intitulé l'Art du canonnier. On lui donne le titre de maître canonnier de la ville de Worcester, dans une édition qui en été faite en 1676, à laquelle on a joint un Traité des feux d'artifice. * I. NYMANN (Jérôme), né à Torgau, reçu en 1593 docteur en médecine à Wittemberg, où il professa cette science avec distinction, a donné Oratio de imaginatione, Wittebergæ, 1613, in-So, avec les Dissertations phi sico-médicinales de Toble Tan dier. + II. NYMANN (Grégoire), fls du précédent, né à Wittemberg en 1594, mort dans la même ville l'an 1658, reçu maître-èsarts, puis docteur en médecine, acquit beaucoup de réputation par les leçons savantes qu'il donna sur l'anatomie et la botanique. Il avoit conçu le projet de rendre les écoles de Wittenberg les plus florissantes de l'Allemagne; mais une mort prématurée l'arrêta dans ce louable dessein. Grégoire a laissé, 1. De apoplexia tractatus, Witteberga, 1629, 1670, in-4°. II. Dissertatio de vitá fætus in utero, quá luculenter demonstratur infantem in utero non animo matris, sed sua ipsius vita vivere, propriasque suas vitales actiones etiam in alvo materna exercere, et matre extincta, sæpè vivum et incolumem ex ejus ventre eximi posse, adeòque à magistratu in benè constitutis rebuspublicis non concedendum ut vel ulla gravida rebus humanis exempta sepelictur | priusquàm ex ejus utero fens excisus, vel ad minimùm sectione an infans adhuc vivens, an verò mortuus sit, exploratum fuerit, Witteberge, 1628, in-4; Lugduni Batavorum, 16, in-12; | ibidem, 1664, in-12, avec l'ouvrage de Plazzoni, intitulé De partibus generationis. Ce dernier a donné lieu à un ouvrage de Cangiamila théologal de l'église de Palerme, plusieurs fois imprimé en italien, et dont l'abbé Dinouart a publié un extrait sous ce titre, Abrégé de l'embryologie sacrée, ou traité des devoirs des prêtres, des médecins et autres, sur le salut éternel des enfans qui sont dans le ventre de leur mère, Paris, 1762, in-12, réimprimé en deux volumes, même format, avec des augmentations. NYMPHES (Mythol.), déesses, filles de l'Océan et de Téthis, ou de Nérée et de Doris. Les unes, appelées Océanitides, ou Néréides, demeuroient dans la mer; les autres, appelées Naïades, habitoient les fleuves, les fontaines et les rivières; celles des forêts se nommoient Drvades, et les Hamadryades n'avoient chacune qu'un seul arbre sous leur protection; les Napées réguoient dans les bocages et les prairies; et les Orcades, sur les montagnes; celles des lacs s'appeloient Limniades. Il est à remarquer que tous ces noms sont tirés du grec. On faisoit des sacrifices aux Nymphes, mais on n'y versoit point de sang. On leur offroit seulement du lait, du miel, de l'huile, des fleurs et du vin. * NYMPHIS, d'Héraclée dans le Pont, composa en 24 livres une Histoire d'Alexandre, de ses successeurs et des Epigones, ou descendans des premiers capitaines macédoniens, qui ne nous est pas parv: nue. Soa ouvrage s'étendoit jusqu'à Ptolomée-Evergete, dont il étoit contemporain. NYON (Jean-Luc), l'aîné, libraire de Paris, distingué dans sa profession par ses connoissances bibliographiques, mort en 1799. On lui doit le Catalogue de la bibliothèque de Courtanvaux, Il paroît avoir été employé dans les principales fonctions publiques, puisqu'il fut envoyé à la tête d'une ambassade auprès des Galates. Nymphis avoit encore écrit une Histoire d'Héraclée, et un Périple de l'Asie. Voy. Sainte-1782, in-8°; celui de la bibliothèCroix, etc., des Histoires d'Allemagne, pages 54 et 55. au que de La Vallière, seconde partie, 1788,6 vol. in-8°, qui seroit extrêmement utile, si l'on y eût joint la table des auteurs; celui enfin de la bibliothèque de Malesherbes, 1796, in-8°. NYXES. Voyez NIXES. NYNAULD (Jean de) teur peu connu, dont nous avons un livre curieux, sous ce titre : De la lycantropie transformation et extase des sorciers où les astuces du diable sont mises en évidence, à Paris, 1615, in-8°. Il y a des contes bien sin-san, se plut à imiter Saadi. Il guliers dans cet ouvrage peu vivoit à la fin du 16a siècle. commun. NZAMY, célèbre poëte per FIN DU TOME DOUZIÈME. |