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dit, ni l'imprimeur, ni la forme de cet ouvrage. On ne nous indique pas non plus les éditions d'un autre écrit intitulé: Invitativa in superstitiosum vatem. Paul de Middelbourg fut élevé sur le siége épiscopal de Fossem brone, en 1494, à la recommandation du duc d'Urbin, et de l'archiduc Maximilien devenu empereur. Son application à l'étude et aux fonctions épiscopales lui acquit si bien l'estime et l'affection des papes Jules n et Léon x, que, tout étranger qu'il était, ils le députèrent au concile de Latran, tenu depuis 1512 jusqu'en 1518. Ce fut pendant la tenue de ce concile qu'il publia son grand et principal ouvrage, intitulé de son nom : Paulina, de rectá Paschæ celebratione, et de die passionis Domini Nostri Jesu Christi, duabus partibus. Forosempronii, per spectabilem virum Octavianum Petrucium, civem forosemproniensem, impressorice artis peritissimum, die octavd julii 1613, in-fol. et non in-4°, comme le dit Fabriciu; ouvrage qu'il n'entreprit, dit-on, que sur l'embarras que lui causèrent les railleries d'un Juif qui lui reprochait l'inexactitude de la célébration de la Pâque chez les chrétiens, et le ridicule qu'il y avait de chanter à haute voix dans leurs offices, que la lune était dans son plein, lorsque le ciel mème prouvait incontestablement le contraire et leur donnait si visiblement le démenti; ouvrage enfin qui fut

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la primitive occasion de la correction du calendrier, qui ne s'acheva que sous Grégoire xi, en 1582. Dix ans après, il publia un nouveau Prognosticon, ostendens anno Domini 1524, nullum, neque universale neque particulare, diluvium futurum, imprimé de même Forosempronii, et probablement chez le même Petruce, en 1523. On a encore de lui un ouvrage qui porte pour titre, Practica de pravis constellationibus, Maximilianum Cæsarem. Beughem, incunabulorum typographiæ, p. 95, et Orlandi, Origine della stampa, p. 200 et 267, disent que cet ouvrage fut imprimé Urbini, 1484. Mais il y a sans doute là quelque brouillerie ou méprise, Paul de Middelbourg n'ayant été fait évêque de Fossembrone qu'en 1494, et Maximilien n'ayant été fait roi des Romains qu'en 1486, et n'ayant succédé à Frédéric 11, son père, à l'empire qu'en 1493. Aussi Gesner, ses abréviateurs et quelques autres, ne disent-ils point, ainsi que Beughem et Orlandi, ad Maximilianum Cæsarem, mais tout simplement Maximilianum Austriacum ; aussi bien que Fabricius, Bibliothecæ media infimæ latinitatis, tom. 5, p. 641, où il ne fait qu'un seul et même ouvrage de cette practica ad Maximilianum Cæsarem, et du prognosticon ad Maximilianum Aus triacum, imprimé à Louvain, chez Jean de Westphalie, dont les bibliothécaires ne nous ap

prennent ni la date ni la forme. PAUL DE LYON, capucin , Baldi cite encore de Paul de théologien et définiteur de sa Middelbourg, Operatta del provivce, a donné Totius Theonumero de gli atomi contro l'in- logiæ specimen ad usum Theogordiglia de gli usurari. Mais logiæ canditatorum, scholastica comme Baldi n'indique qu'en methodo compendiosè delineaitalien les ouvrages dont il parle, tum, 6 volumes in-8°, imprion ne peut savoir au juste si ce- més à Lyon, depuis 1729 juslui-ci est effectivement en ita- qu'en 1731 et réimprimée delien. (Prosper Marchand , Dic- puis à Venise , in-4°, 2 vol. Les tionn. histor., tom. 2, p. 134 autres ouvrages de ce capucin et suiv.)

sont, 19. Lettres instructives sur PAUL DE TOUS LES SAINTS, les erreurs du temps ; Lyon, carme déchaussé, né à Cologne, Bruyset, 1916, in-12. Le père le 25 janvier 1611, mourut dans Martin de Lucerne, aussi capula même ville, le 17 décembre cin, a traduit ces lettres en la1683. Il a écrit, 1°en alle- tin , sous le titre de Jansenius mand, l'Histoire des miracles exarmatus; Bade, apud Bulde Notre-Dame du mont Car- dinger, 1720, in-4°. 2o. Les enmel; cet ouvrage a été imprimé nemis déclarés de la constituà Vienne en 1664, in-8°. 2°. En tion unigenitus, privés de toute latin, Clavis aurea thesauri par la juridiction spirituelle dans theno-carmelitici, seu de anti- l'Église; Nancy, Barbier, 1720, quitate , origine ; beneficiis , in-12. 3o. Antibexaples, ou privilegiis confraternitatis Sacri analyse des cent une proposi Scapularis, à Vienne, 1669, tions, etc., pour servir de réin-4o. La Vie du bienheureux ponse aux hexaples ; Lyon, Jean de la Croix, en latin, en Bruyset , 1721, 2 vol. 40. Diffi1675, in-8°, à Gretz ou Graetz. culté proposée à M. l'évêque de 4o. L'édition du tome quatriè- Soissons sur la lettre à M. etc. me des ouvrages du vénérable Réponse à la dissertation de père Jean de Jésus-Marie, reli- l'auteur des mémoires de Trégieux du même ordre : ce tome voux, 1723, in-12. ( Le père quatrième fut imprimé en 1650, Jean de Saint-Antoine, Biblioà Cologne. 5o. L'édition en 3 thèque univ. francis., tom. 2, volumes in-fol., à Cologne, des pag. 420.) oeuvres du père Thomas de Jé- PAUL (saint), congrégation sus, carme, ornée de préfaces des clers réguliers. (Voyez Barde l'éditeur. (Le père Martial de Nabites.) Saint-Jean-Baptiste, dans sa PAUL DE VENISE OU FRABibliothèque des écrivains des PAOLO. (Voyez SARPI.) carines de la Réforme, imprimé PAUL BOIS, curé de Noyers, en latin, à Pourdeaux, en 1730, a donné les vies des cinq in-ho, p. 245, 313, 409 et 117.) premières mères de l'Ordre

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de la Visitation, 1756, in-12. PAUL, SAINT-PAUL ou SANPAULO, ville épiscopale de la côte méridionale du Brésil, est située immédiatement sous le tropique du capricorne, dans la partie septentrionale de la capitainerie de Saint-Vincent, à vingt-cinq lieues au nord-est Dos-Santos et de la côte. Elle appartient au roi de Portugal, et le pape Benoît xiv y a érigé un évêché en 1745. Il y a plusieurs maisons religieuses, entre autres, une abbaye de bénédictins de la congrégation du Brésil et autrefois un collége de jésuites.

PAUL DE BESANÇON (S.), Sanctus Paulus Bisuntinensis, abbaye de l'Ordre de SaintAugustin, située dans la ville de Besançon. Elle fut fondée vers le commencement du septième siècle par saint Donat, archevêque de cette ville, pour des moines qu'on fit venir de Luxeuil et qui suivaient la règle de saint Colomban. Hugues 1er du nom, l'un des successeurs de saint Donat, dans l'archevêché de Besançon, et qui avait été pourvu de l'abbaye de Saint-Paul par le roi Rodolphe, dans le temps qu'il n'était encore qu'aumônier de ce prince, fit des donations considérables à ce monastère, y établit des chanoines et un doyen vers le milieu du onzième siècle, et défendit, sous peine d'anatheme, d'y mettre jamais, ni abbé, ni prévôt, parce que trèssouvent, dit ce saint prélat,

quærunt quæ sunt propria, negliguntque fratrum commoda. Les chanoines les plus vertueux de ce chapitre ayant dans la suite embrassé la règle de saint Augustin, ceux qui n'étaient point portés à vivre avec tant de régularité, refusèrent de se soumettre à cette règle, et firent naître des contestations qui furent appaisées par Anseric, archevêque de Besançon, l'an 1131. Ce prélat régla que les chanoines séculiers seraient sous la direction d'un doyen, et les réguliers sous celle d'un prieur. Le pape Innocent iv protégea les bien intentionnés, et ordonna, en 1131, qu'on ne reçût à l'avenir dans ce chapitre personne qui ne suivît la règle de saint Augustin. Insensiblement les chanoines séculiers moururent, et dès l'an 1252, il n'y en avait pas un qui ne fût régulier. Etienne de Cicons fut le premier abbé régulier de cette maison; et tous ceux que MM. de Sainte-Marthe nomment avant lui, n'étaient que doyens ou prieurs de ce chapitre. Le témoignage de Chifflet, dont s'appuient ces auteurs, leur est entièrement opposé; car Chifflet appelle doyens ou prieurs tous ceux qui sont entre Hugues 1er et Étienne de Cicons, qui mourut en 1258. Vers l'an 1466 le titre d'abbé cessa d'ètre un titre régulier, et Charles de Neufchatel, archevêque de Besançon, fut le premier abbé commendataire de saint Paul. Cette abbaye avait toujours conservé le droit

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de concourir avec le chapitre de PAUL-SUR-VANNE-LES-SENS l'église métropolitaine à l'élec- (S.), abbaye de l'Ordre de Pré- . tion des archevêques de Besan- montré, située près de la ville çon , à laquelle l'abbé, le prieur de Sens, sur la rivière de Vanne. claustral et un chanoine régu- elle reconnaissait pour sondalier ont toujours assisté et donné teur Pierre de Corbeil, archevêleurs suffrages quand elle avait que de Sens. . lieu. (Dictionn. géographique, PAUL DE VERDUN (S.), historique, etc.)

abbaye de l'Ordre de PrémonPAUL DE NARBONNE (S.), tré, située dans la ville de VerS.-Paulus Narbonensis, abbaye dun en Lorraine. Elle fut d'aséculière dédiée à saint Paul, bord fondée pour des bénédicpremier évêque de Narbonne, tins par Vilfride , évêque de située autrefois hors la ville, et Verdun, vers l'an 962 ; mais, renfermée aujourd'hui dans son étant tombée ensuite dans un enceinte. La tradition et le né- très-grand relâchement, on y crologe de cette église en attri- mit, en 1135, des prémontrés buent la fondation à l'empereur pour la réformer. Cette abbaye Charlemagne. Il parait, par un était alors située hors les murs bref du pape Urbain 11, adressé de Verdun, environnée de sosà l'abbé et aux chanoines de sés et fermée de murailles comSaint-Paul, qu'en 1093 on avait me une forteresse; mais, comme tenté de réformer ce monastère, par cette situation elle pouvait en y introduisant la vie régu- être nuisible à la ville en cas de lière ; mais, comme la plupart siége, on la démolit en 1552, et des chanoines s'y opposèrent, on la rebâtit peu après dans la cette réforme ne put avoir lieu, vilie, où elle subsistait encore et ceux qui voulaient l'embras- de nos jours. ( Histoire de Lorser furent obligés de sortir de la raine.) maison et de se retirer dans un PAULET, instituteur des FrèJieu appelé Saint-Martin-de- res Mineurs de l'Observance , fils

, Vernete, que le chapitre leur d'un gentilhommesuédois, nomassigna en 1114. Le pape Alexan- mé Vagnotius de Tirnci, établi dre iv accorda à l'abbé de Saint- å Foligni , avait reçu au baptêPaul, la permission de porter la me le nom de Paul. Il entra crosse à cause que, cet abbé dans l'Ordre de Saint-François, ayant le premier rang après l'ar- en 1323 , âgé de quatorze ans ; chevêque dans les assemblées sy- et, comme il était petit, on l'apnodales, ainsi qu'il est ipsinué pelait communément Paulet, et dans la bulle du pape , il con- le nom lui resta. Il ne voulut venait qu'il jouit d'une préro- être que frère lai par humilité, gative qui était commune aux et jeta, en 1368, les fondeautres abhés du diocèse. (Gallia mens de l'observance dans l'erchrist., t. 6, col. 141.)

mitage de Brulliano , où il s'é

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tait retiré. Il donna pour chaussure aux religieux réformés, des soques ou sandales de bois; et c'est de là qu'ils furent appelés soccolanti ou porte-soques. Paulet mourut à Foligni, en 1390. (Le père Heylot, Histoire des ordres monastiques, tom. 7, p. 71 et suiv.)

PAULI (Jérôme), Catalan, chanoine de Barcelone, sur la fin du quinzième siècle, fut camérier du pape Alexandre vi, et eut soin de la bibliothèque du Vatican. Il publia Practica cancellariæ, etc. (Le Mire, De scriptor. sc. 16.)

PAULI (Benoît), dominicain de Florence, disciple du célèbre Savonarole, sur la fin du quinzième siècle, est auteur d'un traité intitulé Fons vitæ, d'une courte, mais exacte chronique de l'Ordre de Saint-Dominique, etc. (Echard, Script. ord. Prædic. tom. I.)

PAULI (le père Sébastien), de Lucques, religieux de la congrégation de la Mère de Dieu. Nous avons de lui: De patenú argented foro corneliensi olim ut fertur, sancti Petri Chrysologi, dissertatio, cujus occasione nonnulla disseruntur de SS. Eucharistia, de vasis ad ipsam spectantibus, præcipuè de calicibus, de imagine boni pastoris in eis insculpi solita, item de monogrammate Christi, christianorum sepulchris apposito, contra Jacobum et Samuelem Basnagios, Neapoli, 1746, in4°. L'objet principal de cet ouvrage est la description du vase

sacré que l'on conserve a Imola, sous le nom de patène de saint Pierre Chrysologue. (Journal des Sav. 1747, p. 318.)

PAULIAN (M.), conseiller au présidial de Nîmes; ci-devant ministre de la religion prétendue réformée à Nîmes. Nous avons de lui: Critique des lettres pastorales de M. Jurien; in-12, à Lyon, 1689 L'auteur fait voir que ceux qui se sont laissé séduire en France, par les lettres pastorales de M. Jurieu, ne pouvaient succomber sous une plus faible tentation: il traite avec autant de solidité que d'érudition toutes les matières controversées: il suit son adversaire pas à pas, le mène partout battant, et prend un tel ascendant sur lui, qu'on rabat nécessairement beaucoup de l'estime qu'on pouvait avoir conçue de l'habileté de cet écrivain il se joue sur sa médaille, sur ses prophéties, sur son règne de mille ans, sur sa Théologie mystique, et répand de tous côtés un sel qui pique agréablement. Il fait aussi de temps en temps l'éloge de M. de Basville, intendant de Languedoc, à qui il adresse sa critique, et celui de la maison de Lamoignon. (Journal des Savans, 1689, pag. 465 de la première édit. et 393 de la seconde.)

PAULIANISTES, paulianista, sectateurs de Paul de Samosate, ville capitale de la Comagène en Syrie. Cet hérésiarque fut élu évêque d'Antioche, en 262, et nia avec Sabellius la distinction

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