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Mathématiques.

phique et d'une Introduction, par L. de BETHUNE. Paris, veuve Théveneau; Bé

Cours d'arithmétique, à l'usage des éco- thune; Vimont, 1831, in-8 de 100 pag.

les centrales et du commerce. Paris, Courcier, an vIII (1800), in-8 de 308 pages,

3 fr.

On doit à Théveneau de nouvelles éditions: 1o des Leçons élémentaires de mathématiques, par de LA CAILLE, augmentées par MARIE, Seconde édit., revue et corrigée avec le plus grand soin, 1798, in-8; - 2o des Éléments d'algèbre, de CLAIRAUT (ive édit., 1797); 30 du Cours d'arithmétique, de Bezout ( ; 4° du Cours élémentaire et complet de mathématiques pures, rédigé par LA CAILLE, auginenté par MARIE, et éclairci par Théveneau (Paris, 1800).

Poésies.

THÉVENEAU DE MORANDE ( Charles), pamphlétaire et journaliste; né à Arnay-le-Duc en 1748, massacré à Paris, en septembre 1792.

* Anecdotes secrètes sur la comtesse Dnbarry. Londres, 1776, in-12.

le

Argus (1) patriotique, jourral depuis 9 juin 1791.

Contes (les) couleur de rose. Un vol. * Diable (le) dans le bénitier et la métamorphose du gazetier cuirassé en mouche, ou tentative du premier receveur-inspecteur de la police de Paris pour établir

Construction (la) des hôpitaux, poëme. à Londres une police à l'instar de celle de Paris. Londres, sans date, in-8.

Cité

par Debray. Cet opuscule a été réimprimé dans le volume suivant.

-

Illusion (l'), poëme, précédé du Règne de la terreur, du Voyage du roi à Varennes, d'Hercule au mont Oeta, suivi de la Construction des hôpitaux, de la Mort du duc de Brunswick, de Charlemagne et d'autres poésies. Paris, Guillaume, 1816, in-8, 3 fr., et sur pap. vélin, 4 fr.

Plusieurs des morceaux de poésie que ce volume contient avaient été publiés ailleurs et à diverses époques.

On y trouve le Solitaire, comédie en trois actes et en vers libres. Parmi les Poésies diverses, il y a une traduction en vers latins, du récit de la mort des Templiers (de la tragédie de M. Raynouard).

Ode sur la dernière campagne. 1806, in-8.

Plan du poëme de Charlemagne, suivi du premier chant en vers, et d'un Choix de poésies diverses. 1804, in-8.

Réimpr., en 1816, à la suite de l'Illusion, (voy. plus haut).

poëme

On attribue à Théveneau, dit la « Biographie des hommes vivants », d'autres poëmes qui n'ont pas paru sous son nom. Il a fourni des articles : 1° à un journal intitulé : l'Ami des arts, publié en 1797, par M. de Labouisse; 2° au Courrier des spectacles de M. Lepan. M. de Labouisse a publié

un bon nombre de poésies inédites, latines et françaises, de Théveneau, dans le Journal anecdotique et Feuille d'affiche de la ville de Castelnaudary. Théveneau a revu la traduction du Théâtre tragique d'Alex. SOUMAROCow, par Papadopoulo.

THÉVENEAU, peut-être le même que le précédent, éditeur de deux ouvrages du gén. CHASSELOUP DE LAUBAT. (Voy. ce nom.)

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-

* Gazetier (le) cuirassé, ou Anecdotes scandaleuses de la cour de France. (Londres), 1772, in-12.

Avec des Recherches sur la Bastille, etc., qui ont une pagination particulière.

* Gazette (la) noire, par un homme qui n'est pas blanc, ou OEnvres posthumes du Gazetier cuirassé. Imprimée à cent lieues de la Bastille, etc.... Londres, 1784, in-8.

Mélanges confus sur des matières fort claires, par l'auteur du «Gazetier cuirassé. » Imprimés sous le soleil (Londres),

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* Vie privée de très-sérénissime prince Mgr. le duc de Chartres (depuis LouisPhilippe-Joseph d'Orléans), contre un libel (sic) diffamatoire écrit en 1781, mais qui n'a point paru à cause des menaces que nous avons faites à l'auteur de le décéler. Par une société des amis du prince. A cent lieues de la Bastille (Londres, J. Hodges,) 1784, in-8 de vi-101 pag.

Théveneau a eu part à la rédaction du Cour. rier de l'Europe, qui a paru en 1776 et ann. suivantes. Il y a fourni, entre autres, les Lettres d'un voyageur.

THÉVENET. - Isabey (l') de l'amateur des beaux-arts, ou Abrégé élémentaire de

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THÉVENIN (L.-F.). Notice sur l'épidémie de suette miliaire, observée en 1833 et 1834 aux environs de Lons-leSaulnier (Jura). Lons-le-Saulnier, de l'imp. de Gauthier, 1837, in-8 de 64 pag.

THEVENOT (Melchisedech), de Paris, fils d'un conseiller à la cour des aides: nommé résident pour le roi à Gênes; employé dans les affaires du conclave en 1655, grand amateur de sciences, de physique, d'arts, et surtout de voyages; garde de la Bibliothèque du roi en novembre 1684, mort en sa maison d'Issy, près Paris, le 29 octobre 1692, âgé de 71 ans. - Art (l') de nager démontré par figures. Avec des avis pour se baigner utilement. Paris, Thomas Moette, 1696, petit in-12 de x, x et 46 pages, avec 35 planches.

Vendu 5 fr. m. r. Saint-Céran.

Le même ouvrage. Paris, Desventes de la Doué, 1769, in-12 de x XII et 47 pag., avec 37 planches.

C'est la même édition que la précédente, dont on a seulement réimprimé la Préface, formant x pages, et les x pages suivantes, intitulées: l'Art de nager. Les pages 1-47 suivantes, qui contiennent l'explication des 39 figures qui doivent se trouver dans les deux éditions, et dont on trouve rarement le nombre complet, sont absolument de la même impression. L'exemplaire de la première édition ci-dessus, que nous avons vu, ne contenait que 35 figures, et l'exemplaire de la seconde, que nous avons aussi vu, n'en avait que 37.

-Le même ouvrage, précédé d'une Dissertation où l'on développe la science des anciens dans l'art de nager, par THÉVENOT; orné de vingt-deux figures dessinées et gravées par Charles Moette: quatrième édition, revue et considérablement augmentée; suivie de la Dissertation sur les bains des Orientaux, par M. P. D. L. C. A. A. P. (M. PONCELIN, avocat en parlement). Paris, Lamy, 1782, in-8, et in-12.

Un exemplaire imprimé sur vélin, fig. coloriées, a été vendu 48 fr. 50 c., le Febvre.

L'auteur de la Dissertation sur les bains des Orientaux est M. Ant. TIMONY. Cette Dissertation parut séparément sous ce titre, en 1762, in-8.

Il faut joindre à cette édition :

Supplément à la IVe édition de l'Art de nager, avec des avis pour se baigner utilement, par TuÉVENOT, contenant le plan d'une école publique de natation, la description de divers nouveaux scaphandres, et de différents pantalons impénétrables à l'eau, tant pour passer une rivière, sans mouiller ses habits, que pour sauver, même dans l'hiver, ceux qui seraient en danger de se noyer. Par M. Le Roux, physicien en l'Université de Paris, auteur de plusieurs machines utiles à la conservation du genre humain. Paris. Lamy, 1782, in-12 de 12 pages, avec une planche.

Le même ouvrage, suivi des Moyens de rappeler les noyés à la vie, et d'un Plan destiné particulièrement à l'éducation des d'une école publique de natation; ouvrage jeunes militaires du corps royal de la marine; par THÉVENOT; orné de 23 figures qui représentent toutes les attitudes de cet art. Paris, 1786, in-12.

Cet ouvrage a été réimprimé, en 1825, à la suite du Nouveau Guide des nageurs, par M. ROGER (voy. ce nom ).

Melch. Thévenot est auteur de plusieurs autres ouvrages, mais qui n'ont pas été réimprimés depuis le commencement du XVIIe siècle : le plus important est celui intitulé: Relations de divers voyages curieux, non publiées, ou traduites d'Hakluyt, de Purchas el d'autres voyageurs anglais, hollandais, etc. Paris, 1663 et ann. suiv., cinq parties in-4, avec figures, auxquelles on ajoute un autre Recueil de voyages, avec quelques problêmes servant à l'art de nager, et l'Histoire de l'éphémère. Paris, Ét. Michallet, 1681, 1682, 1689, in-8.

THÉVENOT (Jean de), neveu du précédent, voyageur français du XVIIe siècle ; né à Paris, mort par suite d'un accident, à la fin de novembre 1669, dans une petite ville nommée Miana, à une journée au-delà de Tauris, pendant une traversée qu'il faisait des Indes en Perse. Thévenot était alors âgé de 34 ans.

Elementa linguæ tartaricæ. Parisiis, Moette, 1682, in-fol.

Voyages de M. de Thévenot, tant en Europe qu'en Asie et en Afrique. III* édit. Amsterdam, Mich. Le Cène, 1727, 5 vol. in-12.

Il existe aussi une édition de Paris, en 5 vol. in-12.

La première édition a été publiée par les soins de Petis de la Croix, en trois parties, qui ont paru sous les titres suivants :

1° Relation d'un voyage fait au Levant, où il est traité des états du grand seigneur, de l'Archipel, Terre Sainte, Égypte, Arabie, la Mecque, et autres lieux d'Asie et d'Afrique. Première partie. Paris, Billaine, 1664, in-4; et Rouen (Paris, Louis Billaine), 1665, in-4.

2o Suite du même Voyage, où, après plusieurs remarques de l'Égypte, Syrie, Mosopotamie, de l'Euphrate et du Tygre, il est traité de la Perse. Paris, Angot, 1674, in-4.

3° IIIe partie, contenant la Relatiou de l'Indostan, des nouveaux Mogols, et des autres peuples et pays des Indes. Paris, Barbin, 1684, in-4.

THÉVENOT (Magloire), censeur des études et professeur émérite de la quatrième classe de latinité au collège de Troyes; né à Dampierre, arrondissement d'Arcis-surAube, le 22 février 1746, mort à Troyes, le 19 février 1821.

Anthologie poétique latine, extraite des meilleurs poëtes modernes, avec la matière en regard, dont une partie est traduite en français; à l'usage de MM. les professeurs, instituteurs, etc. Paris, Aug. Delalain, 1811, 2 vol. in-8, 16 fr.

Quelques exemplaires ont été tirés sur pap. vélin, et contiennent de plus que les exempl, ordinaires : 1° une pièce de vers latins, en forme d'acrostiche traduite en vers français, en l'honneur de M. Lucot; 2° les pages 505 à 508 du tome 1er.

*Cours de septième. Troyes, 1781, in-12 de 327 pag.

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Éléments des langues latine et française, ou Méthode élémentaire pour apprendre la latine, précédée des premières notions de la langue française. 1833 (1783), 2 part.

in-12.

Principes de la grammaire française. Troyes, an Ix(1801), in- 12.

Questions sur les principes généraux de la langue française. Ve édit. (Troyes, 1810), br. in-8.

Vert-Vert, trad. du français en vers latins (1811). Voy. GRESSET.

On doit encore au même auteur des Lettres et dissertations, presque toutes anonymes, dans le Journal de Champagne, 1782 et ann. suivantes, et dans d'autres journaux qui lui ont succédé.

Il a laissé en manuscrit une Anthologie historique et morale, en latin et en français, extraite de divers auteurs, historiens et moralistes grecs, latins et français. Le manuscrit, en trois parties, forme environ 900 pages. Beuch.

Un Hommage à la mémoire de M. Thévenot se trouve dans les « Mélanges de biographie, d'économie publique et de critique, etc., publiés par M. Patris-Dutreuil, l'un de ses élèves, qui lui a aussi consacré un article dans le tome II des OEuvres inédites de Grosley.

THÉVENOT (A.), de la Creuse. - Hommages poétiques et poésies diverses. Paris, Levavasseur, 1830, in-18, 4 fr.

- Méridionales. Poésies intimes. Arles, de l'impr. de Garcin, 1835, in-8.

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Prise (la) de Constantine. Poésie. Nantes, de l'impr. de Mangin, 1838, in-8 de 8 pag.

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ment. Clermont-Ferrand, de l'impr. de Thibaud - Landriot, 1837, in-8 de 88 pag. Extrait du tome X des Annales scientifiques et littéraires de l'Auvergne.

THÉVENOT (Jean-Félicité COULON). Voyez COULON THÉVENOT.

THEVENOT D'ESSAULES DE SAVIGNY ( ), était avocat au parlement, lorsqu'en 1771, le chancelier Maupeou forma les conseils supérieurs : Thévenot d'Essaules devint avocat-général au conseil, supérieur de Blois.

Dictionnaire du Digeste, ou Substance des Pandectes justiniennes. Revu et considérablement augmenté par M. LESPARAT, ancien avocat (notamment en ce qui concerne les changements opérés par le nouveau droit des Institutes, du Code et des Novelles); revu de nouveau avec M. DusSANS, docteur en droit de faculté de la Paris, qui concerne les modifications résultant et encore augmenté (particulièrement en ce Le tout suivi d'une table de concordance des dispositions de nos nouveaux Codes). des titres du Digeste, avec les titres, chapitres et articles correspondants des Institutes, du Code, des Novelles, du Dictionnaire du Digeste, et des nouveaux Codes. Paris, Garnery; H. Nicolle, 1809, 2 vol. in-4, 32 fr.

Harangue prononcée au conseil supérieur de Blois. 1773, 1774, in-4.

- Traité des substitutions fidéi-commissaires, contenant toutes les connaissances essentielles selon le droit romain et le droit français, avec des notes sur l'ordonnance de 1747. Paris, Moutard, 1778, in-4.

THÉVENOT DE MORANDE. Voy. THÉVENEAU.

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THÈZE (H). Panorama de l'histoire de France depuis Pharamond jusqu'à nos jours, avec l'indication des principales découvertes et les noms des hommes célèbres de cette époque. Paris, Delaunay, 1827, 1829, in-fol. plano.

THIAFFAIT, de Lyon. Mémoire belcouronné par l'académie des sciences, les-lettres et arts de Lyon, sur la question

mise au concours: «Indiquer le meilleur moyen de fournir à la ville de Lyon les eaux nécessaires pour l'usage de ses habitants, pour l'assainissement de la ville et les besoins de l'industrie lyonnaise. » Lyon, de l'impr. de Perrin, 1835, in-8 de 64

pages.

THIARD (Claude de), comte de Bissy, neveu du cardinal de ce nom, qui joua sous la minorité de Louis XV un rôle assez actif dans les affaires de l'Église ; lieutenant-général, en 1760, commandant du Languedoc en 1771, membre de l'Académie française, et plus tard de la deuxième classe de l'Institut national; né le 13 octobre 1721, mort le 26 septembre 1810, à sa terre de Pierre de Bourgogne, ой il vivait déjà avant que la Révolution n'éclatât, et où il se faisait aimer par ses bienfaits.

Discours de réception à l'Académie française. Paris, 1750, in-4.

* Histoire d'Ema ( ou de l'ame ). ( Publiée par J.-P. MOET). (Paris, 1752), 2 part. in-12.

On attribue à Julien Busson les observations qui

composent la seconde partie. Barb.

- *Lettres sur l'esprit de patriotisme, etc., traduites de l'angl. (1750). Voy. BOLING

BROCKE.

On attribue encore au comte de Bissy la traduction de l'anglais en français du « Roi patriote », de Bolingbrocke, de quelques-unes des «< Lettres sur l'histoire », du même, puis les deux premières << Nuits d'Young ».

Le comte Thiard de Bissy passa trente ans à la cour de Louis XV, sans recevoir la moindre faveur du chef de l'État, mais sans avoir à se plaindre de la plus petite injustice, froideur dont on trouve l'explication dans une anecdote curieuse de la jeunesse du comte de Bissy, citée par madame de Genlis dans ses «< Souvenirs de Félicie». Bissy l'aîné se livrait sans distraction à son goût pour les lettres

et à ses liaisons intimes avec les hommes les plus marquants en ce genre. L'esprit philosophique si décrié par les uns, et si vante par les autres, qui

avait envahi la France au xvIIIe siècle, et dont on a sans douté abusé, mais qui a élevé la raison humaine à une hauteur où elle n'était pas encore parvenue, l'avait, dit-on, séduit et entraîné à une audace de pensée et à une liberté d'expression dont les Anglais seuls avaient donné l'exemple jus qu'alors; mais les témoignages des contemporains sont si peu d'accord sur ce point, que, tandis que les uns lui attribuent les traductions que nous avons précédemment citées, d'autres prétendent, à l'occasion de sa nomination à l'Académie française, en 1750, en remplacement de l'abbé Terrasson, que le nouvel académicien ne savait pas l'orthographe, et Collé lui-même, qui a émis la même opinion dans son Journal, ajoute que la traduction qu'on lui attribue d'un des ouvrages du philosophe anglais, citée plus haut, était de son maître de langues, Mather Flint, et qu'elle avait été revue par Duclos et Crébillon.

OEuvres (ses) posthumes, publiées avec son Éloge historique, par P.-A.-L. MATON (de la Varenne). Paris, Cérioux, an vii (1799), 2 vol. in-12, 3 fr.

--

Ces deux volumes contiennent les Faux Jugements, ou Mémoires de Coucy; les Effets de la Jalousie, ballet béroïque, en trois actes, avec un prologue (en vers libres); - Églé, pastorale en un acte et en vers libres; Salomon, poëme en trois chants (en prose); — Mélanges de poésies. La Notice historique sur le comte de Thiard MATON, en tête du premier volume, remplit 32 pages.

par

THIARD (Auxonne-Théodore ), comte de Bissy, lieutenant-général et député de Saône-et-Loire, fils du précédent, émigra à la Révolution, et servit dans l'armée de Condé. Rentré en France sous le gouvernement consulaire, il fut, en 1801, appelé au conseil général du département de Saôneet-Loire. Nommé, en 1803, candidat au Corps législatif, le général Duhesme ne l'emporta que de quatre voix sur lui. Le comte Thiard a été depuis et successivement chambellan de Napoléon, gouverneur de Dresde, ainsi que d'une partie de la Saxe, six jours après la bataille d'Iéna, négociateur, etc. Le général Thiard, qui communiquait directement avec Napoléon, ayant cru avoir à se plaindre de lui, lui envoya, en 1807, la démission de tous ses emplois, ce qui valut au général un exil de deux ans et demi dans ses terres. De 1809 à 1814 il vécut fort retiré; mais en la garde nationale, et combattit dans ses 1814, il reparut comme simple officier de rangs à Mousseaux. Le gouvernement provisoire le nomma adjudant-commandant de la même garde, et le ministère l'attacha au gouvernement de Paris, en le rétablissant sur les contrôles de l'armée. Le 25 janvier 1815, on le destitua, et on le mit à la demi-solde. Il fut réintégré le 10 mars suivant, quand on sut la nouvelle da débarquement de Napoléon. Nommé commandant du département de l'Aisne, le comte Thiard ne voulut point obéir au gouvernement de la Restauration, au risque d'être mis en jugement. Député depuis 1820, il a déployé à la législature dont il fait partie un de ces nobles caractères que l'on rencontre rarement dans les temps actuels.

Opinion sur le projet de loi relatif à l'établissement de douze nouveaux évèchés, prononcée dans la séance du 14 mai 1821. Paris, de l'impr. de Bailleul, 1821, in-8 de 8 pag.

Opinion (son) sur l'enseignement pri

maire. Paris, de l'impr. de Plassan, 1821, Discours prononcé à la réouverture de l'é

in-8 de 12 pag.

Discours sur l'article 4 du projet de loi relatif à la police des journaux, prononcé à la chambre des députés, dans la séance du 16 février 1822. Paris, de l'impr. de Bailleul, 1822, in-8 de 8 pag.

Discours prononcé dans la séance du 17 février 1825, sur la loi de l'indemnité. Paris, Baudouin frères, 1825, in-8 de 16 pag., 75 c.

Budget des recettes. Session de 1834. Discours du général Thiard, député de Saône-et-Loire. Paris, de l'impr. de Boudon, 1834, in-8 de 16 pag.

Voy. aussi THYARD.

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THIBAUD, de Marly. Vers sur la mort; imprimés sur un manuscrit de la bibliothèque du roi. Paris, J. Renouard, 1826, in-8 de 64 pag., sur pap. vél., impr. Sec. édit., à 150 exemplaires, 5 fr. augm. du Dit des trois morts et des trois vifs, et du Mireur du monde. Paris, Bohaire, 1835, in-8, 4 fr.

THIBAUD (Hippolyte).

Histoire de la Prusse, depuis les temps anciens jusqu'à nos jours. Paris, rue et place SaintAndré-des-Arts, n° 30, 1832, in-18, 35 c. Cette histoire fait partie de la « Bibliothèque populaire

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République (la) parthénopéenne. Episode de l'histoire de la république francaise, trad. de l'italien (1835). Voy. J. LA CÉCILIA.

THIBAUD (J.-L.). Traité du verbe. Vienne (en France), Girard, 1835, in-12

de 72 pag.

THIBAUD (E.). Peinture (de la) sur verre, ou Notice historique sur cet art dans ses rapports avec la vitrification. Clermont-Ferrand, de l'impr. de Thibaud Landriot, 1837, in-8 de 32 pag., avec 2 lithographies.

THIBEAUD, D.-M. Rapports (des) de la médecine avec la science et la société.

cole secondaire de médecine de Nantes, et à la distribution des prix de cette école. Nantes, de l'impr. de Forest, 1837, in-8 de 56 pag.

THIBAUDEAU (Antoine-Réné-Hyacinthe) avocat à Poitiers, à l'époque de la ré volution, en adopta les principes, et fut en conséquence élu, par la sénéchaussée de Poitou, député du tiers aux États-Généraux, en 1789, puis il passa à l'Assemblée constituante. Après la clôture de la session il retourna dans son département, ou le vœen de ses concitoyens l'appela, en 1791, à la présidence du tribunal criminel, et il était, en 1793, procureur-général du département. Le gouvernement consulaire le nom

ma 9

il

en 1800, président du tribunal d'appel de la Vienne; enfin, en mars 1802, fut appelé par le sénat-conservateur an Corps législatif. Rendu dans les premières années de ce siècle, à la vie privée, il retourna à Poitiers, sa ville natale, et il mourut quelque temps après.

Abrégé de l'histoire du Poitou. Paris, Demonville, 1788, 6 vol. in-12.

THIBAUDEAU (le comte AntoineClaire, fils du précédent, était procureursyndic de la commune de Poitiers, lorsqu'en 1792, il fut nommé député à la Convention nationale, dont il fut le président le 16 ventôse an 111, et fut nommé secrétaire; il fit partie du comité de sûreté générale, de la commission des lois organiques, et du comité de sûreté publique; membre du conseil des Cinq-Cents, il en fut nommé secrétaire le 26 octobre 1795, et élu président le 21 février 1796. Porté sur la liste des proscrits du 18 fructidor, il trouva des protecteurs assez puissants pour l'en faire effacer, et il ne sortit du Corpsaprès législatif qu'en mai 1798. Il devint, conseiller d'Etat, le 18 brumaire an vIII, préfet de la Gironde (en 1803), où il laissa d'honorables souvenirs, et presque aussitôt préfet des Bouches-du-Rhône; comte de l'Empire en 1808. La Restauration de 1814 le priva de tous ses emplois. Napoléon, à son retour de l'île d'Elbe, en 1815, lui rendit le rang de conseiller d'Etat, et le nomma commissaire extraordinaire dans le département de la Côte-d'Or. Revenu à Paris, il fut nommé membre de la chambre des pairs. Compris, l'année suivante, dans l'ordonnance du 12 janvier 1816, Thibaudeau fut forcé de s'expatrier. Il est mort à Prague, en 1823, à l'âge de 58 ans. Thi

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