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scuntur κατὰ διάμετρον, ἐννεάμηνοι autem κατὰ τρίγωνον, δεκάμηνοι vero κατὰ τετράγωνον.

IX. Opinio Pythagoræ de conformatione partus.

Hac Chaldæorum sententia explicata, transeo ad opinionem Pythagoricam, Varroni tractatam in libro, qui vocatur Tubero, et intus inscribitur, de Origine humana. Quæ quidem ratio præcipue recipienda ad veritatem proxime videtur accedere. Alii enim plerique, quum omnes partus non uno tempore fiant maturi, una tamen eademque tempora omnibus conformandis dederunt: ut Diogenes Apolloniates, qui masculis, ait, corpus quatuor mensibus formari, et feminis quinque ; vel Hippon, qui diebus sexaginta infantem scribit formari, et quarto mense carnem fieri concretam, quinto ungues, capillumque nasci; septimo jam hominem esse perfectum. Pythagoras autem (quod erat credibilius) dixit, partus esse genera duo, alterum septem mensium, alterum decem sed priorem aliis dierum numeris conformari, aliis posteriorem eos vero numeros, qui in unoquoque partu aliquid afferunt mutationis, tum autem semen in sanguinem, aut sanguis in carnem, aut caro in hominis figuram convertitur, inter se collatos rationem habere

point de la conception; bien moins encore peut-il avoir lieu dans le douzième, d'autant que du signe correspondant l'aspect est comme s'il n'existait pas. D'après ces calculs, donc, les enfants naissent à sept mois sous l'influence de l'aspect xarà diáμerpov, à neuf mois sous celle de l'aspect xatà τpíywvov, et à dix mois par suite de l'aspect κατὰ τετράγωνον.

IX. Opinion de Pythagore sur la formation du produit utérin.

Après cette explication du système des Chaldéens, je passe à l'opinion de Pythagore, traitée par Varron dans son livre appelé Tubéron, et intitulé De l'origine de l'homme; et cette opinion, qui est de toutes la plus recevable, me paraît se rapprocher le plus de la vérité. La plupart, en effet, des autres philosophes, tout en n'assignant pas à la maturité du produit utérin une époque toujours la même, ont prétendu que sa formation avait lieu dans un espace de temps toujours égal: on peut citer à cet égard Diogène d'Apollonie, suivant qui le corps des garçons est formé dans le quatrième mois, et celui des filles dans le cinquième; et Hippon, qui soutient que l'enfant est formé soixante jours après la conception, ajoutant que dans le quatrième mois la chair prend sa consistance, dans le cinquième poussent les ongles et les cheveux, et dans le septième l'enfant est parvenu à sa perfection. Pythagore, au contraire (et en cela il nous semble plus dans le vrai), admit deux sortes de gestation, l'une de sept et l'autre de dix mois; mais aussi des nombres de jours différents pour la conformation. Or, ces nombres, qui, dans chaque gestation, amènent quelque changement, puisque c'est d'abord la semence qui se change en sang, puis le sang en chair, et enfin la chair en l'homme lui-même, ces nombres, dans leur cor

eam, quam voces habent, quæ in musica ouμowrol vo

cantur.

X. De musica, ejusque regulis.

Sed hæc, quo sint intellectu apertiora, prius aliqua, de musicæ regulis huic loco necessaria, dicentur ; eo quidem magis, quod ea dicam, quæ ipsis musicis iguota sunt. Nam sonos scienter tractavere, et congruenti ordine reddidere illos ipsis autem sonis motuum modum, mensuramque invenere geometræ magis, quam musici. Igitur musica est scientia bene modulandi 14: hæc autem est in voce, sed vox alias gravior mittitur, alias acutior. Singulæ tamen voces simplices, et utcunque missæ, 068801 vocantur. Discrimen vero, quo alter 96yyos acutior est, alter gravior, appellatur diάotnμa 15. Inter infimam, summamque vocem, multa esse possunt in ordine posita diastemata : quæ alia aliis majora minorave. Ut est illud, quod revov appellant 16, vel hoc minus μitó2017, vel duorum, triumve, ac deinceps aliquot tonorum intervallum. Sed non promiscue voces omnes cum aliis ut libet junctæ, concordabiles in cantu reddunt effectus. Ut litteræ nostræ, si inter se passim jungantur, et non congruenter, sæpe nec verbis, nec syllabis copulandis concordabunt sic in musica certa quædam sunt intervalla, quæ symphonias possint efficere. Est autem symphonia 18 duarum vocum disparium inter se junctarum concentus. Symphonie simplices ac primæ sunt tres, quibus reli

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rélation, présentent le même rapport que ce qu'on appelle, en musique, consonnances.

X. De la musique et de ses règles.

Mais, pour que tout cela devienne plus compréhensi ble, mon sujet exige que je dise d'abord quelques mots touchant les règles de la musique; d'autant plus que je parlerai de choses que ne connaissent pas les musiciens eux-mêmes: car ils ont fait sur les sons de savants traités, ils les ont classés d'une manière convenable; mais, quant aux divers mouvements, quant à la mesure des sons, les règles en sont dues aux géomètres plutôt qu'aux musiciens. La musique est la science de bien moduler : elle consiste dans le son; or, le son est tantôt plus grave, tantôt plus aigu. Chaque son, cependant, pris d'une manière absolue, est appelé cryos. La différence d'un son à un autre, entre le grave et l'aigu, est appelée diastème. Entre le son le plus grave et le son le plus aigu peuvent se trouver plusieurs diastèmes successifs, les uns plus grands, les autres plus petits; celui, par exemple, qui est nommé tóvos, ou celui, plus petit, appelé tvov, ou l'intervalle de deux ou trois tons, et ainsi de suite. Mais il ne faut point croire que tous les sons, arbitrairement combinés avec n'importe quels autres, produisent dans le chant des consonnances agréables à l'oreille. De même que les lettres de notre alphabet, si on les assemble au hasard et sans aucun ordre, ne formeront presque jamais ni un mot, ni même une syllabe qu'on puisse prononcer; de même, dans la musique, il n'y a que certains intervalles qui puissent produire des symphonies. Or, la symphonie est l'union de deux sons différents qui forment un concert. Les symphonies simples et primitives sont au

quæ constant 19 : una duorum tonorum et hemitonii habens διάστημα, quæ vocatur διὰ τεσσάρων 20 : altera trium

et hemitonii, quam vocant dià révTE 21: tertia est dià tÉVTE πασῶν 22 : cujus διάστημα continet duas priores. Est enim vel sex tonorum, ut Aristoxenus, musicique 23 asseverant; vel quinque et duorum hemitoniorum, ut Pythagoras, geometræque 24, qui demonstrant, duo hemitonia tonum complere non posse. Quare etiam hujusmodi intervallum Platoni abusive tovov, proprie autem diéσις λείμμα 015 25 vel λɛïμμa 26 appellatur. Nunc vero, ut aliquid appareat, quemadmodum voces, nec sub oculos, nec sub tactum cadentes, habere possint mensuras 27 : admirabile Pythagoræ referam commentum : qui, secreta naturæ scrutando, reperit, phthongos musicorum convenire ad rationem numerorum. Nam chordas æque crassas, parique longitudine diversis ponderibus tetendit: quibus sæpe pulsis, nec phthongis ad ullam symphoniam concordantibus, pondera mutabat, et id identidem frequenter expertus, postremo deprehendit, tunc duas chordas concinere id, quod est dià teosάpwv, quum earum pondera inter se collata rationem haberent, quam tria ad quatuor. Quem phthongum arithmetici Græci smitpitov vocant, Latini supertertium 28. At eam symphoniam quæ à Teyte dicitur, ibi invenit, ubi ponderum discrimen in sesquitertia est proportione, quam duo faciunt ad tria collata, quod oλov appellant 29. Quum autem altera chorda, duplo majore pondere, quam altera, tenderetur, et esset Sinai locus, dià

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