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cret; mais le succès ne répondit pas à son attente, et il fut obligé de sortir de cette ville, avec la réputation d'un charlatan.

envoyé par Pierre-le-Grand en Italie pour y faire ses études se rendit ensuite à Paris, où il travailla pendant quelque temps sous Largilière. On a de lui pluI. NIGRISOLI (Jérôme ), sa- sieurs portraits, parmi lesquels vant médecin, mort à Ferrare celui du baron Gregorewitschen 1689, à 69 ans, pratiqua son Stroganow est le plus estimé. art avec succes: il a fait imprimer On ignore l'époque de la naisà Guastalla, 1665, Progymnas-sance et de la mort de ce peintre mata medica.

II. NIGRISOLI (FrançoisMarie), fils du précédent mort à Ferrare le 10 décembre' 1727, à 79 aus, ne se rendit pas moins habile que son père dans la médecine. Il laissa piusicurs ouvrages, dont la plupart furent bien accueillis entre autres un Traité du quinquina, en latin, Ferrare, 1700, in-4°, et Pharmacopea Ferrariensis. On ignore à qui du père ou du fils on doit attribuer une Dissertation très érudite: De charta veterum ejusque usu.

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russe.

de

† NIKON, né en 1613, d'une famille obscure, dans le gouvernement de Novogorod en Russie, embrassa l'état monastique, vint successivement archimandrite, métropolite de Novogorod, et enfin patriarche de Russie en 1652. Le czar Alexiowitz lui donna toute sa confiance. Il introduisit le chant dans l'Église russe, à l'exemple de l'Eglise grecque, et assembla une espèce de concile pour la restitution du texte sacré. Nikon avoit remarqué dans les exemplaires dont on se servoit beaucoup de alpassages térés, peu conformes à la version des Septante. On rassembla les anciennes versions slaves, dont quelques-unes avoient au moins cinq siecles d'antiquité. Les moi

NIHUSIUS (Barthold), né l'an 1589 à Wolpe, dans les états de Brunswick, d'une famille luthérienne, embrassa à Cologne la religion catholique vers 1622. Après avoir eu pour premier emploi la direction du coliége des Prosélytes, il devint abbé d'llield en 1629, puis suffragant de l'archevêque de Mayence, sous le titre d'évêque de Mysie. Il mourut au commencement de mars 1655, à 66 ans. On a de lui, 1. Annotationes de communione | Orientalium sub specie unica, in 4°, Cologne, 1648. 1. Tractalus chorographicus de nonnullis Asia provinciis ad Tigrim, Euphratem, 1658, in-8°; et d'au-ges, furent appelés Raskolniki. tres ouvrages de littérature, de théologie, de controverse et d'his

nes du mont Athos et les Grecs
de l'Orient fournirent beaucoup
de copies des livres saints. Il y
fut prouoncé
l'ancienne ver-
que
sion slavonne étoit fidèle, et qu'il
ne s'y étoit glissé des fautes que
par la multiplication des copies.
On en fit une nouvelle édition à
Moscow, que Nikon signa. Ces
changemens causèrent une divi-
sion dans cette Eglise. Ceux qui
étoient attachés aux anciens usa-

Ce schisme n'est pas encore fini. La faveur dont Nikon jouissoit auprès du prince fut suivie d'une disgrace qui lui donna le *NIKLIN, peintre de portraits, loisir de rassembler differentes

toire.

VO

chroniques, de les confronter, de les corriger l'une par l'autre, et peut-être de les altérer; il en composa une Histoire qui conduit jusqu'au règne du czar Alexiowitz, Saint-Pétersbourg, 1767,2 lumes in-4°. Nikon fut obligé, en 1658, d'abdiquer sa dignité de patriarche, et ses ennemis parvinrent à le faire emprisonner; -ce ne fut même qu'après un nombre d'années qu'il obtint sa liberté, et la permission de retourner dans sa cellule. Il mourut en route, en 1679, à l'âge de 66 ans. Nikon avoit été marié, et la perte de ses enfans, qui l'affecta vivement, l'avoit engagé à embrasser l'état monastique, et à persuader à sa femme de prendre le voile.

,

quelques-uns de ceux qui étoient
plus âgés la liberté de se retirer.
Saint Nil fut de ces derniers, mais
non son fils Théodule. On exposa
celui-ci en vente, et personne
n'en voulant donner ce que les
Sarrasins demandoient, ces bar-
bares vouloient le mettre à mort.
A force de larmes il obtint qu'on
l'achetât. Il fut revendu à l'évê-
que d'Éluze, qui, ayant recounu
son mérite, l'éleva à la clérica-
ture. Saint Nil alla chercher son
fils chez l'évêque d'Éluze, qui
n'usa de son autorité de maître
que par la violence qu'il fit au
père et au fils de leur imposer
les mains pour l'ordre sacré de la
prêtrise. L'histoire ne nous ap-
prend plus rien de saint Nil;
mais il y a apparence qu'il écrivoit
encore vers l'an 450, temps au-
quel on place ordinairement sa
mort. Parmi ses ouvrages,
estime principalement ses Epitres
et ses Exhortations à la vie spi-
rituelle, dont on a une belle édi-
tion, avec la traduction latine
du P. Poussine, donnée à Paris
en 1657, in-4°. L'édition de ses
OEuvres, donnée par Allatius et
Suarès, en 2 vol. in-fol., Rome,
1673, est en grec et en latin. Ni-
colas
Fontaine a traduit en fran-
çais les Opuscules de S. Nil. On
les trouve à la suite des OEuvres
de saint Clément d'Alexandrie,
Paris, 1696, in-8°.

on

† I. NIL (saint), Nilus, disciple de saint - Chrysostome étoit déjà connu dès le commencement du 5 siècle. On dit qu'il étoit de la première noblesse de Constantinople. Après avoir eu deux enfans, il se sépara de sa femme, et se retira dans la solitude avec son fils, nommé Théodule, laissant sa fille avec sa femme. Il alla au désert du mont Sinaï, et y vécut long-temps avec des moines, qui demeuroient dans des cavernes ou dans des cellules qu'ils bâtissoient euxmêmes, éloignées les unes des autres. La plupart ne mangeoient pas de pain, mais seulement des II. NIL, archevêque de Thesfruits sauvages et des herbes salonique dans le 14 siècle, écricrues; quelques-uns ne man- vit contre la primauté du pape. geoient, dit-on, qu'une fois la se- Barlaam, après avoir écrit en famaine. Ils avoient un prêtre, et veur du siége de Rome, adopta s'assembloient le dimanche dans l'opinion de Nil, et la soutint dans l'église, pour recevoir la commu- un Traité semblable pour le fond nion, et s'entretenir de choses à celui de ce schismatique. Ces religieuses. Des Sarrasins atta- deux Traités, réunis par Sauquèrent les solitaires de Sinaï, en maise, ont été imprimés en un tuèrent plusieurs, en emmenèrent vol. in-40 en 1645. Ce commend'autres captifs, et donnèrent àtateur infatigable y a ajouté des

notes et quelques autres traités. | En 1608 il en avoit donné une édition in-8°, moins ample que celle que nous venons de citer.

qu'un enfant vit dans le sein de sa mère, de sa propre substance puisque souvent la mère venant à périr, on peut souvent le tirer sans qu'il ait éprouvé la moindre de son corps encore vivant, et altération.

III. NIL, surnommé Doxopatrius archimandrite (c'est-àdire abbé d'un monastère grec), composa, par ordre de Roger, * NINA, Sicilienne, la plus anroi de Sicile, à la fin du 11° cienne femme poëte qu'ait prosiècle, un Traité des cinq pa- duite l'Italie florissoit dans le triarcats de Rome d'Antio14 siècle. IÍ y avoit dans le che, d'Alexandrie, de Jérusa-même temps un paysan florenlem et de Constantinople. Etienne

Le Moine en a donné une édition

grecque et latine, Leyde, 1685, in-4°.

NILHISDALE (N.), Anglaise célèbre par sa tendresse conjugale, sauva la vie à son époux condamné à mort en 1716, comme ayant secondé le roi Jacques dans son entreprise pour remonter sur le trône. La veille du jour fixé pour l'exécution, miladi Nilhisdale entre dans la tour, un mouchoir sur les et dans l'attitude d'une femme désolée. Aussitôt elle change de vêtement avec son mari, qui étoit de même taille qu'elle, et le fait 'évader. Le lendemain le ministre,

yeux,

qui vint pour préparer le pri

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tin, appelé Dante de Majano, avec lequel le célèbre Dante ne dédaigna pas de lier une correspondance poétique. Son nom parvint à Nina. Il se forma entre ces deux personnages singuliers un commerce de vers et d'amour. Sans s'être jamais vus, ils s'envoyèrent l'un et l'autre, tant qu'ils vécurent, des poésies qui respirent la passion. La Sicilienne voulut être appelée la Nina du Dante, et le laboureur poëte fit retentir toute l'Italie des accens de son amour chimérique. Les vers de Nina se trouvent dans le recueil des Gianti, ainsi que ceux de Dante de Majano.

NINIAS, ou NINUS le Jeune, fils de Ninus et de Sémiramis, monta, vers l'an 2108 avant Jésus-Christ, sur le trône d'Assy

sonnier à son dernier moment, trouva une femme au lieu d'un homme. La cour, consultée sur cet événement, ordonna de met-rie, après sa mère, qui avoit abtre en liberté miladi Nilhisdale, qui alla rejoindre son mari en France.

* NIMANNUS (Grégoire), célèbre professeur d'anatomie et de botanique à Wittemberg sa patrie, où il mourut en 1638, âgé de 43 ans, est auteur d'un Traité de l'apoplexie, en latin, imprimé dans cette ville en 1629 et 1670, in-4°, et d'une Dissertation cu rieuse sur la Vie du fœtus, dans laquelle il s'attache à prouver

diqué l'empire, ou, selon quelques auteurs, qu'il avoit fait mourir parce qu'elle l'avoit sollicité. Quoi qu'il en soit; il ne fut pas plutôt affermi dans ses états, qu'il

en abandonna le soin à ses ministres, et se renferma parmi ses femmes dans son palais, où il mena la vie la plus voluptueuse, ne se faisant voir que très-rarement en public. On lui donne trente-huit ans de règne. Ses successeurs ne suivirent que trop l'exemple de ce prince lâche et

| conçut une vive passion pour cette héroïne, et l'épousa après la mort de son mari, qui s'étoit tué pour prévenir les terribles meroi, après un règne de 52 ans, laisnaces de son puissant rival. Le sa en mourant le gouvernement de son royaume à Semiramis, vers l'an 2164, avant Jésus ~ Christ. Nous remarquerons ici, que

fainéant; aussi connoît-on à peine leurs noms jusqu'à Sardanapale. * I. NINO, sculpteur pisan, florissoit vers l'an 1370; il aida son père dans la direction de la construction de la porte de bronze de l'église de Saint-Jean. On voit à Florence, à Pise et à Naples plusieurs statues et bustes de sa façon, qui prouvent que ce sculp-toire de Ninus et de ses succesteur avoit étudié les anciens

+ II. NINO DE GUEVARA (Jean), peintre, né à Madrid en 1631, mort en 1698, fut élève de Michel Manrique, Flamand, disciple de Rubens. Quoique par cette raison les productions de Nino tiennent de la manière flamande, on est généralement d'accord que cet artiste n'avoit pris que le bon des diverses écoles qu'il avoit fréquentées, et on le regarde comme un des meilleurs peintres qui ait existé en Espagne. Les villes de Grenade, de Malaga, de Cordoue possèdent dans leurs églises des tableaux de Guevara, remarquables par la beauté du coloris, une touche ferme et vigoureuse, et sur-tout rection du dessin.

par

NINON. Voyez LENCLOS.

la cor

l'his

seurs est vraisemblablement peu Gnide, médecin de Cyrus-ledigne de croyance. Ctésias de Jeune, est le père de toutes les l'empire assyrien. Diodore de faussetés tant de fois écrites sur Sicile, contemporain de César, sieurs historiens postérieurs ont a copié les récits de César; plucopié Diodore; une source corrompue a infecté presque tous les canaux de l'histoire. De quel poids donc être l'autorité du mépeut

decin de Cyrus? Aristote le jule monde avoue que son Histoire geoit indigne de croyance. Tout des Indes étoit pleine de fictions, qu'il attestoit hardiment comme témoin oculaire. Convaincu d'imposture à cet égard, il ne devoit pas en imposer sur d'autres objets, et il le devoit d'autant moins que son Histoire d'Assyrie avoit elle-même des caractères frappans d'absurdité. (Voyez NINIAS. SÉMIRAMIS.)

NINUS, premier roi des Assyriens, fils, dit-on, de Bélus, subjugua plusieurs pays, depuis l'Egypte jusqu'à l'Inde, et NIOBÉ (Mythol.), fille de. la Bactriane; et à son retour, il Tantale, sœur de Pélops, et fembâtit Ninive, ville célèbre, si- me d'Amphion, roi de Thèbes. tuée sur le bord oriental du Ti-Enorgueillie de se voir une puisgre. Après ce grand ouvrage, il marcha contre les Bactriens, qu'il n'avoit encore osé attaquer, se rendit maître d'un grand nombre de villes, et singulièrement de Bactres, capitale du pays. Ninus dut en partie la prise de cette place forte à Sémiramis, femme| d'un de ses premiers officiers. Il

sante reine et mère de quatorze enfans (Homère ne lui en donne que douze, six garçons et six filles), elle osa se préférer à Latone qui n'en avoit que deux, et défendre qu'on lui fit des sacrifices. La déesse, irritée de l'orgueil de Niobé, implora le secours de ses enfans Apollon et Diane, qui,

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en

pour venger l'outrage fait à leur mère, percèrent à coup de flèches tous les enfans de Niobé sous ses yeux. Cette mère infortunée fut pénétrée d'ane si vive douleur à la vue de ce spectacle, qu'elle demeura immoblie, et les dieux la changèrent en rocher près de la ville de Sipile sa patrie. Elle est différente de NIOBÉ, fille de Phoronée, et mère d'Argus et de Pelasgus.

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†I. NIPHUS (Augustin), né à Jopoli dans la Calabre vers 1473, fit la plus grande partie de ses études à Tropéa. Ayant perdu son père et sa mère, il entra chez un bourgeois de Sessa , pour être précepteur de

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Léon X, admirateur de ses talens, le créa comte palatin, lui permit de joindre à ses armes celles de la maison de Médicis, et lui donna le pouvoir de créer des maîtres-ès-arts, des bacheliers, des licenciés, des docteurs en théologie et en droit civil et canonique, de légitimer des bâtards, et d'anoblir trois personnes. Les lettres -patentes de ces priviléges singuliers sont du 15 juin 1521. Il mourut vers l'an 1550. Niphus, philosophe, d'assez mauvaise mine parloit avec grace, aimoit la bonne chère et les plaisirs. Il avoit le talent d'amuser par ses contes et par ses bons mots. Son enjouement lui procura de l'accès auprès ses enfans. Il suivit ensuite ses des grands seigneurs et des dadisciples à Padoue, où il s'appli- mes de considération, et il proqua à la philosophie sous Nicolas fita de cet accès pour satisfaire Vernia. De retour à Sessa, il les passions dont il étoit dévoré. s'y maria. Quelque temps après On prétend que, dans un de ces on lui donna une chaire de phi- enthousiasmes que lui inspiroit losophie à Naples. A peine y fut- l'orgueil, il dit à Charles-Quint: il arrivé, qu'il composa un Traité « Je suis empereur des lettres De intellectu et dæmonibus, comme vous êtes empereur des soldans lequel il soutenoit qu'il n'y dats. Ce prince lui ayant demana qu'un seul entendement. Cet dé « comment les rois pouvoient écrit souleva aussitôt tout le bien gouverner leurs états? « Ce monde, sur-tout les religieux, sera, lui répondit-il, «en se sercontre Niphus il lui en auroit vant de mes semblables », (les phipeut-être coûté la vie, si Pierre losophes.) On a de lui, I. Des Borocci, évêque de Padoue, n'eût Commentaires latins sur Aristote détourné l'orage, en l'engageant et Averroès, en 14 vol. in-folio. à publier son Traité avec des cor- II. Des Opuscules de Morale et rections. Il parut en 1492, in- de Politique, Paris, 1645, vol. fol., avec les changemens deman-in-4°. ill. Des Epitres. IV. Un dés, et fut réimprimé en 1503 Traité de l'immortalité de l'ame et en 1527. Niphus a depuis ce contre Pomponace, etc., 1618 > temps publié une suite d'au-in-folio. V. De amore, de pultres ouvrages qui lui acquirent chro, Veneris et Cupidinis veune grande réputation. Les plus nales, Leyde, 1641, vol. in-16. célèbres universités d'Italie lui of- VI. Un Traité très-rare: De frirent des chaires avec des ho- falsa diluvii prognosticatione, noraires considérables. Il est cons- que ex conventu omnium planetant qu'il avoit mille écus d'or tarum qui in piscibus continget d'appointemens, lorsqu'il profes-anno 1524, divulgata est, Rome, soit à Pise vers 1520. Le pape 1521, in-4°. Tous ces ouvrages,

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