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isica, le premier regardé comme le citoyen le plus e Rome, le second tenu de plus, au jugement du sépur le plus honnête. Caton voulait la guerre, il voulait et anéantir Carthage; Nasica était d'un autre avis. Il de cependant que la guerre sera déclarée aux Carois, pour avoir construit des vaisseaux en violation du pour avoir passé les frontières avec une armée, pour Sorté la guere à Massinissa, ami et alli édu peuple romain, 'r avoir refusé de recevoir, dans leur ville, Gulussa, Massinissa, qui accompagnait les députés romains. ant qu'aucune troupe ait été embarquée, arrivent à des députés d'Utique, apportant une entière souon de leurs personnes et de leurs biens. Cette amde, acceptée comme un heureux présage, fut aussi Able au sénat qu'amère aux Carthagino's. — Comme Descrivaient les livres sibyllins, on célèbre sur le Te'im, en l'honneur de Pluton, les jeux célébrés cent ans ravant, pendant la première guerre punique, la 501 se de la fondation de Rome. — Trente députés viennent me apporter la soumission des Carthaginois. Caton triompher son avis, de maintenir le décret, et d'ordon[aux consuls d'entrer en campagne le plus tôt possible. 1-ci passent en Afrique, et se font d abord livrer trois is otages et toutes les armes, tous les instruments de rre qui se trouvaient à Carthage: mais lorsque, conforment aux ordres du sénat, ils enjoignent aux Carthagis de transporter leur ville dans un autre endroit qui soit igné de la mer de dix mille pas au moins, alors l'atrocité la sentence exaspère les Carthaginois et les force à la erre. — Les consuls L. Marcius et M' Manilius commenat le siége et l'attaque de Carthage. Dans cette attaque, ux tribuns qui s'étaient jetés témérairement avec leurs hortes sur une partie de la muraille négligemment gardée, trouvaient dans un pressant danger, lorsqu'ils sont dégais par Scipion l'Africain. Aidé de quelques cavaliers il sauve issi un fort des Romains qui allait être emporté de nuit ; et est encore à lui qu'est attribué le principal honneur d'avoir élivré le camp assiégé par les Carthaginois, qui avaient fait ne sortie générale de toutes leurs forces.-Pendant l'absence e son collègue, que les consuls avaient appelé à Rome, le Consul voyant ses efforts inutiles, lève le siége et mène son irmée à la rencontre d'Asdrubal, qui avait pris position avec in corps de troupes dans un défilé escarpé. Scipion dissuade d'abord le consul d'engager le combat sur un terrain aussi défavorable; mais l'avis du plus grand nombre, envieux de son habile:é et de son courage, l'ayant emporté, il pénètre avec les autres dans le défilé, et ses prédictions se réalisent: l'armée romaine est battue et mise en fuite, deux cohortes sont assiégées par l'eunemi. Il rentre alors dans le défilé avec quelques escadrons de cavalerie, dégage les cohortes et protége leur retour. Son courage trouve un admirateur dans Caton lui-même, si prompt d'ordinaire au blâme, et qui va jusqu'à dire dans le séuat que tous ceux qui servaient en Afrique n'étaient que des ombres, qu'il n'y avait de vigneur que dans Scipion. La faveur du peuple romain s'attache si vivement à lui, que dans les comices la plupart des tribus inscrivent son nom pour le consulat, bien que son âge s'y oppose. — L. Scribonius, tribun du peuple, ayant proposé une loi pour rendre à la liberté les Lusitaniens qui s'étaient livrés à la foi du peuple romain, et que Serv. Galba avait fait vendre en Espagne, est chaudement appuye par Caton, dont le discours existe encore et se trouve dans ses Annales. — Q. Fulvius Nobilior, qui, lui aussi avait été souvent l'objet des attaques de Caton dans le sénat, répond pour Galba; et Galba lui-même, se voyant près d'être condamné, embrasse ses deux fils couverts de la prétexte et le fils de Sulpicius Gallus son pupille, et se défend en termes si pathétiques que la loi est rejetée. Il existe trois d-scours de Galba, deux au sujet des Lusitaniens coutre le tribun du peuple Libon et sa rogation, un autre contre L. Cornélius Céthégus, dans lequel il déclare avoir fait massacrer les Lusitaniens qui avaient leur camp auprès du sien, parce qu'il avait acquis la certitude qu'après avoir, suivant leur usage, immolé un cheval avec son cavalier, ils voulaient, en affectant des intentions pacifiques, assaillir son armée. Un certain Andriscus, homme de

la plus basse naissance, qui se donnait pour le fils du rol Persée, et avait changé son nom en celui de Philippe, s'échappe secrètement de Rome, où l'avait envoyé, à cause de ce mensonge même, Démétrius, roi de Syrie; et cette fable trouvant autant de crédit que la vérité, il voit accourir auprès de lui assez de monde pour en former une armée, et bientôt les armes ou la bonne volonté de la nation le rendent maitre de toute la Macédoine. Voici l'histoire qu'il avait inventée : Né du roi Persée et d'une de ses concubines, il avait été confié, pour être élevé, à un certain Crétʊis, afin que dans les hasards de la guerre que le roi soutenait alors contre les Romains, it pût survivre quelque rejeton de la race royale. Après la mort de Persée, il fut élevé à Adramyte jusqu'à l'àge de douze ans, ignorant sa naissance, et se croyant le fils de celui qui l'élevait. Celui-ci étant tombé malade, et voyant approcher son dernier jour, avait alors dévoilé son origine et confié à celle qui passait pour sa mère un petit écrit marqué du sceau du roi Persée, qu'elle devait lui remettre lorsqu'il aurait atteint la puberté; la conjurant, par les dernières prières, de tenir la chose dans le secret jusqu'à ce moment. Devenu pubère, on lui avait remis cet écrit dans lequel il était dit que son père lui laissait deux trésors; et alors la ferme, qui avait le secret de cette substitution, lui découvrit sa véritable origine qu'il ignorait, et le supplia, s'il voulait eviter la mort, de quitter ces lieux avant que la chose arrivát aux oreilles d'Eumène, l'ennemi de Persée. Pirin de frayeur, il se rendit en Syrie ou il espérait trouver quelque secours en Démétrius; et ce fut là que, pour la première fois, il osa divulguer sa condition.

Censorinus, De Die Natali, Ch. XVII.

⚫ De quartorum ludorum anno triplex opinio est Antias enim et Varro et Livius relatos esse prodiderunt L. Marcio Censorino, M' Manilio consulibus, post Romam conditam anno sexcentesimo quinto.

« Sur l'année des quatrièmes jeux séculaires, il y a trois opinions différentes. Valérius Antias, Varron et TiteLive nous apprennent qu'ils furent célébrés sous le consulat de L. Marcius Censorinus et de Manius Manilius, 605 ans apres la fondation de Rome. »

LIVRE L.

SOMMAIRE. La Thessalie, que Pseudo-Philippe voulait aussi envahir et occuper à main armée, est protégée par les Achéens que les députés romains avaient appelés à la défense de ce pays. Prusias, roi de Bithynie, qui régnait sur les vices les plus ignobles, est mis à mort par son fils Nicomède, secondé par Attale, roi de Pergame. Il avait un autre fils qui était né, dit-on, avec la mâchoire supérieure formée d'un seul os continu. — Des trois députés que les Romains avaient envoyés pour réconcilier Nicomède et Prusias, l'un avait la tête couverte de cicatrices, un autre, les jambes impotentes, et le troisième passait pour avoir l'esprit inerte; ce qui fit dire à Caton que cette ambassade n'avait ni tête, ni pieds, ni cœur. La Syrie possédait à cette époque un roi de même origine que celui de Macédoine, et qui égalait Prusias en mollesse et en lâcheté. Toujours gisant dans les lieux de débauche et de prostitution, il laissait régner Ammonius, qui fit périr tous les amis du roi, la reine Laodice, et Antigone, fils de Démétrius. — Massinissa, roi de Numidie, cet homme si remarquable, meurt à l'âge de quatre-vingt-dix ans. Telle fut sa vigueur, même dans sa vieillesse, qu'entre autres actes d'un âge moins avancé, qu'il accomplit dans ses derniers jours, ou peut citer la naissance d'un enfant qu'il eut dans sa quatrevingt-sixième année. Il avait trois fils Micipsa, l'ainé, Gulussa et Mastanabai, qui était instruit mème dans les lettres grecques. Il leur laissa son royaume en commun, en leur ordounant de prendre pour arbitre du partage, Scipion Émilien, qui divisa entre eux l'administration. — Phamæas Himilcon, commandant de la cavalerie carthaginoise, homine brave, et la principale ressource des Carthaginois, passe aux Romaina avec ses troupes, à l'instigation de Scipion. Une tempête engloutit dans les flots Claudius Marcellus, un des trois députés envoyés à Massinissa. — Les Carthaginois tuent au mi

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LIVRE LVI.

IRB. - Dans l'Espagne ultérieure B. Junius Brutus Erte une victoire sur les Gallèques. Moins heureux dans ibat contre les Vaccéens, le proconsul M. Æmilius Lerenouvelle le désastre numantin. Pour délier le peuple n de la foi due au traité conclu par Mancinus, on livre teur aux Numantins qui ne veulent pas le recevoir. — trois cent vingt-trois e du lustre par les censeurs neuf cent vingt-trois citoyens inscrits. — Le consul FulFlaccus soumet les Vardéens, peuple d'Illyrie. — En e, le préteur M. Cosconius défait les Scordisqués. – mettre un terme à cette honteuse guerre des Numanque faisait dorer l'impéritie des généraux, le sénat et le 'e romain défèrent spontanémeut le consulat à Scipion icain. Comme il ne pouvait le prendre sans violer la loi défendait de nommer le même homme deux fois consul, il La xempté des lois, comme à son premier consulat. 're des esclaves, qui avait commencé en Sicile, n'ayant tre étouffée par les préteurs, est confiée aux soins du sul C. Fulvius. Le promoteur de cette guerre était un ave nommé Eunus, Syrien de naissance, qui commença rassembler quelques esclaves de la campagne, ouvrit les astules et parvint à se former use arinée. Un autre esclave, miné Cléon, rallia autour de lui jusqu'à soixante-dix le hommes; et les deux troupes réunies commencèrent Le longue guerre contre le peuple romain et ses armées. iscien, liv. XVIII, p. 1498, éd. Putsch..

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Qui Pompeium morbum excusasse ferunt, ne quum ■teresset deditioni, animos Numantinorum irritaret. Q. Pompée prétexta, dit-on, une maladie; de peur sa présence, au moment où Mancinus serait livré, ritat l'esprit des Numantins. »

LIVRE LVII.

▪MMAIRE.—Scipion l'Africain assiége Numance et rétablit
dans l'armée corrompue par la licence et la mollesse, la dis-
cipline militaire la plus rigoureuse. Il supprime tout instru-
nent de luxe et de plaisir, et chasse du camp deux mille pro-
stituées; chaque jour il tient le soldat au travail et le force à
porter sept pieux et trente jours de vivres. Un soldat suppor
tait-il ce fardeau avec humeur : Lorsque tu sauras te faire un
⚫ rempart de ton épée, lui disait-il, tu cesseras alors de porter
des retranchements. Unautre maniait-il facilement un petit
bouclier, il lui en faisait porter un plus grand; il ne le blámait
pas cependant de mieux se servir du bouclier que de l'épée
(sic). Quiconque était surpris hors des rangs était poni du sar-
ment s'il était Roman, du bâton s'il était étranger. De crainte
que les bétes de somme ne diminuent le travail du soldat, illes
fait toutes vendre. Les sorties de l'ennemi sont souvent re-
Les Vaccéens, assiégés de toutes
poussées avec succes. -
parts, se tuent sur les cadavres de leurs femmes et de leurs
enfants. Antiochus, roi de Syrie, envoie à Scipion de ma-
ginfiques présents. Contrairement à l'usage des autres géné
raux, qui recevaient en secret les presents des rois, Scipion
déclare qu'il les acceptera à son tribunal, et ordonne au ques
teur de les porter sur les registres publics; c'est là qu'il
prendra de quoi récompenser les braves. Il était parvenu à
enfermer Numance de tous côtés, et il voyait les assiégés
pressés par la famine; il défend alors de tuer ceux qui sorti
raient pour fourrager: Plus its seront, disait-il, plus ils
⚫ consommeront vite ce qu'il leur reste de vivres. »

LIVRE LVIII.

SOMMAIRE.-Malgré l'opposition du sénat et des chevaliers, Tib. Sempronius Gracchus, tribun du peuple, propose une loi agraire qui défend de posséder plus de cmq cents arpents desterres publiques. Il se porte à de tels excès, qu'il fait abroger par une loi le pouvoir de son collègue, M. Octavius, qui Boutenait le parti contraire, et se nomme lui, son frère Gracchus, et Ap. Claudius, son beau-père, triumvirs pour le partage des terres. Il promulgue une autre loi agraire, dont les

891 dispositions sont encore plus larges, et qui permet aux mêmes triumvirs de décider si telle ou telle terre est du domaine public ou du domaine prive. Pu's comme il n'y avait pas assez de terres pour qu'on pût faire un partage qui satisfit même les plébéiens, dont la cupidité était excitée outre mesure, il annonce qu'il va promulguer une loi pour distribuer l'argent provenant du roi Attale à tous ceux qui, d'après la loi Sempronia, devaient recevoir des terres. Attale, fils d'Eumene, avait en effet institué le peuple rom in son héritier. Ces scandales soulèvent l'indignation des sénateurs, et entre tous de T. Annius, homme consulaire, qui après avoir parlé contre Gracchus dans le sénat. entraîné par celui-ci devant le peuple et dénoncé aux plébéiens, monte à la tribune et l'ac cuse encore. Gracchus voulit se faire nommer tribun du peuple uue seconde fois, quand les patriciens excités par P. Cornelius Nasica, brisent les bancs, l'en frappent et le mettent à mort, au Capitole; son corps, privé de sépulture et confoudu parmi ceux des autres victimes de cette sédition, est jeté dans le fleuve.-Vient ensuite le récit des événements divers de la guerre des esclaves en Sicile.

LIVRE LIX.

SOMMAIRE. - Les Numantins, réduits à l'extrémité par la
famine, viennent se rendre les uns après les autres et se tuer
en uite de leur propre main. Scipion l'Africain détruit la ville
et en triomphe, quatorze ans après la ruine de Carthage. — Le
consul P. Rupilins termine la guerre des esclaves en Sicile.-
Aristonicus, fils du roi Eumène, s'empare de l'Asie Mineure,
qui devait être libre, ayant été laissée en héritage au peuple
romain par le testament d'Attale.-P. Licinius Crassus,
consul et grand pontife (ce qui n'était jamais arrivé aupar-
avant), sort de l'Italie pour combattre Aristonicus. Il est
· vaincu et tué. — Le consul M. Perpenoa defait Aristonicus,
qui se rend à discrétion. Le lustre est fermé par les cen-
seurs Q. Pompeius et Q. Métellus, choisis tous deux pour la
première fois parmi les plébéiens. Le cens donne trois
cent sept mille huit cent vingt-trois citoyens, outre les veu-
ves et les pupilles. - Le censeur Q. Metellus propose de con-
traindre tous les citoyens à se marier pour avoir des enfants.
Le discours qu'il prononça dans cette circonstance existe
encore, et César Auguste, quand il s'occupait d'eficonrager
le mariage dans les différents ordres de l'Etat, le lut dans le
sénat parce qu'il semblait composé pour la circonstance. -
Le tribun du peuple, C. Atinius Labeo, veut faire pré-
cipiter de la roche Tarpéenne le censeur Q. 'Métellus qui
l'avait omis sur les listes du sénat; il en est empêché par
l'intervention des autres tribuns. - Le tribun du peuple
Carbon présente une rogation pour permettre au peuple
de nommer le même tribun autant de fois qu'il voudra.
Scopion l'Africain s'élève contre cette proposition dans un
éloquent discours où il disait que la mort de Tib. Grac
chus était méritée. — Gracchus défend la rogation; mais
- Guerres entre Antiochus, roi de
l'avis de Scipion prévaut.
Syrie, et Phraale, roi des Parthes. - L'Egypte n'est pas dans
une situation plus calme. Ptolemée Évergète, que son exces.
sive cruanté rendait odieux aux siens, voit son palais incendié
par le peuple, et s'enfuit à Chypre. Cléopatre, sa sœur et son
'épouse, qu'il avait répodiée pour épouser la fille de celle-ci,
vierge encore, et à laquelle il avait fait violence, est appelée
au trône par le peuple. Protémée irrité fait mettre à mort, en
Chypre, le fils qu'il avait eu d'elle, et envoie à la mère la tête,
les mains et les pieds de son enfant. - Troubles excités par
Fulvius Flaccus, C. Gracchus et C. Papirius Carbon, trium-
virs nommés pour le partage des terres. P. Scipion l'Afri-
cain, qui s'était montré leur adversaire, est trouvé mort dans
son lit, quand la veille il était rentré chez lui plein de santé et
de vigueur. Des soupçons d'empoisonnement se portent sur
son épouse Sempronia, en raison surtout de ce qu'elle était
sœur des Gracques, ennemis des Scipions. Cependant cette
mort n'est l'objet d'aucune enquête. Scipion mort, les sedi-
tions triumvirales recommencent avec plus de fureur. — Le
lapydes font éprouver an consul Sempronius un revers qui
est bientôt réparé par une victoire, due surtout au courage
de D. Junius Brutus, le même qui avait soumis la Lusitanie.

892

LIVRE LX.

SOMMAIRE. Le consul L. Aurélius réduit les Sardes révoltés.-M. Fulvius Flaccus envoyé au secours des Massiliens, dont les Gaulois Salluviens ravageaient le territoire, soumet, le premier, par les armes, les Liguriens de la Gaule transalpine. Le préteur L. Opimius reçoit à discrétion les Frégellans révoltés et détruit Frégelles. Peste en Afrique engendrée, dit-on, par des nuées de sauterelles, que l'on extermine et dont les débris restent snr le sol. - Clôture du lustre par les censeurs: trois cent quatre-vingt dix-sept mille sept cent trente-six citoyens inscrits au cens. - Le tribun du peuple, C. Gracchus, fère de Tibéríns, et encore plus éloquent que lui, fait passer plusieurs lois pernicieuses; une loi frumentaire entre autres, qui accordait aux plébéiens cinq sixièmes de mesure de blé; la loi agraire que son frère avait déjà portée, et une autre loi encore pour se concilier Fordre des chevaliers qui faisait alors cause commune avec le sénat. Cette loi portait que six cents chevaliers seraient choisis pour ie sénat, et, comme il n'y avait à cette époque que trois cents sénateurs, qu'à ces trois cents sénateurs seraient adjoints les six cents chevaliers; c'était donner aux chevaliers le deux tiers des voix dans le sent. Continué dans le tribunat pour l'annee suivante, il fit passer plusieurs lois agraires qui fondaient de nombreuses colonies en Italie, et une sur le sol où avait existé Carthage. Il conduisit lui-même cette dernière colonie, en qualité de triumvir.-Récit de l'expédition de Q. Metellus contre les habitants des iles Baléares, Ces fles sont appelées, par les Grecs, Gymnesies, parce que les habitants y passent l'été sans vêtements; le nom de Ba léares vient de l'action de lancer des traits, ou de Baléus, compignon d'Hercole, , que le héros abandonna dans ces parages, lorsqu'il mit à la voile pour aller trouver Géryon. Récit des troubles de la Syrie. - Cléopâtre, indignée de ce que Démétrius, son mari, après avoir tué son père, avait pris le diademe sans son ordre, le fait mettre à mort avec son fils Seleucus.

LIVRE LXI.

SOMMAIRE. - Le procousul C. Sextius, vainqueur des Salluviens, foude la colonie d'Aqua Sextio, ainsi appelée du nom de son fondateur et de Labondance de ses sources d'eaux chaudes et froides - Le proconsul Cn. Domitius remporte, près de Vindalium, une victoire sur les Allobroges, qui s'étaient attiré cette guerre pour avoir reçu dans sa fuite. et aidé de tous leurs moyens, Teutomalius, roi des Salluviens, et pour avoir ravagé le territoire des Ædues, alliés du peuple romain.-A l'expiration de son séditieux tribunat, C. Gracchus occupe aussi l'Aventin avec une multitude en armes. Le con-ul L. Opimius, à la tête du peuple appelé aux armes par un sénatus-consulte, l'en chasse et le tue amsi que Fulvius Flaccus, homme consulaire, et complice de ses fureurs. Le consul Q. Fabius Maximus, petit-fils de Paul Émile, porte une victoire sur les Allobroges et sur Bituitus, roi des Arvernes. Cent vingt mille hommes de l'armée de Bituitus fureat tailiés en pieces. Lui-même, étant parti pour Rome afin de satisfaire aux ordres du senat, fut retenu et mis en surveillance à Albe, parce que son retour en Gaule paraissait dangereux. On ordonne aussi par un décret de saisir son fils Congentiatus, et de l'envoyer à Rome. -Les Allobroges sont recus à discrétion. —- L. Opimins, accusé devant le peuple par le tribun Q. Décius, d'avoir jeté des citoyens en prison sans condamnatiou, est absous.

-

LIVRE LXII.

rein

SOMMAIRE. Le consul Q. Marcius subjugne les Stenies, peuplade des Alpes. Micipsa, roi des Numides, meurt et laisse son royaume à ses trois fils, Adherbal, Hiempsal et Jugurtha, fils de son frère et qu'il avait adopté. Metellus soumet les Dalmates. - L. Cæcilins Jugurtha attaque son frère Hiempsal, le défait et le tue; il chasse de son royaume Adherbal, que le sénat y rétablit.-Les censeurs L. Cæcilius Mételtus et Cn. Domitius Ahenobarbus exciuent du sénat treutedeux sénateurs. - Guerres intestines entre les rois de Syrie.

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LIVRE LXIV.

SOMMAIRE. - Jugurtha poursuit de ses amse l'assiége dans Cirta, et le fait mettre à min à lui intimés par le sénat. En conséquence clarée à Jugurtha; le consul Calporate Beco la diriger, fait la paix avec le Numide, sans for et du peuple. Jugurtha, sommé, au nom de bir de faire connaître ceux dont il a suivi les com en outre d'avoir corrompu, par ses largesses plu bres du sénat, vient à Rome, où il fall ter nommé Massiva, parce qu'il profitait des macr tions du peuple romain à son égard pour cherderi séder de son royaume. Comme ce meurtre de mee et qu'il se voit l'objet d'une accusation capitale. » secrètement et sort de Rome en s'écriant, dit-on : 477, nale, qui périrait bientôt si elle trouvait un acheter lieutenant A. Posturius, battu dans un combat gurtha, ajoute encore à ce revers la houted pr minieuse que le sénat refuse de ratifier.

LIVRE LXV.

SOMMAIRE. Le consul Q. Cæcilius Metello #2 gurtha dans deux combats et ravage toute la Ner M. Junius Silanus, consul, est vaincu dans un combat les Cimbres. Leurs députés vienneut demander que in et des terres où ils puissent s'établir; le sénat refuse consul M. Minucius remporte one victoire sur les Thract cousul L. Cassius est taillé en pièces avec son armée, e frontières des Allobroges. par les Gaulois Tigerm. plade helvétique, qui s'était séparée du reste de la soldats qui avaient échappé à ce désastre entrenten sition avec les ennemis, et obtiennent la vie sauve en ira des otages et la moitié de tout ce qu'ils possèdent.

LIVRE LXVI.

1

SOMMAIRE. - Jugurtha, chassé de la Numidie, par C.B rius, est secouru par Bocchus, roi des Maures. Let love de ce dernier sont taillées en pièces à leur tour Alas me a çant à continuer une guerre commencée sous des made reux auspices, Bocchus fait charger de chaines Jugurtha, 4 * le livre à Marius. C'est surtout à l'habileté de L. Cornel Sylla, questeur de Marius, que l'on doit ce résultat.

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LIVRE LXVII.

SOMMAIRE. M. Aurelius Scanrus, lieutenant du co est défait par les Cimbres et tombe lui-même en leur p Appelé par eux en conseil, il s'efforce de les faire remont au projet de passer les Alpes et de pénétrer en Italie, en disant que les Romains ne peuvent être vaincus. Il est pr le roi Boiorix, jeune homme rempli d'orgueil et d'arrogates. Le consul Cn. Manlius et le proconsul Q. Servilius Carp sont vaincus, près d'Orange, par les mémes ennemis, q rendent maîtres de leurs deux camps. Quatre-vingt soldats et quarante mille valets d'armée périssent dans ce défaite. Cap.on est condamné pour l'avoir causée par sa l mérite; l'on prononce contre lui, pour la premiere fois de puis le roi Tarquin, la peine de la confiscation des breas est deposé du commandement. - Triomphe de Marius. - Ju gurtha est conduit, avec ses deux fils, devant le char du

eur. Il est ensuite tué dans sa prison. — Marius sénat avec la robe triomphale, ce que personne it avant lui. — Les craintes inspirées par la guerre e lui font continuer, pendant plusieurs années, le Il est elu une seconde et une troisième fois, malgré ace. Il brigue en secret un quatrième consulat, et - Cn. Domnitius est nommé souverain pontife, par ages du peuple. — Les Cimbres dévastent tous les és entre le Rhône et les Pyrénées; ils pénètrent en par un defilé, et y exerceut de grands ravages. Déles Celtibériens, ils rentrent dans la Gaule et s'y it à un autre peuple bel'tqueux, les Teutons.

LIVRE LXVI.

IRE. — Le préteur M. Antovius poursuit les pirates n Cilicle. — Le consul C. Marius se defend dans son ssiégé avec vigueur par les Teutons et les Ambrons. -e ensuite sur eux deux grandes batailles aux envirous Sextiæ; deux cent mille ennemis sont tués; quatrelix mille sont faits prisonniers. — Marius, malgré son ce, est créé consul pour la cinquième fois. On lui offre mphe; il le refuse jusqu'à ce qu'il ait vəincu les CimQ. Catulus, proconsul, qui gardait les défilés des est battu par les Cimbres; il se retire sur l'Adige et ranche dans un château fort. Les Cimbres le forcent e d'abandonner cette position. Après s'être ainsi ouin passage par leur valeur, ils penetrent en Italie en uivant le proconsul et son armée. Mais Catulus et =rius parviennent à opérer leur jouction. Ils livrent la le et la gagnent. Cent quarante mile ennemis restent, m. sur le champ de bataille, soixante mille sont faits »nniers.—Marius est reçu aux applaudissements de toute Hle; on lui offre deux triomphes; il se contente d'un Les nobles, qui d'abord n'avaient pu voir, sēns jalousie, Homme nouveau élevé à de si grands houneurs, avouent -mêmes qu'il a sauvé la république. Publicius Malleo

meurtrier de sa mère, est consu dans un sac et jeté à er. C'est le premier exemple de ce genre de supplice. anciles s'agiterent, dit-on, avec bruit, avant la fin de la rre cimbrique. - Ce livre contient en outre le récit des erres qui eurent lieu entre les rois de Syrie.

LIVRE LXIX.

MAIRE. — L. Appuléius Saturninus, appuyé du crédit C. Marius, fait tuer par des soldats A. Nonius, son ■mpétiteur, et se fait ainsi élire tribun du peuple. It exerce tribunat, comme il l'avait obtenu, par la violence. Après oir fait passer. par les mêmes moyens, une loi agraire, il It assigner Metellus Numidicus, qui refusait de jurer obeisnce à cette loi. Celui-ci, voyant tous les bons citoyens dis Osés à le défendre, se rend volontairement en exil, pour e pas ètre la cause d'une guerre civile. Il se retire à Rhodes, ■s'y console par l'étude et par la conversation des grands ommes. Après son départ, C. Marius, l'auteur de la sédion et qui avait acheté un sixième consulat, en répandant de argent dans les tribus, lui fait interdire l'eau et le feu.--Le mème Appuléius Saturninus, tribun du peuple, tue C. Memnius, candidat au consulat, dont il craignait surtout l'opposition à ses projets contre les patriciens. Ces violences sou■èvent enfin le sénat; C. Marius, homme d'un caractère variable et changeant au gré des événements, embrasse luimeme la cause de cet ordre, lorsqn'ul voit qu'il lui est impossible de sauver Saturninus; on s'arme contre celui-ci ; il est vaincu et périt à la suite d'une sorte de guerre civile, avec le préteur Glaucia et les autres complices de ses fureurs. -Q. Cæcilius Métellus revient d'exil; son retour excite, dans toute la ville, les plus grandes démonstrations de joie. Le proconsul Manius Aquillius termine en Sicile une guerre des esclaves.

LIVRE LXX.

SOMMAIRE. — Manius Aquillius, accusé de concussion, refuse de prier lui-même ses juges. M. Antonius, chargé de le défendre, déchire la tunique de son client pour montrer les honorables cicatrices dont sa poitrine est couverte. Cette

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vue le fait absoudre sans |ésitation. Ce fait ne s'appuie que sur le témoignage de Cicéron. — Le proconsul T. Didius obtient quelques avantages contre les Celtibériens.- Ptolémée, surnommé Apion, roi de Cyrène, nomme, en mourant, le peuple romain son héritier: le sénat donne la liberté aux villes qui avaient fait partie de son royaume. — Ariobarzane est rétabli, par L. Cornélius Sylla, sur le trône de Cappadoce. - Des députés parthes, envoyés par Arsace, leur roi, viennent trouver Sylla pour demander l'amitié du peuple romain. — P. Rutilius, s'étant attiré la haine de l'ordre équestre, en qui résidait le pouvoir judiciaire, parce qu'il s'etait opposé, en Asie, aux injustices des publicains, lorsqu'il était lieutenant du proconsul Q. Mucius, est condamné comme coupable de concussion, malgré son extrême probité, et envoyé en exil. - Le préteur C. Sentius n'est pas heureux dans son expédition contre les Thraces. — Le sénat, fatigué des excès auxquels se livraient les chevahiers dans l'exercice du pouvoir judiciaire, commence à faire tous ses efforts pour que ce pouvoir lui soit transféré. M. Livius Drusus, tribun du peuple, appuie les desseins du sénat. Il emploie, pour augmenter sa puissance, un moyen dangereux, en excitant le peuple par l'espoir des largesses. Il est en outre parlé, dans ce livre, des guerres des rois de Syrie.

LIVRE LXXI.

SOMMAIRE. - Le tribun du peuple, M. Livius Drusus, afin de se procurer de plus grandes forces pour défendre la cause du sénat, dont il s'était chargé, gagne, par l'espoir du droit de cité, les alliés et les peuples de l'Italie. Avec leur secours il fait passer, par la violence, des lois pour les distributions de terres et de blé. Il en fait voter ensuite une autre sur l'administration de la justice. En vertu de cette loi le pouvoir judiciaire doit appartenir, par égales portions, au sénat et à l'ordre équestre. - Drusus ne peut remplir la promesse qu'il a faite aux Italiens, de leur faire obtenir le droit de cité; ceux-ci, irrités, méditent une défection.-Réunions tenues par les Italiens; ligue formée par ces peuples; discours tenus dans les assemblées des chefs. - Tous ces événements rendent Drusus odieux, même au sénat, qui le regarde comme la cause de la guerre sociale. Il est tué dans sa maison, on ne sait par qui.

SOMMAIRE.

LIVRE LXXII.

Défection des peuples d'Italie; les Picentius commencent la guerre; ils sont imités par les Vestins, les Marses, les Peligniens, les Marrucins, les Samnites et les Lucaniens.-Le proconsul Q. Servilius est massacré à Asculum, avec tous les citoyens romains qui se trouvent dans - Ser. Galba cette place. Le peuple prend le sagum. tombe au pouvoir des Lucaniens: il doit sa liberté au dévouement d'une femme chez laquelle il est logé. —Les colonies d'Albe et d'Æsernie sont assiégées par les Italiens.-Secours envoyés au peuple romain par les alliés du nom latin et les peuples étrangers. — Opérations militaires des deux partis; villes emportées par l'un et par l'autre.

LIVRE LXXIII.

SOMMAIRE. — Le consul L. Julius César engage, contre les Samnites, un combat dont l'issue n'est pas heureuse. — La colonie de Nola tombe au pouvoir des Samnites, avec le préteur L. Postamius, qui est massacré par eux. Des peuples nombreux se joignent aux ennemis. Le consul P. Rutilius est battu par les Marses, il périt lui-même dans le combat; mais dans une secoude bataille, son lieutenant, C. Marius, répare cet échec.—Ser. Sulpicius défait les Peligniens.—Q. Cépion, lieutenant de Rutilius, assiégé par l'ennemi, fait une sortie qui lui réussit. Il obtient par ce succès na pouvoir égal à celle de C. Marius; mais, devenu téméraire, il tombe dans un piége qui lui est tendu; son armée est défaite et il périt. -Le consul L. Julius César gagne une bataille contre les Samnites. A cause de cette victoire le peuple dépose le Sagum; mais, comme si la fortune eût voulu que les succès dans cette guerre, fussent partagés, la colonie d'Æsernia

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