pasteurs et autres ecclésiastiques du second ordre, des jésuites et de leur doctrine. Amsterdam, 1727, in-4.

* Dissertation sur le caractère essentiel à toute loi de l'Église en matière de doctrine, etc. Sans nom de lieu, et sans date (Grenoble, 1755), in-12.

* Fin (la) du chrétien, ou Traité dogmatique et moral sur le petit nombre des élus, en trois parties (ou refonte faite, avec augmentation par l'abbé Troya d'Assiguy, de la Science du salut», ouvrage d'Olivier DESBORDS DES DOIRES, dit d'AMELINCOURT). Avignon (Paris), 1751, 3 vol. in-12.

Plan de la Religion expliquée et démontrée dans ses points fondamentaux : Suite du traité intitulé : S. Augustin contre l'incrédulité. Paris, 1757, in-12.

*Saint AUGUSTIN contre l'incrédulité, avec le plan de la Religion (tiré de la « Cité de Dieu »). Paris, Lottin, 1754, 2 vol. in-12.

* Traité dogmatique et moral de l'espérance chrétienne. Avignon (Paris), 1753, 1755, 3 vol. in-12.

L'abbé Troya d'Assigny a été l'un des principaux auteurs des Nouvelles ecclésiastiques, ou Mémoires pour servir à l'histoire de la constitution Unigenitus, journal qui commença à paraitre en 1713.

Comme traducteur, l'abbé Troya d'Assigny a pu blié le Discours de saint GREGOIRE de Nazianze contre Julien l'apostat, trad. du grec (1735, in-12), et le Discours, de ce même Père de l'Église, sur l'excellence du sacerdoce (1747, 2 vol. in-12) Ces deux traductions sont anonymes.

TROYES (madame de). · * Contes et Nouvelles, imités de l'angl. (1831). Voy. ce titre aux ouvrages anonymes.

TROYON (Henri ). Arithmétique complète et raisonnée, avec un cours de géométrie pratique, et le rapport des poids et mesures vaudois comparés avec ceux des principales villes de commerce. Lausanne, 1823, in-18.

TRUBLET (l'abbé Nicolas-Charles-Joseph), littérateur distingué, trésorier de l'église de Nantes, et ensuite archidiacre et chanoine de Saint-Malo; membre de l'Académie française et de celle de Berlin; né en 1697, à Saint-Malo, d'une des plus anciennes familles bourgeoises de cette ville. L'abbé Trublet fut attaché pendant quelque temps au cardinal de Tencin, et il fit avec lui le voyage de Rome; mais il revint bientôt à Paris, où il vécut jusque vers 1767; il se retira ensuite à Saint-Malo, où il mourut au mois de mars 1770.

Ces Essais sont remplis de réflexions vraies, solides, profondes, et toujours bien exprimées. Il en est un très-grand nombre de fines et de délicates, qui annoncent un bon littérateur, et un critique habile. Le style de l'abbé Trublet est correct, pur, attachant; mais quelquefois monotone. Le plus grand défaut qu'on puisse reprocher à l'abbé Trublet, c'est d'appuyer trop long-temps sur une même pensée, de la retourner en trop de façons differentes défaut qui prouve au moins l'injustice des traits lancés contre sa stérilité et son peu d'imagi nation.

Montesquieu disait que cet ouvrage était le « pre mier livre du second ordre ». Voltaire ne l'a pas jugé avec autant d'impartialité, car c'est à l'occasion de ces Essais que Voltaire inséra, dans son << Pauvre diable», ces vers satiriques, connus de tout le monde :

"

L'abbé Trublet alors avait la rage
D'être à Paris un petit personnage.

Au peu d'esprit que le bonhomme avait,
L'esprit d'autrui, par supplément, servait.
Il entassait adage sur adage;

Il compilait, compilait, compilait '...
On le voyait sans cesse écrire, écrire
Ce qu'il avait jadis entendu dire;

Et nous lassait sans jamais se lasser.

Mais, comme l'observe judicieusement Sabatier dans ses Trois siècles de la littérature française: « Si la réputation des littérateurs estimables dépendait du caprice ou du ressentiment d'un esprit << satirique, aucun mérite ne serait à l'épreuve d'une << épigramme ingénieusement tournée, et les rail«<leurs deviendraient eux-mêmes victimes des armes qu'ils auraient aiguisées contre leurs ennemis; » mais le vrai talent triomphe toujours de ces in» justes attaques ».

Il serait injuste de juger l'abbé Trublet d'après des plaisanteries semblables à celle de Voltaire. L'abbé Trublet n'est point un de ces littérateurs mé

diocres

la satire soit en droit de décréditer. que -Lettre à madame..... sur M. Houdard de la Motte. 1732, in-8.

Lettre (seconde) d'un ami à un ami, au sujet des Hollandais. 1748.

Mémoires sur les ouvrages et la vie de MM. de Fontenelle et de la Motte. Amsterdam, M. Mich. Rey, 1759, in-12.

Des Réflexions sur Télémaque, insérées dans le Mercure, dès juin 1717, avaient fait connaître l'abbé Trublet de la Motte et de Fontenelle.

On a reproché à l'abbé Trublet d'avoir parlé trop souvent de Fontenelle, et d'avoir poussé l'enthou siasme trop loin à l'égard de ses ouvrages. Il est vrai qu'il eût dû être plus modéré; mais il faut distinguer les égarements du goût de ceux des sentiments Fontenelle fut toujours son ani, après avoir été son maître. Si un excès peut être pardonnable, et même glorieux, c'est celui de la reconnaissance.

- Réflexions sur l'éloquence en général, et sur celle de la chaire en particulier. Paris, 1762, in-12.

L'abbé Trublet, en outre, a travaillé au Journal des savants depuis l'année 1736 jusqu'au 11 avril 1739, et an Journal chrétien, pendant les années 1758-60.

Il a publié, comme éditeur, en société avec l'abbé Seguy, la seconde édition de l'Introduction à la connaissance de l'esprit humain, etc., du marq. de VAUVENARGUES (1747, in-12), et, seul, l'Essai sur la formation des corps organisés, par de MAUPertuis (1754, in-12).

Mémoire sur la nécessité d'étendre la culture du tabac en France, pour éviter l'exportation du numéraire; et sur l'examen analytique des tabacs français, d'après lequel on peut avoir l'assurance de trouver en eux les qualités nécessaires à la bonne fabrication. Paris, de l'impr. de madame Huzard, 1816, in-8 de 88 pag.

-

Mémoire sur un nouveau procédé pour opérer la dessiccation du tabac en feuille; lu à la Société d'agriculture du département de la Seine, le 2 janvier 1811. Paris, de l'impr. de madame Huzard, 1811, in-8 de 16 pag.

- Pastressou (la) vo leis escooufestrès, comediou en un acte et en vers provençaous d'oou dialecté d'Arles. Paris, les march. de nouv., 1824, in-8.

-Recherches sur les causes du choléramorbus, ou Lettres d'un père à son fils,

sur

cette épidémie. Arles, D. Garcin, 1832, in-8 de 100 pag.

Les Lettres sont au nombre de douze.

Rusou (la) innocentou, vaudevillou

provençaou, répresenta dins leis festous faches en Arlè, à l'oucasioun d'oou conronnement de Charlé X. Marseille, impr. de Gatschy, 1825, in-8, 50 c.

Traité complet de l'insecte Kermès, considéré sous un rapport nouveau, relativement aux circonstances de sa vie, સે sa conservation, à sa propagation, et aux moyens de le rendre propre à remplacer la cochenille des îles. Sec. édit. Paris, de l'impr. de Lebel, 1825, in-8 de 101 pag., avec une planche.

Voyez aussi l'article Mich. de TREBUCHET.

TRUCHON, alors avocat au parlement; né à Auxerre.

--Mémoire du chapitre primatial de Lyon, contenant ses motifs de ne point admettre la nouvelle liturgie. 1776, in-4.

- Traité des immunités ecclésiastiques... Imprimné dans le Répertoire de jurisprudence. TRUCHY BASOUCHE (J.-B.), de l'Yonne.

-Cadastre (du) et de son amélioration, et des différents systèmes qu'on lui a opposés. Paris, Delaunay, 1818, in-8.

Considérations sur le retour de Napoléon, ou Examen de tout ce qui s'est passé à Paris du 6 au 20 mars 1815. Paris, Delaunay; Plancher, 1815, in-8 de 68 pag.

- Encore un mot sur l'arpentage cadastral de la France, dans l'intérêt de tous les propriétaires, et dans celui de l'opération. Sens, de l'impr. de Tarbé, 1827, in-8 de 8o pag. Supplément (à Encore un mot sur l'arpentage cadastral). Sens, de l'impr. de Tarbé, 1827, in-8 de 12

TRUCHSES WALDBOURG (le comte). Voyage de Napoléon Buonaparte de Fontainebleau à Fréjus, du 17 au 29 avril 1814; trad. de l'allemand. Neufchâtel, 1815, in-8.

TRUDAINE DE LA SABLIÈRE.

Il a traduit de l'anglais un recueil de pièces qu'il a publié sous le titre du Fédéraliste , ou Collection de quelques écrits en faveur de la constitution américaine, par MM. HAMILTON, MADISSON et GAY. Paris, Buisson, 1792, 2 vol. in-8.

TRUDON, prêtre, directeur du collége de Provins.

Harangues de Cicéron contre Verrès, intitulées Des statues et des supplices, trad. du latin (1808). Voy. Cicéron.

Politique générale résumé sommaire des principes de Cicéron sur la meilleure forme de gouvernement. Paris, de l'impr. de Rignoux, 1824, in-8 de 8 pag.

Extrait de la Revue encyclopédique tiré à cinquante exemplaires.

TRUMPER (André-D.), doct. en méde cine, en chirurgie et en accouchements, à Bruxelles.

Manuel de physiologie de l'Homme. Bruxelles, Tircher, 1829, in-18 de 473 pages, 4 fr.

Ce médecin a fourni des Mémoires, et des Obser

vations à plusieurs des recueils consacrés aux sciences

médicales qui se publient en Belgique, nous citerons, entre autres, les suivants: 1 Mémoire sur l'emploi des sangsues dans les maladies, présenté à la Société des sciences médicales et naturelles de Bruxelles, le 5 avril (inséré dans la Bibliothèque médicale nationale et étrangère, tome 1er, 1824, pages 249 à 288);- 2° Observation d'une tumeur sanguine occupant la grande lèvre gauche (dans la Bibl. médicale, tome II, page 106); -- 3° Observation d'une entérite sur un enfant, etc. ( dans le même volume, page 108 ); -4° Observation d'un accouchement (meme volume, page 10g);-5° Observations d'hydrophobie (même recueil, tome V, page 181); -6° Affection chirurgicale grave, etc. ( insérée dans l'Observateur médical belge, tom. Ier, page 57, 1834 ).

TRUSSON. Instruction sur la combustion des végétaux, la fabrication du

Том 1Х.

TSARPHATI.

Quatrième Lettre d'un Israélite français, à ses co-réligionnaires sur les changements importants qu'a subis l'almanach israélite de 5584, approuvé par M. le grand rabbin, président du consistoire central. Paris, de l'imp. de Béraud, 1823, in-8 de 16 pag.

Huitième Lettre d'un Israélite français à ses co-réligionnaires, sur la religion des riches au dix-neuvième siècle, en forme de dialogue, entre un riche et un autre israélite. Paris, de l'impr. d'Urtubie, 1836, in-8 de 32 pag., 75 c. · Neuvième Lettre, sur la tolérance de l'Église et sur la tolérance de la Synagogue comparées, et sur le système de M. Munck. Paris, de l'impr. d'Urtubie, 1837, in-8 de 32 pag., 75 c.

Nous ignorons dans quel recueil ont été imprimées les six autres lettres.

Projet de règlement concernant la circoncision, suivi d'observations sur une lettre pastorale du grand rabbin de Metz, et sur un écrit de M. Lazare (aîné). Paris, de l'impr. de Béraud, 1821, in-8 de 32

pages.

TSCHAGGENY (B. ). Arbitrages (les) mis à la portée de tout le monde, ou Moyens simples de calculer les arbitrages de change de la France avec les principales places de l'Europe, accompagnés d'un Répertoire de vingt-six tableaux d'arbitrages, leurs règles conjointes, et les règles réduites à trois nombres, par nombres fixes, présentant des arbitrages tout faits; précédé des Observations nécessaires et des Explications propres à rendre tous les calculs d'arbitrages faciles, avec différentes notes utiles dans ces opérations. Paris, Belin, 1815, in-4, 4 fr.

Arbitrages (les) simplifiés an nec plus ultrà de la perfection, ou Moyens les plus faciles pour découvrir d'un coup-d'œil les résultats des arbitrages les plus compliqués, par l'indication des exposants, des nombres, des chances qui se présentent

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tous sous les yeux du calculateur, avec les moyens d'opérer, qui se réduisent à une addition et une soustraction. Accompagnés d'une Carte des exposants, d'un Répertoire de vingt-six tableaux d'arbitrages, de la tare avec les principales places de l'étranger, etc., de vingt-six autres tableaux présentant les monnaies réelles, les poids et mesures de chaque place en rapport avec celles de la France, et les usages, échéances, et jour de grâce de ces places, et précédés de l'Indication des moyens de calculer les arbitrages, de l'usage de la carte des exposants, et de la méthode pour les augmenter. Paris, de l'impr. de Crapelet. -Ledoux et Tenré, 1817, in-4, avec deux tableaux, 6 fr.

Calculs simples et accélérés des intérêts et des rentes. Paris, boulevard Poissonnière, n. 25, 1817, 1829, in-plano d'une feuille.

Clef (la) des réductions des prix de toutes espèces de marchandises de l'univers; ouvrage, etc. Accompagné des règles nécessaires qui ont servi pour créer cet ouvrage, des rapports des poids, des mesures, des monnaies, des changes étrangers réduits au pair, et de quantité de notes utiles pour faciliter les opérations. Paris, l'Auteur, 1823, in-8 de 88 pag.

Guide (le) de tous les commerces. Paris, l'Auteur, 1818, une feuille in-plano, 3 fr. 50 c.

Guide (le) des fabricants en matières d'or, d'argent et autres métaux. Paris, Bouché; Peytieux, 1824, in-4.

Méthode simplifiée de tenue de livres à parties triples, mise à la portée de tout le monde. Marseille, de l'impr. de Griolet, 1834, in-fol. plano de 2 feuilles.

- Tableau des moyens de l'accélération très-simple des calculs généraux, etc. Paris, l'Auteur, 1820, in-8, 3 fr.

Traité du commerce de la France avec l'Europe, ou Essais théoriques sur les opérations réunies en marchandises et en banque. Paris, Ledoux et Tenré, 1817, in-8, 7 fr.

TSCHARNER ( Vincent-Bernard), patricien de Berne, membre du conseil souverain des Deux-Cents de cette république et bailli d'Aubonne; né à Berne, en 1728, mort en 1778.

Alpes (les), poëme de HALLER, traduction, avec une Description physique des Alpes. Dernière édition. Berne, 1794, in-4.

Tscharner a aussi traduit de l'allem. les Poésies de HALLER (Zurich, 1752, in-12).

Dictionnaire historique, politique et géographique de la Suisse, contenant une description de ce qu'il y a de plus remarquable dans les cantons suisses et dans les États de leurs alliés, la constitution politique de ces États, leur histoire, etc:, etc., ou Recueil des morceaux fournis à l'Encyclopédie d'Yverdon (par TsCHARNER et HALLER fils aîné). Neufchátel, 1775, 2 vol. in-8. — Nouvelle édition, augmentée (par P.-H. MALLET). Genève, Barde, 1788, 3 vol. in-8.

- Éloge de M. Alb. Haller, lu dans l'assemblée publique de la Société économique de Berne. Berne, 1778, 1780, in-8.

V.-B. Tscharner est auteur de plusieurs écrits allemands. Il a été l'entrepreneur et coopérateur de l'Estratto de la letteratura europea. Il a fourni beaucoup d'articles à plusieurs recueils, et principalement aux Mémoires de la Société économique de Berne, où l'on trouve des notices sur sa vie.

(Voy. Nouv. Mein., tome 11).

TSCHARNER ( Bern.-Fréd.). Gouvernement (du) de Berne. En Suisse, 1793, in-8.

On a attribué ce livre à Bernard-Frédéric Tscharner. Ersch, dans son premier Supplément à la «France littéraire », Hambourg, 1802, in-8, dit qu'on l'attribue aussi à un habitant du canton de Léman, qu'il ne nomme pas.

TSCHARNER (Adorne de).— Mémoire et observations sur la préparation et les effets thérapeutiques des pilules ferrugineuses propres à combattre les affections chloritiques. Paris, Baillière, 1839, in-8 de 16 pag.

TSCHIFFELI (Jean-Rodolphe ), secrétaire du consistoire suprême de Berne, sa patrie, fondateur et vice-président de la Société économique de Berne; né le 21 décembre 1716, mort à Berne, le 15 janvier 1780.

— Art (l') de fertiliser les terres, ou Observations sur les prairies artificielles, et sur l'usage du plâtre employé comme engrais (par Jean-Rodolphe TSCHIFFELI, et autres). En Suisse, et à Lyon, chez les frères Périsse, 1779, in-8 de 48 pag.

Cette brochure forme le n° I d'une espèce de recueil périodique qui a paru sous ce titre : Des moyens d'augmenter et de conserver son revenu (par une société d'agriculteurs suisses). Chaque numéro de ce recueil se vendait séparément.

Mémoire sur la culture du millet d'Afrique, appelé par les botanistes gorghum ou milium nigrum. Iverdun, 1767.

Tschiffeli a fourni des Mémoires dans le recueil de la Société économique de Berne.

TSCHOUÏKEVITCH (P. de). Réflexions sur la guerre de 1812. Saint-Pétersbourg, et Brunswick, Pluchart, 1814, in-8, 2 fr. 50 c.

TSCHUDY (le baron Théodore-Henri de), (1) connu en littérature sous le nom de chevalier de Luzy, pseudonyme qu'il prit pour voyager, et sous celui de comte de Puttelange, fils aîné d'un conseillerchevalier d'honneur au parlement de Metz, est né dans cette ville vers 1724. Il fut pourvu très-jeune d'une place de conseiller au même siége qu'occupait son père, mais il obtint la permission de voyager. Il se rendit en Italie, pays que bientôt sa légèreté et son inconséquence le forcèrent de quitter précipitamment. Il se rendit en Russie, ou le besoin le força d'entrer dans la troupe de comédiens de l'impératrice Élisabeth. Les talents de Tschudy et la faci

lait au

(1) Cette famille, originaire du canton de Glaris, en Suisse, a joui, pendant quatre siècles, d'une belle illustration. Son arbre généalogique, fécondé par un génie héréditaire, a produit une infinité d'heureux fraits, et nous voyons le nom de Tschudy figurer avec éclat dans les annales de la guerre, de la magistrature, de la chaire, des sciences et de la littérature. Au commencement du XVIe siècle, Valentin Tschudy, le type des théologiens latitudinaires, compose une histoire de la réformation du canton de Glaris, et prêche la tolérance et l'amour du prochain, lorsque de toutes parts le sang counom d'un Dieu de paix; Gilles Tschudy, diplomate et littérateur, s'immortalise par sa conduite sage dans les troubles religieux de l'époque, et par ses immenses travaux sur l'histoire; dans le siècle suivant; Dominique Tschudy, bénédictin, se livre à des recherches curieuses sur l'histoire de son ordre et sur les grands homines qui l'ont illustré; Jean-Henri Tschudy publie un nombre considérable d'ouvrages sur l'histoire de la Suisse, etc.; et d'autres membres de la même famille, en acceptant l'héritage glorieux de leurs ancêtres, continuent à soutenir l'éclat de leur berceau, Les émigrations, alors fréquentes, amenèrent à Metz, vers le milieu du XVIe siècle, une branche de cette famille, et bientôt le nom des Tschudy n'acquit pas moins d'illustration sur les rives de la Moselle que dans les montagnes de la Suisse ».

BEGIN, Biogr. de la Moselle.

lité avec laquelle il parlait plusieurs langues, l'ayant fait connaitre d'Ivan Schouwalow, ce favori lui fit quitter le théâtre, se l'attacha en qualité de secrétaire intime, sous le nom du comte de Puttelange, et lui obtint, en même temps, le secrétariat de l'Académie de Moscou. La publication du «Caméléon littéraire », ayant fait connaître le baron de Tschudy d'une manière avantageuse dans la capitale de la Russie, obtint la charge de gouverneur des pages de l'impératrice. Mais bientôt les faveurs dont il jouissait, et plus encore sa qualité de Français, lui firent de puissants ennemis qui le forcèrent de quitter la Russie, et le poursuivirent jusqu'en France. A son arrivée à Paris, il fut envoyé à la Bastille, où il fut enfermé long-temps. Mis en liberté par la sollicitation de l'impératrice Élisabeth, le baron de Tschudy retourna dans sa ville natale, et y parut uniquement occupé de maçonnerie. Il retourna ensuite à Paris, où il mourut, le 28 mai 1769, âgé d'environ quarante-cinq ans, C'était un homme très-aimable, très-spirituel, très-léger, mais d'une instruction fort médiocre.

du

* Caméléon (le) littéraire, par l'auteur Philosophe au Parnasse ». Impr. à Saint-Pétersbourg, 1755, pet. in-8 de 275 pag., contenant douze numéros.

Voyez les Mémoires secrets de Duclos sur les règnes de Louis XIV et de Louis XV, et le Journal de Verdun, mai 1755, pag. 380.

– Écossais (l') de Saint-André d'Écosse, contenant le développement total de l'art royal de la franche-maçonnerie. (Ouvr. posthume). 1780, in-12.

L'auteur avait légué son manuscrit aux archives du conseil des chevaliers de l'Orient, mais a condition de ne pas le faire imprimer. Le conseil n'eut aucun égard à la condition.

* Étoile (l') flamboyante, ou la Société des francs-maçons considérée sous tous les aspects. Francfort, et Paris, Boudet, 1766, 2 vol. in-12.

Ouvrage réimprimé plusieurs fois. Barb.

Il a été composé en société avec Bardou-Duhamel, membre de l'ancienne Académie royale de Metz.

Étrenne au Pape, ou les Francs-maçons vengés, réponse à la bulle du pape Benoît XIV, lancée l'an 1751, La Haje, Saurel, 1752, in-8.

Publié sous le nom du chev. de Lussy. Barb.

Folle (la) sensée, ou Histoire de ma