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Son rang est depuis long-temps fixé parmi les jurisconsultes. Il occupe incontestablement.la première place entre ceux qui ont écrit sur l'ensemble de notre nouveau droit civil; et la doit à une érudition, trop rare aujourd'hui, et à une étendue d'esprit remarquable. Il n'égale pas M. Prudhon pour la constante solidité des discussions, et moins encore trouverait-on chez lui cette netteté de sens et cette infaillibilité de doctrine qui caractérisent si heurensement Pothier; mais, sous d'autres rapports, il les surpasse l'un et l'autre. Il s'élève davantage, il sait plus agrandir son sujet, et nourrit mieux la pensée de hautes considérations. Il observe d'ailleurs une obéissance moins servile à la loi, et sait se permettre de la critiquer à propos. D'ailleurs, il est peut-être le seul des commentateurs en crédit qui ait osé ou pu faire quelquefois de la législation comparée. On trouve de temps en temps des citations anglaises tirées de Blackstone; et, pour qui conque connaît les habitudes routinières et rétrécies de nos jurisconsultes appliqués (car les théoriciens sont sans autorité au palais), c'est là une chose inouie. Enfin, son style ne manque ni de facilité, ni même d'une certaine élégance; malheureusement il devient trop souvent làche et diffus. Cette prolixité dans la forme et le fond, quelque penchant au paradoxe, sont les seuls reproches graves que paraissent mériter ses ouvrages. Du reste, ils jouissent d'une haute estime près des tribunaux ; et l'on dit même qu'en plusieurs cours royales, ils sont consultés comme oracles. Leur mérite et leur réputation n'ont attiré sur leur auteur les faveurs d'aucun gouvernement; et la décoration de la légiond'honneur, maintenant assez insignifiante, a été le seal témoignage de bienveillance accordé par le

voir à ses vieux ans.

וסין

Voici le jugement que, dans son édition des Lettres sur la profession d'avocat, de Camus, M. Dupin aîné porte de Toullier et de son ouvrage :

« M. Toullier est le Pothier moderne; même clarté, même méthode, même profondeur que le jurisconsulte d'Orléans. On ne parle pas des œuvres posthumes de Pothier, qui ne sont que des ébauches restées imparfaites, mais de ses meilleurs traités, de son Traité des obligations, par exemple, regardé jusqu'ici comme un chef-d'œuvre de droit et de raison, et que M. Toullier est parvenu à surpasser. Peut-être qu'il n'eut pas traité cette matière avec autant de supériorité, si Pothier ne l'eut pas précédé; mais du moins on doit lui rendre cette justice, qu'il a très-habilement profité de cet avantage, et que son ouvrage est, sans contredit, le plus parfait de tous ceux qui, jusqu'à présent, ont paru

sur le Code civil ».

Il existe de cet ouvrage deux traductions, l'une allemande, imprimée à Francfort; l'autre italienne, imprimée à Naples.

Les Belges ont publié trois contrefaçons de l'ou. vrage de Toullier. Une en 1829, en 13 vol. in 8, à laquelle ils ont donné le titre de troisième; une autre en 1830, 7 vol. grand in-8 qui ont été publiés en 28 livraisons. Voici le titre de cette dernière :

ou

M. J.-B. DUVERGIER, avocat, publie concurremment des suites an travail de Toullier. Le premier a déjà fait paraître : 1° le traité de la vente, Commentaire du titre 6 du livre III du Code civil (1834, 2 vol. in-8); 2° les traités des priviléges et hypothèques, ou Commentaire du titre 18 du livre III du Code civil (1833, 4 vol. in-8). Ces deux ou vrages sont déjà à leur troisième édition. 3° le traité de la prescription, ou Commentaire du titre 20 du livre III du Code civil (1835, 2 vol. in-8). M. Duvergier n'a encore publié que le volume cité à la fin de la notice de Toullier.

le Droit civil, etc., nouvelle édition, mise en rapport avec la législation et la jurisprudence du royaume des Pays Bas, et contenant article par article, les changements, modifications et dispositions nouvelles adoptés par le code belge. Enfin, la troisième contrefaçon a été publiée en 1834, 14 vol. in 8.

La publication de cet ouvrage a donné lieu aux critiques suivantes :

1° Dissertation sur l'article 585 dn Code civil, et réfutation de la doctrine de M. Toullier sur une question née de cet article. Par M. LE GOEVEL, Rennes, Vatar, 1819, in-8 de 64 pag.

2o Annotations critiques sur la doctrine de M. Toullier, dans son Traité du droit civil français, suivant l'ordre du Code; recueillies sur les cinq premiers volumes contenant la matière des premier

et deuxième livres et les titres ler et le du IIIe livre du Code civil. Par M. P. J. SPINNAEL, avocat à la cour supérieure de justice, à Bruxelles. Gand, G. de Busscher, et Lille, Wanackère père, 1824, in-8 de v et 193 pag. -Annotations, etc. Recueillies sur les volumes six à onze, contenant la matière du titre II du III livre du Code civil. Par le même. Gand, Debusscher et fils; et Lille, Wanackère père, 1825, in-8, de v et 147 pag., 3 fr. 50 c.

30 Lettres adressées à M. Toullier, docteur et professeur en droit à Rennes sur quelques erreurs énoncées dans le tome XII du Cours du droit français, relatives à la communauté des époux. Par M. LE GUEVEL. Paris, madame Levy, 1828, in-8 de 64 pag. - Une première Lettre de M. Le Guevel avait déja paru l'année précédente, in-8 de 16 pag.

Ces Lettres de M. Le Guevel et de judicieuses observations que M. Demante avait insérées dans la « Thémis » sur la doctrine parfois étrange de M. Toullier quant au mariage, ont été réunies et publiées sous le titre d'Appendice au tome XII du Droit civil français, par M. Toullier. Bruxelles, veuve Stapleaux, 1828, in 8.

– Droit (le) civil français, suivant l'ordre du Code. Ouvrage dans lequel on a tâché de réunir la théorie à la pratique. T. XVI. Continuation (art. 1582 et suiv.), par J.-B. DUVERGIER, avocat, sur les notes ́de feu Carré. Paris, J. Renouard, 1835, in-8, 10 fr.

TOULON (le P. M.). Voy. J.-J. MANGET.

TOULON (Gabriel de). Voy. le P. GABRIEL DE SAINTE-CLAIR.

TOULONGEON (le comte FrançoisEmmanuel de), ancien maréchal de camp, membre de l'Assemblée constituante, et plus tard du Corps législatif, membre de l'Institut, d'abord de la classe des sciences morales et politiques, puis ensuite de celle de littérature ancienne; né au château de Champlitte, département de la HauteSaône, en 1748, mort le 23 décembre 1812.

Commentaires (les) de César, trad. du latin, avec cartes et notes militaires sur le texte (1813). Voy. CÉSAR.

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Éloge historique de A.-G. Camus, membre de l'Institut. Paris, Baudouin, 1806, in-8 de 44 pag.

Esprit (l') public. 1797, cinq numéros in-8. - Sec. édit. 1802, in-8. -Histoire de France, depuis la révolution de 1789, écrite d'après les mémoires et manuscrits contemporains, recueillis dans les dépôts, civils et militaires. Nouv. édition. Paris, de l'impr. de Didot le jeune. Treuttel et Wurtz, 1801-10, 7 vol. in-8, avec cartes et plans, 45 fr., ou 4 vol. in-4, avec cartes et plans, 66 fr.

Il en a été tiré un très-petit nombre d'exem. plaires sur papier vélin, de l'un et l'autre format, La première édition est de Strasbourg et Paris, Treuttel et Wurtz, s. d., 2 vol. in-8.

D'autres histoires de ce même temps ont fait presque oublier celle-là; mais elle serait encore bonne à consulter, particulièrement à cause de l'exactitude de la plupart des faits militaires.

* Manuel du Muséum Napoléon, contenant une description analytique et raisonnée, avec une gravure au trait de chaque tableau, tous classés par écoles et œuvres des grands maîtres. Par F.-E. T. Paris, Treuttel et Wurtz, an XI (1802-08), 10 livraisons in-8.

Les neuf premières livraisons, qui ont paru de 1802 à 1808, contiennent l'œuvre de Poussin, de Raphaël, de Rubens, du Dominiquin, de Van Dick, Van Ostade et Gérad Dow, du Titien, de Lebrun, de Paul Véronèse, de Vernet, La dixième livraison, qui y a été jointe, se compose de la Galerie de saint Bruno, par Lesueur, analysée par L. B. F.

* Manuel révolutionnaire, ou Pensées morales sur l'état politique des peuples en révolution. An Iv (1796), in-8; ou Paris, Dupont, an x (1802), in-8.

On a traduit en allemand ce petit ouvrage, moins méthodique qu'ingénieux, mais qui seul montrerait que si l'auteur ne se laissa pas entraîner les esprits exagérés d'aucun parti, c'est parce qu'il observait avec pénétration les hommes et les choses.

*

par

Principes naturels et constitutifs des Assemblées nationales. Besançon, 1788, in-8.

Rapport sur les questions relatives aux cérémonies funéraires et aux lieux de sépultures. Jugement porté par l'Institut et proclamation du prix. Paris, Bailleul; Debray, an Ix (1801), in-4 de 22 pages, 75 c.

Avec MM. Hallé, Desessarts, Revellière-Lépeaux, Leblond et Camus.

TOME IX.

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Recherches historiques et philosophiques sur l'amour et sur le plaisir, poëme par (M. de Toulongeon), M. D. L. I. D. F. (membre de l'Institut impér. de France). Paris, Dentu, 1807, in-8.

répond assez peu au titre, et dans lequel il n'y a Ce n'est qu'un petit poëme, en trois chants, qui guère de remarquable que l'agrément de plusieurs détails.

Nous connaissons encore de Toulongeon, imprimés dans les Mémoires de l'Institut, classe des sciences morales et politiques, les deux Mémoires suivants: De l'influence du régime diététique d'une nation sur son état politique (tom. IV, 1803); De l'usage du numéraire dans un grand État (id., id.). Ce Mémoire renferme des plans bons à connaître, mais qui, vraisemblablement, ne seront jamais suivis. On cite plusieurs autres Mémoires de Toulongeon, mais qui ne paraissent pas avoir été imprimés Sur le danger pour la salubrité publique d'établir des usines sur les petites rivières; de l'Esprit public; Sur le destin des Anciens, communiqué à l'Institut; ainsi que les morceaux suivants : sur la Civilisation des peuples; sur la Manière d'amener la liberté individuelle dans un gouvernement représentatif; sur la Mémoire; sur l'Esprit; sur l'Analyse des sensations; sur l'Établissement des colonies nouvelles; Sur les différentes manières d'écrire l'Histoire, particulièrement celle des contemporains, et sur la necessité de n'y pas négliger la peinture des caractères, ou les détails, sans lesquels les causes des événements resteraient inconnus. Toulongeon avait entrepris, en 1797, un journal in-8, intitulé: Esprit public, dont l'objet spécial était de mettre un terme aux anciennes divisions; mais il n'en a paru que six numéros : les partis n'étaient pas disposés aux concessions mutuelles que demandait l'auteur. Il a fait aussi un Traité des comètes, un Mémoire sur les aérostats des traductions en vers du troisième chant de l'I. liade et de la quatrième satire de Perse, un Voyage à Berlin, etc.

On a imprimé les deux Discours prononcés dans le cimetière de Montmartre, sur la tombe de Toulongeon, au moment de ses obsèques, par MM. Dupont de Nemours et Quatremère de Quincy.

On trouve une Notice sur Toulongeon, par M. DACIER, dans les Nouv. Mémoires de l'Académie des inscriptions (tome V, 1821), et le recueil de l'Académie de Besançon (1831) contient une Notice his. torique sur sa vie et ses ouvrages,

TOULONGEON (madame Emmanuel de), femme du précédent.

Lettres de la Vendée, écrites en fructidor an 111 jusqu'au mois de nivôse an IV, trait historique. Par M. E. T***. Paris, Treuttel et Wurtz, an 1x (1801), 2 vol. in-12, fig., 3 fr.

TOULOT, agent de vivres.

des achats de grains à l'étranger, pour paVues générales sur la nécessité de faire

rer à l'insuffisance de la récolte de 1816. Dijon, de l'impr. de Frantin, 1817, in-8 de 12 pag.

TOULOTTE (E.-L.-J.), ancien chef

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de division de l'instruction publique à la préfecture du Nord, anc. sous-préfet.

Cour (la) et la ville, Paris et Coblentz, ou l'Ancien régime et le nouveau, considérés sous l'influence des hommes illustres, et des femmes célèbres par leur conduite, leurs doctrines et leurs écrits, depuis Charles IX, Henri IV et Louis XIV jusqu'à Napoléon, Louis XVIII, et Char les X. Paris, Coste, 1828, 2 vol. in-8, 14 fr.

- * Dominicain (le), ou les Crimes de l'intolérance et les effets du célibat religieux, par T......e. Paris, Pigoreau, 1803, 4 vol. in-12, 7 fr. 50 c.

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Eugénie, ou la Sainte par amour, nouvelle historique, précédée d'une Notice sur l'auteur; par T......e, auteur du Dominicain, ou les Crimes de l'intolérance et les effets du célibat religieux Lille, Toulotte, et Paris, veuve Lepetit, 1809, in-12, 2 fr.

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* Exposé d'une décision extraordinaire, rendue par la régie des droits-réunis, qui exile un citoyen français, pour un écrit prétendu séditieux. Paris, 1822, in-8 de 59 pag.

Publié sous le pseudonyme de Civique de Gastine. Barb,

Histoire abrégée des empereurs romains, grecs, russes et français.....

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Loganie et Délia. Paris, Eug. Renduel, 1828, 4 vol. in-12, 12 fr.

Parti (le) prêtre, considéré comme ennemi de la religion, des rois et de toute publicité. Paris, A. Coste, 1828, in-8 de 32 pag., 1 fr.

Comme éditeur, M. Toulotte a donné la se conde édition, augmentée, de la Grammaire française de Rox (1810).

TOULOUBRE. Voy. LA TOULoubre.

TOULOUZAN, appelé aussi TOULOUZAN DE SAINT-MARTIN, professeur d'histoire au collége royal de Marseille, perdit sa chaire par suite de la publicité donnée à la singuliere algarade de l'abbé Élicagaray, qui prêchait sérieusement sur la nécessité d'éteindre les lumières devant les

hommes chargés de les répandre. L'estime et la considération publique vengèrent M. Toulouzan, et l'autorité universitaire souleva l'indignation générale par une meteur aux dépens d'un professeur honorable. sure qui tendait à réhabiliter son inspecDepuis cette époque, M. Toulouzan s'est

livré exclusivement aux travaux littéraires et aux études historiques. Nous connaissons de lui :

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articles qui avaient paru dans le journal « l'Ami du bien ».

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* Mémoires et Rapports de la commission chargée par M. le maire de Marseille de surveiller les fouilles du bassin de carérage, et de recueillir les objets d'antiquité. Marseille, de l'impr. de Feissat, 1831, in-8 de 52 pag.

Cette brochure est signée le Secrétaire de la commission, TOULOUZAN. C'est le véritable et seul auteur de ces Mémoires. (Note de M. Demanne).

-Précis de chronologie ancienne.Tome Ier. Marseille, Feissat; Paris, Hachette, 1835, in-8, 6 fr.

Il doit y avoir nn second volume.

M. Toulouzan a été l'un des principaux, et des indiscrets disent même le principal rédacteur de la belle « Statistique du département des Bouches-duRhône », publiée sous le nom du comte de Villeneuve, préfet de ce département; il a été aussi l'un des rédacteurs de « l'Hermès marseillais ».

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TOUQUET, d'abord officier supérieur, plus tard, libraire-éditeur à Paris. —Affaire de l'Évangile, réponse au réquisitoire de M. l'avocat du roi. Paris, de l'impr. de Boucher, 1826, in-8 de 8 pag.

Défense de l'Évangile. Paris, Touquet, 1826, in-8 de 12 pag.

La Défense fut prononcée par M. Touquet devant le tribunal de première instance de la Seine.

Lettre de M. Touquet, éditeur de la Charte constitutionnelle, etc., etc., etc., à S. G. Mgr l'évêque de Troyes, Ét.-Ant. de Boulogne, archevêque élu de Vienne, en réponse à son Instruction pastorale contre les éditions des OEuvres complètes de Voltaire et de Rousseau (publiées par le même Touquet.). Paris, Touquet, 1821, in-8 de 48 pag.

Cette Lettre a obtenu quatre autres éditions dans la même année.

censure des journaux. Paris, Touquet, 1821, in-8 de 8 pag.

Souscription pour l'érection d'un monument à la mémoire de Voltaire et de J.-J. Rousseau. Paris, de l'impr. de Laurens ainé, 1822, in-12 de pag.

En 1823, M. Garnery lança un Précis sur M. Touquet, in-4 de 8 pages; presque aussitôt le dernier en fit faire de nouvelles éditions, avec des notes et des pièces justificatives: ces réimpressions forment 64 pages. A cet écrit M. Touquet donna une suite par les deux suivants :

Précis par et pour l'ex-colonel Touquet, libraireéditeur, contre MM. Garnery, ex-fondeur, Tenré, libraire, et Laurens aîné, imprimeur. Paris, de l'imprimerie de Bailleul, 1823, in-4 de 16 pages. -Produit au délibéré par et pour l'ex-colonel Touquet, libraire-éditeur, contre MM. Garnery et Danel, négociants. Paris, de l'impr. de David, 1823, in-4 de 8 pages,

TOURAINE (l'abbé Michel), curé de Margency, près Paris.

Démonstration invincible et surpre nante, qui montre qu'il a été fait deux fausses corrections du calendrier Julien. depuis qu'il est en usage. Paris, Huguier, 1711, in-12.

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Traité des instructions du calendrier universel et perpétuel, qui démontre la juste et naturelle durée des révolutions du soleil et de la lune. Paris, veuve Vaugon, 1705, in-12.

Il existe un Abrégé de ces instructions. Paris, Langlois, 1690, in-12,

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fondé sur la physiologie et la thérapeuEsquisse d'un système de nosologie tique, pour servir de suite au plan de l'enseignement de l'école de médecine de Strasbourg. 1802, in-8.

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Expériences sur la circulation dans l'universalité du système vasculaire; sur les

Pétition aux deux chambres, sur la phénomènes de la circulation languissante;

sur les mouvements du sang indépendants de l'action du cœur; sur la pulsation des artères, par SPALLANZANI; Ouvrage traduit de l'italien, avec des notes, et précédé d'une Esquisse de la vie littéraire de l'auteur. Paris, Maradan, 1799, in-8, 4 fr.

Lettre sur les médicaments administrés à l'extérieur de la peau dans les maladies. Pavie, 1798, in-8.

Manuel du physiologiste, ou Propositions fondamentales de la science de l'économie animale. Metz, 1797, in-8.

Notice sur la vie littéraire de Spallanzani, avec un sonnet de l'abbé Césarotti; des remarques sur l'observation et l'expérience, la circulation du sang, la force d'irritabilité, l'influence du cœur sur le cerveau, la vitalité du système nerveux et sanguin, la digestion, etc. Paris, 1799. -Seconde édition, corrigée et augmentée. Milan, et Paris, Delance, 1800, pet. in-8 de 183 pag., 1 fr.

M. Tourdes, en outre, a fourni des articles au Dictionnaire des sciences médicales.

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1° Guerre de Troie, depuis la mort d'Hector jusqu'à la ruine de cette ville, poëme en douze chants, par QUINTUS, de Smyrne, etc. (Paris, Lesguillez, an IX (1800), 2 vol. in 8, frontisp. gravé). Uno nouvelle édition est disposée par le traducteur avec des augmentations importantes.

2° Traduction complète des Odes de PINDARE, en regard du texte grec, avec des notes, etc. (Paris, veuve Agasse, 1818, 2 vol. in-8).

30 OEuvres complètes de l'empereur JULIEN, traduites pour la première fois, du grec en français, et accompagnées d'arguments et de notes, et précédées d'un abrégé historique et critique de sa vie. (Paris, l'auteur, 1821, 3 vol. in-8).

Depuis 1810, M. Tourlet, savant aussi modeste

qu'il est obligeant, a un emploi et son logement aux Archives du royaume. Il est l'un des plus anciens collaborateurs du Moniteur (depuis 1799), et il a fourni des articles de littérature à presque tous les autres journaux et écrits périodiques, et notam ment aux Annales littéraires, au Magasin encyclo

pédique, etc. Il a en portefeuille divers ouvrages,

dont un très-piquant sur la doctrine de Pythagore et sur les sciences morales de la haute antiquité.

(Note communiquée par feu M. Lerouge).

La Biographie universelle et portative des contemporains dit, en parlant de la coopération de M. TourJet au Moniteur: « Les nombreux articles, soit de mathématiques, de médecine et de physiologie, soit d'histoire et de littérature ancienne ou moderne, bles de ce journal, ne sont pas les moins remarqui figurent sous son nom, et qu'indiquent les taquables par la clarté et la pureté du style, une critique raisonnée et judicieuse, et la stricte impar. tialité qui distingue cet écrivain, dans tons les su jets qu'il traite, avec la même mesure de sagesse, de connaissance et de raison. Outre les analyses mé. dicales des ouvrages de ses confrères Dumas, de Montpellier, et Petit, de Lyon, on n'a pas oublié des Notices sur le mesmérisme, et sur le spiritualiste Claude Saint-Martin, où notre savant appréciateur, sans se laisser aller aux illusions de l'imagination, discutait les aperçus et les faits avec une grande justesse de raisonnement. C'est avec une égale sagacité qu'il rend compte des principaux ouvrages littéraires. On ne citera ici que les articles où il analyse avec étendue la traduction de la «< Géographie de Strabon », par MM. Coray, Gosselin Du Theil, Letronne, et la traduction ainsi que l'édition latine du livre célèbre « De Imitatione Christi », restitué par M. Geace à son véritable auteur, le pieux Gerson ».

M. Tourlet est aussi l'un des auteurs du «Tableau

historique et pittoresque de Paris, depuis les Gaulois jusqu'à nos jours », publié sous le nom de M. B. Saint-Victor (1808-12, 3 vol. in-4).

TOURN (Daniel). — Lettre à son père, sur les motifs de son retour à la religion catholique. Lyon, de l'impr. de Rusand, 1826, in-8 de 32 pag.

TOURNADOUR-DALBAY ( J.-B. maître de pension.

),

Ode au roi des Français. Paris, de l'impr. d'Herhan, 1837, in-8 de 16 pag., ou 1837, in-8 de 8 pag.

TOURNAL (A.), de Paris.-Conseils sur la prosodie, ou Préceptes de la lecture pour la langue française. (En vers). Troisième édition, revue, corr. et augmentée. Metz, de l'impr. de Verronnais, 1826, in-8 de 16 pag.

TOURNAL (J.-C.), pharmacien chimiste à Narbonne.

Mémoire sur la découverte d'un nouveau mode de tannage par l'emploi d'un végétal non encore en usage dans les fabriques de cuirs. Narbonne, F. Caillard, 1825, in-8 de 64 pag.

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