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jeune lorsqu'il émigra pour aller servir en

SER

nos libertés contre le côté droit de 1815 de cette légis lature; mais il ne tarda pas à se déclarer le plus re

qualité de simple soldat, sous les drapeaux doutable ennemi de ces mêmes libertés, et sa fougue

de l'armée de Condé. Rentré en France à la faveur de l'amnistie de 1802, il fit ses cours de droit et fut reçu avocat à Metz. Lors de l'organisation générale des tribunaux, en 1811, de Serre fut envoyé comme premier président de cour impériale à Hambourg (1); après la restauration, il passa à la cour royale de Colmar dans la même qualité; le département du Haut-Rhin le nomma député à la chambre de 1815, et dès lors sa bonne fortune s'accrut rapidement : il fut président de la chambre en remplacement de M. Pas quier, jusqu'au moment où M. Ravez vint Ini succéder (fin de 1816 jusqu'à la fin de 1818), garde des sceaux de 1819 à 1822, époque à laquelle, pour mettre une fin à son dangereux dévouement, on lui assigna le brillant exil de Naples et le titre d'ambassadeur de France près cette cour. De Serre est mort à Castellamare, près de Naples, dans la nuit du 20 an 21 juillet 1824.

Opinions sur la loi de haute police, par MM. le comte Lanjuinais, pair de France, Tournemine, Royer - Collard, Le Voyer d'Argenson, de Serre, le baron Pasquier, tous cinq députés. Paris, Plancher, 1815, in-8 de 32 pag. — Réimpr. dans la même année.

- Discussion à la chambre des députés sur la loi de la liberté individuelle (session de 1816): 1° opinion de M. Camille-Jordan; 2° opinion de M. Royer-Collard; 3o discours de M. de Serre, rapporteur de la commission; 4° discours de M. le comte Decazes, ministre de la police générale. Paris, de l'impr. de Gueffier, 1817, in-8 de 72 pag.

De Serre, comme avocat, s'était acquis un rang distingué il a fait imprimer, de 1805 à 1808, sept Mémoires dans des causes d'un intérêt trop secondaire pour que nous les rappelions ici. Comme député et comme ministre, on a de lui un plus grand nombre de discours que ceux que nous avons cités: on ne les croirait guère de la même personne, à cause de la diffé rence d'esprit qui s'y fait remarquer. A son arrivée à la chambre, de Serre s'était constitué le défenseur de

(1) Toutes les biographies modernes disent qu'après l'évacuation de Hambourg par les Français, M. de Serre, premier président de la cour de cette ville fut nominé à la place d'avocat général près la cour impériale de Colmar. C'est une erreur.

M. de Serre, d'abord avocat à Metz, fut nommé premier avocat général de la cour impériale de Metz, puis, de là, premier président à Hambourg.

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En février 1815, il fut nommé, non avocat géné ral à Colmar, mais premier président, place qu'il it ensuite accorder à son ami, M. Millet de Cheers, alors procureur général.

contre elles dépassa de beaucoup celle des membres qui, en 1815, le rappelaient à l'ordre.

Dans son Annuaire nécrologique pour 1824, pag. · 282-93, M. Mahul a consacré une notice à cet ancien ministre; elle est peu propre à faire regretter l'homme. « Nul ne se présente pour glorifier sa mé« moire à peine quelques apologistes timides osent « réclamer pour lui du silence et de l'oubli ils ne << seront point exaucés. »

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- Mémoire sur l'emploi des préparations d'argent dans le traitement des maladies vénériennes. Paris, Germer-Baillière; Montpellier, Castel, 1836, in-8 de 88 pages, 2 fr. 50 c.

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Recherches sur l'origine et les progrès futurs de la clinique, et sur la méthode à suivre dans la partie chirurgicale de cette science. Paris, Rouvier et Lebouvier; Montpellier, Sevalle et Castel, 1834, in-8 de 140 pag., 2 fr. 50 c.

- Traité de la réunion immédiate et de son influence sur les progrès récents de la chirurgie dans toutes les opérations. Ouvrage dans lequel on compare les principes suivis dans les diverses écoles et les résultats obtenus dans les grands hôpitaux de France. Paris, Gabon, 1830, in-8 avec 3 planches, 7 fr. 50 c.

Voy. aussi LA SERRE et (au Supp.) PUGET DE LA SERRE.

SERRÉ (Adrien), arithméticien.—* Livre utile aux négociants de l'Europe, contenant la théorie complète et facile des opérations de change, le rapport des valeurs de différentes monnaies de l'Europe, la connaissance des mesures, poids et aunages des principales villes qui commercent avec la France, etc. Tournay, Serré, 1773, in-12. - Paris, Valade, 1774, in-12; Bruxelles, Desjardins, 1785, in-8.

Il existe de ce livre une cinquième édition, trèsexactement revue et considérablement augmentée. Tournay, A. Serré, et Bruxelles, Vander Berghen, sans date, in-8.

- Théorie (la) ou la pratique de l'arithmé(Note de M. TRISSIER, mort préfet de l'Aude.) tique des marchands, ouvrage utile à ceux

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Maximés et Réflexions morales, traduites de l'angl. (en prose) (par de SERRÉ), avec une traduction nouvelle en vers de l'Essai sur l'Homme, de POPE (par le même de Serré). Londres (Paris), 1739, in-8. -Musique (la), épitre....

— * Musique (la), poëme en iv chants. Par M. D..... Amsterdam, Est. Roger, 1714, in-12; ou Lyon, André Laurens, 1717, in-4; et La Haye, 173, in-12.

Réimprimé dans les Dons de Latone, de l'auteur, et en 1812 à la suite d'une Épître à Gresset, par Cubières Palmezaux, qui a présenté le poëme de Serré comme un ouvrage de Gresset.

-Nouvelle Chasse au cerf, divertissement.

SERREAU (Jean-Edme), grammairien, receveur principal des contributions indi

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SERREAU (Mademoiselle Sophie ). Grammaire progressive, à l'usage des écoles élémentaires et des pensiounats. Paris, Alex. Johanneau, 1835, in-18, 75 c.

SERRES (Olivier de), seigneur DU PRADEL, célèbre agronome français du XVIe siècle; né à Villeneuve de Berg dans le Vivarais, en 1539, mort le 2 juillet 1619.

- Théâtre d'Agriculture et Ménage des champs, où l'on voit avec clarté et précision l'art de bien employer et cultiver la terre, en tout ce qui la concerne, suivant

ses différentes qualités, et climats divers, tant d'après la doctrine des anciens que par l'expérience. Remis en français par A.-M. GISORS. Paris, chez Meurant, libraire pour l'agriculture, an XI (1803), 4 vol. in-8, avec 4 grav., 25 fr.

Ouvrage qui avait été souvent réimprimé depuis la première edition qui parut en 1600, in-fol., mais qui l'avait été pour la dernière fois, à Lyon, en 1675.

Nous emprunterons à la Notice bibliographique des différentes éditions du Théâtre d'Agriculture d'Olivier de Serres, par M. J. B. Huzard, de l'Institut (Paris, 1806, in-4 de 24 pag.) la description que ce savant a faite de cette édition d'un livre célèbre et le jugement qu'il en a porté.

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Quatre volumes in-8; le premier de xxvij pages pour les titres, l'avis de l'éditeur et la préface de l'auteur; au verso de la dernière page est un avis de librairie; 632 pages pour le texte des trois premiers livres et pour la table du volume. Le second, de deux feuillets non chiffrés pour les titres, 627 pages pour le texte des quatre et cinquième livres et pour la table. Le troisième, de deux feuillets non chiffrés pour les titres, 614 pages pour le texte du sixième livre et pour la table. Enfin, le quatrième, de deux feuillets nou chiffrés pour les titres, IV pages pour l'avant-propos du septième livre, 639 pages pour le texte des sept et huitiène livres et pour la

table.

«En tête du premier volume il y a une planche qui représente les travaux de la moisson et quelques autres occupations champêtres: on lit an bas ces vers des Georgiques de Virgile, de la traduction de Delille - livre Il :

Le laboureur en paix coule des jours prospères; Il cultive le champ que cultivoient ses pères : Ce champ nourrit l'État, ses enfants, ses troupeaux, Et sès bœufs, compagnons de ses heureux travaux. «Celle qui est en tête du second volume représente la vendange, et on lit également au bas ces quatre autres vers des mêmes :

Ah! loin de tous ces maux que le luxe fait naître,
Heureux le laboureur, trop heureux s'il sait l'être !
La terre libérale et docile à ses soins

Contente à peu de frais ses rustiques besoins.

«L'éditeur pouvait en choisir, à la méine source, deux planches sont dessinées par Monsiau, et graqui fussent plus analogues au sujet de l'estampe. Ces vées par Aug. Delvaux ».

<< Celle qui est en tête du troisième volume représente un bosquet au milieu duquel est, sur un piédestal porté sur un socle, le buste d'Olivier de Serres, dont on lit le nom sur la face antérieure du piedestal, qui est entouré d'instruments d'agriculture; on voit dans le fond, un berger avec son troupeau, et une campagne dans l'éloignement; ce prétendu portrait d'Olivier de Serres, qui a été fait d'imagination, et qui ne ressemble en rien au portrait original, est une véritable caricature, égaloment dessinée par Monsiau, et gravée par Devilliers, Il n'y a point de frontispice au quatrième volume.

L'éditeur a supprimé de son édition l'épître dédicatoire d'Olivier de Serres à Henri IV, les poésies, les titres et les sommaires des lieux, les notes marginales, et la table générale des matières qu'il aurait fallu refaire. Il a aussi supprimé les figures du sixième lieu et tout ce qui y est relatif, ainsi qu'un assez grand nombre de mots anciens qu'il aurait fallu traduire en français, et que l'éditeur entendait d'autant moins, qu'il n'est pas du métier; j'ai déjà fait connaître quelques bévues qu'il avait commises, en voulant en conserver plusieurs (1): j'en citerai encore une.

(1) Voyez tome I, page 585, colonne II, note (7); page 630, colonne I, note (116), etc., de l'ouvrage de Serres, publié par la Société d'agriculture,

:

« On lit dans Olivier de Serres, tome I, page 310, colonne II, beu qu'on aye le pommé et le poiré..... est necessaire d'en desfoncer tout aussi tost les tonneaux (pour les conserver )..... Cela veut dire, en français d'aujourd'hui aussitôt qu'on a vidé les tonneaux de cidre ou de poiré, il est bon, pour les conserver, de les défoncer...... M. Gisors a lu dans l'édition infolio (page 250) FEV qu'on aie le pommé et le poiré, etc.; il ne s'est pas douté que le mot veu était là une faute d'impression, qu'il fallait BEU, parfait du verbe boire; qu'un v avait été substitué à un b, comme cela arrive souvent dans la prononciation des habitants du midi, et que cette faute était corrigée dans les éditions suivantes; il en a trouvé une dans le mot ait dont il a fait aime, et il a dit (tome 1, page 620) vu qu'on aime le pommé et le poiré.... il est nécessaire d'en défoncer tout aussitôt les tonnaeus...., ce qui ne présente pas plus de sens que la faute de la première édition. Au surplus, c'est à ceux qui liront Olivier de Serres dans son français original, et qui le compareront avec la traduction de M. Gisors, à juger s'il a rempli le but qu'il se proposait; cette traduction ne s'est pas étendue jusqu'aux noms anciens d'un assez grand nombre de plantes, qu'il a conservés, et qu'on n'entend plus aujourd'hui, si l'on n'en donne pas la synonymie.

« Cette édition est faite sur celle in-folio de 1600; il y manque donc, outre les retranchements de l'é diteur, toutes les additions qu'Olivier de Serres a faites à la seconde et aux suivantes, et dont j'ai indiqué les principales ci-devant, page xxxij, colonne première. J'avais fait faire le dépouillement de ces additions et l'indication des pages où elles nanquent, dans l'édition de M. Gisors; je me proposais de les faire connaitre ici, mais cela m'aurait mené fort loin assez inutilement. J'en trouve dix principales pour le premier volume, seize pour le second, non compris le chapitre XVI du cinquième lieu que j'ai dit manquer entièrement; onze pour le troisième, dont quelques-unes contiennent des articles entiers, et une douzaine pour le quatrième. »> «Je termine en ajoutant, à tout ce qui précède, une observation que faisaient MM. les rédacteurs du Journal de Paris, dans leur n° 309, samedi 9 thermidor an x11 (28 juillet 1804), en rendant compte du premier volume de l'édition publiée par la Société d'agriculture; c'est que celle de M. Gisors, sans notes, nous laisse bien loin de l'état actuel de la science. >>

- * Théâtre (le) d'Agriculture et Mesnage des champs, dans lequel est représenté tout ce qui est requis et nécessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir et embellir la maison rustique; nouv. édit., augment. de notes et d'un vocabulaire, publiée par la Société d'agriculture du département de la Seine. Paris, madame Huzard, 1804-07, 2 vol. in-4, fig., 30 fr.

un Es

Outre les notes et le vocabulaire dont cette édition est enrichie, on y trouve encore, 1° un Éloge d'Olivier de Serres, par M. FRANÇOIS DE NEUFCHA. TEAU, Suivi de pièces qui y sont relatives; 2° sai historique sur l'état de l'agriculture en Europe au XVIe siècle, par GRÉGOIRE, l'anc. évêque de Blois, insérés au tom. Ier; 3° une Notice bibliogra phique des ouvrages de l'auteur, par M. HUZARD, de l'Institut, insérée au tom. II.

M. Huzard, dans sa Notice bibliographique, dont nous avons parlé précédemment, nous apprend qu'il y a eu deux prospectus de cette édition: « Quoique « le fond de ces prospectus soit le même, le titre «du premier, publié en l'an v et en l'an vi, diffère <<<assez de celui de la Société d'agriculture, pour

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« faire croire qu'ils appartiennent à deux éditions « parfaitement distinctes; en effet, la Société d'agriculture n'existait pas encore en l'an v, et on « lit, en tête du premier, qui a été rédigé d'après « le veu de la lettre du ministre Benezech: Nou« velle édition, publiée sous les auspices et par ordre da «gouvernement, avec des notes, par les CC. Cels, Du« bois, Vilmorin, Parmentier, Huzard, Teissier, Gil« bert, Rougier-la Bergerie, membres du conseil d'a«griculture du ministère de l'intérieur; et par les CC. «Daubenton, Thoun, Broussonnet, l'Héritier, Chap «tal, etc.; tandis que dans le prospectus publié « par la Société, en l'an x, on lit: Nouvelle édition.... «publiée d'après un arrêté de la Société d'agriculture du département de la Seine, par une commission prise « dans son sein, et composée des CC. Cels, Chaptal, François (de Neufchateau), Grégoire, Huzard, Las «teyrie, Parmentier, Silvestre, Teissier, Vilmorin, «Yvart. » Il faut donc que les bibliographes qui trouveront ces deux prospectus sous leurs dates différentes, dans les ouvrages périodiques où ils ont été insérés, sachent que, si nous avons à regretter, sous un grand nombre de rapports, que les noms de plusieurs savants illustres qu'on trouve dans le premier prospectus ne se retrouvent plus dans le second, ces deux prospectus n'appartiennent néammoins qu'à une seule et même édition.

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Nous avons fait plus haut la remarque qu'on a été cent-vingt-huit ans sans réimprimer le Théâtre d'Olivier de Serres; mais vers la fin du siècle dernier, et au commencement de celui-ci, plusieurs savants songèrent à en publier de nouvelles éditions et ramassèrent des matériaux pour les enrichir. Nous indiquerons ici ces diverses editions projetées du Théâtre d'Agriculture, et cela d'après la Notice bibliographique de M. Huzard; « cette indication

paraît d'autant plus utile, que ces éditions ayant « été annoncées et les prospectus de quelques-unes << publiés, elle empêchera au moins les bibliogra«phes de se livrer à de vaines recherches, pour « en suivre et en trouver les traces. >>

1o On lit dans an avis qui est en tête du tome VII du « Cours d'agriculture, imprimé en 1786, » ce qui suit: « Nous croyons devoir prévenir MM. les souscripteurs du Cours complet d'Agriculture, que M. l'abbé Rozier donnéra immédiatement après son ouvrage, le Théâtre d'Agriculture d'Olivier de Serres, en un ou deux volumes in-quarto, ornés de planches. La plupart de ceux qui ont écrit après Olivier de Serres, en se contentant de puiser dans son Théâtre d'Agriculture ce qu'ils ont donné de meilleur, ont prouvé la bonne opinion qu'ils avaient de cet ouvrage, un des plus complets que nous eussions en ce genre, et depuis lequel il avait été fait bien peu de découvertes vraiment intéressantes en économie rurale. M. l'abbé Rozier, dont les travaux sont sans doute précieux, y a puisé luimêine; il n'a pas manqué d'en faire l'eloge toutes les fois qu'il y a eu recours; et si, après en avoir profité avec reconnaissance, il désire en donner une nouvelle édition servir de suite à son ouvrage, c'est afin de rendre un hommage complet au père de l'agriculture en France, et pour ne rien laisser à désirer aux agriculteurs de ce qui leur est utile. Il y ajoutera des notes, soit pour éclaircir quelques passages, soit pour faire connaître les changements, en bien ou en mal, qui ont eu lieu en agriculture depuis Olivier de Serres, soit enfin pour ne point aisser ignorer les connaissances que les moderues ont acquises dans cette science. »>

pour

Dans la notice sur la vie et les écrits de Rozier, placée en tête du tome X, imprimé en 1800 ( au VIII), on lit, page xv: « Une perte non moins grande (que celle de l'article vin ), ce sont ses commentaires et ses notes sur le Théâtre d'agriculture d'Olivier de Serres. Il y avait travaillé pendant dix ans. En 1786, il écrivait à un de ses amis: Olivier

de Serres est, dans son genre, aussi sublime que Bernard Palissy; je l'ai chanté toute ma vie, et je le chanterai jusqu'à ma mort. On n'a même pas trouvé dans sa bibliothèque d'exemplaire de cet ouvrage. »

Il faut dire, pour l'explication de ce qui précède, que Rozier fut tué dans son lit par une bombe, pendant le siége de Lyon, la nuit du 28 au 29 septembre 1793, et que son cabinet et sa maison étant restés ouverts et exposés au pillage pendant quinze jours, ses papiers et ses manuscrits furent en grande partie perdus.

2o On trouve dans les registres de la Société d'Agriculture de Paris, dont les travaux ont cessé en 1793, plusieurs documents qui prouvent que cette Société s'occupait de publier l'ouvrage d'Olivier de Serres, avec des notes. La Société d'Agriculture du département de la Seine n'a donc fait qu'acquitter la delte qu'elle avait contractée sous un autre nom et dans un autre temps.

3° M. Silvestre, alors correspondant de la Société, aujourd'hui son secrétaire, s'était chargé de rédiger des notes à ajouter à une nouvelle édition du Théâ tre d'Agriculture, qu'il se proposait de donner au public.

4° « J'avais projeté, dit M. Lefebvre, membre de la Société, de donner, conjointement avec MM. Brous. sonet et Dubois, une nouvelle édition d'Olivier de Serres. L'engagement pris par Rozier, dans son sép. tième volume, de remplir cette tâche, avait retardé l'exécution de ce projet. Mais l'einpressement que le public témoigne de nous voir faire cette entreprise, et le retard que Rozier a apporté à le satisfaire, nous y autorisent suffisamment, pour que nous livrions à ce travail aussitôt que les circonstances le permettront. » Cette édition n'a point été exécutée, et les circonstances ont dispersé les coopérateurs.

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5° Notre collègue M. Parmentier, un des plus ardents promoteurs de l'ouvrage du Columelle français, avait aussi promis une édition du Théâtre d'Agriculture, avec des notes. Ses notes et celles de M. Silvestre ont enrichi notre édition.

Ces trois projets d'éditions se trouvent annoncés dans le Compte rendu à la Société d'Agriculture de Paris, par J. L. Lefebvre, son agent général, etc. Paris, an vII, in-8, pages 230, 5; 244, 9; et 249, 9. 6° On voit dans la lettre de M. Faujas, profes seur au Muséum d'histoire naturelle, insérée parmi les pièces liminaires du Théâtre d'agriculture, édition de la Société d'agriculture, fome I

page lxxix, no VIII, qu'il avait rassemblé toutes les

éditions du Théâtre d'Agriculture, des notes sur la vie de l'auteur, plusieurs dessins du Pradel, etc. De pareils matériaux étaient bien propres à orner une edition nouvelle d'Olivier de Serres, et M. Faujas s'en occupait; l'éditeur des OEuvres de Bernard Palissy avait droit de compter sur les suffrages du public, et sans doute qu'il répondra quelque jour aux amis d'Olivier et de l'agriculture.

Cette Notice, ainsi que nous l'avons dit précé.

demment, est extraite de celle que M. J. B. Huzard, de l'Institut, a fait imprimer en 1806.

SERRES (Claude), avocat et professeur de droit français à Montpellier. Institutions du Droit français, suivant l'ordre de celles de Justinien. Paris, 1753, in-4; Toulouse, 1778, in-4.

Traité des saisies réelles. In-12.

SERRES (Jean de), président de la chambre des Comptes de Montpellier. -*Gouvernement politique et économique. Amsterdam (Pezenas, Joseph Fazier), 1766,3 vol. in-12.

TOME IX.

SERRES (Jean-Joseph), né en 1776, au château de La Hoche (Hautes-Alpes), on peutêtre la Roche des Arnaulds (d'après Ersch), s'embarqua, jenne encore, en qualité de botaniste, sur les bâtiments de l'État qui portèrent dans l'Inde l'illustre bailli Suffren. De retour en France, il fut nommé capitaine dans le 2 bataillon des voltigeurs des Hautes-Alpes; bientôt après député à la Convention, puis au conseil des Cinq-Cents. Après le 18 brumaire Serres retourna dans son département, où il fut nommé membre du conseil général; il est mort sous-préfet d'Embrun, en 1831.

Mémoire sur la suppression des jachères et sur le meilleur mode d'assolement à introduire dans les Hautes-Alpes, couronné par la Société d'émulation de ce département. Gap, 1805, in-8.

Opinion prononcée à l'Assemblée nationale le 28 nov. 1792 sur cette question : Louis Capet est-il jugeable? 1792, in-8.

M. Henrion, dans son Annuaire biographique, dit qu'on doit à Serres des Mémoires sur une multitude d'améliorations dans les procédés agricoles et indusAriels, lesquels sont répandus dans presque tous les journaux de science et d'industrie.

SERRES. Grammaire latine, à l'usage des colléges. Cahors, Grenier, an x (1802), in-8.

SERRES (Marcel de), naturaliste et voyageur, petit-fils du président de la chambre des Comptes de Montpellier; ancien inspecteur des arts et manufactures.

Autriche (l'), ou Moeurs, usages et coutumes des habitants de cet empire; suivi d'un Voyage en Bavière et dans le Tyrol. Paris, Nepveu, 1820, 6 vol. in-18, ornés de 48 grav. représentant plus de 120 personnages différents, 20 fr., et avec les grav. color., 30 fr.

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Discours sur la méthode suivie actuellement dans l'étude des sciences. Montpellier, Virengue, 1834, in-8 de 104 pag.

Essai pour servir à l'histoire des animaux du midi de la France. Paris et Mont

pellier, Gabon, 1822, in-4, 2 fr.

Essai sur les arts et les manufactures de

l'empire d'Autriche. Paris, Chaignieau ainé, 1814 (1817), 3 vol. in-8, 21 fr.

Ouvrage qui diffère du Voyage en Autriche du même auteur. Celui-ci est, en grande partie au moins, la réunion d'articles qui avaient paru dans les «< Annales des arts et des manufactures. »

L'auteur présenta cet ouvrage à l'empereur d'Autriche, le 11 mai 1814, c'est-à-dire pendant la première invasion de la France par les puissances étran gères.

Géognosie des terrains tertiaires, ou

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- Voyage dans le Tyrol et une partie de la Bavière pendant l'année 1811. Paris, Nepveu, 1823, 2 vol. in-8, ornés de planches, dont 5 col., 15 fr.

7

Tiré à 500 exemplaires. Cet ouvrage paraît extrait de l'ouvrage de l'auteur, intitulé : l'Autriche, etc. Voyage en Autriche, ou Essai statistique et géographique sur cet empire, avec une carte physique des coupes de nivellement, et divers tableaux comparatifs sur l'étendue et la population de l'Autriche. Paris, Arth. Bertrand, 1814, 4 vol. in-8, avec tableaux et planches, 30 fr.

Les ouvrages que nous venons de citer de M. Marcel de Serres sont les plus importants par leur élendue; il nous resterait à énumérer, pour compléter la liste des travaux de ce savant modeste, les Memoires assez nombreux dont il a enrichi des recueils consacrés aux sciences naturelles ; mais nous ne sommes

pas dans la possibilité de le faire : outre les articles qu'il a fournis aux Annales des arts et des manufactures, dont une partie a formé plus tard « l'Essai sur les arts et les manufactures d'Autriche, » M. Serres a

encore fourni à notre connaissance, l. au Journal des mines, des Considérations générales sur la minéralogie du département de l'Hérault (tom. XXIV, 1808); 2° l'Extrait d'un Memoire sur la prépa ration du blanc de Krems, ou carbonate de plomb (tom. XXVI, 1809); — II. aux Annales du Muséum d'histoire naturelle: 3° Observations sur la Velella Mutica de M. Lamarck (tom. XII, 1808); -4° Com paraison des organes de la Mastication des orthoptères avec ceux des autres animaux (tom. XIV, 1809);

5° De l'Odorat et des organes qui paraissent en être le siége chez les orthoptères (tom. XVII, 1811); -6°bservations sur les diverses parties du tube intestinal des insectes, avec 3 pl. (tom. XX, 1813); -III. aux Mémoires du Muséum d'histoire naturelle, recueil qui fait suite au précédent : 7° Observations sur les usages du vaisseau dorsal ou sur l'influence que le cœur exerce dans l'organisation des animaux articulés, et sur les changements que cette organisation éprouve, lorsque le cœur ou l'organe circulatoire cesse d'exister, avec 5 pl. (tom. IV et V, 1818-19);

8° Observations sur les terrains d'eau douce (tom. V, 1819); -9° Observations sur les ossements humains decouverts dans les crevasses secondaires et en particulier sur ceux que l'on observe dans la caverne de Durfort, dans le département du Gard (tom. XI, 1824).

SERRES (Marcel de), conseiller à la Cour royale et professeur à la Faculté des sciences de Montpellier.

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Manuel des cours d'assises, ou Examen de la procédure par jurés, d'après l'ordre adopté dans les jugements, suivi d'un tableau des principales nullités en matière criminelle, et d'une table analytique des matières. Paris, Nève, 1823-24, 3 vol. in-8, 21 fr.

SERRES (Étienne-Renaud-Augustin), célèbre anatomiste et physiologiste, médecin en chef de l'hôpital de la Pitié (à trentetrois ans), membre de l'Académie royale de médecine, de l'Institut (Académie des sciences), le 28 juillet 1828, en remplacement du célèbre Chaussier, et de plusieurs sociétés médicales et scientifiques; né le 28 décembre 1787, à Clayrac (Garonne), d'un père médecin de l'hospice de cette ville.

Anatomie comparée du cerveau, dans les quatre classes des animaux vertébrés, appliquée à la physiologie et à la pathologie du système nerveux. Ouvrage qui a remporté le grand prix à l'Institut royal de France. Paris et Montpellier, Gabon et in-4 de 16 pl., 24 f. compagnie, 1824-26, 2 vol. in-8, et Atlas

Essai sur l'anatomie et la physiologie des dents, ou nouvelle Théorie de la dentition. Paris, Méquignon-Marvis, 1817, in-8, 4 fr. 50 c.

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- Recherches d'anatomie transcendante et pathologique. Théorie des formations et des déformations organiques, appliquée à l'anatomie de Ritta-Christina, et de la duplicité monstrueuse. Paris, J.-B. Baillière, 1832, in 4, et un Atlas gr. in-fol. de 20 planches, 20 fr.

Extraites du XIe volume des Mémoires de l'Académie royale des sciences, lequel n'a été publié qu'en 1833.

Réponse de M. Serres à M. Tiedemann. Paris, de l'imp. de Migneret, 1826, in-8 de 12 pages.

- Traité de la fièvre entéro-mésentérique, observée, reconnue et signalée publiquement à l'Hôtel-Dieu de Paris, dans les années 1811, 1812 et 1813, par M. A. PETIT, etc., composé en partie par E.-R.A. SERRES. Paris, Hacquart; Caille et Ravier; Crochard, 1813, in-8, avec une planche color., 5 fr.

Outre les ouvrages que nous venons de citer on a encore de M. Serres, dans divers recueils scientifiques et médicaux, un grand nombre de Mémoires, dont les principaux ont pour objet les apoplezies, les differentes maladies du cervelet, la paralysie, la variole, et les lois de la formation des organes; et dans les Annales des sciences naturelles : les Lois de l'ostéogénie, qui obtinrent en 1820 le prix de phy. siologie;

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