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aux abus, hommage à la probité, à la justice, l'humanité; essais de poésie. Paris, A. Dupont, 1826, in-8 de 92 pag.

TRÉBUCHET (Michel de ).— Examen analytique des Landes d'Arles. Question d'économie industrielle. Paris, de l'impr. de Delaguette, 1835, iu-8 de 16 pag.

Cet écrit, annoncé dans le Journal de la librai

rie, sous le numéro 3693, de 1835, sous le nom de M. Trebuchet, pourrait bien être de M. Michel de TAUCHET, d'Arles.

TRÉBUTIEN (Guillaume-Stanislas), philologue et orientaliste, membre de la Société asiatique de Paris; né à Fresney-lePuceux, près de Caen, le 9 octobre 1800. On doit à M. Trébutien la publication des ou. vrages suivants;

0

Contes extraits du Thouthi Nameh, trad. du persan. Paris, Dondey-Dupré, 1826, in-8, grand jesus vélin, de 80 pages, 10 fr. Tiré à 50 exem. plaires.

2° Contes inédits des Mille et une nuits, extraits de l'original arabe par M. Joseph de Hammer, trad. en français. Paris, Dondey-Dupré, 1828, 3 vol. in-8, 21 fr.

3o Une nouvelle édition des Recherches et antiquités de la province de Neustrie, de Charles de BOURGUEVILLE (1833).

Dit (le) de ménage. Pièce en vers du quatorzième siècle, publiée pour la première fois d'après le manuscrit de la Bibliothèque royale (1835).

5o Un dit d'aventures. Pièce burlesque et satirique du xe siècle, publiée, pour la première fois, d'après le manuscrit de la Bibliothèque roy. (1835).

69 Pas (le) Salhadin. Pièce historique en vers, relative aux croisades, publiée pour la première fois d'après le manuscrit de la Bibliothèque du roi (1836).

Roman (le) de Robert le Diable, en vers du treizième siècle, publié pour la première fois d'a près le manuscrit de la Bibliothèque du roi (1837). 8° Dit (le) des trois pommes. Légende en vers du xive siècle, publiée pour la première fois d'après le manuscrit de la bibliothèque du roi (1837). Une biographie dit que M. Trébutien s'occupait, en 1829, de la traduction du poëme persan de << Youssouf et Zuleikha », par le célèbre DJAMI, et

qui est regardé comme le chef-d'œuvre de la poesie orientale: cette traduction ne paraît pas avoir été imprimée jusqu'à ce jour.

TRECHARD, inventeur du chassis ou rideau de tôle et mur de refend, exécuté à l'Odéon.

nesse, vivait dans le xvIIe siècle. Elle a composé quelques pièces fugitives, adressées, sous le nom de «la bergère Annette », à M. de la Louptière. Ce dernier les inséra dans le recueil de poésies dont il est

auteur.

), docteur en

TRÉCOURT ( médecine, ancien chirurgien major de Rocroy, et échevin de cette ville, correspondant de l'Académie de chirurgie de Paris et du collège royal de Nanci; né vers 1716 à Cambrai, où il est mort vers 1785.

Apologie des eaux minérales de SaintAmand. Cambrai, Berthoud, 1775,in-12. * État de la médecine et de la chirurgie de France. 1773, in-8.

Mémoires et observations de chirurgie. Bouillon et Paris, 1770, in-12.

Observations sur une maladie singulière qui régna à l'hôpital de Rocroi, en 1746.

Imprimées dans le Journal encycl., janv. 1746, tome je, prem. partie, pag. 97 à 99.

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TREDGOLD (Thomas), ingénieur civil anglais.

- Essai pratique sur la force du fer coulé et d'autres métaux, destiné à l'usage des ingénieurs, des maîtres de forges, des architectes, des fondeurs, et de ceux qui s'occupent de la construction des machines, des bâtiments, etc., contenant les règles pratiques, des tables et des exemples, le tout fondé sur une suite d'expériences nouvelles; et une table étendue des propriétés des divers matériaux; trad, de l'angl. sur la deuxième édition, par T. DUVERNE, anc. officier de la marine royale. Paris, Bachelier, 1825, in-8, avec 3 planches, 6 fr.

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Perfectionnement des secours contre les incendies, contenant les dispositions à établir dans la capitale pour le salut des citoyens, la sécurité des châteaux royaux, Principes de l'art de chauffer et d'aérer de l'Académie royale de musique, et autres edifices publics; ouvrage approuvé de l'Ins les édifices publics, les maisons d'habitatitut et de la Société d'encouragement, pré- tion, les manufactures, les hôpitaux, les serres, et de construire les foyers, les senté au roi. Paris, l'Auteur, 1820, in-4 chaudières, les appareils pour la vapeur, de 32 pag. les grilles, les étuves; démontrés par le TRÉCIGNY (madame de), chanoi calcul, et appliqués à la pratique, avec

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TOME IX

des remarques sur la nature de la chaleur et de la lumière, et plusieurs tables utiles daus la pratique; trad. de l'angl., sur la deuxième édition, par T. DUVERNE. Paris, Bachelier, 1825, in-8, avec 6 pl., 7 fr. Traité des machines à vapeur, et de leur application à la navigation, aux mines, anx manufactures, etc., comprenant l'histoire de l'invention et des perfectionne ments successifs de ces machines, l'exposé de leur théorie, et des proportions les plus convenables de leurs diverses parties, accompagné d'un grand nombre de tableaux synoptiques, contenant les résul tats les plus utiles pour la pratique. Trad. de l'angl., avec des notes et des additions, par F.-N. MELLET. Paris, Bachelier, 1828, in-4, et Atlas de 24 planches, 30 fr.-Sec. édit., rev., corr. et augm. d'une section sur les machines locomotives. Paris, Bachelier, 1837, in-4, avec un Atlas, 38 fr.

Cet ouvrage est divisé en dix sections.

La première section contient l'histoire des perfectionnements progressifs des machines à vapeur, depuis l'époque de la première proposition du mar. quis de Worcester jusqu'aux derniers degrés de perfectionnement obtenus de nos jours.

La deuxième section présente l'analyse de la nature de la vapeur d'eau et des autres vapeurs, les lois de leur combinaison avec la chaleur; celles de leur force élastique, de leur densité et de leur puissance dynamique comparée; les principes et les nodes de calcul de leur vitesse, des pertes de force par le refroidissement, etc.

La troisième section traite des lois de la combustion et du pouvoir calorique des diverses espèces de combustibles; des proportions des foyers et cheminées pour chaudières à vapeur, ainsi que des précautions propres à en garantir la sûreté et l'efficacité; on y trouvera une discussion complète sur la nature et l'emploi des appareils de sûreté, suivie de l'exposition des lois relatives à la condensation de la vapeur.

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La quatrième section est consacrée à l'évaluation de la puissance produite par une quantité donnée de vapeur, et aux diverses modes de la réaliser. Cette exposition est présentée à la fois sous un point de vue élémentaire et sous la forme scientifique; un article traite spécialement des imperfections théori. ques des machines rotatives. Viennent ensuite les différents modes d'appliquer la force de la vapeur, avec la classification des machines qui en résulte. La section se termine par la recherche de la vitesse et des proportions qui donnent le maximum d'effet dans les machines, et par l'exposition de la nature et du service des pompes à air, ainsi que de la perte de force qu'occasionne leur jeu.

La cinquième section traite de la construction des diverses variétés de machines sans condenseur. Ces machines sont toutes à haute pression, et l'on a développé pour chacune d'elles les causes de pertes d'effet, les moyens d'employer la vapeur avec le plus d'avantage, et enfin les méthodes pour calculer leur puissance dynamique et les proportions de leurs parties.

Dans la sixième section, on traite de la même manière de la construction, des proportions, de la puissance et des résultats économiques des machines à condenseur.

C'est pour la premièrs fois que, dans ces deux sections, on a non-seulement exposé, mais réduit à une mesure précise, toutes ces petites causes qui affectent l'action de la vapeur, et cette évaluation paraît faite de façon à devenir très-utile, tant à ceux qui veulent appliquer qu'à ceux qui veulent perfectionner les machines à vapeur.

La septième section est destinée à l'examen des

proportions et de la construction des parties des machines, telles que robinets, soupapes, tiroirs, pistons, boîtes à étoupes, etc.: au divers modes du jeu des soupapes et régulateurs, à la description rection rectiligne la tige des pistons, et enfin à des des différents moyens pour maintenir dans une di

recherches sur les mouvements de la manivelle. On a ajouté quelques règles pratiques pour établir la force de résistance qui convient aux diverses parties des machines, et particulièrement aux chaudières de différentes formes.

La huitième section traite: 1° des modes de ré

gulariser le jeu des machines à vapeur, soit par des volans, soit à l'aide de contre-poids; 2° des moyens de régler la force des machines par des soupapes. des régulateurs ou des modérateurs; 3° des procédés pour déterminer l'état de l'intensité des forces des machines, ainsi que des méthodes pour mesurer leur effet dynamique; 4° la manière de manœuvrer les machines à vapeur.

La neuvième section expose les applications de la force de la vapeur à l'élévation des eaux, à l'épuisement des mines et à l'extraction des minerais; au mouvement des machines des manufactures et de l'agriculture, et enfin au transport par le roulage sur les chemins de fer.

La dixième section est consacrée à la navigation par la vapeur; elle contient des recherches sur la stabilité des navires, sur la résistance qu'ils éprouvent à se mouvoir dans les fluides, sur les moyens de les faire marcher, et sur les proportions à établir entre la puissance motrice et les effets désirés. Ces recherches sont nécessairement neuves; car la théorie de la résistance des fluides, jusqu'ici enseignée dans les écoles, est erronée et inapplicable. L'auteur a donc tâché d'exposer ses propres méthodes plutôt sous un point de vue élémentaire que sous une forme rigoureusement scientifique, se réservant de présenter, dans un ouvrage séparé, le dévelop pement de ses idées sur cette branche importante de la science.

Les tableaux qui terminent l'ouvrage ne seront pas sans utilité pour la pratique; les planches sont accompagnées de légendes qui en rendent l'intelligence facile, et qui renvoient aux endroits de l'ouvrage qu'elles ont pour but d'éclaircir.

Le principal but de l'auteur a été de conduire le lecteur dans l'étude des principes des machines à vapeur, et de lui fournir, non-seulement les matétériaux de cette étude, mais encore les méthodes de raisonnement, en les variant suffisamment pour le mettre en état de résoudre tous les cas nouveaux qui pourraient se présenter.

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perfection de la langue russe. Saint-Pétersbourg, 1735, in-4.

TRÉDOS (René). Avènement (1) de Charles X, récit épique qui a concouru pour le prix proposé par la Société des bonnes-lettres. Perpignan, de l'impr. de Mlle Tastu, 1825, in-8 de 16 pag.

Bouquet (le) monarchique. Recueil de poésies diverses consacrées aux Bourbons. Strasbourg, Février; Paris, A. Dupont, 1828, in-8 de 112 pag.

Réimpr. à la tête du Dictionnaire général des droits d'enregistrement, de timbre, etc., de MM. L. Roland et Trouillet (1823).

Mémoire pour l'archevêque de Paris contre les officiers de l'hôtel de ville de Paris, les receveurs généraux du domaine, M. le procureur général, etc., sur cette question L'emplacement de l'hôtel de Soissons et de ses dépendances est-il dans la censive de M. l'archevêque? 1779, in-4,

Le comte Treilhard a eu part au Traité des droits annexés en France à chaque dignité, etc.; il a prononcé plusieurs discours et opinions, et il a fait

-Loisirs poétiques. Paris, A. Dupont, plusieurs rapports à la Convention nationale, qui

1828, in-12.

Ce volume renferme un hommage à Molière, vers récités sur le théâtre de Strasbourg.

Parisiennes (les), ou le Sacrifice aux Grecs, nouvelle historique en vers. Paris, Ponthieu, 1826, in-8 de 16 pag.

-

Puissance (de la) et des effets de la liberté légale, et du gouvernement représentatif, ou Paris en juillet et août 1830. Paris, Levavasseur; Delaunay, 1830, in-8 de 88 pag.

- Triomphe (le) des lis, ou les Français en Espagne, poëme en deux chants; suivi de l'Emigré, romance. Perpignan, de l'impr. de Mlle Tastu, 1824, in-8.

TREHAW (P.-L.).—Traitement (nouv.) des hémorrhagies utérines qui suivent l'accouchement, par la compression de l'aorte ventrale; mémoire lu à l'Académie des sciences, le 3 novembre 1828. Paris, Compère, 1829, in-8 de 32 pag., 1 fr. 50e.

ont été imprimés; plusieurs autres rapports au couseil d'État sous le Consulat et l'Empire.

En 1810, Napoléon, qui avait désigné le comte Treilhard pour l'ouverture de la session du Corps. Législatif, lui confia spécialement la défense du nouveau Code pénal et du plan d'organisation de l'administration judiciaire, toutes choses auxquelles Treilbard avait pris une part active daus le conseil

d'état.

TREILLE, négociant et fournisseur des armées.

*Recueil élémentaire de franc-maçonnerie adonhiramite, contenant l'ouverture et la clôture des loges des trois premiers grades, Nouv. édition, corles réceptions, etc.— rigée et augmentée d'une infinité de demandes, etc.; dédiée aux francs-maçons instruits, par un chevalier de tous les or dres mac. Jérusalem, an 5803 de la vr lum., 3 part. in-12.

Ce n'est qu'une copie rectifiée de l'ouvrage de L. Guillemin de Saint-Victor.

TREILLE (A.), D. M.-Choléra-morbus. Observations adressées à M. le rédacteur des Annales de médecine physiologique. Paris, Mlle Delaunay, 1832, in-8 de 16 p.

Extrait des Annales de la médecine physiologique, recueil auquel ce docteur a fourni d'autres articles.

Conversations sur le choléra-morbus observé à Paris, en 1831 et 1832. Paris, Mile Delaunay, 1832, in-8 de 116 p.

TREILHARD (le comte Jean-Baptiste), anc. ministre d'État, d'abord avocat au parlement de Paris (depuis 1761), et inspecteur-général du domaine de la couronne; à la Révolution il devint successivement député du tiers-état de Paris aux États-Généraux, et ensuite député du département de Seine-et-Oise à l'Assemblée constituante et à la Convention nationale; membre du conseil des Cinq-cents, sorti le 5 mars 1797, membre du tribunal de cassation, depuis septembre 1797, et nommé en même temps ministre plénipotenTREILLE (J.-F.-B. Maurice ). Métiaire pour traiter de la paix avec l'Angle-moires sur les maladies dites cancéreuses de terre, en septembre 1797, et avec l'empire la matrice, où sont combattues les opiallemand, en décembre de la même année, nions des partisans de l'amputation et de directeur, conseiller et ministre d'État, la cautérisation du col utérus cancéreax. comte de l'Empire, etc., etc. né à LiPremier Mémoire. Paris, Germer Bailmoges, en 1747, mort le 1 er mai 1810. lière, 1837, in-8 de 96 pag., 2 fr.

Constitution civile du clergé. 1791. Discours qui fait connaître l'esprit, la lettre et l'importance du nouveau système des hypothèques.

Quelques Réflexions sur les principaux abus en médecine. Auch, veuve Duprat, 1823, in-8 de 68 pages.

TREITSCHKE (F.).

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Maison (la) des orphelins, drame lyrique en deux actes, trad, de l'allem. ( ). Voy. F. MOLL

TRÉLAT (Ulysse), médecin et écrivain politique, né en 1798, à Montargis (Loiret), où son père était notaire. M. Trélat commenca ses études médicales à l'âge de quinze ans, et devint successivement aide-major à l'hôpital militaire de Metz, de 1813 à 1814, médecin interne de l'hospice de Charenton, docteur en médecine de la Faculté de Paris, professeur d'hygiène à l'Athénée de Paris. Presque aussitôt la seconde Restauration, M. Trélat fut le fondateur et l'associé de plusieurs sociétés secrètes, qui avaient pour but de renverser de vive force le gouvernement que l'étranger nous avait imposé : c'est ainsi qu'il fut l'un des premiers membres de la société maconique des « Amis de la vérité», l'un des sept fondateurs de la charbonnerie française, l'un de ceux de la société « Aide-toi, le Ciel t'aidera », en 1827, et l'un des membres influents de la société des Amis des peuples. Aprês la révolution de juillet, M. Trélat, qui avait combattu dans les rangs populaires, fut élu capitaine de la batterie d'artillerie de Paris, batterie qui, comme on sait, ne tarda pas à être dissoute. Depuis lors, l'opinion républicaine très-avancée de M. Tré lat l'a compromis plusieurs fois près du gouvernement, et cet écrivain a fini par être frappé de trois ans de prison et de 11,000 francs d'amende.

~Constitution (de la) du corps des médecins et de l'enseignement médical; des réformes qu'elle devrait subir dans l'intérêt de la science et de la morale publique; examen des questions adressées, à cet effet, par S. Exc. le ministre de l'intérieur à l'Académie royale de médecine. Paris, Villeret, 1828, in-8 de 84 pag., 2 fr.

Discours de M. Trélat, prononcé devant la chambre des pairs, le 1er juin 1835. Paris, Pagnerre, 1835, in-8 de 16 pag.

Notice biographique sur Buonarotti. Épinal, Cabasse, 1838, in-8 de 16 pag.,

30 с.

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En 1832, M. Trelat quitta Paris, et fut à Cler mont-Ferrand, où il prit la direction du « Patriote du Puy-de-Dôme », qu'il a rédigé, comme rédacteur en chef, avec un remarquable talent pendant trois années consécutives (de 1832 à 1835), sans cesse en butte aux poursuites du parquet, mais constain. ment soutenu par les sympathies populaires, et par les acquittements du jury.

On trouve une Notice sur M. Ul. Trélat dans la Biographie des hommes du jour, de MM. G. Sarrut et B. Saint-Edme, tom. 1er, prem. part., p. 144.

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Messager (le) boiteux d'Alger, pour 1837. Belfort, Clerc, 1836, in-8 de 48 pag., et une planche.

TRÉLIS (Jean-Julien), ancien bibliothécaire, conservateur des cabinets d'antiques et d'histoire naturelle de la ville de Nîmes, secrétaire perpétuel de l'Académie royale du Gard, et membre de celle de Lyon, naquit à Alais, le 23 octobre 1757. Formé par son père, qui possédait de vastes connaissances, il fut envoyé à Paris, où il se lia avec les hommes les plus remarquables de l'époque. La révolution ayant interrompu ses occupations littéraires, il se distingua par une grande intégrité dans les emplois publics, dont il fut chargé par ses compatriotes. Accusé de fédéralisme, il fut forcé de se réfugier en Suisse, où il composa un poëme descriptif sur les beautés des Alpes. Rentré dans ses foyers, il se livra exclusivement à son goût pour la bibliographie, science qu'il professa avec distinction jusqu'en 1815. Obligé de se soustraire aux persécutions exercées contre les protestants, il se fixa à Lyon, où l'académie de cette ville voulut l'avoir au nombre de ses associés, et il est mort sécrétaire perpétuel de cette académie, le 24 juin 1831.

Notices des travaux de l'Académie du Gard, pendant les années 1809 et 1810. Nimes, V. Belle, 1812, in-8, 4 fr.

* Satires de l'Arioste, trad, de l'italien. (1829). Voy. ARIOSTE.

Parmi les productions de Trélis, qu'on ne cile pourtant pas comme ayant été imprimées, on remarque un poëme en quatre chants, Sur les progrès de l'esprit humain dans le dix-huitième siècle, des versions poétiques de l'Essai sur la critique de Pope, du Prométhée d'Eschyle, de l'Antigone et des Trachyniennes de Sophocle.

M. Pichard a prononcé l'éloge de Trélis à l'Académie de Lyon, et cet éloge a été imprimé (Lyon, 1833, in-8).

TRÉMADEURE (Mlle Sophie ULLIAC), fille du colonel de génie Henri Ulliac, née à Lorient (Morbihan), le 19 avril 1794, avait environ vingt-deux ans lorsqu'elle débuta dans la littérature; ses essais furent des traductions de quelques-uns des romans du fécond Aug. Lafontaine : elles parurent sous le voile de l'anonyme, de 1816 à 1819. A cette époque, notre engouement pour les romans psycologiques d'Aug. Lafontaine faisait place à celui des romans historiques de Walter Scott, qui commencaient alors à s'infiltrer dans nos goûts; néanmoins, les traductions de mademoiselle Ulliac, justement recommables par leur fidélité et leur élégance furent bien accueillies du public, à qui Lafontaine avait fait passer autrefois tant d'instants agréables. Cet heureux début encouragea mademoiselle Ulliac; elle se hasarda à donner, de 1821 à 1825, quelques romans de sa composition, et dont quelques-uns furent distingués de cette foule d'éphemères qui paraissent et meurent chaque jour. Ne cultivant la littérature que par goût, et paraissant avoir même un très-grand éloignement pour le titre de femme auteur, mademoiselle Ulliac s'est refusée à ce que ses romans fussent publiés sous son nom, et ils ont paru sous le pseudonyme de Mlle S. U. Dudrezène. Après la publication de ces romans Mlle Ulliac donna à ses études littéraires un but plus élevé et plus utile à la société l'instruction, l'éducation de la jeunesse l'occupèrent exclusivement : c'est grâce à cette nouvelle direction donnée à ses études qu'on doit à cette demoiselle la publication d'une série d'ouvrages de morale et de pédagogie qui ont obtenu de brillants succès, et dont plusieurs ont été conronnés. Mlle Ulliac est la seconde Bretonne qui, dans ce siècle, ait parcouru la même carrière avec distinction: madame DelafayeBréhier l'avait devancée, mais ne s'est pas acquis une réputation plus brillante. Un critique a dit que « les livres de mademoi« selle Ulliac ont comme un parfum de sa« gesse et de morale. Son style attrayant »> ne convient pas moins aux grandes per«sonnes qu'aux enfants. On a de cette demoiselle :

I. OUVRAGES ORIGINAUX.

¡°. Romans.

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Virago (la). (Imitation de l'allemand). Paris, Raynal et Pesron, 1832, 4 vol. in-12, 12 fr.

Publié sous le pseudonyme de M. H. de Châteaulin, anc. colonel. Sous ce même pseudonyme, mademoiselle Ulliac a aussi publié la traduction d'un roman d'Aug. Lafontaine (voyez à la fin de cette notice).

2o Morale et Pédagogie.

Alsaciens (les), ou Six semaines de vacances, ouvrage à l'usage de la jeunesse. Paris, Eymery, Fruger et comp., 1829, 2 vol. in-12, avec 8 grav., 6 fr.

* Beauté morale des jeunes femmes. (Traits historiques). Paris, Lefuel; Delaunay, 1829, in-18, orné de 8 grav., 8 fr.

Contes aux jeunes agronomes. Ouvrage instructif et moral. Paris, Boulland, 1818; -VI édition. Paris, Didier, 1839, in-12, avec 4 grav, 3 fr. 50 c.

Cet ouvrage démontre à la jeunesse que le bon heur n'est pas dans le succès du monde, dans les

rèves de l'ambition, mais que nous les trouvons en nous-mêmes dans l'exercice de nos facultés et de la

bienfaisance. Ces contes dounent aux enfants des notions curieuses sur les travaux du jardinage et des champs, sur cette vie laborieuse et pénible de ceux qui fournissent à quelques-uns des besoins de luxe, comme à ceux de la vie la plus commune.

-

Gustave,

Les contes qui composent ce volume ont été imprimés séparément sous les titres suivants : Adèle, ou la petite Fermière; Adolphe, ou le petit Labou reur, Eugene, ou le petit Vigneron; ou le petit Jardinier. Prix de chaque petit volume, orné de quatre jolies figures, broch., 1 fr. 20 c. Contes aux jeunes artistes. Paris, Di

—Armoricaines (les). (Nouvelles en prose). dier, 1836, in-12, avec 4 grav,, 4 fr.

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