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soit dans le 16 siècle. Il a écrit De translatione regalis depositi cadaveris serenissimi regis Alphonsi de Aragonia I. hujus regni historica juridica probatio

MUSCHENBROECK. Voyez

MUSSCHENBROECK.

Antoine Casini, et Faure, autres jésuites, et publiées cette même année sous le titre de Tabula chronologica Dominici Musaulti è societate Jesu, quæ sacra, politica, bellica, fortui- pro excellentissimo D. Petro ta, litteras et artes ad omnige-Antonio de Aragonia. nam historiam complectuntur ; ab orbe condito ad annum post Christum natum 1750; editio tertia auctior, emendatior, et in formam commodiorem redacta. Accessit dissertatio historico-critica, quá chronologiæ his tabulis traditæ specimen apologeticum exhibetur, Romæ, 1750; Bononiæ, 1752. Le P. Faure, indépendamment d'une dissertation | apologétique de ces Tables, y a ajouté quelques savantes notes. On a encore de Musanzio l'Oraison funèbre en latin du cardinal Barberini, 1680, in-fol. Ce jésuite mourut au commencement du 18e siècle.

* MUSARRA (Charles), ecclésiastique de Messine, et chevalier de Jérusalem, mort en 1683, a publié plusieurs Poëmes, entre autres l'Eneide de Virgile, et des Poésies qui se trouvent dans la première partie du Recueil de l'académie Della Fucina.

*MUSCARA (André), Sicilien, jurisconsulte assesseur de la grande cour archiepiscopale de Palerme, et ensuite avocat fiscal, mort en 1666, a publié Defensio immunitatis ecclesiasticæ, etc.

* I. MUSCETTOLA (Tibère), Napolitain, de la congrégation de l'Oratoire, vivoit dans le 16 siècle. On a de lui des discours moraux, imprimés à Venise en 1670, in-12.

*II. MUSCETTOLA (Tibère), de la même famille que le précédent, conseiller du roi, floris

*MUSCO (Michel), de Ta rente, clerc régulier, vivoit dans le 17e siècle. Il est auteur d'un ouvrage intitulé Il Regolare ovvero della regolare perfezione diviso in due parti, Venise, 1628, in-4°.

I. MUSCULUS (Wolfangus), l'un des plus célèbres théologiens du 16° siècle, né à Dieuse en Lorraine, l'an 1497, d'un tonnelier, se fit bénédictin dans le Palatinat à l'âge de 15 ans; mais il quitta, en 1527, le cloître, pour suivre les opinions indulgentes du lutheranisme qui lui donnoit une femme. Réduit à la mendicité, il se fit tisserand, et ensuite manoeuvre à Strasbourg, où il s'étoit réfugié. Bucer, instruit de son savoir, lui donna une retraite dans sa maison et la place de catéchiste. Un moine prêchant un jour contre les nouvelles opinions religieuses, Musculus le chasse de sa chaire, y monte à sa place, et fait une apologie très forte des innovations introduites par Luther. Cette saillie de zèle lui mérita la place de ministre de Strasbourg, et ensuite une chaire de théologie à Berne, où il mourut le 29 août 1563, à 66 ans, après avoir publié des Commentaires sur l'Ecriture sainte, infolio: une compilation intitulée Loci communes, in-folio; et des Traductions de plusieurs Traités

de saint Athanase et de saint Ba- | grec, la version latine et des notes, sile, etc.

+II. MUSCULUS (André), de Scheneberg en Misnie, professeur de théologie à Francfortsur-l'Oder, un des plus zélés défenseurs de l'ubiquité, mourut en 1589. On a de lui un grand nombre d'ouvrages, qui n'ont obtenu aucune estime. Musculus prétendit que Jésus-Christ n'avoit pas seulement été médiateur en qualité d'homme, mais que la nature divine étoit morte comme la nature humaine. Il enseignoit que le Sauveur n'étoit point effectivement monté au ciel, qu'il avoit laissé son corps la nuée qui l'environnoit. On ne voit pas qu'il ait formé de secte. Il avoit voulu combattre StauJer, qui prétendoit que JésusChrist n'avoit été médiateur qu'en qualité d'homme et non pas en qualité d'Homme-Dieu. Muscu

mais

dans

lus
, pour le contredire, soutint
que la Divinité avoit souffert, et
qu'elle étoit morte.

Paris, 1796, 3 vol. in-4o. M. de
La Porte Dutheil en a donné une
Paris, 1784, in-12. La traduc-
édition en grec et en français,
Girol Pompie est estimée. M. Re-
tion en vers italiens donnée par
édition en 1801,
nouard en a donné une jolie
Il y a

in-12. eu un autre poëte de ce nom dans le 4 siècle.

* MUSELLI (Le marquis JeanJacques), savant antiquaire et ble et ancienne famille de Vécélèbre littérateur, né d'une norone le 9 septembre 1697, et mort dans cette ville le 1er août 1768, a publié les ouvrages suivans: I. Numismata antiqua collecta et edita, Veronæ, 1750, 3 vol. in-folio. Il dédia cet ouvrage au roi de Pologne, qui le récompensa généreusement. II. Antiquitatis reliquiæ collectæ, tabulis incisa, et explicationibus illustrate, Veronæ, 1756, 2 vol. in-fol. Cet ouvrage est écrit en latin et en italien. Ces deux ouvrages, réunis en un seul, furent publiés sous le titre suivant: Museum Musellianum in quinque tomos distributum, quorum primi tres numismata, quartus ins

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etc., quintus antiquitatum reliquias complectuntur, Veronæ, 1760, 5 vol. infolio. Muselli a laissé un grand nombre de manuscrits précieux.

† MUSÉE, Musæus, très-célèbre poëte grec, que l'on croit avoir vécu du temps d'Orphée et avant Homère, vers l'an 1180 avant Jésus-Christ. Il est auteur du Poëme de Léandre et Héro. Oncriptiones le trouve dans le Corpus poëtarum Græcorum, Genève, 1606 et 1614, 2 vol. in-folio; séparément, grec et latin, Paris, 1678, in-8°, et Leyde, 1737, in-8°. (Voy. ONOMACRITE.) La meilleure édition de Musée est celle de C. F. Heinrich, Hanovre, 1793, in-8°; celle de Teucher, Hala, 1801, in-8°, est inférieure à la précédente. M. Moutonnet de Clairfonds a traduit Héro et Léandre en français, Paris, 1774, in-8°, et M. Gail en a donné une traduction jointe à celle des Idyl-gédie, Thalie à la comédie, Eules de Théocrite, avec le texte terpe à la flûte et aux autres

MUSES (Mythol. ), déesses des sciences et des arts, filles de Jupiter et de Mnemosyne. Elles étoient neuf: Clio, Melpomène, Thalie, Euterpe, Terpsichore, Erato, Calliope, Uranie, et Polymnie. Chacune d'elles présidoit à quelque art particulier. Clio à l'histoire, Melpomène à la tra

instrumens à vent; Terpsichore | Musgrave porta contre les ministres qui avoient fait la paix de 1763 fit grand bruit: mais l'affaire ayant été discutée devant un comité de la chambre des communes, Musgrave ne put fournir des preuves suffisantes.

+ MUSITAN (Charles), prêtre, médecin à Castrovillari, petite ville de Calabre, mort à Naples en 1714, à 80 ans, est auteur de plusieurs ouvrages imprimés à Genève, 1716, in-folio, 2 vol. Musitan avoit exercé la médecine avec succès, et ses écrits sont une preuve qu'il en

avoit inventé la harpe, Erato la lyre, Calliope les vers héroïques, Polymnie la rhétorique, et Uranie l'astronomie. Il y avoit des peuples qui n'admettoient que trois Muses: Mélété, Mnémé, Aædé. | D'autres en comptoient sept, quelques-uns seulement deux. Les Muses, quel que fût leur nombre, avoient Apollon à leur tête. Le palmier, le laurier, et plusieurs fontaines, comme l'Hippocrène, Castalie, et le fleuve Permesse, leur étoient consacrés. Elles habitoient les monts Parnasse, Hélicon, Piérius, et le Pinde. Le cheval Pégase paissoit ordinai-noissoit profondément la théorie. rement sur ces montagnes et aux Il n'acceptoit ni honoraires, ni environs. On représentoit les présens. Ses ennemis voulurent Muses jeunes, belles, chastes, lui interdire la médecine; mais aimant la retraite, ayant à la le pape Clément IX, qui connois main et autour d'elles les attri- soit son savoir, lui permit de buts qui convenoient à chacune. l'exercer. Il se signala sur-tout Quelquefois même on les pei- dans le traitement de la maladie gnoient formant des danses en vénérienne, sur laquelle il a donné choeur, pour désigner la liaison un Traité, traduit en français prochaine ou éloignée qu'il y a par Devaux, 1711, deux volumes entre toutes les sciences et les in-12. arts. Voyez Aon.

con

+ MUSIUS (Corneille) ou Murs, ne à Delft en 1503, se distingua dans les belles-lettres et les langues à Louvain, et les enseigna lui-même à Gand. Il accompagna ensuite de jeunes seigneurs à Paris et à Poitiers. De retour dans sa patrie, il fut directeur des religieuses de Sainte

I. MUSGRAVE (Guillaume), docteur en médecine d'Oxford, antiquaire anglais, et secrétaire de la société royale de Londres, né en 1657, mourut en 1721, à Exeter, où il exerçoit son art. On a de lui, I. Les Transactions philosophiques, uuméros 167 à 178. II. Geta Britan-Agathe, emploi qu'il remplit avec nicus, 1715, in-8°. III. Belgium beaucoup de zèle pendant 36 ans. Britannicum, 1719, in -8°. IV. Dans ses momens de loisir, De aquilis Romanis, 1723 in-8°. cultiva les muses et se fit estiV. De legionibus, etc." mer par sa science et par sa probité, Le farlatique Guillaume Lumei, le fit arrêter à Leyde, et épuisa sur ce respectable vieillard tout ce que la rage peut inventer de plus atroce. Il lui fit couper les oreilles, le nez, les doigts des mains et des pieds, et ce que

*II. MUSGRAVE (Guillaume), fils du précédent, médecin fort habile, né à Exeter, mort en 1777, a publié quelques Ouvrages de critique très-estimés. Une accusation de corruption que

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il

* I. MUSOTTI (Alexandre), noble Bolonais, né en 1555;

la pudeur défend de nommer, et finit par le faire attacher à la potence, où il mourut le 15 dé-après avoir été reçu docteur en cembre 1572. Guillaume Estius, droit civil et canon, alla à Rome, dans son Histoire des martyrs où il fut employé honorablement de Gorcum, les auteurs des par le pape Pie IV. Grégoire XIII Acta Sanctorum au 10 juillet, lui donna un canonicat dans l'éet Pierre Opmeer, dans son His-glise du Vatican, et le choisit toire des martyrs de Hollande, pour son camérier. Peu après se sont étendus sur la vie et la c'est-à-dire en 1579, il obtint mort de cé martyr. On a de l'évêché d'Imola, avec le titre de lui divers Poëmes: I. Institutio comte de Bagnarca, et en 1591 feminæ christianæ, tirée du der-il fut envoyé, en qualité de nonce, nier chapitre des Proverbes. Odes et quelques Psaumes en vers, Poitiers, 1556, in-4°. III. De temporum fugacitate, deque sacrorum poëmatum immortalitate, ibid, 1536, in-4°. Il y donne un abrégé de sa vie. IV. Imago patientiæ. V. Libellus tumulorum Desiderii Erasmi, Louvain, 1536, in-4° VI. Encomium solitudinis, Anvers, 1566, in-4°. VII. Des Hymnes. VIII. Un Livre de prières, publié par Luc Opmeer, Leyde, 1582, in-16. Ses vers sont d'un style pur et clair. On voit dans le Theatrum crudelitatis hæreticorum la représentation de son cruel martyre.

à Venise. Après avoir rempli sa
mission, il revint dans son évê-
ché, qu'il gouverna avec autant
de prudence que de sagesse, jus-
qu'à sa mort arrivée le 25 janvier
1607. Ce fut par ses ordres
fut imprimé, en 1595, à Bolo-
gne, le Rituel des sacremens
à l'usage de l'église d'Imola.

que

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de

* II. MUSOTTI (Etienne), Bologne, religieux de l'ordre de Saint-Augustin, est connu par les ouvrages suivans: I. De filii Dei, Deiparæque semper Virginis Mariæ ortu, oratio, Veronæ 1622. II. De prælati sapientia ortu, Bononiæ, 1621.

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* MUSSAPHIA (Benjamin) médecin juif, exerça son art à Hambourg, et y florissoit l'an 1638. Il passa ensuite à Gluckstadt, au duché de Hols

vers

+ MUSONIUS-RUFUS (Caïus), philosophe stoïcien, envoyé en exil dans l'île de Gyare, sous le règne de Néron, parce qu'il critiquoit les mœurs du prince, fut rappelé par l'empereur Ves-tein, et de là à Amsterdam, où il pasien, qui avoit moins à crain- mourut en 1674. On a de lui, dre les censeurs. Pierre Nieus- I. Sacro-medica sententiæ, Hamvland a publié à Amsterdam une burgi, 1640, in-8°, avec sa letsavante Dissertation de Musonius tre De auro potabili. II. EpisRufus. Il ne faut pas le confon- tola de maris reciprocatione dre avec un autre philosophe cyni- Amstelodami, 1642, in-4°. IÍ que, du même nom et du même établit dans cet ouvrage un systemps, qui étoit lié avec Apollo- tème sur le flux et reflux de la nius de Tyanes. Nous avons plu- mer. sieurs Lettres de ces deux philosophes. Voyez les Mémoires de l'académie des inscriptions, in4o, tome XXXI, page 131.

*MUSSARD (Pierre). à Genève vers l'an 1625 1626, montra du goût

l'étude dès son enfance, ses parens le destinèrent aux fonctions de ministre, qu'il exerça par la suite avec distinction. Mussard se montra grand prédicateur à Lyon; mais obligé de quitter cette ville, d'après un édit qui défendoit aux Génevois de prêcher en France, et ne pouvant retourner dans sa patrie, parce qu'il ne vouloit point souscrire le formulaire Consensus, il se retira à Londres. A peine y étoit-il qu'il fut appelé à l'église de la Savoie, au service de laquelle il consacra les six dernières années de sa vie. Il mourut en 1681. On a de lui, 1. Jugement rendu par MM. de la propagation de la foi, sur le traité du purgatoire, prouvé contre la doctrine de MM. de la religion prét. réf., par messire Bobye, conseiller, aumônier et prédicateur du roi, in-8°, Lyon, 1661. II. Conformités des cérémonies modernes avec les ancienoù l'on prouve, par des autorités incontestables , que les cérémonies de l'Eglise romaine sont empruntées des païens Genève, 1667, in-8°. Ce livre a été traduit en allemand, et imprimé deux fois à Leipsick, en 1695 et 1703. Il en a été fait une autre édition en français avec des additions, suivies de la Lettre

nes,

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écrite de Rome sur le même sujet, par Conyers Middleton, Amsterdam, 1744, in-12. (Voy. MIDDLETON, noIII.) III. Un volume de Sermons, imprimé à Genève en 1674. IV. Un traité latin des dieux qui prédisoient l'avenir, sous le titre de Historia deorum fatidicorum, publié d'abord à Genève, et ensuite à Francfortsur-le-Mein en 1680.

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Dongy dans le commandement d'une tribu guerrière. Après avoir adopté le vêtement d'un homme, elle se mit à la tête de ses troupes, et les conduisit plusieurs fois à la victoire. Elle étendit les limites de son empire, et mourut au milieu du 17e siècle, après avoir fait passer son nom jusqu'en Europe.

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MUSSATI (Albertin), historien et poëte padouan, mort en 1329, ministre de l'empereur Henri VII. Ses succès en poésie lui méritèrent l'honneur du lauréat, qu'il reçut dans sa patrie. Envisagé comme historien, on lui doit, I. De gestis Henrici VII, imperatoris. II. De gestis Italorum post Henricum. Les OEuvres de Mussati ont été récueillies in-folio à Venise, 1636, avec des notes par Laurent Pignorius. Il a mérité que Pignorius, Felix Osius et Villani l'aient commenté. Leurs notes se trouvent dans ce Recueil.

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* MUSSATO (Jean-François), gentilhomme de Padoue, célèbre littérateur, et l'un des principaux coryphées des académies de cette ville, né le 3 septembre 1533 étoit savant dans les langues grecque, latine et hébraïque. Il étudia aussi la philosophie et l'Ecriture sainte, et remplit plusieurs emplois honorables dans sa patrie, où il mourut en 1613. On ne connoît de lui que quelques Vers grecs, épars dans les Recueils du temps, et un petit nombre d'Inscriptions et d'épitaphes dans les églises de Padoue et dans plusieurs autres lieux.

+ MUSSCHENBROECK (Pierre de), né à Leyde en 1692,mort dans cette ville en 1761, à 69. ans fut reçu docteur de méde 22

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