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sur l'établissement des assemblées administratives et des nouvelles municipalités. Versailles, Baudouin, 1789, in-8 de 24 pag.

*Réponse du vrai patriote à la Lettre d'un bon Normand prétendu. Rouen, 1789, in-8 de 8 pag.

L'auteur réfute une critique anonyme de son Avis aux bons Normands.

Tableaux chronologiques de l'histoire ancienne et moderne, pour l'instruction de mon fils. Première partie, depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'ère chrétienne. (Ouvrage posthume, publié par Guill.-Fr.Ant. THOURET, fils de l'auteur). Paris, Brissot-Thivars; Delaunay, etc., 1821, in-folio oblong de 246 pag., 30 fr.

Cet ouvrage est divisé en trois sections; dans la première il y a autant de colonnes qu'il se trouve de peuples contemporains. La colonne des Romains ne pouvant contenir tous les développements nécessaires, on s'est borné, dans cette colonne, à l'indication des faits remarquables; mais l'histoire des Romains est le sujet de la seconde section, en 23 feuillets ou 46 tableaux. La troisième section se compose de tableaux chronologiques de l'histoire des sciences et des arts chez tous les peuples anciens. L'histoire civile et littéraire des Chinois et des Indiens jusqu'à l'ère vulgaire est comprise dans cette première partie.

La deuxième et dernière partie de l'ouvrage, qui devait comprendre l'histoire moderne juqu'à nos jours,

n'a

pas paru.

Cette première partie a été reproduite, en 1824, sous le titre de Tableaux chronologiques de l'histoire ancienne, depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'ère chrétienne (Paris, Brissot-Thivars; Dupont, etc.), et en 1825, sous le premier titre (Paris, B. de Courval et compe).

* Vérités philosophiques et patriotiques sur les affaires présentes. 1788, in-8.

La brochure dont il s'agit ici est citée dans l'Introduction du Moniteur; mais M. Thouret fils, mort député, n'était pas certain qu'elle fût de son père.

On a encore de Thouret plusieurs discours et rap. ports prononcés dans l'Assemblée constituante, outre ceux qui sont déjà cités.

THOURET (Guillaume-François-Antoine), fils du précédent, bibliographe, député du Calvados, et membre de la Société royale des antiquaires de France; né à Rouen, le 16 juin 1782, mort du choléra, à Paris, le 5 juillet 1832.

Lettre aux électeurs de Pont-l'Évêque pour leur annoncer qu'il se porte candidat à la députation. Paris, le 4 juin 1831. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1831, in-4 de 2 pag.

Tbouret fut élu,

-Discours dans la discussion sur la pairie. Séance du 4 octobre 1831. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1831, in-8 de 27

pages.

Le Journal de Rouen, de .... septembre 1832, contient une lettre à un électeur de Pont-l'Évêque, dans laquelle le député expose à ses commettants les motifs qui l'ont empêché de donner son adhésion au Compte-rendu de l'opposition.

On a encore de Thouret d'excellents articles dans << l'Encyclopédie moderne », publiée par M. Courtin, savoir: Abjuration (tom. Ier, p. 46-56); Bibliotheque (tom. IV, pag. 393-415);-Chevalerie (t. VI, pag. 483-50g); Croisades (loin. IX, pag. 107137); — Univers (tom. XXIII, pag. 255—267) ; — Zingares (tom. XXIV, pag. 237–242). Il a été fait un tirage particulier de l'article Bibliothèque (Paris, de l'impr. de Moreau, 1824, in-8 de 24 pag.).

Thouret a aussi publié, comme éditeur, deux ouvrages composés, pour son éducation, par son père 1° l'Abrégé des révolutions de l'ancien gouverne ment français, etc. (1801); 2° les Tableaux chronologiques de l'histoire ancienne et moderne. Première partie (1821). (Voy. l'article précédent).

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<<< Thouret a laissé de nombreux manuscrits contenant des traductions d'ouvrages anglais; un Dictionnaire de la langue française, ou Choix des phrases les plus remarquables prises dans Voltaire, Racine, J.-J. Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre, etc.; des études sur la langue grecque ; des travaux de jurisprudence, et enfin l'immense travail dont je vais parler plus au long, parce qu'il intéresse particulièrement les amateurs d'histoire littéraire.

« Forcé, en 1814, d'abandonner la carrière de la magistrature, Thouret, pour qui l'occupation était un besoin, dirigea ses travaux vers l'étude spéciale de la bibliographie. Il conçut le projet d'une espèce d'Encyclopédie bibliographique, dans laquelle il aurait donne, en forme de dictionnaire, et pour chaque mot de la langue qui ne s'y serait pas refusé, une indication complète de tous les ouvrages à consulter sur la matière indiquée par ce mot. Ainsi, par exemple, à l'article DROIT (que je choisis exprès parce qu'il rappelle une science dans laquelle peu de personnes étaient aussi versées que Thouret), il avait rassemblé les titres des écrits les plus estimés ou les plus rares qui traitent de cette science en général, ou qui ne l'envisagent que sous quelques rapports en particulier. Après ces indicatious préliminaires, viennent des renseignements sur le droit de tous les peuples de l'univers, tant anciens que modernes. Je ne crains point d'affirmer que ce travail, inachevé aux yeux de Thouret, et auquel, en effet, il était à même d'ajouter de nouveaux et précieux documents, est infiniment plus complet, en ce qui concerne le droit étranger, que l'ouvrage de MM. Camus et Dupin. Travailleur consciencieux. Thouret ne voulait admettre dans son Dictionnaire que des renseignements positifs, et ne citer aucun ouvrage dont l'existence ne fût pas certaine. Il s'était, en conséquence, imposé l'obligation d'en relever les titres sur des cartes qu'il avait provisoirement classées par ordre alphabétique de noms d'auteurs (ou de titres des ouvrages quand les auteurs n'étaient pas nommés sur les livres; mais, en adoptant une méthode vicieuse qui le forçait, pour donner le fac-simile exact des titres, de le faire précé der des articles (l', la, le, les). «<< Ceux qui ont été assez heureux pour le connaître, et qui savent avec quelle ardeur il se livrait à cette occupation qui lui plaisait, seront les seuls, sans doute, que je n'étonnerai point en disant que le nombre de ces cartes pent, sans exagération, être évalué à plus de cent mille et ce n'était pour lui qu'un travail préparatoire (1) » M. Henrion, mal informé, a dit, dans

(1) Tout en reconnaissant la justesse d'une grande partie de cette note, nous nous trouvons en contradiction avec son auteur pour le reste. Nous

son « Annuaire biographique » pour 1832-34, que le travail laissé par Thouret ne forme que 30 vol. in-4 il eut été exact d'ajouter, et une grande masse de cartes, rangées par noms d'auteurs ou par titres de livres, ainsi que nous l'avons dit plus haut.

« C'est avec joie que je m'empresse d'annoncer que ces précieux manuscrits ne seront pas perdus pour les bibliographes. M. de Verton, cousin et héritier de Thouret, a bien voulu, à ma sollicitation, en faire don à la ville de Paris ».

Note de M. J. Ravenel, sous-bibliothécaire de la ville, tirée du Journ, de la libr., ann. 1832, p. 607.

THOURET (Michel-Augustin), médecin qui a laissé un beau nom, frère de Jacques-Guillaume, et oncle du précédent; né en 1948, à Pont-l'Évêque, où son père était notaire royal; Thouret fut un des premiers membres de la Société royale de médecine, fondée en 1776; il devint successivement professeur et régent de cette faculté, membre du conseil des hôpitaux militaires, et médecin du département de la police (Comité de salubrité); membre de l'Assemblée constituante; il fut appelé au comité de secours et de mendicité, et prit une part principale à ses mémorables travaux; plus tard; sous le Directoire, il fut nommé directeur de l'École de santé (depuis École et Faculté de médecine) et administrateur des hôpitaux de Paris et du Mont-de-Piété, fonctions dans lesquelles il rendit à la classe malheureuse de trèsgrands services; membre du Tribunat, et ensuite du Corps législatif. Enfin, lors de l'organisation de l'Université impériale, Thouret en devint conseiller ordinaire, et remplit peu après, comme doyen, les fonctions de vice-recteur près la Faculté de médecine. Thouret était aussi membre de la Société de médecine de Montpellier, et de la Société médicale de Paris. Il est mort au Petit-Meudon, le 19 juin 1810.

avons eu plusieurs fois occasion de travailler avec feu Thouret, soit à la Bibliothèque du roi, soit aux bibliothèques particulières, destinées à être ven. dues, et nous avons reconnu chez lui plutôt une manie de catalographie qu'une véritable passion pour la bibliographie: il travaillait sans plan arrêté, copiant les titres de tout ce qui lui tombait sous la main, précieux et commun, étendu et exigu. Plusieurs personnes l'avaient engagé à ne s'occuper que d'une spécialité, la Jurisprudence, et il était apte à produire un excellent travail sur cette inatière; mais il ne voulut point s'y astreindre. Nous doutons très-fort que le travail qu'il a laissé soit alors plus complet dans ses indications de livres de droit, que dans les autres spécialités. Qui trop embrasse, mal étreint.

On trouve une Notice biographique sur G.-Fr.Ant. Thouret dans le Xe volume des Mémoires de la Société roy. des antiquaires de France.

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Extrait de la Correspondance de la Société royale de médecine de Paris, relative au magnétisme animal, imprimé par ordre du roi. Paris, de l'impr. royale.— Prault, 1785, in-4.

Mémoire sur la compression du cordon ombilical, ou Examen de la doctrine des auteurs sur ce point. Paris, 1780, in-12. Imprimé aussi dans le recueil de la Société roy. de médecine, pour 1780.

Mémoire sur la nature de la substance

du cervean, et sur la propriété qu'il paraît avoir de se conserver long-temps après toutes les autres parties dans le corps qui se décomposent au sein de la terre; lu le 23 février 1790. Paris, 1790, in-12.

Imprimé aussi dans le recueil de la Société roy. de médecine, année 1789.

Observations et recherches sur l'usage de l'aimant en médecine, ou Mémoire sur le magnétisme animal. Paris, de l'impr. de. Monsieur, 1783, in-12.

Avec le docteur Andry. Ces Observations ont paru d'abord dans les Mémoires de la Société roy. de inédecine, pour l'année 1779.

« Cet ouvrage se compose de deux parties trèsdistinctes l'une, en quelque sorte historique, expose les rapports du magnétisme animal, tel qu'il était connu des anciens, avec celui qui est admis par les modernes ; l'autre partie contient des réflexions critiques, des doutes sur les preuves qui servent de bases à cette prétendue doctrine. Cependant, quarante ans se sont écoulés depuis la pu blication de cet écrit, et malgré le prodigieux per fectionnement des sciences physiques, durant cette époque, le magnétisme se réveille; il est vrai que ses partisans, étrangers presque tous aux sciences, sont des hommes subordonnés à l'influence exclu

sive d'une imagination plus ou moins déréglée; on a cru aussi remarquer qu'ils appartiennent à la classe qui forme d'inutiles vœux pour l'anéantissement de lumières. Au reste, l'ouvrage de Thouret sur le magnétisme, encore fort intéressant aujourd'hui, est écrit avec une érudition aussi exacte qu'étendue, et une dialectique sans sécheresse, qui n'en porte que plus facilement la conviction dans tous les bons esprits. En 1785, parut encore un Extrait de la Correspondance de la Société royale de médecine, relativement au magnétisme animal. Des observations bien classées, et des Mémoires envoyés de toutes parts, démontrent la futilité de cette doctrine, et terminent ce qui a été publié sur cet objet pour la Société.

- Rapport sur plusieurs Questions proposées par MM. les académiciens de la commune provisoire de la ville d'Arles, relatives à l'ouverture quelques caveaux, où, en 1720, ont été enterrés des pestiférés. Juillet 1792.

- Rapports sur les exhumations du cimetière et de l'église des Saints-Innocents; lus dans les séances de la Société royale de médecine, tenues au Louvre, les 5 février et 3 mars 1989. Paris, Ph.-Den. Pierres, 1789, in-12.

Imprimés aussi la même année dans les Mémoires de la Société roy, de médecine, pour 1789.

Thouret fut le rapporteur d'une suite d'Observations sur la voierie de Montfaucon en particulier, et les voiries considérées en général; mais le plus remarquable de tous les travaux auxquels il ait été

appelé à concourir, fut l'exhumation du cimetière

des Innocents.

- Recherches et doutes sur le magnétisme animal. Paris, Prault, 1784, in-12.

Sunthe habiliores ad artem medicam qui imaginatione præpollent? Parisiis, 1774, in-4.

Négative.

Indépendamment des ouvrages et opuscules que uous venons de citer de Thouret, on a encore de ce professeur les mémoires suivants, imprimés dans le recueil de la Société royale de médecine: 1o Ohservations sur les vertus de l'aimant (ann. 1776);

2° Reflexions sur le but de la nature de la con

formation des os du crâne particulière à l'enfant

nouveau-né, ou Mémoire sur un nouvel avantage attribué à cette conformation (ann. 1779);—3o Ménoire sur l'affection particulière de la face à la quelle on a donné le nom de tic douloureux, lu le 5 octobre 1785 (même recueil pour les années 1782 et 1783, publié seulement en 1787); — 4° Recher ches sur les différents degrés de compression dont la tête du fœtus est susceptible, ou Mémoire sur

les moyens de déterminer, d'une manière plus précise qu'on ne l'a fait jusqu'ici, les avantages des différentes méthodes fondées sur cette ressource de

la nature dans les accouchements laborieux dépen

dant de l'état de disproportion (id. pour les ann. 1782 et 1783, mais impr. seulement en 1787); 5 Rapport sur la voirie de Montfaucon, et Supplé ment à ce Rapport (id. pour 1786, publ. seulement en 1787); 6° Recherches sur la structure des symphyses postérieures du bassin, et sur le mécanisme de leur séparation dans l'accouchement, lu le 2 inars 1784 (id. pour l'ann. 1787, publié seule. ment dans l'an vi ).

On trouve encore du inême plusieurs autres mémoires dans le recueil de la Société médicale d'émulation.

Le baron Desgenettes a fourni au tome VII de la Biographie médicale une notice très-intéressante sur la personne et les écrits de Thouret. THOURET (Victor).

Flâneur (le) douaisien, ou la Fête communale, vaudev. en un acte. Douai, de l'impr. de Wagrez ainé, 1829, in-8, 75 c.

THOURET (Antony), journaliste de l'opinion républicaine et littérateur; né à Tarragone, en 1807, de parents français.

Blanche de Saint-Simon, ou France et Bourgogne. Paris, Ladvocat, 1835, in-8, 7 fr. 50 c.

Reproduit dans la même année avec des titres portant seconde édition.

Discours de MM. Thouret et de Genoude devant la cour d'assises de la Seine. Paris, de l'impr. de Casimir, 1832, in-16 de 16 pag.

– Enfant (l') de Dieu. Paris, Werdet, 1836, 2 vol. in-8, 15 fr. -Toussaint le mulâtre. Paris, Levavasseur, 1834, 2 vol. in-8, 15 fr.

Reproduit en 1835 avec l'indication de seconde édition.

THOURNEYSER. *Lettre d'un philosophe, dans laquelle on prouve que l'athéisme et le dérèglement des mœurs ne peuvent s'établir dans le système de la nécessité. Genève, Ant. Philibert, 1751, in-12.

THOURETTE (Claude), avocat au parlement et au bailliage et siége royal de Montfort.

Coûtumes du comté et bailliage de Montfort-l'Amaury, Gambais, Ne ̈phlele-Chastel, Saint-Liger en Yveline, enclaves et anciens ressorts d'iceux, avec un Commentaire de Cl. Thourette, donné au public par Claude T., son fils (avocat au même siége). Paris, Ger. Bobin, 1693, in-8; et Paris, 1731, in-8.

THOURON (V.). - Counscri (lou) de 1815, eglogo prouvençalo a l'ooucasien doou tour doou rei Louis XVIII. Paris, de l'impr. de Setier, 1815, in-8 de 8 pag.

THOURRY (le P.), prêtre de la congrégation de l'Oratoire de la maison de Caen, membre de l'Académie des sciences et belles-lettres de la même ville.

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et quels sont les effets de cette influence? 1777, in-8.

Tiré du Journal de physique.

THOURY (A.-C.-C. de).-Réflexions sur l'aménagement des forêts. Colmar, de l'impr. de veuve Hoffmann, 1835, in-4 de 12 pag.

THOUVENEL (Pierre), docteur de la Faculté de médecine de Montpellier, agrégé correspondant de la Société royale de médecine de Paris, et du collège des médecins de Nanci, médecin inspecteur des eaux minérales de Lorraine, et intendant de celles de Contrexeville, dans la même province, plus tard, inspecteur général des eaux minérales de France, avant la Révolution; inspecteur des hôpitaux militaires, en 1784; proto-médecin, en Alsace, en 1785; membre du conseil de santé institué par la direction des hôpitaux militaires, en 1788; sorti de France, en 1790, par suite des événements de la Révolution, il se retira en Italie, et ne rentra en France que sous le consulat. Thouvenel vécut dans une douce obscurité; cependant Napoléon lui rendit son ancienne place d'inspecteur des eaux minérales. A la Restauration, Louis XVIII, qui l'avait connu particulièrement lors de son séjour à Vérone, le nomma son premier médecin consultant: Thouvenel était né, en 1747, en Lorraine, il est mort à Paris, le 28 février 1815, et non le 1er mai de la même année, comme le disent les auteurs de quelques biographies.

Corpore (de) nutritivo et de nutritione tentamen chymico-medicum. Piscenis, J. Durest, 1770, in-4.

Guerra (la) di dieci anni, raccolta polemico-fisica sull' electrometra galvanicoorganica, parte italiana parte francese. Verona, 1802, in-8.

*Mélanges d'histoire naturelle, de physique et de chimie. - Sur l'aérologie, et l'électrologie. Paris, Arthus Bertrand, 1807, 8 vol. in-8, fig.

Voyez sur cet ouvrage l'avant-dernière note de cet article.

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tionnaire des ouvrages anonymes; pourtant Bellepierre de Neuve Église, en l'annonçant en 1774, dans son Catalogue hebdomadaire, a donné le nom de l'auteur.

Ce mémoire cominença la réputation de Thouve nel, et la Société royale de médecine, reconnaissant l'utilité de ce travail, nomina l'auteur son associé, en 1777. Thouvenel mit ces eaux tellement à la mode, qu'une foule de personnes de tous les raugs, et inême de grands seigneurs et de petites maitresses, se rendirent dans un lien naguère ignoré et pauvre. Bientôt des édifices commnodes furent construits, et Thouvenel en fit même bâtir à ses frais, tant il tenait à cœur d'établir et d'étendre la réputation des eaux dont il avait le premier fait connaître les propriétés salutaires.

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Mémoires de chimie médicale, couronnés dans différentes académies. 1780, in-8. * Mémoire physique et médical, montrant les rapports évidents entre les phénomènes de la baguette divinatoire du magnétisme et de l'électricité, avec des écclaircissements sur des objets non moins importants qui sont relatifs. Par M. T***, D. M. M. Londres, et Paris, Didot le jeune, 1781, in-8.-Second Mémoire sur le même sujet. Londres, et Paris, Didot le jeune, 1784, in-8.

Mémoire sur la formation du salpêtre. couronné par l'Académie roy. des sciences. Imprimé dans le recueil des Mémoires et Pièces sur la formation du salpètre, publié par l'Acadé mie des sciences, en 1788, in-4.

Thouvenel avait obtenu, en 1784, le grand prix. de 10,000 fr., sur cette question qui avait été pro posée par l'Académie des sciences.

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se montre physicien judicieux, médecin profond, et où il ne craint pas d'attaquer avec force les opinions reçues et professées même par les hommes les plus marquants, lorsqu'elles lui paraissaient erronées.

Thouvenel fut le premier Français qui écrivit sur le galvanisme, et publia, dès 1772, à Brescia, un Mémoire à ce sujet : on ne s'occupa en France de cette découverte que quatre ou cinq ans plus tard. Thouvenel remporta le prix que l'académie de Rome avait proposé en 1796 pour le meilleur Examen des

fièvres des marais, si fréquentes et si meurtrières

dans les états du Pape.

<< Thouvenel possédait une vaste instruction, mais il manquait d'ordre dans ses idées; ses ouvrages sont en général mal écrits, sans méthode, d'un style obscur, plein de néologismes; et parfois presque inintelligibles. Ce défaut est surtout frappant dans le Traité sur le climat d'Italie et dans les Mémoires sur l'Aéorologie (voy. plus haut: Mélanges, etc., etc.). Ses travaux chimiques ont perdu une grande partie de leur mérite depuis les progrès immenses que la chimie a faits de nos jours; ses écrits sur l'électrologie sont trop hypothétiques, et trouveront peu de lecteurs dans un siècle où l'on veut des faits bien constatés, et où l'on ne se contente plus de brillantes rêvéries. Ce qu'il y a de plus utile dans les ouvrages de Thouvenel, ce sont quelques observations médicales ».

Thouvenel a laissé de nombreux matériaux pour des œuvres posthumes.

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quatre évangélistes, suivant la méthode et avec les notes de Nicolas Thoynard, trad. en français (par And. CRAMOISY). Paris, Lamesle, 1716, in-8.

Phénomène littéraire, causé par la ressemblance des pensées de deux auteurs (l'abbé de Longuerue et Richard Simon), touchant les antiquités des Chaldéens et des Égyptiens, où l'on voit la fausseté du grand nombre d'années que quelques écrivains, soit anciens, soit modernes, donnent aux observations célestes prétendues faites par ces deux nations (publié par THOYNARD). Paris, André Cramoisy, 1705, in-4 de 14 pag., et in-8 de 16 pag.

THOYRAS. Voy. RAPIN THOYRAS.
THUANUS. Voy. J.-A. de THOU.
THUAU-GRANVILLE, journaliste.

Il a été l'un des premiers rédacteurs principaux de la Gazette nationale, ou Moniteur universel, pour lequel il a fait imprimer une Introduction historique, en l'an Iv de la république (1796); il fonda ensuite « le Rédacteur », journal qui commença à paraître le 16 frimaire an iv (7 décembre 1795), et qui fut rédigé pendant plusieurs années par Thuau-Granville.

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Histoire grecque, en grec, accompagnée de la version latine, de variantes de 13 mss, etc., et d'observations, par J.-B. GAIL. Paris, Gail neveu, 1807, 6 vol. in-8, 15 fr., et 6 vol. in-4, 20 fr.

On joint à ces volumes la traduction française de l'éditeur, et alors cette édition triglotte forme, suivant M. Brunet, 12 volumes, mais, suivant le catalogue de Delalain, seulement neuf. Les exempl. in-4 sont de deux sortes: papier ordinaire et papier vélin. Il existe deux exemplaires sur vélin dans ce dernier format.

Il a été tiré séparément du texte grec de cette édition, 2 vol. in-8, 10 fr.

Thucydidis Olori F. Historiæ liber primus, græcè ad fidem codicum mss XIII edidit J.-B. Gail. Parisiis, Aug. Delalain, 1814, in-8, 2 fr. 50 c.— Liber secundus. Parisiis, Aug. Delalain, 1815, in-8, 2 fr. 50 c.

Guerre du Péloponèse. Texte grec, avec sommaires français, index et variantes.

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