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Commentaire de Simplicius, sur les livres d'Aristote, du Ciel et de la Terre, Venise, 1563, infol. Il traduisit tous les ouvrages d'Aristote à la sollicitation de saint Thomas. On conserve dans plusieurs bibliothèques cette version manuscrite, de même que celle des ouvrages de Proclus le philosophe.

MOESTLIN (Michel), célèbre mathématicien, mort en 1650 à Heidelberg, après y avoir long-temps enseigné les hautes sciences, découvrit le premier la raison de cette foible lumière qui paroît sur la partie de la lune qui n'est point éclairée du soleil avant et après sa conjonction.

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* MOGGI (Moggio de), Modius, de Parme, poëte latin, contemporain de Pétrarque, qui le prit en amitié, et le plaça auprès d'Azzoda Correggio, en qualité de secrétaire, naquit vers l'an 1330. Correggio ayant éprouvé des malheurs, Moggi ne l'aban* MOET (Jean-Pierre), mort donna point, et suivit sa mauà Versailles en 1806, à l'âge de vaise fortune. Après la mort 86 ans, est auteur des ouvrages même de son patron, arrivée à suivans: I. Code de Cythère, ou Milan en 1364, il ne voulut point Lit de justice d'amour, Paris se séparer de sa veuve et de ses 1746, 1 vol. in-12. II. Conver-enfans, avec lesquels il retourna à sation de la marquise de*** Parme, et s'établit avec eux sur avec sa nièce nouvellement arri- le territoire de ce duché, où il vée de province, ouvrage pos- vivoit encore en 1380. Outre thume de Madame L*** re- quelques Epitres et des Poésies cueilli par M*** Amsterdam latines, on a de Moggi deux (Strasbourg), 1753, in-8°. III. Poëmes; l'un élégiaque, de 62 Traité de la culture des renoncuvers composé en 1360 pour les, des œillets, des auricules, un mariage; l'autre en vers hédes tulipes, et des jacinthes, roïques sur la mort d'Azzo da Paris, 1754, 2 vol. in-12. IV. La Correggio, adressé à PétrarFélicité mise à la portée de tous que. les hommes, Paris, 1742, 1 vol. in-12. V. Une Traduction du * MOGISLAS (Pierre), évêque. nouveau volume ou supplément de Kiovie, dans le 16 siècle, du Spectateur, ou le Socrate auteur de la Confession orthomoderne, Paris, 1755. VI. La doxe de l'Eglise catholique et France littéraire, Paris, 1769. apostolique d'orient, rédigée. VII. Lucina sine concubitu, Lu- originairement en langue russe cine affranchie des lois du con- dans un concile provincial tenu cours, traduit de l'anglais d'A-à Kiovie, et qui est un précis aubraham Johnson, 1750, in-12. thentique de la doctrine de l'EVIII. Il a donné une nouvelle glise grecque. Cette confession Edition de l'ouvrage de Chorier, fut traduite en grec, publiée,

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approuvée et adoptée l'an 1613 | par Parthénius, patriarche de Constantinople, et tous les autres patriarches grecs.. Elle fut depuis imprimée en grec et en latin aux dépens de Tanagiota, interprète du grand-seigneur, homme célèbre par son opulence et sa libéralité, qui la fit distribuer gratuitement aux chrétiens grecs, et l'on y joignit une lettre de recommandation, composée par Nectaire, patriarche de Jérusalem.

* MOHAJÉRY (A'bd-Al-Rahym Al-Bâny Al), poëte arabe, florissoit à Damas en Syrie dans le 15° siècle de l'hégire, ou le 11 de notre ère. C'étoit le Pope de sa patrie, enfermant un beau génie dans un petit corps tout difforme. Ses ennemis, c'est-àdire les petits esprits jaloux de ses talens, ne manquant jamais de le railler sur cette disgrace de la nature, il ne répondit à leurs sarcasmes que par un distique où il disoit « Quoique l'on trouve les perles enveloppées d'une vile mousse, les perles sont précieuses, même aux yeux des rois ; mais la chenille, malgré les belles couleurs de sa robe, est foulée aux pieds des esclaves. » Il excelloit dans la poésie héroïque, et a composé un grand nombre de Pièces de ce genre, recueillies dans un Dyouân, que l'on conserve à la bibliothèque de l'Escurial.

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*MOGUES, se disant propagateur des droits de l'homme, fut envoyé, en 1793, par le comité de salut public, près l'armée de l'ouest et dans les départemens voisins; il parcouroit les villes et les campagnes, dictoit des lois aux autorités civiles et militaires, donnoit l'impulsion, imprimoit par-tout la terreur, et faisoit exécuter les mesures révolutionnaires avec la dernière rigueur. Il fut chargé de beaucoup d'autres missions notamment dans le * I. MOHAMMED (Abou-Bekr) département des Ardennes, où il El-Azdy Ebn Doréyd, né à Basdénonça son ancien ami Vibert, çorah, l'an de l'hégire 223-833 de Rhétel, qui lui avoit envoyé de J. C., mort à Bagdad en confidentiellement son opinion en 321-933, auteur arabe célèbre, faveur de Louis XVI, qui venoit jouissoit parmi ses compatriotes d'être conduit au Temple. Cette de la réputation d'un des hommes opinion, imprimée à Charleville, les plus instruits qu'il y ait eu n'avoit pas été publiée, et l'au- dans leur littérature. Il écrivoit en teur n'en avoit communiqué que prose et en vers avec une égale l'exemplaire qui causa sa mort. pureté, et a laissé de nombreux Mogues fut lui-même dénoncé plu- ouvrages tous également estimés. sieurs fois à la convention; mais Les plus connus sont, I. L'Assa faveur auprès des comités du semblée royale poëme à la gouvernement le mit à couvert. louange d'Abou Mykhayl El-SelCependant, en 1795, après la jôuky. On le trouve manuscrit chute de la Montagne, la con- dans la bibliothèque de l'Escuvention le fit traduire devant le rial. II. Dictionnaire arabe, 3 tribunal criminel des Ardennes vol. in-folio, manuscrit dans la qui le condamna à mort, «< com- bibliothèque de Leyde. III. Dicme ayant fait assassiner juridi-tionnaire historique des tribus et quement la municipalité de Sédan des familles arabes, manuscrit pendant la terreur. » Il fut exé- dans la même bibliothèque. IV. Un poëme intitulé Magçóurah,

cuté à Mézières.

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Vers 1776 ils obtinrent la permission d'envoyer à Madrid encore deux religieux de l'ordre pour s'y perfectionner, sous le célèbre professeur Cassiri, dans

manuscrit dans les bibliothèques de Paris, de Rome, d'Oxford, de Leyde et autres. Il a été le sujet d'une foule de commentaires plus ou moins estimés. On a imprimé plusieurs fois le Magçôu-les langues hébraïque et arabe. rah, dont la meilleure édition Les frères Mohedano devoient est celle de Haitsm, 1773, avec les Scolies de Khalôuyeh et de Lakhamytah; mais celle de liar-triotique pour les progrès des lu

s'attendre aux contradictions et aux difficultés que leur zèle pa

mières en Espagne leur attira. Cependant ils eurent la satisfaction de voir leurs travaux couronnés du succès, et même de mériter des témoignages d'estime de Charles III. Ce monarque les gratifia d'une pension de 1000 ducats, à titre de récompense et de dédommage

dervik, 1786, lui est de beaucoup supérieure sous les rapports typographiques. L'une et l'autre sont accompagnées de la version latine. Ce Magçóurah se compose de plusieurs autres petits poemes appellés Quascydah, dont tous les vers commencent et finissent par une même lettre. Mohammed, fils de Doréyd, a encore composément de leur sacrifices. Ces deux sur différens sujets plusieurs Poëmes, dont deux se trouvent manuscrits à la bibliothèque impériale de Paris.

auteurs moururent à Grenade vers 1800. Ils nous ont laissé une Histoire littéraire de l'Espagne, origine, progrès, déca dence et restauration de la litté

II. MOHAMMED. Voyez AMIN-rature espagnole dans le temps BEN-HAROUN.

* MOHEDANO ( les frères Raphaël et Pierre Rodriguez), savans religieux de l'ordre de Saint-François, membres de l'académie d'histoire de Madrid nés dans l'Andalousie vers l'an- | née 1730, montrèrent de bonne heure un même goût pour la science et les belles-lettres, et voulurent partager ensemble le suffrage de la postérité. Exempts des préjugés de leur ordre, ils s'occupèrent de la réforme des études monacales, et c'est à leur sollicitude qu'on y établit des chaires de mathématiques, de physique expérimentale et des langues grecque, hébraïque et arabe. Ils achetèrent des dictionnaires, des grammaires, et autres livres élémentaires de toutes ces langues, et les distribuèrent gratuitement aux professeurs et aux élèves.

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des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains, des Gotis des Arabes et des rois catholiques avec les Vies des hommes iliustres de cette nation, et la critique de leurs ouvrages, 9 vol. in-4°. Ils furent imprimés à Madrid en 1766, et années suivantes. En 1789 les frères Mohedano avoient déjà mis la derniere main à d'autres ouvrages, dont les principaux sont, I. Apologie de la nation espagnole contre quelques auteurs modernes et étrangers. II. Réflexions sur la littérature espagnole des trois derniers siècles, comparée avec la française et celle des autres nations. III. Dissertation l'histoire de l'Espagne du P. Mariana, et les éditions qu'on en a données. IV. Dissertation historique et géographique sur les Celtes et d'autres peuples qui habitèrent l'Espagne, contre les

sur

opinions de quelques modernes. On ignore si ces ouvrages ont été imprimés.

* MOHHAMMED - HACHEM, a donné en persan une Histoire des grands Moghols, intitulée Tarykh-Montekheb-Lubab, c'està-dire Extrait, ou abrégé pur et authentique. Cet ouvrage important passe rapidement sur le règne de Timur et de ses descendans, commence proprement à celui de Bâbour, qui fit en l'an 932 de l'hégire (1525-6) la conquête de l'Indostan, finit à l'an 1130 (1677), sous le règne de Mohhammed Châh. Il se trouve à la bibliothèque impériale de France, sous le n° 70 des manuscrits persans, forme un assez gros volume, petit in-folio.

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à Slensbourg en Danemarck l'an 1600, reçut le bonnet de docteur à Bâle, revint dans sa ville Succès brillans dans la pratique natale, et s'y distingua par des de la médecine. Après avoir fait preuve de talent à Lubeck Odensée, dans l'île de Fionie, il arriva en 1651 à Copenhague, fut choisi par le roi Frédéric III pour son premier médecin, mourut en 1670. Le seul ouvrage qu'on connoisse de Moht est une observation chirurgicale, intitulée Casus chirurgicus perforati thoracis Hafniæ 1656 1658, 1661, in-4°.

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*MOIBAN (Jean), né à Breslau, capitale de la Silésie, decine en Allemagne, et voyagea en 1527, étudia d'abord la méensuite en Italie. La pénétration * MOHI ( Henri ), dit Ericius de son génie, la justesse de son Mohyus, né au pays de Liège, discernement, et son assiduité sur les frontières du Luxembourg, aux leçons des plus habiles pros'appliqua à l'étude de la méde- fesseurs, augmentèrent la masse cine, y fit de grands progrès, et de ses connoissances au point la pratiqua avec réputation de- que, de retour dans sa patrie, la puis environ 1620 jusqu'en 1654. ville d'Ausbourg se l'attacha par Il est auteur des ouvrages suides appointemens considérables. 1. Tertiana crisis, qua Instruit dans les langues savantes, D. D. Petri Barbæ, proto-medici, et très-laborieux, Moiban, apres praxis curanda tertianæ, et Vo- avoir restitué le sens de quelques pisci-Fortunati Plempii, professo- passages d'Hippocrate et de Garis Lovaniensis primarii, animad-lien, et traduit Dioscoride en versio discutitur, ac legitima de- partie se disposoit à donner mùm tertianæ curatio exponitur, différens ouvrages de sa compoLovanii, 1642, in-4°. II. Pulvis sition, quand la mort le frappa sympateticus quo vulnera sananen 1562. Nous n'avons de lui que tur absque medicamenti ad parce qui suit Pedacii Dioscoridis ad Andromachum de curationitem affectam applicatione et superstitione, 1654, in-4°, sans bus morborum per medicamenta nom de ville ni d'imprimeur. Cet paratu facilia libri duo, primùm ouvrage, qui n'est pas sans mé-græcè editi partim à J. Moibano, rite, renferme des paradoxes et partim, post ejus mortem, des traits de charlatanisme qu'on Conrado Gesnero in linguam est fâché de rencontrer dans une latinam conversi adjectis ab telle production. utroque interprete symphoniis Galeni et aliorum, Argentorati,

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* MOHT ou MOTH (Paul), né 1565, in-8°.

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† I. MOINE ( Jean le ), doyen | de Bayeux, et enfin cardinal, né à Cressi en Ponthieu, fút aimé et estimé du pape Boniface VII, qui l'envoya en qualité de légat en France, l'an 1303, pendant son démêlé avec le roi Philippe-le-Bel. Le Moine brava son souverain, et se fit mépriser par les bons Français. Il mourut à Avignon en 1313, après avoir fondé à Paris le collége qui porte son nom. On a de lui un Commentaire sur les décrétales, matière qu'il possédoit à fond.

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+II. MOINE (Etienne le) ministre de la religion réformée, hé à Caen l'an 1624, mort le 3 avril 1689, très-habile dans les langues grecque et latine, ainsi que dans les langues orientales, professa la théologie à Leyde avec beaucoup de réputation. On a de lui plusieurs Dissertitions, imprimées dans son recueil intitulé Varia Sacra, 1685, 2 vol. in-4°, et quelques autres ouvrages. Ce fut lui qui publia, Je premier, le livre de Nilus Doxopatrius, touchant les cinq patriarcats.

III. MOINE (Pierre le), né à Chaumont en Bassigni l'an 1602, mort à Paris le 22 août 1672, à 70 ans, entra chez les jésuites, et parvint aux emplois de cette compagnie. Il est principalement connu par ses vers français, recueillis en 1671 en un volume in-folio. Le P. Le Moine est le premier des poëtes français de la fameuse société qui se soit fait un nom dans ce genre d'écrire. On ne peut disconvenir que ce poëte n'ait de la verve et un génie élevé; mais son imagination l'entraîne souvent trop loin jugement qu'on doit appliquer sur tout à son

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Poëme de Saint-Louis. Ses ou vrages en vers sont, I. Le Triomphe de Louis XIII. II. La France guérie dans le rétablissement de la santé du roi. III. Les hymnes de la sagesse et de l'amour de Dieu; les peintures morales, etc. IV. Un Recueil de vers théologiques, héroïques et moraux. V. Les Entretiens poétiques. On y trouve des choses qui auroient paru hardies dans nos poëtes modernes, entre autres ce morceau où la doctrine de la tolérance est mise en assez bons

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Et la mer, comme lui, sert sans distinction Le dévot de la Mecque et celui de Sion, etc. VI. Saint-Louis ou la Couronne reconquise sur les infideles, poëme divisé en dix-huit livres, etc. Despréaux, consulté sur ce poëte, répondit « qu'il étoit trop fou pour qu'il en dit du bien, et trop poëte pour qu'il en dît du mal. » Un étranger disoit de nos poëmes épiques « Le Moyse sauvé de Saint-Amand est un poëme bas et rampant; le Clovis de Desmarais, poëme sec et plat; la Pucelle de Chapelain, poëme dur et glacé; l'Alaric de Scudéri, poëme fanfaron; le Charlemagne de Le Laboureur, poëme lâche et sans poésie; le Childebrand de Carel, poëme aussi barbare que le nom

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