Galerie morale et politique. (Œuvres complètes de m. le comte de Ségur).

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Pagina 193 - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages, Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi.
Pagina 186 - Mes arrière-neveux me devront cet ombrage : Eh bien ! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d'autrui? Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore: .le puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Pagina 93 - TOUT est mystère dans l'Amour, Ses flèches, son carquois, son flambeau, son enfance ; Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour Que d'épuiser cette science. Je ne prétends donc point tout expliquer ici : Mon but est seulement de dire, à ma manière, Comment l'aveugle que voici (C'est un dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière, Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien ; J'en fais juge un amant, et ne décide rien.
Pagina 405 - L'ambition déplaît quand elle est assouvie ; D'une contraire ardeur son ardeur est suivie ; Et comme notre esprit jusqu'au dernier soupir Toujours vers quelque objet pousse quelque désir, II se ramène en soi n'ayant plus où se prendre, Et, monté sur le faîte, il aspire à descendre.
Pagina 306 - Vous allumez un feu qui ne pourra s'éteindre. Craint de tout l'univers, il vous faudra tout craindre, Toujours punir, toujours trembler dans vos projets, Et pour vos ennemis compter tous vos sujets.
Pagina 246 - Ce lui est une peine insupportable d'être obligée de vivre avec soi et de penser à soi. Ainsi tout son soin est de s'oublier soi-même, et de laisser couler ce temps si court et si précieux sans réflexion, en s'occupant des choses qui l'empêchent d'y penser.
Pagina 189 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire. Son fertile domaine est son petit empire, Sa cabane est son Louvre et son...
Pagina 106 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines, Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Pagina 223 - Enfin je vois par notre exemple que la société des hommes se tient et se coud, à quelque prix que ce soit. En quelque assiette qu'on les couche, ils s'appilent et se rangent en se remuant et s'entassant, comme des corps mal unis qu'on empoche sans ordre trouvent...
Pagina 328 - Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin! Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste!

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