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Cet opuscule, publié par l'auteur à l'époque où il s'était attaché à l'expédition des réfugiés espa. guols, disposa en faveur de ces derniers la population de Bayonne, et facilita leur entrée en Espagne, malgré les efforts contraires du ministère français.

Outre les écrits que nous venons de citer de M. Urbain, cet écrivain s'est encore fait connaître par sa cooperation à la rédaction de plusieurs journaux, parmi lesquels nous citerons « le Bulletin universel», de Férussac, dont il a dirigé la cinquième section, et le journal « le Temps », dans lequel il a inséré des articles remarquables sur un grand nombre de questions économiques : entre ces derniers, on a distingué un fort beau travail sur le sytème des assurances contre l'incendie. M. Urbain est aujourd'hui le rédacteur du recueil qui paraît sous le titre de la France départementale.

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Comme membre de l'association polytechnique, M. Urbain a, après 1830, professé publiquement à Paris les sciences appliquées aux arts du dessin. On a remarqué dans ce cours une Théorie des effets en peinture, qui mériterait d'être publiée.

(Biogr. univ. et port. des contemp.).

URBAIN (P.-J.-Auguste ).

Tableaux

URCLÉ (d').· Vœux d'un électeur. Paris, de l'impr. de Selligue, 1830, in-8 de 40 pag.

URCULLU (José de). Catecismo de aritmetica comercial. Avignon, Seguin ainé, 1839, in- 18.

Catecismo de retorica. Paris, Lecointe et Lasserre, 1837, in-18.

URDOS (d'). * Mémoire touchant les pépinières. 1783, in-8.

URE (Andrew), D. M. anglais, professeur de l'institution andersonienne, etc.

Dictionnaire de chimie, sur le plan de celui de Nicholson, présentant les principes de cette science dans son état actuel, et ses applications aux phénomènes de la nature, à la médecine, à la minéralogie, à l'agriculture et aux manufactures. Trad. de

pittoresques de l'Inde, trad. de l'anglais. l'angl. sur l'édition de 1821, par J. RIF(1833-35). Voy. H. CAUNTER.

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URBIN (d'), directeur des contributions directes du Loiret.

- Essai sur la théorie de l'impôt indirect, en réponse aux diverses pétitions adressées aux chambres contre l'impôt sur les vins. Paris, Tourneux; madame Huzard, 1830, in-8 de 100 pages.

Projet d'un droit unique d'inventaire sur les vins, examiné dans l'intérêt du trésor, des propriétaires et du commerce. Paris, Tourneux, 1830, in-8 de 20 pag.

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FAULT. Paris, Leblanc, 1822-24, 4 vol. in-8, avec planches, 30 fr.

Philosophie des manufactures, on Économie industrielle de la fabrication du coton, de la laine, du lin et de la soie, avec la description des diverses machines employées dans les ateliers anglais. Traduit sous les yeux de l'auteur, et augm. d'un française. Paris, Mathias, 1836, 2 vol. chapitre inédit sur l'industrie cotonnière

in-12, 12 fr.

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Astrée (l') de Mre Honoré d'Urfé, pastorale allégorique, avec la clef : nouvelle édition (publiée par l'abbé SOUCHAY), où, sans toucher ni au fonds ni aux épisodes, on s'est contenté de corriger le langage et d'abréger les conversations. Paris, P. Witte et Didot, 1733, 10 vol. in-12, avec figures.

La première édition de l'Astrée est de Paris, 1612, in-4, première et deuxième parties. Cette édition parut sous ce titre :

L'Astrée, ou plusieurs Histoires, et sous personnes de bergers et d'autres sont déduits plusieurs effets de

l'honnête amitié.

C'est le premier de nos romans où les règles ont été observées. Sa réputation s'est soutenue plus d'un siècle, quoiqu'il ne soit pas sans quelques défauts. Mais où est le livre qui n'en a point ? L'auteur y rapporte, sous des noms feints ou empruntés, de véritables histoires de son temps. Il n'y a pas oublié la sienne, qui est assez singulière. D'Urfé n'avait fait que les quatre premiers volumes, le cinquième fut achevé par BARO, qui avait été attaché à d'Urfé.

L'Astrée d'Urfé a été plusieurs fois réimprimée dans le cours du xvIIe siècle. Les éditions que nous connaissons sont celles de Paris, 1618. 4 vol. in-8. Ibid., 1624, 1631, 1632, 1633, 1637, 5 vol. in-8.

Dernière édition, enrichie de figures de Michel Lasne, Rouen, 1647, 5 vol.; - et 1659, 5 vol. in-8. L'édition de 1733 n'est pas la meilleure, celles de de 1637 et 1647 sont plus estimées des amateurs.

Il existe une traduction italienne de ce roman, par Oratio Persiani, Venezia, 1637, in-4.

Il existe une suite à ce roman sous le titre suivant :

par

Astrée (1) de Mre Honoré d'URFÉ, cinquième et sixième partie (ou continuation de ce roman de BORSTEL). Paris, Rob. Fouet, 16262, vol. in 8. Cette continuation, ouvrage médiocre, est moins estimée que le livre de d'Urfé.

On a fait une critique du roman de d'Urfé sous ce titre le Berger extravagant, où, parmi des fantaisies amoureuses, on voit les impertinences des romans et de la poësie, avec des remarques (par Charles SOREL). Paris, 1627, 3 vol. in-8. Elle existe aussi sous ce titre l'Anti-Roman, ou l'Histoire du berger Lysis, accompagnée de ses remarques; par Jean de la Lande ( Charles SOREL). Paris, 1633, 1653, 2 vol. in-8.

Ce livre a obtenu les honneurs de plusieurs édi. tions. C'est une espèce de critique du roman de l'Astrée. Il y a des endroits passables parmi beau coup d'autres qui sont très-mauvais. Le livre n'a pas laissé d'être recherché de quelques personnes, parce qu'il est de Charles Sorel; mais il n'a fait tort en rien à l'Astrée de d'Urfé.

Le titre du roman de d'Urfé a été emprunté par quelques écrivains : ainsi, nous avons l'Astrée, Paris, 1678, in 12; - Nouvelle Astrée, dédiée à S. A. R. Madame. Amsterdam, 1713, in-12. C'est un bon abrégé de l'Astrée de d'Urfé, et qui, selon Contant d'Orville, aurait été fait par l'abbé de CHOISY ; -la Nouvelle Astrée, ou les Aventures romantiques du temps passé, traditions recueillies et publiées

par in-12.

Ch.-Fr.-Phil. Masson. Metz, 1805, 2 vol.

M. Bernard, jeune typographe, employé à l'imprimerie royale, et à qui l'on doit une « Histoire du Forez», en 2 vol. in-8, doit publier très-prochainement, en un volume in-8, des Études historiques et biographiques sur les d'Urfé, lesquelles renferment un assez bon nombre de pièces peu ou point connues d'Honoré. Ce volume s'imprime aux frais du gouvernement.

URHERSIGARRIS (Lor.). - Examen critique du Manuel de la langue basque. Bayonne, Cluzeaux ; Mauléon; Daguerre fils, 1827, in-8 de 32 pag.

On a publié, en réponse à cet Examen : Plauto poligloto, o sea hablando libremente hebreo, cantabro, celtico, islandès, hangaro, etc., seguido de una respueta à la impugnacion del Manual de la langua basca..... por Lor. Urhersigarris.

TOME IX.

Toulouse, de l'impr. de J.-M. Douladoure, 1879, in-12 de 24 pag.

URIBALD, pseudon. Voy. Fournel.

URIGNAULT, ou VRIGNAULT, docteur en médecine de la Faculté de Montpellier. Nouvelles recherches sur l'économie animale. Paris, Didot le jeune, 1782, in-8.

URIOT (Joseph), né à Nanci, en 1713, fut d'abord acteur à Bayreuth, vint ensuite à Stuttgard, en 1759, où il fut professeur d'histoire, bibliothécaire et lecteur du duc de Wurtemberg, en 1763, et plus tard, en 1772, professeur de langue française et de dramaturgie à l'Académie militaire de Stuttgard. Uriot est mort le 18 octobre 1778.

Amour (l') fraternel, opéra-ballet allégorique à l'arrivée de S. A. S. monseigneur le prince Frédéric de Wirtemberg et de S. A. R. madame la princesse, son épouse (en deux actes et en vers libres). Stuttgard), Cotta, 1775, in-4.

Meusuel, dans son Allemagne littéraire, dit qu'on doit à Uriot beaucoup d'opéras-allégoriques, et des pièces détachées, en vers et en prose.

* Description de l'Académie Caroline de Stuttgard, librement traduite en français de l'original allemand, composé par M. BATZ. Stuttgard, 1784, in-8.

Description des fêtes données pendant quatorze jours, à l'occasion du jour de naissance de S. A. S. Mgr. le duc régnant de Wurtemberg, le 11 février 1763. Stuttin-8. gard, 1763,

Description des fêtes données à l'occasion du jour de naissance de S. A. R. Mgr. le duc régnant de Wurtemberg, le 11 février 1764. Stuttgard, 1764, in-8.

Discours sur la richesse et les avantages du duché de Wurtemberg. Stuttgard, 1770, in-4.

*Lettre de M. U*** à madame la comtesse de M***, à Erlangen. 1766, in-8.

*Lettres sur la franche-maçonnerie. Francfort, 1742, 1746;—La Haye, 1743; Stuttgard, 1769, in-8.

* Vérité (la) telle qu'elle est contre «la Pure Vérité » (de Maubert), par une Société d'honnêtes gens, instruits de tout ce qui regarde la cour et les états de Wurin-8. temberg. Stuttgard, 1965,

Lors de la polémique entre Maubert et Uriot, il parut encore un écrit intitulé:

75

Lettres wirtembergeoises, ou la Vérité sans fard opposée à la pure vérité, et à la vérité telle qu'elle est. Vraibourg, 1766, in-8.

- *Voyages d'Emmanuel Crespel dans le Canada, avec la Relation de son naufrage, en revenant en France. Francfort, 1784, in-8.

Uriot, en outre, a eu part au Dictionnaire des langues allemande et française de C.-Schwan.

URQUHART (P.), secrétaire d'ambassade à Constantinople.

Turquie (la), ses ressources, son organisation municipale, son commerce; suivis de Considérations sur l'état du commerce anglais dans le Levant. Trad. de l'anglais par X. RAYMOND. Ouvrage précédé d'une Introduction, par M. G. D. E. (Gust. d'EICHTAL), ex-membre du bureau d'économie politique à Athènes. Paris, Arthus Bertrand, 1836, 2 vol. in-8, 16 fr.

L'Introduction de M. d'Eichtal a été imprimé aussi à part sous ce titre :

Les Deux Mondes. Servant d'introduction à l'ouvrage de M. Urquhart : « la Turquie et ses ressources». Publié avec l'autorisation de l'auteur. Leipzig, F.-A. Brockhaus, 1837, in-8 de 335 pag.,

avec une carte.

URRE (le général d'), de Bazas (Gironde).

* Essai sur la constitution et l'organisation des armées françaises; suivi d'un projet sur les haras. An VIII (1800), in-4.

URSIN (Pierre-François-Marie), littérateur, membre correspondant de la Société philotechnique et de la Société linnéenne de Paris, membre de la Société académique de Nantes; né à Nantes, en 1785, y commença ses études, qu'il acheva au collége de Pont-le-Yoy (Loir-et-Cher), supprimé depuis peu. Il vint à Paris, vers 1803, pour y étudier la langue grecque et la jurisprudence, et s'y fit recevoir avoeat. Accueilli avec bienveillance dans les sociétés que fréquentaient Ducis, Bernardin de Saint-Pierre, Sainte-Croix, Ginguené, La Porte du Theil et Bitaubé, il eut, pendant huit ans, l'avantage de puiser dans leurs conversations et leurs conseils le goût de l'étude et surtout des langues anciennes. M. Ursin fut rappelé à Nantes, en 1811, pour y occuper une place de jugeassesseur au tribunal des douanes. La suppresssion de ce tribunal, en 1814, le rendit aux douceurs de la vie privée. Cette heureuse indépendance lui laissa tout le loisir de cultiver les lettres en amateur

éclairé. M. Ursin offre l'assemblage assez rare de l'érudition et du goût ; les recherches pénibles et approfondies auxquelles il tique. On a de lui : s'est livré, n'ont pas nui à son talent poé

Dernier (le) sacrifice humain. Poëme. Paris, Ponthieu; Delaunay, 1824, in-8 de 56 pages.

Le sujet de cette épopée aussi intéressante que morale, est le triomphe du christianisme sur les restes du culte sanguinaire des Druïdes. On a reproché à l'auteur de n'avoir pas terminé son poëme à la mort du héros principal. Il a voulu, sans doute, en compléter le cadre par la tradition sur la fondation de l'abbaye du Mont-Saint-Michel.

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Recherches sur les anciens peuples et sur les antiquités du département de la Loire-Inférieure. Paris, de l'impr. de Mellinet-Malassis; 1820, in-8 de 4 pag.

Avec M. Athenas.

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en Italie, et sur la religion primitive des fondateurs de Rome. Nantes, de l'impr. de Mellinet-Malassis, 1825, in-8 de 40 pages.

Extrait du «< Lycée armoricain ».

Les trois morceaux tirés du Lycée armoricain que nous citons dans cette Notice ne sont pas les seuls dont M. Ursin ait enrichi ce recueil; mais ce

sont les seuls qui, à notre connaissance, aient été tirés à part.

Voyage à Vichi et promenade en Auvergne ( en vers et en prose). Nantes, de l'impr. de Vict. Mangin, 1819, in-8 de 40 pages.

Ce voyage se fait lire avec plaisir, même après celui de Chapelle et de Bachaumont, et il a un mérite de plus, c'est qu'il instruit en amusant.

M. Ursin a en portefeuille une tragédie intitulée Charles-Martel, et deux comédies en cinq actes et en vers: l'Homme aux paradoxes et l'Épicurien.

(Biog. univers. et port, des contemp.)

URSIN BARBAY, architecte-géomètre, ancien arpenteur royal.

Traité élémentaire sur l'astronomie, la géographie et la géométrie, sphères et globes de verre; suivi de tableaux cartes et dessins nécessaires à l'explication de ce traité.Paris, Dentu, 1817, in-8 de 56 pag., avec 4 planches, 2 fr. 50 c.

URSINS (Anne-Marie de LA TRÉMOILLE, princesse des), femme célèbre dans les dernières années du règne de Louis XIV; morte à Rome, le 5 décembre 1722, âgée de 80 ans.

Lettres inédites de madame la princesse des Ursins, précédées d'une Notice biographique sur madame des Ursins, par Léopold COLLIN. Paris, Léopold Collin, 1806, in-12, 2 fr. 50 c.

Lettres inédites de madame de Maintenon et de madame la princesse des Ursins. Paris, Bossange frères, 1826, 4 vol. in-8, 28 fr.

Voy. sur ces Lettres l'article MAINTENON.

URTIS, avocat. - Nécessité du maintien de la peine de mort, tant pour les crimes politiques que pour les crimes privés. Paris, Levavasseur, 1831, in-8, 6 fr. dit

URTUBIE (Théod.-Bernard-Simon, le chevalier d'), général d'artillerie (1), puis commandant de l'artillerie de la dixseptième division militaire jusqu'en août 1797; plus tard, lorsque son âge et ses infirmités l'obligèrent de prendre sa retraite, administrateur de la caisse d'amortissement; né à La Fère (Aisne), mort en 1807.

* Petit (le) Manuel de l'artilleur, ou Instruction par demandes et par réponses sur plusieurs objets d'artillerie; par M. le chev. ***. Bastia, Bastini, 1785, in-12.

Le même ouvrage, sous ce titre : Manuel de l'artilleur, contenant tous les ob jets dont la connaissance est nécessaire aux officiers et sous-officiers de l'artillerie, suivant l'approbation de Gribeauval. Ve édition, totalement revue et augmentée de deux chapitres sur l'artillerie à cheval, et sur les manœuvres des pièces de campagne avec l'infanterie, et entièrement refondue quant à la partie chimique. Paris, an 111 (1795), in-8, avec 14 pl., 5 fr.

Le Manuel de l'artillerie, qu'on doit au général d'Urtubie, est le premier ouvrage de, ce genre qui ait paru il réunit sur-le-champ tous les suffrages, et devint le livre indispensable de tout officier d'ar tillerie. Si « l'Aide-Mémoire » du général Gassendi a depuis été préféré, c'est par une raison qui n'ôte rien au mérite du Manuel. A mesure qu'un art se perfectionne, les derniers écrits qui en traitent doivent nécessairement l'emporter sur les premiers, par cela seul qu'ils en présentent l'état actuel. La primauté n'en reste pas moins à celui qui n'a été devancé par personne, et dont le livre à servi de modèle à de plus récents.

Heureux qui les premiers marchent dans la carrière! URVILLE (J. d'). Voy. DUMONT D'UR

VILLE.

USANNAZ (A.). Voy. VSANNAZ.

Sur l'incurURSON (d'). USLAR (le général). Coutume d'Anjou, mise en nouvel ordre, par d'Urson, et sion du major Schill dans le royaume de corrigée par Chevraye. Château-Gontier, Westphalie. Bruxelles, 1809, br. in-8. 1733, in-12.

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USSÉ (madame d'), vécut dans le xviii* siècle. Elle est auteur de quelques vers de Amusements du société, insérés dans les cœur et de l'esprit ».

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(1) Le chevalier d'Urtubie avait un frère ( LouisJean Charles) aussi général d'artillerie, mort en 1809, mais de qui l'on ne connaît aucun écrit.

USSIÈRES (H. d'). — Cyrus et Milto, ou la République. Genève, 1796, in-8.

USSIEUX (Louis d'), homme de lettres, membre du Conseil des Anciens, plus tard membre du conseil général du département d'Eure-et-Loir, membre de l'Académie de Montauban et de la Société d'agriculture de Paris; né à Angoulême, mort le 21 août 1805, âgé de 59 ans.

- Berthold, prince de Moravie, anecdote historique. Paris, Costard, 1773,. in-8. Cette anecdote forme aussi le n° 3 du tome 1er d'une suite du Décameron français.

Décaméron (le) français, ou Anecdotes historiques et amusantes. Paris, Edme, 1772, in-8, sur gr. pap., avec figures; ou Amsterdam, Van Harevelt, 1776, a vol. in-12.

Ersch dit, par erreur, que cet ouvrage a paru de 1772 à 1782 par numéros, et que la collection forme 5 vol. in-8: cela eut été juste s'il avait ajouté : avee les Nouvelles françaises.

La plupart des bibliographes, trompés par le titre de cet ouvrage, attribuent à d'Ussieux une traduction du Décaméron de Boccace.

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férents auteurs. Madrid (Paris, Ruault), 1772, 2 vol. in-12.

Nouvelles françaises. Amsterdam, et Paris, Nyon l'ainé, 1775-1784, 3 vol. in-12, ornés de gravures et de vignettes.

Chaque volume renferme cinq nouvelles.

Ces Nouvelles, qui fout suite au Décaméron francais, ont paru en quinze numéros détachés. Le prix

de chaque numéro était de 2 fr. 40 c.

Ces deux recueils, ornés d'estampes et de vignettes très-bien exécutées, sont encore recherchés par les amateurs de belles impressions.

-Nouvelles et Anecdotes historiques, Paris, rue Saint-Jean-de-Beauvais, 1774, gr. in-8, orné de belles gravures.

Outre les ouvrages que nous venons de citer de d'Ussieux, on a de lui des articles dans le Journal de Paris, dont il fut, en 1777, l'un des fondateurs et des premiers rédacteurs : il a aussi donné plusieurs Mémoires au recueil de la Société d'agriculture, et l'article vigne au tome X du Cours complet d'agriculture de Rozier (1800). On trouve de lui des notes dans la nouvelle édition du Théâtre d'Agriculture d'Olivier de Serres et dans le Traité sur l'art de faire le vin, 1801, 2 vol. in-8.

Comme traducteur, on lui doit la publication des ouvrages suivants : 1° le Nouveau don Quichotte, imité de l'allem. de WIELAND (1770, in-12). Cette traduction, qui a paru sous le voile de l'anonyme, est attribuée par quelques personnes à madame d'Ussieux ;- 2° Roland furieux, de l'ARIOSTE, trasociété avec divers auteurs: l'Histoire universelle, duction nouvelle (1775, 4 vol. in-8); -3° (en depuis le cominencement du monde jusqu'à présent, trad. de l'anglais (1779-89, 126 vol. in-8).

Il a été aussi l'un des éditeurs de la Collection universelle des Mémoires particuliers relatifs à l'histoire de France (1785 à 1790, 67 vol. in-8), et (en société avec Du Chesnoy, son beau-père) de la petite Bibliothèque des dames.

USSY (le comte d'). Voy. COURTIN D'USSY.

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Manuel du droit public de la Suisse, contenant le nouveau pacte fédéral, les actes y relatifs, et les constitutions des vingt-deux cantons qui composent actuellement la confédération suisse, accompa

Avec Bastide l'aîné. Cet ouvrage devait avoir gné de notes statistiques et autres, par

16 volumes.

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Usteri. (En allemand et en français ). Sec. édition. Aarau, 1821, 3 vol. in-12.

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