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verser le fleuve Axius avant le jour, persuadé que la difficulté du passage arrêterait la poursuite des Romains.

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dans la campagne, leur offriraien victoire facile et un riche butin, il déclara qu'il ne pouvait aje d'une défaite, et que « si ); eût été confirmée par fuyards. » Il parvint, ies Thraces, et, dè mon, il fit ferme XLV. Trois j riva à Amphip demander la Médon et F du roi, c route,

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XLIV. Rentré daus son camp, le consul victorieux vit sa joie troublée par les inquiétudes que lui causait l'absence du plus jeune de ses fils. C'était P. Scipion, à qui la destruction de Carthage valut dans la suite l'honneur d'être appelé le second Africain. Fils du consul Paullus, il était devenu par adoption petit-fils du premier Scipion l'Africain. Ce jeune homme, alors âgé de dixsept ans seulement, circonstance qui augmentait les craintes de son père, s'étant abandonné à la poursuite des fuyards, avait été entraîné par la foule, et ne revint que fort tard. Ce ne fut qu'a- et lui lors, en revoyant son fils sain et sauf, que le coupées sul goûta tout le bonheur d'une si grande vic-ple. toire. Lorsque la nouvelle de la bataille fut par-Q venue à Amphipolis, les dames de la ville se rendirent en foule au temple de Diane Tauropole, pour implorer la protection de la déesse. Alors Diodore, gouverneur d'Amphipolis, craignant q la garnison thrace, qui était forte de deux m hommes, ne profitât de ce tumulte pour pill la ville, se fit remettre au milieu de la pla blique des dépêches apportées par un fau rier qu'il avait gagné à cet effet. Ces le nonçaient « que les soldats de la flotte r naient de débarquer sur la côte d qu'ils ravageaient les campagnes V les gouverneurs de cette provin du secours contre les agresseurs ture, il exhorta «les Thraces à dre la côte de l'Émathie : les

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ARANTE-CINQUIÈME.

de Samothrace.-Antiochus assiége Alexandrie, où sont renbassadeurs romains viennent, au nom du sénat, lui intimer érera avec son conseil. Alors Popillius, l'un des ambassa'il tenait à la main, et lui défend d'en sortir avant d'avoir i cesse toute hostilité. Le sénat reçoit les députations e donner audience aux ambassadeurs de Rhodes, qui, Le jour suivant on propose de faire la guerre à cette is sans savoir si on les regarde comme ennemis ou Emilius Paullus obtient les honneurs du ort au butin, et malgré l'opposition de Servius ". Mais la joie du vainqueur est troublée par i après le triomphe de son père. Clôture

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de Lentulus et de Métellus, ou ictoire elle-même et du presqui l'avait annoncée. Quelques auteurs ent au mouvement qui eut lieu dans le cirque une cause non moins vraisemblable: le dix des calendes d'octobre et le second jour des jeux romains, au moment où le consul C. Licinius montait sur son char pour aller donner le signal de la course des quadriges, un courrier, qui disait venir de la Macédoine, lui remit des dépêches enlacées de lauriers. A peine les chars s'étaient-ils élancés dans l'arène, que le consul remonta sur le sien, et, traversant le cirque pour revenir à sa

e rumeur d'aut de tous côtés et s cris et des applaudissel'on eût acquis la certitude .e. Les magistrats étonnés voulurent ir l'auteur de cette bonne nouvelle. Leurs cherches ayant été infructueuses, la joie se dispiace, montra à la multitude ces dépêches et ces sipa avec la certitude de l'événement; toutefois il resta au fond des cœurs un pressentiment heureux. Quand la victoire eut été confirmée par le message

LIBER QUADRAGESIMUS QUINTUS.

I. Victoriæ nuntii, Q. Fabius et L. Lentulus et Q. Metellus, quanta potuit adhiberi festinatio, celeriter Romam quum venissent, præceptam tamen ejus rei lætitiam invenerunt. Quarto post die, quam cum rege est pugnatuni, quum in circo ludi fierent, murmur repente populi tota spectacula pervasit : Pugnatum in Macedonia, et devictum regem esse.» Dein fremitus increvit; postremo clamor plaususque, velut certo nuntio victoriæ allato, est exortus. Mirari magistratus, et quærere auctorem repentinæ lætitiæ. Qui postquam nullus erat, evanuit quidem tanquam incertæ rei gaudium; omne tamen lætum

lauriers. A cette vue, le peuple oublia le spectacle pour se précipiter au milieu du cirque. Le consul y convoqua le sénat, lut les lettres, et, avec

insidebat animis. Quod postquam veris nuntiis Fabii Lentulique et Metelli adventu firmatum est, quum victoria ipsa, tum augurio animorum suorum, lætabantur. Et aliter editur circensis turbæ non minus similis veri lætitia. Ante diem quintum decimum kalendas octobres, ludorum romanorum secundo die, C. Licinio consuli, ad quadrigas mittendas escendenti, tabellarius, qui se ex Macedonia venire diceret,... laureatas litteras dicitur. Quadrigis missis, consul currum conscendit; et, quum per circum reveheretur ad foros publicos, laureatas tabellas populo ostendit. Quibus conspectis, repente immemor spectaculi populus in medium decurrit. Eo senatum consul vocavit, recitatisque tabellis, ex auctoritate pa

s'élève, en forme d'île, une citadelle assise sur une digue d'un immense travail, assez solide pour soutenir les murailles et résister à l'humidité des eaux qui l'entourent. De loin, la citadelle paraît contigue aux murs de la ville, mais elle en est séparée par un canal sur lequel on a jeté un pont de communication. Ainsi elle n'offre aucun accès aux attaques extérieures, et les prisonniers que le roi y fait enfermer ne peuvent s'en échapper que par le pont dont la garde est très-facile. C'était là qu'était renfermé le trésor du roi; mais on n'y trouva alors que les trois cents talents promis à Gentius par Persée, et dont il avait arrêté l'envoi. Pendant le séjour qu'Emilius fit à Pella, il reçut de nombreuses députations, de la Thessalie en particulier, qui venaient le féliciter. Ensuite, apprenant que Persée était passé

quas restagnantes faciunt lacus. In ipsa palude, qua, proxima urbi est, velut insula, eminet, aggeri operis ingentis imposita; qui et murum sustineat, et humore circumfusæ paludis nihil lædatur. Muro urbis conjuncta procul videtur. Divisa est intermurali amni, et eadem ponte juncta; ut nec, oppugnante externo, aditum ab ulla parte habeat; nec, si quem ibi rex includat, ullum nisi per facillimæ custodia pontem effugium. Et gaza regia in eo loco erat; sed tum nihil præter trecenta talenta, quæ inissa Gentio regi, deinde retenta fuerant, inventum est. Per quos dies ad Pellam stativa fuerunt, legationes frequentes, quæ ad gratulandum convenerant, maxime ex Thessalia, auditæ sunt. Nuntie deinde acce

dans l'île de Samothrace, il partit de Pella et arriva à Amphipolis en quatre jours de marche, L'empressement des habitants à venir au-devant de lui prouva bien qu'ils se croyaient, non pas privés d'un roi bon et équitable, mais délivrés ¿ tyran le plus cruel. Paullus entra dans la ville, et alla rendre hommage aux dieux; il offrait o sacrifice solennel, lorsque la foudre tomba su l'autel qui s'embrasa tout à coup. Chacun vit dans ce prodige la preuve que l'offrande du conse était très-agréable aux immortels, puisque le feu du ciel venait la consumer. Paul Émile ne séjourna pas longtemps à Amphipolis: il voulait poursuivre Persée et porter ses armes victorieuses dans toutes les provinces qui reconnaissaient l'autorité du rei Il gagna l'Odomantique, contrée située au delà du Strymon, et campa sous les murs de Sires.

pto, Persea Samothracam trajecisse, profectus a Peila consul quartis castris Amphipolim pervenit. Effusa omnis obviam turba cuivis indicio erat, non bono ac just rege orbaltos, sed impotenti domino liberatos sibi phipolitanos videri. Ingressus urbem Paullus quum evinis rebus operaretur, sacrificiumque solenne facere, de cœlo tacta subito arsit, sic interpretantibus omnibus, acceptissima diis dona consulis esse, quæ etiam cœleti flamma consecrarentur. Non diu moratus Amphipo consul, simul ad persequendum Persea, simul ut per omnes gentes, quæ ditionis ejus fuerant, victricia arma circumferret, Odomanticem, regionem ultra Strymo nem amnem, petiit, et ad Siras castra posuit.)

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LIVRE QUARANTE-CINQUIÈME.

›MMAIRE. — Ėmilius fait Persée prisonnier dans l'île de Samothrace.-Antiochus assiége Alexandrie, où sont renfermés Ptolémée et Cléopâtre, roi d'Egypte. — Des ambassadeurs romains viennent, au nom du sénat, lui intimer l'ordre de lever le siége. Antiochus répond qu'il en délibérera avec son conseil. Alors Popillius, l'un des ambassadeurs, trace un cercle autour du roi, avec la baguette qu'il tenait à la main, et lui défend d'en sortir avant d'avoir fait une réponse positive. Ce langage en impose au prince, qui cesse toute hostilité. — Le sénat reçoit les députations des peuples et des rois qui viennent le féliciter, mais refuse de donner audience aux ambassadeurs de Rhodes, qui, dans cette guerre, s'était déclarée contre le peuple romain.-Le jour suivant on propose de faire la guerre à cette république; les envoyés sont admis à plaider sa cause et congédiés sans savoir si on les regarde comme ennemis ou comme alliés. La Macédoine est réduite en province romaine. Émilius Paullus obtient les honneurs du triomphe, en dépit de ses soldats, irrités d'avoir eu trop peu de part au butin, et malgré l'opposition de Servius Sulpicius Galba. — Persée et ses trois fils machent devant son char. Mais la joie du vainqueur est troublée par la mort de deux de ses fils, dont le premier meurt avant, et le second après le triomphe de son père. — Clôture du lustre. Les censeurs trouvent trois cent douze mille quatre-vingt-cinq citoyens. - Prusias, roi de Bythinie, vient à Rome féliciter le sénat de la victoire remportée sur Persée, et lui recommande son fils Nicomede. Basse adulation de ce prince, qui se dit l'affranchi du peuple romain.

se réjouit de la victoire elle-même et du pressentiment qui l'avait annoncée. Quelques auteurs assignent au mouvement qui eut lieu dans le cirque une cause non moins vraisemblable : le dix des calendes d'octobre et le second jour des jeux romains, au moment où le consul C. Licinius montait sur son char pour aller donner le signal de la course des quadriges, un courrier, qui disait venir de la Macédoine, lui remit des dépêches enlacées de lauriers. A peine les chars s'étaient-ils élancés dans l'arène, que le consul remonta sur le sien, et, traversant le cirque pour revenir à sa

I. Q. Fabius, L. Lentulus et Q. Metellus, char- | positif de Fabius, de Lentulus et de Métellus, ou s d'aller à Rome annoncer la victoire, firent ute la diligence possible; mais la renommée les vait dévancés, et ils trouvèrent la ville dans l'alégresse. Quatre jours après le combat, pendant es jeux du cirque, la nouvelle de la bataille livrée en Macédoine et de la défaite du roi se répandit out à coup dans l'assemblée. Cette rumeur d'aord sourde circula bientôt de tous côtés et init par provoquer des cris et des applaudissements, comme si l'on eût acquis la certitude de la victoire. Les magistrats étonnés voulurent découvrir l'auteur de cette bonne nouvelle. Leurs recherches ayant été infructueuses, la joie se dispiace, montra à la multitude ces dépêches et ces sipa avec la certitude de l'événement; toutefois il resta au fond des cœurs un pressentiment heureux. Quand la victoire eut été confirmée par le message

LIBER QUADRAGESIMUS QUINTUS.

I. Victoriæ nuntii, Q. Fabius et L. Lentulus et Q. Metellus, quanta potuit adhiberi festinatio, celeriter Romam quam venissent, præceptam tamen ejus rei lætitiam invenerunt. Quarto post die, quam cum rege est pugnatum, quum in circo ludi fierent, murmur repente populi tota spectacula pervasit : « Pugnatum in Macedonia, et devictum regem esse.» Dein fremitus increvit; postremo clamor plaususque, velut certo nuntio victoria allato, est exortus. Mirari magistratus, et quærere auctorem repentinæ lætitiæ. Qui postquam nullus erat, evanuit quidem tanquam incertæ rei gaudium; omne tamen lætum

lauriers. A cette vue, le peuple oublia le spectacle pour se précipiter au milieu du cirque. Le consul y convoqua le sénat, lut les lettres, et, avec

insidebat animis. Quod postquam veris nuntiis Fabii Lentulique et Metelli adventu firmatum est, quum victoria ipsa, tum augurio animorum suorum, lætabantur. Et aliter editur circensis turbæ non minus similis veri lætitia. Ante diem quintum decimum kalendas octobres, ludorum romanorum secundo die, C. Licinio consuli, ad quadrigas mittendas escendenti, tabellarius, qui se ex Macedonia venire diceret,... laureatas litteras dicitur.

Quadrigis missis, consul currum conscendit; et, quum per circum reveheretur ad foros publicos, laureatas tabellas populo ostendit. Quibus conspectis, repente immemor spectaculi populus in medium decurrit. Eo senatum consul vocavit, recitatisque tabellis, ex auctoritate pa

l'autorisation des sénateurs, annonça au peuple tit nombre de soldats qui avaient accompagn du haut de la tribune « que son collègue Émilius Persée dans sa fuite. On pensait, ajoutérent avait livré bataille au roi Persée; que les Macédo-ils, qu'il chercherait à gagner l'île de Samothra niens avaient été battus et mis en déroute; que la flotte était prête à le poursuivre, et il ne pour le roi avait pris la fuite avec une poignée de sol- rait s'échapper ni par mer, ni par terre. » 04dats, et que toutes les villes de Macédoine étaient duits ensuite devant le peuple assemblé, les tombées au pouvoir des Romains. » Cette lecture voyés donnèrent les mêmes détails. Alors écla fut accueillie par des cris de joie et de vifs applau- rent de nouveaux transports de joie, et le cond dissements. On abandonna les jeux, et la plupart des ayant ordonné qu'on ouvrît tous les édifices spectateurs coururent porter l'heureuse nouvelle crés, chacun quitta l'assemblée pour aller rendre à leurs femmes et à leurs enfants. C'était le trei- grâces aux dieux, et tous les habitants de l zième jour après la bataille livrée en Macédoine. ville, hommes et femmes, se portèrent en fo II. Le lendemain, le sénat se réunit à la curie, dans les temples des dieux immortels. Le séal, décréta des supplications, et enjoignit au consul convoqué de nouveau, décréta, en reconnaisse par un sénatus-consulte de licencier les troupes des succès du consul Emilius, cinq jours de s qui avaient renouvelé leur serment militaire, à plications devant tous les autels et l'immola l'exception des soldats de marine et des équipages de grandes victimes. En même temps, l'ordre des vaisseaux. On attendrait pour délibérer à l'é- donné de tirer à sec et de replacer dans les cas gard de ces derniers l'arrivée des envoyés du tiers les vaisseaux qui stationnaient tout équip consul Émilius, qui s'étaient fait précéder d'un sur le Fibre, pour être envoyés en Macédoine, courrier. Le six des calendes d'octobre, vers la Persée opposait une plus longue résistance. deuxième heure, les envoyés firent leur entrée licencia non seulement les troupes de mar, dans la ville, suivis d'une foule immense de ci- en leur donnant la solde d'une année, et celles toyens qui étaient allés à leur rencontre; ils se qui avaient prêté serment entre les mains du cu rendirent au Forum et pénétrèrent jusqu'au tri- sul, mais encore tout ce qu'il y avait de sol bunal. Le sénat se trouvait alors en séance, et le à Corcyre, à Brindes, près de la mer superer consul introduisit les envoyés dans la curie. On ou sur le territoire de Larynum. (On avait ra les y retint seulement le temps nécessaire pour blé sur tous ces points une armée avec qu'ils pussent faire connaître le montant des for- Licinius aurait au besoin passé en Macédoine posa ces du roi en infanterie et en cavalerie, le nombre secourir son collégue.) Le peuple fut averti p des morts, celui des prisonniers, la perte des Ro- une proclamation que les supplications dureraient mains, si peu considérable en comparaison du cinq jours, à partir du cinq des ides d'octobre carnage qu'on avait fait des ennemis; enfin le pc-inclusivement.

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trum pro foris publicis denuntiavit populo: L. Æmilium collegam signis collatis cum rege Perseo pugnasse; Macedonum exercitum cæsum fusumque; regem cum paucis fugisse: civitates omnes Macedoniæ in ditionem populi romani venisse. His auditis, clamor cum ingenti plausu ortus; ludis relictis, domos magna pars hominum ad conjuges liberosque lætum nuntium portabant. Tertius decimus dies erat ab eo, quo in Macedonia pugnatum est.

II. Postero die senatus in curia habitus, supplicationesque decretæ, et senatusconsultum factum est, ut consul, quos, præter milites sociosque navales, conjuratos haberet, dimitteret : de militibus sociisque navalibus dimittendis referretur, quum legati ab L. Emilio consule, a quibus præmissus tabellarius esset,... Ante diem sextum kalendas octobres, hora fere secunda, legati urbem ingressi sunt, et ingentem secum occurrentium, quacumque ibant, prosequentiumque trahentes turbam, in forum ad tribunal perrexerunt. Senatus forte in curia erat; eo legatos consul introduxit. Ibi tantum temporis retenti, dum exponerent, quantæ regia copiæ peditum equitumque fuissent; quot millia ex his casa, quot capta forent; quam paucorum militum jactura tanta

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| hostium strages facta; quam cum paucis rex fugisset: existimari Samothraciam petiturum; paratam classem ad persequendum esse: neque terra, neque mari e Dosse. Eadem hæc paulo post in concionem traducti exposuerunt; renovataque lætitia, quum consul edixisset, ⚫ ut omnes ædes sacræ aperirentur, pro se quisque er concione ad gratias agendas iere diis; ingentique turba, non virorum modo, sed etiam feminarum, conferta tota urbe deorum immortalium templa. Senatus, revocates in curiam, supplicationes, ob rem egregie gestam ab L. Æmilio consule, in quinque dies circa omnia pulvi naria decrevit, hostiisque majoribus sacrificari jussit Naves, quæ in Tiberi paratæ instructæque stabant, ut, si rex posset resistere, in Macedoniam mitterentur, subduci, et in navalibus collocari: socios navales, dato an nuo stipendio, dimitti, et cum his omnes, qui in consulu verba juraverant : et quod militum Corcyræ, Brundisi, ad mare superum, aut in agro Larinati esset ( omnibus his locis dispositus exercitus fuerat, cum quo, si res por ceret, C. Licinius college ferret opem ), hos omnes mi lites dimitti placuit. Supplicatio pro concione populo in dicta est, ex ante diem quintum idus octobres cum eo die in quinque dies.

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