déjà si fort occupé la renominée contemporaine. Dans l'histoire de ses campagnes, on a trouvé comme un cours complet de la guerre, sous le rapport de l'organisation des troupes, de l'administration d'un pays et d'une armee, et en même temps de la conduite des opé rations militaires. On y voit retracés les combats, les batailles, et une série de siéges brillants source de la plus utile instruction. Les notions techniques y abondent, mais entourées de développements propres à intéresser tous les lecteurs. A chaque récit de 'quelque importance se rattache un plan qui rend sensibles les moindres détails d'exé cution; et, sur la plupart de ces plans, se trouve une vue des lieux, prise et dessinée avec soin et fidelité; de sorte qu'après une lecture attentive, on a la connaissance la plus complète de l'action et du théâtre où elle s'est passée. Aussi cet ouvrage a été fort recherché; il en a paru en 1829 une traduction espagnole; la même année, il s'est fait, à Londres, une édition anglaise et une édition franannées, a ramené momentanement la guerre sur quelques points de l'Europe, des demandes nombreuses ont prouvé que les Memoires du maréchal Suchet sont devenus un ouvrage militaire classique. SUCHEREAU (la sœur Françoise), de çaise; et à chaque circonstance qui, dans ces dernières Saint-Ignace. La seconde édition est en tout conforme à la première, sauf quelques légères corrections dans les cartes, notamment dans celle de la bataille de Sagonte, qui était un peu incomplète. On sait que les planches, au nombre de seize, composent un magnifique atlas, qui, dans la vente, n'est point compté pour sa valeur réelle, quoiqu'il en ait une grande, d'après l'estimation des connaisseurs. Des motifs désintéressés, de convenance pour le public, et d'utilité pour les militaires, ont décidé l'éditeur, qui a principalement cette dernière classe de lec teurs en vue, à maintenir l'ouvrage à un prix modéré, et plus accessible que celui de la plupart des ouvrages dn même genre. On a publié tout récemment sur ces Mémoires un ouvrage intitulé : Considérations militaires sur les Mémoires du maréchal Suchet, duc d'Albufera; suivies de la correspondance entre les maréchaux Soult et Suchet. présentant l'historique des plans d'opérations proposés par chacun d'eux, depuis la bataille de Vittoria jusqu'à la cessation des bostilités, après la déchéance de l'empereur Napoléon; et considérations militaires sur la bataille de Toulouse, suivies du rapport du maréchal Soult au ministre de la guerre, et des ordres donnés aux généraux et chefs de corps, indiquant les dispositions faites avant et après la bataille, avec le plan des environs de Toulouse, pour servir d'intelligence de la bataille. Par E. CHOUMARA. Paris, Corréard jeune, 1838, in-8, avec le plan, 7 fr. 50 c. Memorias del mariscal Suchet, duque desde al anno 1808 hasta el de 1814, escride Albufera, sobre sus companas en España, tas por el mismo, traducidas en español, com el mas particular esmero por G..... D........... M. Paris, Bossange padre, 1829, 4 vol. in-r2, ornés d'un portr. SUCHTELEN (le lieutenant-général, comte Paul de).— * Précis des événements militaires des campagnes de 1808 et 1809 en Finlande, dans la dernière guerre entre la Russie et la Suède. Par L. G. C. P. de S***. Saint-Pétersbourg, de l'imp. de N. Gretsch, 1827, gr. in-8, pap. vél., avec plusieurs tableaux et une grande carte. Tiré à 200 exempl. qui n'ont pas été destinés au commerce. Il ne faut pas confondre l'auteur de ce livre avec son père, qui a été ambassadeur de Russie à Stockolm. Note communiquée par M. le prince Labanoff. SUCKAU (W.), professeur de langue allemande à Paris. Exercices gradués pour apprendre l'al lemand par la méthode naturelle, publiés par W. Suckau. Sec. édition, refondue et augmentée des fables de Lessing, d'une comédie de Kotzebue, et de quelques morceaux de poésie. Paris, F. Didot, 1833, in-8, 4 fr. - Tableaux synoptiques de la langue allemande, à l'usage de Mgr. le duc de Bordeaux. Paris, F. Didot, 1827, in-8 de 24 pag., une pl. et 6 tabl., 5 fr. - M. Suckau est plus particulièrement connu par plusieurs traductions qu'il a faites de l'allemand; telles sont celles des ouvrages suivants: 1° Histoire des révolutions politiques et littéraires de l'Eu rope au dix-huitième siècle, traduite de SCHLOSSER (1825, 2 vol. in-8); 2° De la politique et du commerce des peuples, par HEEREN (1829 et ann. suiv.); 30 Matinées de Brienz, par ZSCHOKKE, SARTORIUS, GOETHE, TROMLITZ, etc. (Paris, Audin, 1832, 4 vol. in-12); - 4° Un mariage sans mari Marie, etc., trad. de madame SCHOPPENHAUER et d'Aug. LAFONTAINE (1835). du Rhone, insérées dans les Tablettes de Lyon (1822-25): Les Archives historiques et statistiques du dépar tement du Rhône, n° XXX, avril 1817, tom. V pag. 455-57, contiennent une Notice sur l'abbé Sudan. SUDRAUD-DESISLES, juge d'instruction à Limoges. Manuel du juge taxateur, essais d'un jnge pour faciliter la taxe des dépens faits devant les juges de paix, les tribunaux de première instance et les cours royales. Limoges, Ardillier, 1827, in-8, 7 fr. Cette édition a été reproduite l'année suivante avec un titre portant seconde édition, et pour adresse de vendeur, celle d'Alex. Gobelet. -Notes d'un juge d'iustruction sur la taxe, le payement des frais de justice en matière criminelle, correctionnelle et de simple police. Limoges, Chapoulaud; Paris, AlexGobelet, 1832, in-8 avec 12 tableaux, 6 fè. SUDRE (Théodose), avocat au parlement de Toulouse. On lui doit de nouvelles éditions du Traité des droits seigneuriaux, par BoUTARIC (1745, in 8), et du Traité des élections d'héritier, par VULSON (1753, in-4). L'éditeur a joint des notes à ces deux ouvrages. Noble (le) jeu de mail de la ville de Montpellier, avec ses règlements. Nouv. édit. Montpellier, de l'impr. de Rizard, 1822, in-12 de 72 pag., 1 fr. 50 c. Dissertation sur les fonc SUDRE. SUCRET (Étienne),médecin à Villeneuve- tions de la peau. Montpellier, 1821, in-4. l'Archevêque. Poëme sur le dévouement des médecins français et des sœurs de Sainte-Camille, à l'occasion de la fièvre jaune de Barcelonne, avec plusieurs épisodes, dont un regarde la mémorable pacification de l'Espagne.Sens, Tarbé, 1824, in-8 de 32 pag. SUDAN (l'abbé Jean-Nicolas), chanoine honoraire et secrétaire-général de l'archevêque de Lyon; né dans cette ville le 3 septembre 1761, y est mort, le 1er avril 1827. Notice sur quelques mauuscrits de la bibliothèque du roi, concernant l'histoire de Lyon et de la province.... Imprimée dans les Archives historiques et statistiques du département du Rhône, tome V, pag. 145-154. Recherches sur le retour de la ville de Lyon à la monarchie, sous Henri IV, contenant trois lettres inédites de ce prince. Lyon, Ballanche, 1814, in-8 de 46 pag. On attribue à l'abbé Sudan les trente-six articles des Esquisses historiques et statistiques du département SUDRÉ. Panthéon (le) français, ou Collection de portraits des personnages célèbres qui, par leurs actions, leurs vertus, leurs écrits, leurs travaux ou leurs décou vertes, ont contribué le plus à l'illustration nationale; œuvre lithographique. Paris, Sudré; Benard; Chaillou-Potrelle; Bance, 1827, in-fol, de portraits, avec 16 pag. de texte. En 1825, M. Sudré a annoncé une Galerie des femmes célèbres de la France, depuis l'établissement de la monarchie jusqu'à nos jours, avec des notices biographiques et des fac-simile. Cette Galerie devait être composée de dix livraisons, chacune de quatre portraits et de quatre notices. SUDRIE (J.-A.). — Principes abrégés de grammaire générale, suivis des principes généraux de la langue française, et précédés d'un tableau synoptique des parties grammaticales. Paris, Belin-Mandar et Devaux, 1828, in-8. SUE (Jean), chirurgien distingué, frère de Sue, de la Charité, fut successi vement licencié et maître en chirurgie, de 1744 à 1750, membre de l'Académie roy. de chirurgie; il était né à Colle-Saint-Pol, ancien diocèse de Vence (Var), le 10 décembre 1699, il mourut à Paris, le 30 novembre 1762. -Catalogue des plantes usuelles, dans leur état naturel, avec leurs noms différens, tant français que latin, Paris, 1725, 'in-fol. Ouvrage que les auteurs de la Biographie médi. *cale attribue à Jean Sue, mais dont son fils (voy. l'article suivant) ne parle point dans la Notice sur sur son père, impr. dans l'écrit intitulé: « Seance publique de l'Académie de chirurgie, du 17 avril 1793, etc. ». J. Sue a toujours rempli les devoirs d'un acadé micien assidu et laborieux : il a donné un mémoire qui renferme des corrections utiles sur le forceps: il a lu en différents temps, dans les séances académiques, des observations intéressantes: il en a donné une assez rare, sur un renversement de deux tiers de la rotule, sans rupture de ses ligaments, et un Recueil de différents médicaments, rédigé en 1750. SUE (Pierre), fils du précédent, appelé aussi Sue le jeune, né à Paris, le 28 décembre 1739, cultiva avec succès presque toutes les parties de la médecine, Reçu maître en chirurgie en 1763, il avait déjà succédé à son père dans l'emploi de chirurgien de la ville de Paris, place dont il n'obtint le brevet qu'en 1772. La Martinière, alors premier chirurgien dui roi, le nomma, en 1767, conjointement avec Lassus, professeur et démonstrateur à l'école pratique. En 1790, la chaire de thérapeutique, devenue vacante par la mort d'Hévin, lui fut accordée. Enfin, il devint prévôt du Collège de chirurgie, et il était secrétaire par intérim de l'Académie royale de chirurgie à l'époque où cette célèbre compagnie cessa d'exister. Lorsque l'ensei gnement médical fut rétabli, Pierre Sue obtint la place de bibliothécaire de l'école de santé, et, suivant l'expression de M. Désormeaux tous ses collègues se sont plu à lui rendre cette justice, que, par les soins qu'il a pris d'augmenter continuellement la bibliothèque de la faculté, par les dons qu'il lui a faits, par l'ordre qu'il y a introduit, il peut en être considéré comme le fondateur. La chaire de bibliographie lui fut, quelque temps après, confiée, et il la remplit en homme profondément versé dans toutes les branches de la littérature médicale. Il exerça, durant quinze à vingt ans, les fonctions de trésorier de la faculté, et succéda à Leclere dans l'enseignement de la médecine légale. Pierre Sue était membre d'un grand nombre de sociétés savantes nationales et étrangères. Ses goûts lui avaient depuis longtemps fait préférer le travail de cabinet aux fatigues de la pratique de la médecine. Son érudition et son amour pour les livres étaient également remarquables. Il mourut à Paris, le 28 mars 1816. Pierre Sue a composé un assez grand nombre d'écrits, dont nous donnons ici la liste. Anecdotes historiques, littéraires et critiqnes sur la médecine, la chirurgie et la pharmacie. Amsterdam, et Paris, Le Boucher, 1785, 2 vol. in-12. -Aperçu général, appuyé de quelques faits, sur l'origine et le sujet de la médecine légale. Paris, Barrois jeune, an vIII (1800), in-8 de 35 pag. Commentaire littéraire sur quelques passages des lettres de Sénèque le philosophe relatifs à la médecine. Paris, 1802, in-8. Dictionnaire portatif de chirurgie, ou Tome III du Dictionnaire de santé. Paris, Vincent, 1771, pet. in-8; Paris, Jos. Barbou, 1777; et Paris, Delalain, 1783, in-8. - Discours au Corps législatif sur le cours de bibliographie de l'École de santé. Paris, 1798, in-8. - – Éloge de P.-J. Poissonnier. Paris, an vir (1799), in-8. Éloge historique de M. Devaux (chirurgien célèbre, mort en 1771), avec des notes et un extrait raisonné de ses ouvra ges. Amsterdam, et Paris, 1772, in-8 de 115 pages. L'auteur lui-même, dans une note de la Notice sur son père, et les auteurs de la Biographie médicale, d'après lui, donnent à ce morceau le titre de Précis historique sur la vie et les ouvrages de Jean Devaux. - Éloge historique de P. Lassus. Paris, 1808, in-8. -Essais historiques, littéraires et critiques sur l'art des accouchements. Paris, 1779, 2 vol. in-8. Examen d'un ouvrage intitulé: Nouvelles instructives, bibliographiques, historiques et critiques de médecine, chirurgie, etc. Paris, Leboucher, 1786, in-8. - Extrait de Mémoires littéraires et critiques sur la médecine. Paris, 1776, in-8. - Histoire du galvanisme et analyse des différents ouvrages publiés sur cette découverte, depuis son origine jusqu'à ce jour. Paris, Bernard, 1801-02, 2 vol. in-8. Réimprimée sous ce titre : Histoire complète du galvanisme, depuis sa découverte jusqu'à ce jour, avec le détail des expériences faites et des écrits publiés sur ce phénomène seconde édition, Paris, Bernard, 1805, 4 vol. in-8, avec planches, 15 fr. - Lettre critique sur l'état de la médecine en France. 1776, in-8. —Mémoire historique, littéraire et critique sur la vie et les ouvrages tant imprimés que manuscrits de J. Goulin, professeur de l'histoire de la médecine à l'école de médecine de Paris. Paris, Blanchon, 1800, in-8 de 138 pag. -Mémoire sur l'anévrisme de l'artère crurale. Paris, 1776, in-12. - Mémoire sur l'état de la chirurgie à la Chine; correspondance à ce sujet avec un missionnaire de Pékin. Paris, 1802, in-8. Notes sur les Aphorismes de chirurgie de Boerhaave commentés par Van Swieten. Paris, 1768, in-12. Observations, remarques et réflexions sur quelques maladies des os. Paris, 1803, in-8. Pathologie de Gaubius, trad. du latin (1770). Voy. GAUBIUS. Pratique moderne de la chirurgie, par M. RAVATON, chirurgien de l'hôpital de Landau; publiée et augmentée par M. Sue le jeune, Paris, Didot le jeune, 1777, 4 vol. in-12, avec figures. Séance publique de l'Académie de chirurgie, du 17 avril 1793. Discours prononcé par M. Sue, secrétaire par intérim :` 1° Annonce des prix ; 2° Discours historique sur la vie et les ouvrages de M. Louis; 3° Discours historique sur la vie et les ouvrages des frères Sue, avec des notes. Paris, 1793, in-8. - Tables analytiques et raisonnées des matières.. pour la nouvelle édit. de l'Histoire naturelle de Buffon,rédigées par C.-S. de Sonnini...... Paris, Dufart, 1808, 3 vol. in-8, 18 fr. M. Sue est le rédacteur d'autres tables: c'est d'abord celle de l'ouvrage de Lavater, et dont cette table forme le Xe volume; ensuite celle analytique des Rapports du physique et du moral de l'homme, par P.-J.-G. Cabanis. citer, est encore auteur d'une partie du sixième et M. Sue, outre les ouvrages que nous venons de du septième volume des Commentaires de Van Swieten, trad. du latin en français, et de Mémoires insérés dans le Recueil de la Société de médecine de Paris, et dans celui de la Société médicale d'émulation. On trouve de lui dans ce dernier recueil des Réflexions et observations pratiques sur le panaris (dans le tome II du recueil), ainsi que Réflexions sur les corps étrangers arrétés dans l'œsophage, avec des remarques critiques sur le mémoire d'Hévin (dans le tome IV). des SUE (Jean-Joseph), frère du premier des Sue cités; appelé Sue de la Charité, chirurgien, né au bourg de Colle SaintPol, anc. diocèse de Vence (Var), le 20 avril 1710, fut successivement professeur d'anatomie au college royal de chirurgie, vers 1754, succédant à Verdier, son maître; substitut du chirurgien en chef de l'hôpital de la Charité. J.-J. Sue demenra vingtcinq ans environ à la tête du service de cet hôpital; professeur d'anatomie à l'École royale de peinture et de sculpture, censeur royal pour les livres de chirurgie; membre de l'Académie royale de chirurgie, de la |