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quemque diem xpiaμov observant. Itaque, ut alterius partus origo in sex est diebus, post quos semen in sanguinem vertitur: ita hujus in septem : et, ut ibi quinque et triginta diebus infans membratur, ita hic pro portione, diebus fere quadraginta. Quare in Græcia dies habent quadragesimos insignes. Namque prægnans ante diem quadragesimum non prodit in fanum, et post partum quadraginta diebus pleræque fere graviores sunt, nec sanguinem interdum continent, et parvuli ferme per hos dies morbidi, sine risu, nec sine periculo sunt. Ob quam causam, quum is dies præterit, diem festum solent agitare; quod tempus appellant Teoσapaxooτóv. Hi igitur dies xxxx per septem illos initiales multiplicati, fiunt dies CCLXXX, id est hebdomades quadraginta. Sed, quoniam ultimæ illius hebdomadis primo die editur partus, sex dies decedunt et CCLXXIV observatur. Qui numerus dierum ad tetragonum illum Chaldæorum conspectum subtiliter congruit. Nam, quum signiferum orbem diebus CCCLXV et aliquot horis sol circumeat, quarta necesse est parte dempta, id est diebus LXXXX et uno, aliquotque horis, tres quadras, reliquis diebus ducentis septuaginta quinque non plenis, percurrat, usque dum perveniat ad id loci, unde conceptionis initium quadratus adspiciat. Unde autem mens humana dies istos commutationis speculari, et arcana naturæ rimari potuerit, nemo miretur. Hæc enim frequens medicorum experientia pervidit ; qui quum multas animadverterent semen non retinere conceptum, compertum

les maladies du corps, d'autre opinion; car ils nomment zpioμov (critique) chaque septième jour, et ils l'observent attentivement. Ainsi, de même que l'élément primitif, dans la première gestation, emploie six jours, passé lesquels la semence se change en sang; de même, dans la seconde, il en emploie sept: et comme, dans le premier cas, la conformation de l'enfant n'est complète qu'au bout de trente-cinq jours; de même, dans le second elle ne l'est qu'au bout de quarante jours environ. Voilà pourquoi ce nombre de quarante jours est remarquable chez les Grecs: aussi la femme en couches ne paraît-elle point en public avant le quarantième jour après sa délivrance; pendant cet espace de temps la plupart des femmes souffrent, pour ainsi dire, encore plus de

cas,

leur grossesse; souvent elles ont des pertes de sang qu'on

ne peut arrêter; pendant ce laps de temps aussi, les nouveau-nés sont tout malades: aucun sourire de leur part, pour eux pas un seul instant exempt de danger. Voilà pourquoi aussi le dernier de ces quarante jours est un jour de fête ; et ce jour, on l'appelle teoσapaxoσtóv (quarantième). Ces quarante jours, donc, multipliés par les sept jours primordiaux, donnent pour total 280, c'est-à-dire quarante semaines. Mais, comme l'enfant vient au monde le premier jour de cette dernière semaine, il faut en déduire six jours, et il en reste 274 : nombre qui coïncide merveilleusement avec cet aspect que l'on nomme, dans le système des Chaldéens, tɛtpάywvov. Car, puisque le zodiaque est parcouru par le soleil en trois cent soixante-cinq jours et quelques heures, il faut bien, si l'on en déduit le quart, c'est-à-dire quatre-vingt-onze jours et quelques heures, qu'il parcoure les trois autres quarts dans les deux cent soixantequinze autres jours, moins quelques heures, jusqu'à ce qu'il soit parvenu au point d'où il regarde, xarà tɛtpάle point de la conception. Mais comment l'esprit

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habuerunt, quod intra sex dies, septemve ejiciebatur,· esse lacteum, et vocaverunt expuo; quod postea autem, sanguineum, idque extpwoμòs appellatur. Quod vero ambo partus videntur paribus dierum numeris contineri, Pythagoras imparem laudet, tamen a secta non discrepat : duos enim impares ccv et CCLXXIII dicit expleri; ad quorum consummationem aliquid ex sequentibus accedere, quod tamen diem solidum non afferat. Cujus exemplum videmus tam in anni, quam mensis spatio servasse naturam : quum et anni imparem dierum CCCLXV numerum aliquanto cumulaverit; et mensi Junari ad dies undetriginta aliquid addiderit.

XII. De laudibus musicæ, ejusque virtute.

Nec vero incredibile est, ad nostros natales musicam pertinere hæc enim, sive in voce tantummodo est, ut Socrates ait; sive, ut Aristoxenus, in voce et corporis motu; sive in his, et præterea in animi motu, ut putat Theophrastus: certe multum obtinet divinitatis, et animis. permovendis plurimum valet. Nam, nisi grata esset immortalibus diis, qui constant ex anima divina, profecto ludi scenici, placandorum deorum causa instituti non

humain a-t-il pu observer ces jours de métamorphoses successives, et pénétrer ces mystères de la nature? On ne s'en étonnera pas, si l'on réfléchit que ces découvertes sont dues aux nombreuses observations des médecins qui, voyant que bien des femmes ne conservaient pas dans leurs flancs la semence de l'homme, ont remarqué qu'elle était laiteuse quand elle s'échappait dans les six ou sept premiers jours de la conception; et, cette perte, ils l'ont appelée expuois (écoulement); que, plus tard, elle était un liquide sanguin; et alors cette perte s'appelle extpwoμos (avortement). Quant au fait de voir l'une et l'autre gestation embrasser un nombre de jours pair, alors que Pythagore regarde comme seul parfait le nombre impair, il n'y a point là une contradiction avec les principes de sa secte; car, si l'on compte par jours pleins, lui-même il donne les deux nombres impairs, 209 et 273; mais, à chacun de ces nombres de jours, il faut ajouter quelques heures, lesquelles cependant ne forment point un jour entier. La nature elle-même nous en fournit un exemple, tant dans la durée de l'année que dans celle du mois, puisque l'année se compose du nombre impair de trois cent soixante-cinq jours, plus quelques heures, et le mois lunaire d'un peu plus que vingt-neuf jours.

XII. Louanges et vertus de la musique.

Et qu'y a-t-il de si étrange, à ce que la musique ait quelque rapport à notre naissance? Soit, en effet, qu'elle ne consiste que dans la voix, comme le dit Socrate; soit, comme le prétend Aristoxène, qu'elle consiste dans la voix et dans les mouvements du corps; soit que la voix, les mouvements du corps, et, en outre, les mouvements de l'âme concourent à la constituer, comme le pense Théophraste; certes, elle a bien des caractères de la divinité, et elle peut beaucoup pour remuer les âmes.

Censorinus.

essent: nec tibicen omnibus supplicationibus in sacris ædibus adhiberetur: non cum tibičine triumphus ageretur : non Apollini cithara, non Musis tibiæ, ceteraque id genus essent attributa; non tibicinibus, per quos numina placantur, esset permissum, aut ludos publice facere, ac vesci in Capitolio, aut Quinquatribus minusculis 35, id est idibus juniis, urbem vestitu quo vellent, personatis, temulentisque pervagari. Hominum quoque mentes, et ipsæ (quamvis Epicuro reclamante) divinæ, suam naturam per cantus agnoscunt. Denique, quo facilius sufferant laborem, vel in navis metu a vectore symphonia adhibetur : legionibus quoque in acie dimicantibus etiam metus mortis classico depellitur. Quam ob rem Pythagoras, ut animum sua semper divinitate imbueret, priusquam se somno daret, et quum esset expergitus, cithara, ut ferunt, cantare consueverat; et Asclepiades medicus, phreneticorum mentes morbo turbatas, sæpe per symphoniam suæ naturæ reddidit. Herophilus autem, artis ejusdem professor, venarum pulsus rhythmis musicis ait moveri. Itaque, si et in corporis et animi motu est harmonia, procul dubio a natalibus nostris musica non est aliena.

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