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torica et diplomatica, etc. C'est | un recueil de chartes et de diplômes sur les Pays-Bas. La meilleure édition est de 1724, 2. vol. in-fol. , par Foppens, qui l'a en-` richie de notes, de corrections et d'augmentations. Ce recueil a été augmenté de deux volumes de Supplément, 1734-1748. VII. Rerum Belgicarum chronicon; ouvrage utile pour l'Histoire des Pays-Bas. VIII. De rebus Bohemicis, in-12.

II. MIRE (Noël le), né à Rouen, se distingua dans la gravure par la délicatesse de son burin, et le moelleux de ses compositions. Outre un grand nombre d'estampes particulières qu'on lui doit, il a orné de ses productions les belles éditions de Rousseau, de Voltaire, de Boccace, de La Fontaine, et d'Ovide. Ses derniers ouvrages font partie de la belle collection intitulée

Galerie de Florence. Le Mire est mort en 1801.

Messinese; Vita di Giovanantonio Viperano, vescovo di Giovinazzo, Messinese; et quelques Poëmes.

MIREPOIX. Voy. LEVIS.

MIREVELT (Michel-Janson). peintre hollandais, né à Delft ville en 1641, s'est adopné en 1588, mort dans la même dans lequel il réussissoit parfaiprincipalement auportrait, genre tement. Il a aussi représenté des Sujets d'Histoire, des Bambochades, et des Cuisines pleines de gibier tableaux rares et recherchés, pour le bon ton de couleur, la finesse et la vérité de la touche. Il laissa un fils, son élève. Le MuséeNapoléon possède plusieurs de ses tableaux.

MIRIS. Voy. Mieris.

belle de Perse, qui, en 1722, MIRIWEYSS, fameux rese souleva contre le sophi. Il étoit fils de cet émir, qui avoit enlevé * MIRELLO-MORA (Antoine), la province de Candahar au sophi, né à Messine, florissoit vers 1667, légitime souverain. Il prenoit le et acquit autant de réputation titre de prince de Candahar. La dans la peinture que dans les religion avoit été le prétexte de belles-lettres. On a de lui La di- la révolte de l'émir. Il n'avoit vina senia principessa; Dis- d'autre dessein, disoit-il, que corsi delle glorie della nobile d'obliger le sophi à embrasser la fedele, ed esemplare città di doctrine de Mahomet, et à abMessina; Vita del P. Antonio jurer celle d'Ali. Son fils, Fermo, fondatore della congre- commandoit un corps de douze qui gazione sotto il titolo di Gesù e cents hommes, remporta la Maria: Discorso chefa la lingua mière victoire sur le sophi, le 8 volgare, dove si vede il suo nas- mars 1722, et s'empara de la cimento esser Siciliano; Dis-ville d'Ispahan. Il s'y montra no a corso ove si mostra, che la Si- seulement un vainqueur cruel cilia sia stata madre non solo mais un barbare violateur des dello scrivere, e poetare, ma traités que les rois de Perse ont anche della lingua volgare; faits avec les marchands de l'EuDue risposte a due lettere di rope, pour la sûreté de leurs D. Diego di Mora, regio cas- marchandises. Cette victoire actellano della cittù di Milazzo; crédita le rebelle. Il se vit apVita di Guido delle Colonne Mes- puyé, en 1724, du Mogol et du sinese; Vita di Tommaso Caloria, Turc. Mais les affaires changè

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rent de face en 1725. La cour ottomane ouvrit les yeux sur les dessins de l'usurpateur, retira ses troupes, et commença même d'agir contre lui. Miriweyss fit face à tout; il se défendit contre le Turc avec valeur, et remporta sur lui plusieurs avantages. Mais, au milieu de ses succès, Eschrepchan, fils de sa femme, que le rebelle avoit enlevée à son mari légitime (prince d'une partie de la province de Candahar), irrité de cette insulte, le tua au mois d'octobre 1725.

Mirkhond. En 1782, avoit paru
à Vienne Historia priorum regum
Persarum, post firmatum in re-
gno Islamismum du même his-
torien. Mais ce morceau, fort
court, offre peu de lumières.
M. Wilken a publié pour
la pre-
mière fois, à Gottingue, en
1808, avec une traduction latine
et des notes, l'original persan
de l'Histoire des Samanides de
Mirkhond.

MIROFLÈDE. Voyez INGO

BERGE.

MIRON (Charles) fils du premier médecin du roi Henri II, nommé par ce prince à l'évêché d'Angers, en 1588, à l'âge de dix-huit ans, s'en démit, et après qu'il eut vécu long-temps simple ecclésiastique, le cardinal de Richelieu le fit nommer de nouveau évêque d'Angers, en 1621. Louis XIII le transféra en 1626 à l'archevêché de Lyon, où il mourut, le 6 août 1628,

+ MIRKHOND, historien persan, écrivoit à la fin du ge siècle de l'hégire, c'est-à-dire au commencement du 15 siècle de notre ère. Son ouvrage, célèbre dans l'Orient et écrit en langue persanne, a pour titre. Le Jardin de la pureté. Il est divisé en neuf parties, compris l'introduction et l'appendix. Unstyle sec, peu naturel et surchargé de métaphores, des recits exagérés ou fabuleux, des détails oiseux, stériles ou fri-après avoir joui d'une réputation voles, point de développemens et de suite dans la narration des faits, peu de portraits bien traces et beaucoup de maximes triviales, voilà ce qui caractérise Mirkhond, ainsi que la plupart des historiens orientaux. Son ouvrage n'étoit connu que par des extraits. infidèles et informes qu'on trouve à la suite de son voyage de Texei-le parlement de Paris, par arrêt ra, quand M. Silvestre de Sacy de l'an 1623, l'obligea de révoen a traduit et publié la partie qui quer cette excommunication, et regarde l'Histoire des Perses de lui défendit de procéder à l'avela dynastie des Samanides. Elle nir par de telles voies. —lly eut est remplie près de la moitié de du même nom deux prévôts des ses Mémoires surdiverses antiqui- marchands de Paris. Le premier tés de la Perse, 1 volume in-4°, (François), mort en 1609, magisà Paris, de l'imprimerie du Lou-trat intègre et zélé, acheva l'hôvre. 1793. Cette traduction, bien tel de ville, et s'opposa, en 1605, écrite et fidèle image de l'origi- à la suppression des rentes sur nal, fait désirer que le traducteur cet hôtel. Le second (Robert), donne de même tout l'ouvrage de frère du précédent, mourat en

qui est aujourd'hui presqu'entiérement éteinte. C'étoit un homme d'un génie remuant et inquiet. Éiant évêque d'Angers, il s'étoit élevé fortement contre les appels comme d'abus, et avoit excommunié l'archidiacre de sa cathédrale, pour s'être servi de ce moyen contre les procédures; mais

1641, à soixante et douze ans, intendant du Languedoc.

l'édit de Nantes, il se retira en Angleterre, où il fut zélé protestant. Misson mourut à Londres en 1721, dans un àge assez avancé On a de lui, I. Un livre intitul Nouveau Voyage d'Italie, dent la meilleure édition est celle de La Haye, 1702, en 3 vol. in-12. Cet ouvrage, ainsi que tous les autres de Misson, est rempli de préventions sur la croyance de P'Eglise romaine, et sur quelques

MIROWITSCH ( Basile), descendoit d'un père russe, qui avoit suivi le parti du Cosaque Mazeppa, lorsqu'il prit les armes pour Charles XII, roi de Suède, contre le czar Pierre I. Ses biens avoient été confisqués, et Basile les réclama avec chaleur auprès de l'impératrice Catherine II. N'ayant pu les obtenir, il cher-pratiques qui ne font pas le fond cha à tirer le prince Iwan de sa prison, pour le mettre à la tête d'un parti. Sa tentative ne servit qu'à faire tuer le prince par ses gardiens, et à le faire arrêter fui-même. Mirowitsch, traduit devant une commission composée cinq prélats, de cinq sénateurs et de plusieurs officiers généraux, parut devant elle avec tranquil lité, dans l'espoir, dit-on, d'obtenir sa grace; mais, il fut condamné à être décapité, et fut exécaté le 26 septembre 1764.

de

MISÉRICORDE (les Filles de la). Voyez MARIE MAGDELEINE DE La Trinité, no XXXIV, et Yvan.

sit

† MISITHÉE, beau - père de TempereurGordien,qui se conduipar sès conseils, et qui lui dut toute la prospérité de son règne. Il mourut l'an 243 de Jésus-Christ, et laissa par son testament tout sou bien à la ville de Rome. On prétend que sa mort fut hâtée par Philippe, qui lui succéda dans la charge de préfet du prétoire, et qui fut depuis empereur. Voyez GORDIEN, o¡II.

MISRAIM. Voyez MrzRAÏM,

+ MISSON (Maximilien) brilla d'abord au parlement de Paris en qualité de conseiller pour les réformés. Après la révocation de

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de cette croyance. On trouve d'ailleurs des choses curieuses, du savoir, et quelquefois de bonnes plaisanteries. Addison l'a augmenté d'un quatrième volume, l'aris, 1722, moins piquant que les trois premiers. Le P. Labat, qui blâme si souvent Misson de chercher des bons mots, tâche pourtant d'être aussi plaisant que lui, et n'y réussit pas toujours. II. Le Théatre sacré des Cevennes, ou Récit des prodiges arrivés dans cette partie du Languedoc, et des petits prophètes, Londres, 1707, in-8°. Le reproche qu'on a fait à l'ouvrage précédent doit être encore appliqué à celui-ci. Misson étoit né avec beaucoup d'esprit et de raison; mais les malheurs de sa secte changèrent ces qualités en enthousiasine. III. Memoires et Observations faites par un voyageur en Angleterre, in - 12, La Haye, 1698.

*MISSORIO (Raimond), mineur conventoel, né à Barbarano, dans le diocèse de Viterbe, le 7 mai 1691, fut d'abord professeur de théologie dogmatique à Assise pour les religieux de son ordre, leur enseigna le droit canon au college d'Urbin, et professa la théologie morale à l'université de Viterbe, où il devint théologien du cardinal MichelAnge Comti, évêque de cette ville,

depuis pape sous le nom d'Innocent XIII. Devenu professeur d'éloquence à Macerata, il y publia en 1721 la dissertation intitulée De necessitate eloquentiæ ad scientiam universam. Il suivit le cardinal Quirini à Venise, et fut chargé par cette republique de la censure des ouvrages livrés à l'impression. Pendant le séjour qu'il y fit, il s'occupa de donner de

nouvelles éditions d'excellens écri

cias SS. Cypriani ac Firmiliani, etc. dissertatio duabus epistolis comprehensa, etc., Venetiis, 1734. Il a laissé plusieurs ouvrages inédits entre autres celui intitulé Sci canti del Paradiso terrestre in stilo Dantesco, recitati in Venezia nell' accademia Albrizziana.

d'un tailleur de pierres, né au * MITCHELL (Joseph), fils nord de la Grande-Bretagne vers 1684, avec des dispositions pour la poésie, vint chercher fortune à Londres. Il s'y concilia la faveur du comte de Stair et de sir Robert Walpole, et s'attacha si fortement aux intérêts de ce derde sir Robert Walpole. Malgré nier qu'on le nommoit le poëte les avantages que lui offroit l'appui d'un tel protecteur, son amour pour le plaisir, ses débauches et sa dissipation, l'entretinrent toute sa vie dans l'état de détresse qui résulte ordinairement d'une conBe-duite extravagante. Un héritage qui auroit pu

vains. On lui doit celle de Casa en 1731, de l'Arioste, en1730, et celle, très-belle, de Pierre Bembo en 1729, in 4°. Après avoir encore occupé plusieurs chaires dans les principales villes d'Italie, il se retira au couvent de Barbarano, sa patrie, où il mourut le 20 septembre 1772. On a de lui, I. Ingenuarum artium, solidarumque scientiarum theoremata centum singularia, discussa in comitiis Romanæ provinciæ datá cuilibet oppugnandi facultate, Viterbii 1718. II. Pro inauguratione Benedicti XIII P. O. M. oratio Pisauri, 1724. Elle est insérée dans le tome II des Prose latine d'alcuni religiosi di min. conventuali, etc. III. De eloquentia Veneti civis, Venetiis, 1728.On la trouve dans le second volume du même ouvrage.IV. Johanni Antonio Ruzzeno, patritio Veneto Marci filio epistola poëtica de studiis primæ philosophie, Venetiis, 1729. V. Vinegia corona poetica di Quireno Telpusiaco, Venise, 1731. VI. In duas celeberrimas epistolas SS. Firmiliani et Cypriani adversus decrotum S. Stephani papa I, de non iterando hæreticorum baptismo disputationes criticæ, etc. In epistolam ad Pom- * I. MITELLI (Augustin), expejum inter Cyprianicas 74 ad-cellent peintre de l'école des Carversùs, etc., dissertatio critica, etc., Venetiis, 1733, 3 volumes in-4. VII. De canonibus vulgò apostolicis ad editas jam vindi- |

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améliorer sa situation, et qu'il eut bientôt dissipé, ne fut pour lui qu'un moyen de l'aggraver. Un de ses amis, Aaron Hill, n'osant venir à son secours d'une manière directe, lui céda le bénéfice d'une pièce intitulée La fatale extravagance qu'il fit dont le titre sembloit si bien jouer sous le nom de Mitchell, et adapté à la conduite de ce dernier. Ce poëte, que Cibber classe au troisième rang, a donné quelques pièces dramatiques et d'autres deux volumes in-8°. Il mourut poésies, recueillies, en 1729, en en 1738.

raches, né à Bologne en 1609, l'un des meilleurs peintres à fresque d'Italie, comme il paroît par le grand nombre d'ouvrages qu'il

a laissés. Appelé en Espagne par Philippe IV avec Angiolo Michel Colonna son concitoyen, il peignit dans les jardins, dans les galeries et dans les appartemens des palais de ce monarque; mais accablé par l'excès de ses travaux, il mourut à Madrid en 1660. Il étoit savant dans la perspective, l'architecture, et bon graveur. En 1645 il grava à l'eau - forte 48 pieces de bordures ou feuillages tirées des colonnes qui étoient à Bologne dans le fameux portique Gozzadini, maintenant des PP. théatins. Il grava aussi de son invention, en 24 pièces, des cartouches, armes, boucliers, feuillages, dédiés au comte François Zambeccari.

ouvrages

* II. MITELLI (Joseph-Marie), fils du précédent, peintre et graveur, né à Bologne en 1654, étudia sous son père et d'autres bons maîtres, et devint un excellent peintre; mais il se livra le plus souvent à graver à l'eau-forte les des grands maîtres, tels que Le Titien, Le Tintoret, Le Corrège, Paul Véronèse, les Carraches, Le Guerchin, et autres. Il grava aussi d'après ses dessins des sujets de caprice, qu'il accompagna de morceaux de prose et de vers écrits avec assez de grace et de sel. Ces ouvrages sont en si grand nombre qu'ils forment un livre très-volumineux. Il inventa des tableaux dont les personnages, par les moyens d'une mécanique, remuoient les mains, les yeux les pieds, etc., en s'occupant de travaux, de jeux ou d'opérations bizarres. Il mourut à Bologue le 29 janvier 1718.

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* MITHOBIUS (Burcard), né à | Hambourg, mort à Munden en 1565, enseigna la médecine et les mathématiques dans les écoles de Funiversité de Marpurg, et eut

successivement le titre de premier médecin dans les cours de Cassel et de Brunswick-Lunebourg. On a de lui Stereometria; Compo-. sitio annuli astronomici.-Un autre médecin de ce nom (Conrad) fut aussi, vers le commencement du 17e siècle, premier médecin du duc de Brunswick-Lunebourg, et écrivit une lettre qui parut à Ulm en 1628, intitulée De aquá vitæ juniperiná.

+MITHRIDATE, dit EUPATOR, roi de Pont, monta sur le trône dans sa 12 année, la 123 avant Jésus-Christ, après la mort de son père Mithridate-Evergete ou le Bienfaisant. Confié à des tuteurs ambitieux, il se précautionna contre le poison qu'is auroient

pu lui donner, en faisant usage tous les jours des venins les plus subtils. La chasse et les autres exercices violens occupèrent sa jeunesse; il la passa dans les campagnes et dans les forêts, et y contracta une dureté féroce, qui dégénéra bientôt en cruauté. Laodice sa sœur, femme d'Ariarathe, roi de Cappadoce, avoit deux enfans qui devoient hériter du trône de leur père: Mithridate les fit périr, avec tous les mit sur le trône un de ses proprinces de la famille royale, ct

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pres fils, âgé de huit ans, sous la tutelle de Gordius, l'un de ses. favoris. Nicomède, roi de Bithymaître de la Cappadoce, n'eunie, craignant que Mithridate homme, afin qu'il se dît troisième vahît ses états, suborna un jeune fils d'Ariarathe, et envoya à Rome Laodice, qu'il avoit épou❤ sée après la mort du roi de Cappadoce, pour assurer le sénat qu'elle avoit eu trois enfans, et que celui qui se présentoit étoit le troisième. Mithridate usa da même stratagème, et envoya à

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