les généreux travaux de ce cher Béarnois. Il foutenoit le droit de fa naiffance augufte; la Ligue étoit coupable, Henri quatre étoit juste. Mais fans plus retracer les faits de ce bon Roi, ne vous fouvient-il plus du jour de Fontenoi? Quand la colonne Angioife, avec ordre animée, marchoit à pas comptés à travers notre armée, trop fortuné Badaud, dans les murs de Paris, vous faifiez en riant la guerre aux beaux-efprits de la douce Gauffin le centième idolâtre, vous alliez la lorgner fur les bancs du théâtre, & vous jugiez en paix les talens des acteurs. Hélas! qu'auriez-vous fait, vous & tous les auteurs, qu'auroit fait tout Paris, fi Louis en perfonne n'eût paffé le matin fur le pont de Calonne, & fi tant de Céfars, à quatre fols par jour, n'euffent bravé l'Anglois qui partit fans retour? Vous favez quel mortel amoureux de la gloire, avec quatre canons, ramena la victoire. Ce fut au prix du fang du généreux Grammont, & du fage Luttaux, & du jeune Craon, que de vos beaux-efprits les bruyantes cohues compofoient les chanfons qui couroient dans les rues, ou qu'ils venoient gaîment, avec un ris malin, fiffler Sémiramis, Mérope & l'Orphelin. Souffrez donc. s'il vous plaît, qu'on prenne la défenfe d'un art qui fit long-tems la grandeur de la France, & qui des citoyens affure le repos. Monfieur Gulbert fe tut, après ce long proposa Moi, je me tus auffi, n'ayant rien à redire; de la droite raifon je fentis tout l'empire. Je conçus que la guerre eft le premier des arts; & que le Peintre heureux des Bourbons, des Bayards en dictant leurs leçons, étoit digne peut-être de commander déjà dans l'art dont il est maître. Mais, je vous l'avoûrai, je formai des fouhaits pour que cet art si beau ne s'exerçât jamais, & qu'enfin l'équité fît régner fur la terre L'impraticable paix de l'abbé de Saint-Pierre, Par M. DE VOLTAIRE FIN TABLE. MONSIEUR ONSIEUR ANDRÉ. Couplets faits à la campagne, page 145 MADAME la Marquise D'ANTREMONT. Requête à M. le Comte de ** bénéfice fimple, , pour obtenir un Vers à M. le Chevalier de C***; 19 65 M. D'ARNAUD, Confeiller d'Ambaffade de Saxe. Vers à Madame la Ducheffe de Chartres, en lui préfentant un nid d'oiseaux injectés, MADAME la Comteffe de B ***. Réponse à l'Epître fur l'amitié des femmes, A un Irréfolu, 18 15 72 A la raison d'un homme qui en a, Epître à M. le Marquis d'Aub**. Aux Philofophes infoucians, 81 97 Réponse à des Stances de M. le Chevalier de Cubieres, Imitation de Sapho, 143 166 Réponse aux vers de M. Doigni du Ponceau, 18; Vers pour le portrait de Mademoiselle de Raucourt; 64 Epître à Mademoiselle de Raucourt fur le rôle M. B**. Le Billet à ordre, Conte, 127 93 Madrigal à Madame de** qui venoit d'accoucher d'un garçon, & dont le mari avoit 80 ans, 36 MADAME DE CASS**. Romance, 175 Vaudeville nouveau fur les courfes de M. le Dau- phin & de Madame la Dauphine à Paris, 125 M. DE LA CONDAMINE, de l'Académie Portrait de Catebi, Stances à Madame la Comteffe Stances à Madame la Comteffe de B**, A Zulmire, fur un écrin volé, P. 141 163 Impromptu à une Dame que fon père venoit de- Imitation de l'Ode d'Horace Audivere lice, Regrets d'un jeune homme qui a quitté Paris, Vers à Madame la Comteffe de B 184 181 Les Refus, ou le Rival découragé, Conte pastoral, 147 |