Répertoire du Théâtre français ...

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J. Didot ainé, 1824
 

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Pagina 70 - Ne parlons plus d'un choix dont votre esprit s'irrite: La faveur l'a pu faire autant que le mérite; Mais on doit ce respect au pouvoir absolu, De n'examiner rien quand un roi l'a voulu.
Pagina 75 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne, Elle a trop de vertus pour n'être pas Chrétienne, Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître, et ne vous pas aimer, Pour vivre des Enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir, comme elle est née.
Pagina 260 - Rome entière noyée au sang de ses enfants : Les uns assassinés dans les places publiques , Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques : Le méchant par le prix au crime encouragé , Le mari par sa femme en son lit égorgé; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, Et , sa tète à la main , demandant son salaire ' , Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Pagina 272 - Les honneurs sont vendus aux plus ambitieux, L'autorité livrée aux plus séditieux. Ces petits souverains qu'il fait pour une année , Voyant d'un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le fruit, De peur de le laisser à celui qui les suit.
Pagina 191 - Laisse-moi parler, toi de qui l'imposture Souille honteusement ce don de la nature : Qui se dit gentilhomme, et ment comme tu fais, II ment quand il le dit, et ne le fut jamais, Est-il vice plus bas, est-il tache plus noire.
Pagina 314 - Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées...
Pagina 75 - Que tu m'avais promise, et que je t'ai portée, Quand tu me veux quitter, quand tu me fais mourir, Te peut-elle arracher une larme, un soupir? Tu me quittes, ingrat, et le fais avec joie; Tu ne la caches pas, tu veux que je la voie; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, , Se figure un bonheur où je ne serai pas ! C'est donc là le dégoût qu'apporté l'hyménée?
Pagina 126 - L'épouvante les prend à demi descendus, Avant que de combattre ils s'estiment perdus. Ils couraient au pillage, et rencontrent la guerre; Nous les pressons sur l'eau, nous les pressons sur terre, Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang, ' , Avant qu'aucun résiste ou reprenne son rang. Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient. Leur courage renaît, et leurs terreurs s'oublient : La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre, et leur rend la vertu. , Contre...
Pagina 125 - J'en cache les deux tiers, aussitôt qu'arrivés, Dans le fond des vaisseaux qui lors furent trouvés : Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure, Brûlant d'impatience, autour de moi demeure, Se couche contre terre, et, sans faire aucun bruit, Passe une bonne part d'une si belle nuit. Par mon commandement la garde en fait de même, Et, se tenant cachée, aide à mon stratagème ; Et je feins hardiment d'avoir reçu de vous L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous...
Pagina 320 - Le passé devient juste et l'avenir permis. Qui peut y parvenir ne peut être coupable; Quoi qu'il ait fait ou fasse, il est inviolable : Nous lui devons nos biens, nos jours sont en sa main; Et jamais on n'a droit sur ceux du souverain.

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