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Mémoire sur l'amélioration des chevaux

sang,

dans les deux départements du Rhin, traitant: 1o de l'origine des chevaux de et de leur utilité, etc. Strasbourg, de l'imp. de Levrault, 1835, in-8 de 56 pag.

Mémoire sur l'amélioration des chevaux en Alsace, par le croisement des races et l'éducation, et particulièrement sur les moyens de les préserver de la cécité. Mémoire couronné par la Société des sciences, agriculture et arts de Strasbourg, dans sa séance publique du 30 juillet 1821, et qui a remporté la médaille d'or décernée par S. A. S. Mgr le duc d'Angoulême. Strasbourg, de l'impr. de F.-G. Levrault, 1822, in-4 de 160 pag.

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THIESSÉ (Léon), littérateur et publiciste; aujourd'hui préfet du département des Deux-Sèvres, membre de la Société d'émulation dé Rouen, à l'âge de dix-huit ans; plus tard, secrétaire-perpétuel de la Société philotechnique; né à Kouen, le 9 décembre 1793.

*Almanach (nouv.) des gourmands, servant de guide dans les moyens de faire excellente chère. Première année. Paris, Baudouin frères, 1825, in-18 avec une plan

che et une carte, 3 fr. 50 c.

Avec M. Hor. Raisson. Ce volume a été publié sous le pseudonyme de A.-B. de l'ÉRIGORD. -Art-dramatique (de l') et du Théâtre-Français. Paris, de l'impr. de Rignoux, 1827, in-8 de 28 pag.

Extrait de la Revue encyclopédique.

Catacombes de Paris, poëme en un chant. Paris, 1815, broch. in-8.

Considérations sur les nouvelles élections, sur la session de 1820, et sur le danger du système actuel. Paris, Mongie aíné, 1820, in-8 de 68 pag.

* Derniers moments des plus illustres personnages français condamnés à mort pour délits politiques, depuis le commen cement de la monarchie jusqu'à nos jours; avec les lettres qu'ils ont écrites dans leurs prisons. Par M***. Paris, Eymery, 1818,

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in-8.

- Discours prononcé par M. Léon Thiessé, secrétaire perpétuel de la société philotechblique du 23 mai 1830. Paris, de l'impr. nique, , pour l'ouverture de la séance puRignoux, 1830, in-8 de 16 pag. l'impr. de Baudry, 1813, in-8 de 12 p. Élégie sur la mort de M. Delille. Rouen,

de

de

Pièce qui partagea, avec celle de M. Delavigne, le prix proposé par le professeur Tissot pour la meilleure élégie sur la mort de Delille.

Épitre à Julie sur l'utilité de la campagne pour les gens de lettres. Paris, de

l'impr. de Plassan, 1820, in-8 de 8 pag.

Extrait des « Lettres normandes »

Essai historique sur la vie et les ouvrages de Malherbe.

Imprimé en tête de l'édition des Poésies de Malherbe publiée par Baudouin frères (1828, in-8).

Examen des principes émis par les membres de la majorité et de l'opposition de la chambre des députés pendant la session de 1816. Par L. T. Paris, Lhuillier, 1817, in-8 de 141 pag.

Ce dernier écrit, signé L. T., fut attribué à M. Lally-Tollandal, dont les initiales sont les mêmes. Son succès fut mérité par une dialectique entraînante, et un style clair, élégant et précis.

Manuel des braves, ou Victoires des armées françaises en Allemagne, Espagne, Russie, France-Hollande, en Belgique, en Italie, en Égypte, etc. ; dédié aux membres de la Légion d'honneur. Paris, Plancher (*Masson), 1817 et ann. suiv., 7 vol. in-12 avec une carte, 21 fr.

Avec M. Eugène B*** ( Ballent).

Le sixième volume contient un Aperçu sur la guerre de l'Amérique méridionale; le septième, la Biographie de tous les guerriers qui ont été mention nés dans l'ouvrage.

Le premier volume a été réimprimé en 1818. - Notice historique sur la vie et les ouvrages de J.-F. La Harpe. Paris, de l'impr, de Fain, 1827, in-8 de-44 pag.

Cette Notice se trouve aussi imprimée en tête du premier volume de l'édition du Lycée de La Harpe, publiée par Baudouin frères.

* Observations sur le discours prononcé dans la séance solennelle de rentrée de la cour royale, par M. le premier président, baron de Seguier, ancien capitaine de dragons. Paris, L'Huillier, 1816, in-8 de 72 pag., 1 fr. 50 c.

Palais-Royal (le) en miniature. Seconde édit. Paris, Plancher, 1819, in-18.

- Procès du maréchal de camp baron de Cambronne, précédé d'une Notice historique sur la vie et le caractère de cet officier général. Paris, 1816, in-8.

-Rapports de M. Léon Thiessé, préfet, au conseil général des Deux-Sèvres. Sessions de 1835 à 1837. Niort, Morisset, 1835-37, 3 cahiers in-8 de 160, 100, et 200 pag.

-

- Résumé de l'histoire de la révolution française. Paris, Lecointe et Durey, 1826, in-18, 3 fr. 50 c.

- Résumé de l'histoire de Pologne. Paris, Lecointe. et Durey, 1824, in-18, 3 fr. Volume réimprimé dans la même année.

TCME IX.

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Bien jeune encore, cet écrivain, également animé par l'amour des lettres et par un noble enthou siasme patriotique, fonda l'ouvrage périodique intitulé: Lettres normandes. Le talent du rédacteur, et les sentiments généreux dont il était l'interprète, lui méritèrent un succès de vogue. M. Léon Thiesse, par la justesse de sa critique et la solidité de ses raisonnements, procura à son recueil périodique un grand nombre de lecteurs, à l'époque même où la Minerve jouissait de la faveur universelle.

Comme éditeur, il a publié : 1° les Constitutions françaises, depuis l'origine de la révolution jusques et y compris la charte constitutionnelle et les lois organiques, recueillies et mises par ordre chronologique, etc. Précédées d'un Discours préliminaire sur l'état des Français depuis le commencement de la monarchie française jusqu'à la révolution de 1789, et d'une introduction à chaque constitution sur les événements qui les ont amenées (Paris, Babeuf, 1821, 2 vol. in-18);-2° la « Collection des meilleurs ouvrages de la langue française », publiée par les frères Baudouin : il est l'auteur d'une grande partie des notices sur les auteurs qui sont en tête des ou vrages; 3° les OEuvres complètes de Voltaire, édition des frères Baudouin (1829 et ann. suiv.);4° Débats de la Convention nationale, ou Analyse complète des séances, avec les noms de tous les membres, pétitionnaires ou personnages qui ont figuré dans cette assemblée; précédée d'une Introduction. Tomes I à V (Paris, Bossange; Baudouin frères, 1828, 5 vol. in-8). L'Introduction est signée Léon Thiessé. Enfin M. Thiessé a été l'un des éditeurs de la Bibliothèque dramatique, dont la publi. cation, entreprise en 1824 par madame Dabo, n'a pas été achevée.

On sait que depuis long-temps M. Thiessé s'occupe d'une traduction en vers du poëme de Lucain, si mal rendu par Brébeuf, et trop peu apprécié en France. Les passages que le nouveau traducteur a lus dans les sociétés savantés dont il est membre,"

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promettent un suceès digne du poëte dont la liberté fut la première muse.

THIESSÉ (Nicolas). Projet de supplique au roi..Nicolas Thiessé, ancien membre du tribunat, à Sa Majesté LouisPhilippe Ier, roi des Français. Rouen, de l'impr. de Périaux jeune, 1830, in-8 de 56 pag.

THILENIUS (H.-C.), docteur en médecine et conseiller de cour.

Description d'Ems et de ses eaux minérales, avec l'instruction nécessaire à ceux qui veulent les prendre. Ouvrage revu, trad. et publié par R. Thilenius, fils de l'auteur. Darmstadt, Heyer, 1830, in-8, pap. vélin, 3 fr.

THILLAYE (Nicolas), pompier-mécanicien établi à Rouen; né près de Lizieux, en 1709, mort à Rouen, en 1784. --Manuel nécessaire à ceux qui achètent la machine pneumatique du sieur Thillaye. Rouen, Machuel, 1766, in-12.

Nicolas Thillaye fut un mécanicien distingué dans la construction des pompes à incendie. Il obtint un privilége du roi pour ce genre de construction, sur un rapport favorable que fit l'Académie des sciences, en 1747. Il est auteur d'un Manuel imprimé, sur une machine pneumatique de sa construction, et sur la marmite économique de Papin, qu'il simplifia.

THILLAYE (Noël - Vincent), mécanicien, fils du précédent; né à Rouen, en 1749, mort au Val de la Haie, en 1802.

Analyse en général des pompes à incendie, en particulier de celles de Rouen. Rouen, 1778.

Page 3 jusqu'à l'alinéa de la page 13 de cetle brochure, se lit un Mémoire de la composition de N.-V. Thillaye, en commun avec son père Nicolas, lequel avait été couronné par l'Académie de Copenhague, en 1772. Voici le problème qu'avaient résolu ces deux mécaniciens « Trouver la meilleure << manière de construire les pompes à incendie, de << sorte que la machine ait non-seulement dans « toutes ses parties une force suffisante, mais en« core qu'elle soit dans un juste rapport avec les << lois de l'hydraulique, et que les leviers, sur leurs « soutiens, s'adaptent de telle façon aux poids et << aux puissances, qu'elle soit simple, la moins << sujette possible à des réparations, commode à « être transportée et mise en action dans les lieux «<les plus étroits; et, enfin, la plus propre à étein«dre le plus promptement toutes les sortes d'in<<< cendies >>>.

.THILLAYE (Jacques-François-René), frère du précédent, minéralogiste et botaniste; né à Rouen, en 1750. Après avoir étudié la médecine et l'anatomie, il se livra au commerce de l'épicerie et de la droguerie. Ses connaissances le firent admettre à l'Académie des sciences, belles-lettres et

arts de Rouen, et à la Société d'histoire naturelle de Paris. Il est mort en 1791,

Les recherches de Thillaye en histoire naturelle ire paraissent pas avoir été le sujet d'aucune publication spéciale: toutes sont, ou consignées dans les recueils de l'Académie de Rouen, ou conservées dans les archives de ce corps savant. Thillaye présenta, en 1982, à l'Académie dont nous venons de parler, une flore des plantes qui croissent en Normandie, sous le titre de Flora normanica. Six mois après, il soumit à la même académie un mémoire ayant pour titre : Essai analogique des végétaux et des animaux, ou Traité de la génération des plantes. Cette analogie se manifeste dans les deux règnes par la reproduction qui s'opère au moyen des parties sexuelles. Ce mémoire, accompagné de planches dessinées par Thiflaye lui-même, fixa l'attention de l'Académie d'une manière spéciale. Uu morceau de spath calcaire, trouvé par hasard dans les environs de Rouen, fournit au naturaliste rouennais, en 1789, la matière d'un Mémoire dont il fit également hoinage à l'Académie. Thillaye s'y montre aussi instruit en chimie qu'excellent observateur. Il présenta de plus, cette même année, à l'Académie, un ouvrage important, sous le titre d'Histoire naturelle des trois règnes de la côte Sainte-Catherine. Ce naturaliste range cette côte dans la classe des montagnes secondaires ; c'est-à-dire qu'elle est de l'espèce des montagnes par lits ou stratifiées. Ce Mémoire ajouta singulièrement à l'idée avantageuse que l'Académie s'était formée des connais. sances de Thillaye; elle se l'adjoignit en 1791.Thillaye crut ne pouvoir mieux prouver à cette compagnie qu'il méritait le titre d'adjoint dont elle l'avait honoré, qu'en lui présentant un ouvrage de botanique en 3 vol. in-4, orné de plus de mille figures représentant des racines, des feuilles, des fleurs, etc. Les mémoires de Thillaye n'avaient jusqu'à cette époque été lus que dans les séances particulières de l'Académie; mais, en 1791, cette Société savante jugea sa traduction de la Description allegorique de la botanique sous le nom d'une plante digne d'être entendue en séance publique. Dans cette allégorie historique de la science, on place l'âge d'or de la botanique depuis l'année 1683 jusqu'en 1703. Ce fut à cette époque que la botanique fit des progrès rapides et devint florissante en Europe. Après avoir eu ses moments de langueur et d'éclat depuis 1703 jusqu'en 1729, la botanique arrive enfin à l'apogée de sa gloire: c'est l'époque où Charles Linne remplit l'Europe de l'enthousiasme dont il était possédé pour le progrès de cette science, que son génie embrassa tout entière. La réputation de Thillaye s'étant étendue jusque dans la capitale, la Société d'histoire naturelle de Paris s'empressa de l'associer à ses travaux, le 6 de mai 1791. Le savant normand se fit un devoir d'acquitter son tribut académique, en lui envoyant un Mémoire sur la reproduction des algues et des lichens. Enfin, Thillave avait couronné ses travaux en formant chez lui un cabinet d'histoire naturelle, où il plaça méthodiquement des animaux, des minéraux, des végétaux desséchés, dessinés ou coloriés, de sorte qu'il offrit à la science, aussi bien qu'à la curiosité, une espèce de muséum fort interessant. (GUILBERT, Biogr. de la Seine-Inférieure.)

THILLAYE (Jean-Baptiste-Jacques), frère des deux précédents et oncle du suivant, médecin; né à Rouen, le 2 août 1752. Il étudia la chirurgie sous Lecat, et vint à Paris suivre les cours qui se faisaient alors à l'Académie royale de chirur

gre. Il y remporta plusieurs prix, et devint le prévôt de l'école pratique. En 1784, il fut reçu membre du Collège et de l'Académie royale de chirurgie. Bientôt cette compagnie lui confia une chaire d'anatomie. A l'époque de l'établissement des nouvelles écoles, Thillaye fut nommé professeur à celle de Paris, et conservateur de ses collections. Le cours dont il fut chargé avait pour objet la description des drogues usuelles en médecine, et celle des instruments de chirurgie; il était aussi chirurgien en chef de l'hôpital Saint-Antoine, et membre de la Société d'histoire naturelle de Paris. Thillaye est mort à Paris, le 5 mars 1822.

Éléments d'électricité et de galvanisme, trad. de l'angl. et augm. de notes (1816). Voy. Geo. SINger.

-Traité des bandages et appareils. Paris, Viller, 1798, in-8. — IIIo édition, revue, corrigée et considérablement augmentée. Paris, Crochard, 1815, in-8 avec planches, 6 fr. 50 c.

Cet ouvrage utile est le plus complet qui existe sur ce sujet.

Thillaye a fourni des mémoires et dissertations à divers recueils scientifiques; on lui doit surtout un grand nombre de notes, d'observations et de rapports insérés dans les Bulletins de l'ancienne Fa

culté de médecine. Nous connaissons de lui, indépendamment des ouvrages que nous venons de citer, une Description d'une singularité du cigne, dans le Journ. d'hist. naturelle, tome Ier, imprimé en 1792.

THILLAYE (Antoine), neveu du précédent, chimiste, pharmacien interne à l'Hôtel-Dieu de Paris en 1805; né le 2 octobre 1782, à Rouen, mort le 24 mars 1806.

Ant. Thillaye, mort très-jeune, n'a pas eu le temps de beaucoup écrire: on ne connait de lui, imprimé, qu'un Mémoire posthume sur la carbonisation de la tourbe, ou Procédé à l'aide duquel on peut tirer tous les avantages possibles des produits négligés jusqu'à ce jour dans cette opération, exécuté en l'an II de la république imprimé dans les Annales de chimie, n° du 31 mai 1806. Ant. Thillaye a laissé un Mémoire sur l'oxydation et les préparations de mercure, au moyen de son ap pareil, propre à convertir le gaz nitreux en acide nitrique.

Nous ferons remarquer que, dans cette note empruntée à la Biographie de la Seine-Inférieure, il pourrait bien avoir ici confusion dans les noms : si Ant. Thillage était né en 1782, il est presque incroyable qu'il ait fait des expériences en l'an II de la république, par conséquent à l'âge de treize ou quatorze ans, et il serait bien plus fort encore d'affirmer d'après M. Guilbert, auteur de la Biographie précitée, que, comme essayeur au bureau de garantie de l'hôtel des monnaies de Rouen, il ait fait des expériences en 1781, un an avant d'être au monde. (Voy. la Biog. de la Seine-Infér., tom. II, pag. 402.)

THILLAYE (L.-J.-S.), fils de J.-B.-J. Thillaye, professeur de chimie et conser

vateur des collections de la Faculté de médecine de Paris.

Catalogue des collections de la Faculté de médecine de Paris. (Premier catalogue.) Matière médicale. Paris, Béchet jeune, 1829, in-8, 6 fr.

Avec un autre M. Thillaye, frère ou cousin de celui qui est l'objet de cet article.

Manuel du fabricant de produits chi.. miques, ou Formules et procédés usuels relatifs aux matières que la chimie fournit aux arts industriels et à la médecine, renfermant la description des principaux ustensiles en usage dans les laboratoires. Paris, Roret, 1829, 2 vol. in-18 avec 6 pl., 7 fr.

Manuel du fabricant d'indiennes, renfermant les impressions des laines, des chalis et des soies; précédé de la description botanique et chimique des matières colorantes. Paris, Roret, 1833, in-18 avec 2 pl., 3 fr. 50 c.

THILO (L.), professeur allemand.

Louis-Philippe est-il roi des Français légitime? Fragment d'un manuscrit : De la Souveraineté, ses bases et ses bornes. Breslau, Pelz, 1831, in-8 de 24 pag.

Cet écrit a été publié en même temps en allemand.

THILORIER (Jean-Charles), avant la Révolution et depuis la Restauration avocat au conseil d'État; né vers 1750, mort à Paris, en juin 1818.

Genèse philosophique, précédée d'une Dissertation sur les pierres tombées du ciel. 1803, in-8.

Opinion d'un électeur sur les instructions à donner aux députés. Paris, Chaignieau aîné, 1815, in-8 de 20 pag.

de ses phénomènes considérés comme les Système universel, ou de l'Univers et effets d'une cause unique; ouvrage dans lequel on a recueilli et mis à la portée du commun des lecteurs ce que la science moderne présente de plus curieux sur la logie, etc. Paris, les libr.; l'Auteur, 1815, physique, l'astronomie, la chimie, la géo4 vol. in-8 avec 5 planches, 25 fr.

On a encore du même des Mémoires sur procès, et entre autres dans les affaires de Cagliostro et de Favras.

D'après une note de M. Beuchot, imprimée dans la Bibliographie de la France, ann. 1826, pag. 720, on serait porté à croire que Thilorier se serait aussi occupé de compositions dramatiques. Voici du reste textuellement la note de M. Beuchot.

Je ne sais si c'est à lui, dit notre bibliographe, que l'on doit: Électre, tragédie lyrique en trois actes,

par M. Th. Paris, Chaignieau aîné, 1808, in-8 de 48 pag. Cette pièce est anonyme; mais Grétry, qui en avait fait la musique et qui en parle, page 356 du toine ler de ses Mémoires, donne le nom de l'auteur, page 472 du t. Ill des mêmes Mémoires. Gretry composa sa musique vers 1780; un Thilo rier avait composé le poëme en 1779, et depuis il fit un autre opéra intitulé: Phedre. Dans la préface de l'Electre, l'auteur se trahit plusieurs fois; il donne cet opéra comme étant tout à la fois un « début et un ouvrage posthume. Le jeune poëte « est mort depuis plus de vingt ans; le vieillard «qui lui a succédé a pensé que le poëme d'Électre « était digne de concourir (pour les prix décennaux aqui n'ont point été donnés) avec les opéras qui ont << paru depuis dix ans.... Ce fut en sortant de la répétition de l'Iphigénie en Tauride, de Gluck, que « je conçus le projet de inettre en opéra le plus ter«rible des sujets de tragédie. Je m'enfermai pen«dant un mois.... J'ai fait aussi un opéra de Phè<dre...., etc., etc. Je voulus faire recevoir le poëme « de Phèdre.... Je perdis toute espérance, et j'aban<< donnai pour toujours une carrière dont « étrange fatalité semblait me fermer les avenues. >> Cette dernière phrase explique, ce me semble, ajoute M. Beuchot, comment le « jeune poëte était (en 1808) mort depuis plus de vingt ans. » Il était mort à la poésie, c'est-à-dire qu'il y avait renoncé. Or, J.-C. Thilorier, né vers 1750, ayant environ trente ans en 1780, en avait plus de cinquante en 1808. Il peut donc être « tout à la fois.... le jeune homme et le vieillard» dont il est question dans la préface de 1808.

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J.-C. Thilorier, lors de l'impression de l'Électre, avait le titre d'avocat au conseil d'État, ce qui expliquerait pourquoi, en concourant, l'auteur a gardé l'anonyme. Le caractère connu de J.-C. Thilorier ne contraste pas avec la forme et les expressions de la préface d'Électre, Malgré cette réunion de probabilités, je n'ose pourtant rien affirmer.

THILORIER. Lettres adressées à l'Académie des sciences par MM. Barachin et Thilorier (sur leur lampe hydrostatique). Paris, de l'impr, de veuve Ballard, 1828, in-8 de 20 pag,

THIOLLET (François), architecte, professeur de dessin au corps royal d'artillerie, membre de la Société libre des beaux-arts, de la Société des antiquaires de l'Ouest, et de quelques autres sociétés artistiques; ué à Poitiers, le 23 septembre 1782.

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Antiquités, monuments et vues pittoresques du haut Poitou, dessinées, lithographiées par M. Thiollet, avec un texte historique et descriptif, par MM. les conservateurs des monuments des départements de la Vienne et de la Vendée. Paris, Leblanc; Guilleminet, 1823-24, in-fol.

Cet ouvrage devait être composé de quinze li vraisons, chacune de 6 planches et de 3 feuilles de texte; mais il n'en a été publié que les deux premières livraisons, formant ensemble 15 planches et 24 pages de texte. Le prix de la livraison avait été fixé à 12 fr.

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Art (l') de lever les plans, du lavis et du nivellement, enseigné en 20 leçons, sans le secours des mathématiques. Paris, Audin; Urb. Canel, 1825, in-12 avec 16 planches et un tableau, 7 fr. — IV édition (refondue entièrement). Paris, Audin, 1834, in-8 avec 16 planches, 7 fr. 50 c.

Les deuxième et troisième éditions, déjà refondues, publiées en 1825 et en 1827, sont du format in.12.

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Choix de maisons, édifices et monnments publics et particuliers, construits à Paris et dans les environs, pendant les an-, nées 1820 à 1830. Paris, Bance, 1830, in-4 de 96 pl., avec texte, 50 fr.

Description d'un projet de monument érigé à la gloire de Henri IV et de ses fils (Louis XIII, Louis XIV et Louis XV), à THIMBRUNE-THIEMBROUNE. Voy. élever sur l'emplacement du terre-plein du

le comte de VALENCE.

THIOLLAZ (Claude-François), évêque d'Annecy; né à Chaumont en Savoie.

* Essai sur la nature de l'autorité sonveraine. Par un docteur de Sorbonne, Lyon, Rusand, 1816, in-8, 4 fr.

Harangue prononcée lors de l'intronisą tion de Mgr Paget sur le siége de Genève, dans la cathédrale d'Annecy, le 21 juin 1787. In-4.

Mémoire des prévôt, chantre et chanoines de la cathédrale de Saint-Pierre de Genève, résidant à Annecy en Savoie, contre la république de Genève. Paris, 1791, in-4.

M. Thiollaz a fourni tous les matériaux de ce Mé

moire.

On doit encore à ce prélat des Lettres circulaires relatives à l'administration du diocèse de Genève, ele.

Pont-Neuf à Paris, avec plan, élévation et geret, 1814, in-4 de 10 pag., avec un détails en grand. Paris, de l'impr. de Mauplan.

- Modèles de dessins pour les écoles élémentaires. Application des ordres d'architecture, exemples de charpente, menuiserie, serrurerie, décoration intérieure et extérieure. Paris, Pintard jeune, 183637, in-fol. de 101 planches, 15 fr.

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Notice sur M. Ogée fils, architectevoyer de la ville de Nantes, membre cor respondant de la Société libre des beauxarts. In-8 de 8 pag.

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