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dramma. Parigi, della stamp. di Pihan Delaforest (M.), 1832, in-8.

morts

réforme que l'humanité réclame. Tours, de l'impr. de Placé, 1833, in-8.

A la suite de cet écrit se trouve De la vaccine, TOUBEAU (Jean), ancien prévôt des des préjugés qui empêchent sa propagation, et des marchands de la ville de Bourges. moyens propres à détruire ces préjugés. Le tout a 32 pages.

Institutes du droit consulaire, ou Jurisprudence des marchands. Bourges, et Paris, Gosselin, 1700, 2 vol. in-4.

La première édition est de Bourges, 1682, in-4. Toubeau (Jean et François) père et fils, imprimeurs-libraires, se sont distingués dans leur profession par leurs lumières et leur probité; Jean fut prévôt des marchands de la ville de Bourges, Als composèrent ensemble l'ouvrage dont il s'agit ici. Cet ouvrage est rempli de recherches plus curieuses qu'utiles, et quelques notions sur la légis lation et la jurisprudence commerciales y sout noyées dans une masse de citations étrangères au sujet.

TOUBOULIC (P.), de Brest.

Projet d'un palais de l'industrie. Brest, de l'impr. d'Anner, 1832,in-4 de 16 pag., et un tableau.

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- Scolégigraphie, ou Méthode prompte et économique pour le perfectionnement et pour l'enseignement simultané de la lecture et de l'écriture, applicable à l'étude préliminaire de l'arithmétique, de la grammaire, de la géographie, du dessin, de l'histoire sacrée. Brest, l'Auteur; Égasse, 1817, in-8 de 28 pag.

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*Dictionnaire chronologique et raisonné des découvertes, inventions, innovations, perfectionnements, observations nouvelles et importations, en France, dans les sciences, la littérature, les arts, l'agriculture, le commerce et l'industrie, de 1789 à 1820; comprenant aussi, 1° des aperçus historiques sur les institutions fondées dans cet espace de temps; 2° de l'indication des décorations, mentions honorables, primes d'encouragement, médailles et autres récompenses nationales qui ont été décernées pour les différents genres de succès; 3° les revendications relatives aux objets découverts, inventés, perfectionnés ou importés. Ouvrage rédigé d'après les notices des savants, des littérateurs, des artistes, des agronomes et des commerçants les plus distingués. Paris, Colas, 1822-25, 17 vol. in-8, 105 fr.

Les titres de ce Dictionnaire portent qu'il a été publié par une société de gens de lettres; mais cette Societé ne s'est composée que de M. TouchardLafosse, seul, ou à peu près.

- Habit (l') de chambellan, ou les Jeux de la fortune. Paris, Lugan, 1826, 4 vol. in-12, 12 fr.

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Histoire de Charles XIV (Jean Bernadotte), roi de Suède et de Norwège. Paris, Gustave Barba, 1838, 3 vol. in-8, avec un portrait, 22 fr. 50 c.

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Histoire de Paris, composée sur un nouveau plan. Paris, Krabbe, 1833-34, 5 vol. in-8, avec fig., 20 fr.

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Mémoires d'un frotteur sur la cour de Louis XVIII et de Charles X, revus par son fils l'avocat, et rédigés par G. Touchard-Lafosse. Paris, Ch. Lachapelle, 1839, 2 vol. in-8, 15 fr.

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- Pont (le) des soupirs. Épisode de la cour du Louvre, sous Louis XIII. Paris, Gustave Barba, 1832, 2 vol. in-8, 15 fr.

Poule (la) aux oeufs d'or, ou l'Amour et la fortune, comédie-féerie en un acte (et en prose), mêlée de vaudevilles. Paris, Fages, 1823, in-8.

Avec M. Varez. Cette pièce a été imprimée sous le nom de M. Saint-Félix.

Il parait que ce vaudeville n'est pas le seul de M. Touchard-Lafosse qui ait été joué avec succès à Paris; mais les titres des autres ne sont pas venus à notre connaissance, ensorte que nous ne savons pas s'ils ont été imprimés.

- Precis de l'Histoire de Napoléon, du Consulat et de l'Empire, avec les réflexions de Napoléon lui-même sur les principaux événements et les personnages les plus importants de cette époque; suivi d'un examen politique et littéraire des ouvrages qui se rattachent le plus immédiatement à l'histoire de Napoléon. Paris, ThoisnierDesplaces, 1825, in-8, 9 fr.

Avec M. J.-J. Saint-Amaut.

- Pudeur (la) et l'Opéra. Paris, Lachapelle, 1833, 2 vol. in-8, 15 fr., et 4 vol.

in-12, 12 fr.

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On doit aussi à cet écrivain un grand nombre de brochures soulevant diverses questions de morale, de politique ou de littérature; leur intérêt ayant passé avec les circonstances qui les avaient fait. naître, nous n'en donnerons point la nomenclature; nous devons citer toutefois: Un mot sur l'ancien personnel de l'armée; Lettre à M. le marq. de LatourMaubourg sur les droits des anciens officiers; et Lettre à M. le maréchal Gérard sur l'organisation du dépar tement de la guerre et de l'armée. Ces publications, dans lesquelles l'auteur a signalé les menées intrigantes de la bureaucratie militaire, ont ameuté contre lui toutes les puissances satellites de la rue Saint-Dominique : il eut fallu du talent pour réfuter sa critique, on s'est contenté de le calomnier; on lui a dénié, en droits chèrements acquis, l'équivalent de ce qu'il avait émis en bonnes vérités. Mais les vérités sont restées, les calomnies n'ont pu altérer une réputation honorable, et M. TouchardLafosse s'est fort bien passé du grade de sous-intendant militaire.

On doit encore à M. Tonchard-Lafosse une Notice sur Demoustier, impr. à la tête d'une édition de ses Lettres à Émilie (1834). Nous connaissons aussi de cet écrivain la Femme du brigand, nouvelle, imprimée dans le tome XI du Salmigondis.

La inanière de M. Touchard-Lafosse est nerveuse, colorée dans les compositions historiques; fine, malicieuse, ingénieusement critique dans le roman ; et partout il sait captiver le lecteur par un plan tracé netleinent, une action conduite avec régularité, un intéret vif et soutenu. Aussi ses ouvrages sont-ils recherchés par toutes les classes de lecteurs. Eu littérature, M. Touchard-Lafosse se montre l'ennemi de ces déplorables coteries qui ralentissent le vol de cette première des gloires actuelles de notre belle patrie. Romantique avec les classiques immobiles, cet écrivain blâme leur résistance ou progrès; classique avec les novateurs frénétiques, il condamne leurs excès, leurs abus, mais plus particulièrement

l'insultante exclusion de leur école.

M. Touchard-Lafosse débuta en littérature par faire du journalisme. Vers la fin de 1807, il fonda, à Bourges, un journal, qui, sous le titre de Propagateur, devint bientôt l'une des meilleures publications périodiques des départements. Lorsqu'en 1815, après avoir quitté le service militaire, M. TouchardLafosse se consacra à la culture des lettres, ce furent d'abord les journaux qui occupèrent sa plume; mais il ne s'est jamais associé qu'à la rédaction de ceux qui proclamaient des opinions patriotiques et populaires. Il écrivit d'abord dans le Journal du commerce, le Courrier des spectacles, la Nouveauté, la Réunion et le Journal de Paris, au temps de sa carrière libérale. En 1826, il était le rédacteur en chef de « l'Écho du soir », qui, pendans six mois, occupa le premier rang parmi les feuilles spirituelles, troupes légères de l'opposition qui procédaient par un badinage incisif ou le raisonnement se faisait jovial et piquant pour devenir plus facilement per.

suasif. En 1829, ou remarqua des articles de M. Touchard-Lafosse, signés le Solitaire du Puy-de-Dôme, dans « l'Album national », excellent journal qui, comme « l'Écho du soir », expira sous la grosse ar tillerie des procès de tendance et des lois fiscales. En 1832, M. Touchard-Lafosse fonda à Nevers un journal d'opposition, intitulé « la Sentinelle de la Nievre... Au centre de la planète Dupin.... l'entreprise était hardie... La rédaction, composée de patriotes éprouvés, en face des séductions, marcha droit et ferme vers son but; mais l'imprimeurgérant, dépendant par sa position de la préfecture, en subit l'influence.... Ce journal n'eut qu'une courte existence.

On trouve une Notice sur M. Touchard-Lafosse dans la Biographie des hommes du jour, par MM. G. Sarrut et B. Saint-Edme, tome II, prem. partie, pag. 145-50.

TOUCHE, pharmacien, à Paris, l'un des rédacteurs de la Gazette de santé.

TOUCHE (La). ·
Voy. LATOUCHE.
TOUCHEBOEUF-CLERMONT (le vi-
Mille et unième calomnie

comte de ).

de la Contemporaine. Paris, de l'impr. d'Éverat, 1834, in-8 de 108 pag.

TOUCHIMBERT (la comtesse de).(Voy. la Littér. franç. contemp.).

TOUCHY, ancien avocat, ex-professeur d'histoire et de géographie physique, professeur d'histoire naturelle, et directeur du cabinet de la ville de Montpellier, membre des sociétés des sciences, belles-lettres et agriculture de cette ville, et de l'Académie celtique.

Ode, en idiôme languedocien, à S. M. Napoléon-le-Grand, etc. Montpellier, Renaud, 1808, in-8 de 20 pag.

Cette pièce se trouve souvent jointe aux Opuscules de l'auteur, quoiqu'elle ne doive pas être considérée comme en faisant partie.

Opuscules d'histoire naturelle et de littérature. Montpellier, Renaud, 1808, 2 vol. in-8, de viij, 88 et 100 pag.

Ces deux volumes se composent : 1o d'un Mémoire sur la voix des oiseaux, lu à l'assemblée publique de la Société royale des sciences de Montpellier, tenue devant les États de Languedoc, en l'année 1783; -2° d'un Discours sur l'agriculture, prononcé dans une fête rurale, au nom de la Société d'agriculture du département de l'Hérault ;-3° d'un premier Mémoire pour servir à la description du dépar tement de l'Hérault; - 4° Sur le rouleau à battre les grains, lu à la Société d'agriculture; -5° Rapport sur les carrières de l'Hérault, lu à la même societé ; 6° Discours d'ouverture d'un cours d'histoire naturelle, ayant pour objet d'établir que l'histoire naturelle est préférable à la Fable pour les instructions. morales qu'on donne à la jeunesse; -7° Sur les expressions figurées, et des emblémes pris chez les oi

seaux.

TOUGARD (Jér.-François), d'abord

juge d'instruction au Hâvre, de 1812 à 1816, et avocat à la Cour royale de Rouen; né au Havre, le 30 septembre 1781.

Guide des jurés. Paris, Baudouin frères, 1827, in-8 de 92 pag., 2 fr.

Ce petit traité doit être le vade-mecum de tous ceux que leurs droits et nos lois appellent à l'exercice des importantes fonctions de juré. Tous les jour naux en ont rendu le compte le plus avantageux.

Mémoire lu à la Société libre d'émulation de Rouen sur l'abolition de la peine de mort iufligée aux faux monnoyeurs en matière d'or et d'argent. Rouen, Frère; Paris, Baudouin frères, 1828, in-8 de 16 pages.

Ce Mémoire fait l'objet d'une pétition adressée aux deux Chambres.

Notice historique et biographique sur M. d'Ornay, membre de la Société libre d'emulation de Rouen. Rouen, de l'impr. de Baudry, 1835, in-8 de 20 pag.

- Soirées littéraires, ou Cours de littérature comparée, à l'usage des gens du monde, improvisé par M. Charles DURAND, recueilli par M. TOUGARD (qui y a ajouté des notes). Rouen, Périaux jeune, 1828,

in-8.

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pure,

Cet ouvrage, inspiré par la philantrophie la plus est écrit avec sagesse : il renferme les saines doctrines de Beccaria, sur les délits et les peines. Les erreurs et les abus inséparables de la législation actuelle y sont signalés avec énergie, mais avec modération; les remèdes et les améliorations y sont indiqués avec autant de prudence que de sagacité. Il est honorable pour l'auteur d'avoir en partie contribué, par son travail, à la réforme de l'article 351 du Code d'instruction, ordonnée par la loi du 24 mai 1821. Le système du jury, adopté depuis peu par la loi du 2 mai, y est également proposé.

En 1826, M. Tougard est devenu le rédacteur en chef du journal littéraire « le Neustrien ». La Revue encyclopédique, dans son cabier du mois d'août 1827, page 476, en parle dans les termes les plus honorables.

Lévée, Biogr. du Hávre.

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aout 1775, il se destina de bonne heure à l'enseignement de la jurisprudence, et, dès avant la révolution, il était agrégé à la faculté de droit de sa ville natale. Il y fut naturellement nommé professeur lors du rétablissement des écoles, en 1803, et bientôt il en devint doyen. Ces fonctions du décanat, dues à son mérite nou moins qu'à l'ancienneté de ses services, furent plus tard pour lui l'occasion d'une dis grâce vivement sentie, et forment même dans sa vie le seul événement marquant qu'ait offert à l'attention publique une carrière d'ailleurs heureuse et tranquille. En 1815, après la seconde restauration, Toullier, déjà très-honorablement connu de la France par la publication des premiers volumes de son Cours de droit civil, et cher à ses compatriotes, qui trouvaient en lui l'un des ornements de leur pays, eut le malheur d'exciter quelques-unes, de ces haines qui croissent facilement dans les temps de divisions politiques, et qui s'attaquent de préférence aux hommes distingues. Il était connu pour avoir des opinions libérales; et, quoique la maturité de son âge, comme celle de son esprit, ne permissent pas de voir en lui un ennemi du nouvel ordre de choses, le gouvernement d'alors, rendu doublement soupçonneux par des revers récents et par la conscience de l'antipathie nationale, eut le tort d'accueillir les préventions qu'on chercha à lai inspirer contre le savant professeur. Ni les envieux ne manquèrent pas pour exploiter cette disposition, ni les prétextes ne leur firent faute pas motiver les rigueurs pour du pouvoir. On prétendit que, dans une leçon publique, Toullier avait professé des principes hostiles à la dynastie rétablie, et propre à lui aliéner le cœur de la jeunesse. la constamment démenti cette accusation avec énergie, et l'a signalée comine uue calomnie indigne. Cependant elle suffit près du ministère pour amener la révocation de ses fonctions de doyen, et probablement elles lui eussent fait perdre celles même de professeur, si ces dernières n'eussent été inamovibles. Un peu auparavant, une injustice semblable avait frappé également le d'hon, le célèbre auteur du « Traité de doyen de la Faculté de Dijon, M. Proul'usufruit ». Mais celle-là n'avait pu s'accomplir entièrement, grâce à la courageuse résistance des confrères du professeur dijonnais, qui tous refusèrent d'accepter sa place. Toullier fut moins heureux : et l'un

de ses anciens élèves, que le sort destinait bientôt à une plus haute fortune, M. Corbière, qui fut depuis ministre de l'intérieur, se hâta de lui succéder. Quoi qu'il en soit, cet évènement, dont Toullier fut très-péniblément affecté, et qu'il raconte avec beancoup d'amertume dans l'une des préfaces de sa première édition, eut réellement pour lui des suites avantageuses. C'est, en effet, à partir de ce moment que l'on voit son ouvrage s'améliorer progressivement, et parvenir enfin à ce degré de mérite qui lui a valu une si grande popularité. Toullier est mort, dans sa ville natale, le 19 septembre 1835, bâtonnier de l'ordre des avocats de la même ville.

Consultation de plusieurs anciens avocats de Rennes, sur la validité des mariages contractés par les émigrés français avant leur retour et le rétablissement dans leurs droits civils. Ouvrage qui peut servir de supplément ou d'appendice, à ce que dit le rédacteur (M. Toullier) sur la mort civile et sur le mariage, dans le premier volume de son ouvrage sur le Code civil, dont il paraît sept volumes. Paris, B. Warée, 1817, in-8 de 58 pages, fr. 25 c.

Cette Consultation, signée de six avocats, a été rédigée par Toullier.

- Droit (le) civil français, suivant l'ordre du Code Napoléon; ouvrage dans lequel on a tâché de réunir la théorie à la pratique. Paris, Néve; Warée oncle, 181131, 14 vol. in 8.

Voici comme a été publiée l'édition originale de ce célèbre ouvrage de 1811 à 1818 ont paru les huit premiers volumes. En tête du huitième volume est une préface intéressante, même pour les per sonnes qui n'étudient pas le droit. Deux ans plus tard a paru un Supplément à la première édition des huit premiers volumes du Droit civil frança. Paris, B. Warée oncle, 1820, un fort vol. in-8. Puis de 1821 à 1823 ont été publiés les tomes IX-XI. Le dernier volume est terminé par une Table générale et alphabétique des matières contenues dans les onze volumes, table paginée de 493 à 664. Puis encore, de 1826 à 1831, les tomes XII à XIV, contenant le Contrat de mariage, terminé par une table des trois volumes. Paris, Warée oncle. Telle est, croyons nous, la publication originale du livre de M. Toullier. De nouvelles éditions sont devenues nécessaires par suite de l'immense succès qu'a obtenu ce livre, mais si nous devons nous en rapporter au Journal de la librairie, il n'y en a eu que pour un certain nombre de volumes, à mesure qu'ils venaient à s'épuiser, Ainsi, l'annonce de la seconde édition, en 1820, dans le journal dont nous venons de parler, n'indique que les tomes à III, et VI; de la troisième édition on ue trouve aucune annonce dans le Journal de la librairie, et lorsque, en 1824, l'ouvrage était déjà parvenu à douze volumes, nous trouvons l'annonce de la quatrième édition, Paris, Warée oncle, et

Warée fils aîné, mais des volumes I-IV et VI à IX seulement et non du tout. Nous avons eu sous les yeux un des dix exemplaires imprimés sur papier vélin, de cette quatrième édition, la dernière revue par l'auteur : les douze premiers volumes portent la date de 1824, mais il y a lieu de penser que plusieurs titres ont été réimprimés pour l'uniformité de ces exemplaires, précieux à cause qu'ils n'ont été tires qu'à très-petit nombre, ainsi que nous venons de le dire. Cette édition porte pour titre le Droit civil français..... IV* édition, revue et corrigée. On y a joint deux tables, l'une générale et alphabétique des matières contenues dans les qui y sont traités. Ces tables sont dues à M. Moonze volumes; l'autre, des articles des cinq codes REL, qui a succédé à M. Toullier dans la chaire de droit civil à la Faculté de Rennes.

Le même ouvrage. Cinquième édition. Paris, J. Renouard, 1837, 14 vol. in-8, *134 fr. Tome XV. Table alphabétique et analytique des matières, conçue et rédigée sous les yeux de l'auteur par M. Martin Jouault. Paris, le même, 1834, in-8, 6 fr.

Les premiers volumes, contenant le commentaire des deux premiers livres du Code civil, sont assez faibles; non qu'ils ne renferment des décisions sûres, mais ils manquent en général de développement; trop peu de questions y sont abordées; les discussions y ont trop peu d'étendue: et trop souvent le traité ne présente qu'une paraphrase, ou mêine qu'une simple reproduction du texte. L'allure de l'ouvrage change visiblement à compter de l'époque correspondant à la disgrace de l'auteur: sa manière s'élargit; les proportions de son livre s'accroissent. Cet agrandissement est déjà très-sensible dans les traités des successions et des donations: et il devient surtout frappant dans celui des obligations. Telle est même la dimension de ce dernier, qu'elle semble dépasser la mesure qui lui était assignée par la naplus à un commentaire isolé, qu'à l'une des diviture de l'ouvrage dont il fait partie, et convenir

sious d'un cours de droit. Mais, quelle que soit l'opinion que des censeurs méticuleux aient pu prendre de cette espèce de défaut de proportion, c'est là une imperfection bien légère en comparaison des avantages qui en résultent. Le sujet est traité avec une abondance, une profondeur, qui n'inspirent aux vrais amis de la science, et même aux hommes de pratique, si besogneux d'instruction, qu'un seul regret celui de ne pas avoir vu l'auteur achever sur ce plan la carrière qu'il s'était aussi heureusement élargie. Cette œuvre importante et pénible paraît, en effet, avoir épuisé ses forces paternelles. Le traité du contrat de mariage, qui vient ensuite, est bien loin d'offrir la même richesse d'enseignement, et se renferme dans des bornes bien autrement étroites. 11 est vrai que l'âge commençait à alourdir la main qui l'écrivait, et, sentant apparemment qu'elle devenait tardive sous ce poids l'auteur a posé sa plume avant que le public lui eut fait entendre le solve senescentem. Toullier, n'a donc exécuté que la moitié de son projet ; et il n'a expliqué que la moité, à peu près, du Code civil: et l'on ne songe pas, sans une véritable peine, qu'au nombre des titres que les années lui ont empêché d'aborder, se trouve celui des hypothèques,. qui aurait tant besoin d'ètre enfin manié par un homme supérieur Toullier eût été cet homine (1).

(1) Deux jurisconsultes, M. TROPLONG, aujourd'hui conseiller à la Cour royale de cassation, et

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