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qu'en 1216. Il était déjà cardinal quand il fut fut fait évêque. 76. Foulque Scot (saint), fut transféré de l'évêché de Plaisance sa patrie à celui de Pavie, en 1216, il mourut le 26 octobre en 1229.

77. Rodobaldus Cipolla, archidiacre de l'église de Pavie, en 1230, mourut en 1254.

78. Guillaume Canetus, de Pavie, occupa le siége de sa patrie, depuis 1256 jusqu'en 1272. 79. Guy Tacius, de Pavie, chanoine de la cathédrale, et ensuite religieux de Clugny, fut nommé à l'évêché de sa patrie par Grégoire x, en 1272; il mourut en 1294.

So. Othon Beccaria, chanoine de la cathédrale de Pavie, sa patrie, élu évêque par le chapitre, mourut avant sa confirmation, en 1294, sous le pontificat de Célestin v.

81. Guy, des comtes de Langaschiis, de Pavie, prévôt de cette église, en devint évêque sous Boniface VIII, en 1295. Il fut envoyé légat en Allemagne, et ensuite à Bologne, par le même pape Boniface vill. De retour à son église, il continua à la gouverner avec beaucoup de piété et de zèle, et mourut vers la seizième année de son épiscopat.

82. Isnard Tacconius, de Pavie, de l'Ordre des Frères Prêcheurs, archevêque de Thèbes, et ensuite patriarche d'Antioche, fut fait administrateur de l'église de Pavie par Clément v,

en 1311.

83. Jean Beccaria, de Pavie',

religieux de Clugny, fut élu évêque en 1320, et siégea jusqu'en 1323.

84. Carantes Sannazarius, chanoine de Pavic, fut placé sur le même siége en 1323, et l'occupa jusqu'en 1329.

85. Jean de Fulgosiis, de Plaien 1329, vivait encore

sance, en 1342.

86. Matthieu de Riboldis, chanoine de Constance, fut nommé à l'évêché de Pavie en 1342. Il fut transféré à l'église de Vérone, l'année suivante 1343.

87. Pierre Spelta, de Vérone, de l'Ordre des Humiliés, fut préposé à l'église de Pavie par Clément vi, en 1343. Il avait été postulé auparavant pour l'église de Vérone, sous Benoît xn.

88. Alcherius de Alcheriis, de Pavie, chanoine de la cathédrale, administra cette église depuis l'an 1357 jusqu'à l'an 1362.

89. François Subripa, archidiacre de Côme, en 1363. C'est le premier évêque de Pavie qui ait été élu chancelier de l'université de cette ville par l'empereur Charle Iv. Il mourut en 1386.

90. Guillaume Centuaria, de Crémone, fameux théologien de l'Ordre des Frères Mineurs, évêque de Plaisance, fut transféré à l'église de Pavie, en 1386. Il gouverna successivement ces deux églises avec beaucoup de piété et de sagesse, et mourut en 1402.

91. Pierre Grassius, de l'Ordre des Humiliés, fut transféré de l'évêché de Crémone à celui

de Pavie, en 1402. Il mourut en 1426.

92. François Piccolpassio, de Bologne, passa de l'église d'Acqui à celle de Pavie, en 1427. Il fat transféré ensuite à l'archevêché de Milan, en 1435.

93. Henri Rampinus, premièrement évêque de Tortone, fut transféré à Pavie, en 1435. Il devint archevêque de Milan, et cardinal sous Eugène iv, et mourut en 1450.

94. Bernard Candianus, passa de l'évêché d'Asti à celui de Pavie, en 1443. Il fut transféré à l'église de Côme, en 1446.

95. Jacques Borromée, d'une famille illustre de Milan, abbé commendataire de S.-Barnabé de Craticula, savant docteur de l'université de Pavie, fut fait évêque de cette église, en 1446, et mourut en 1453.

se comporta dans tous ces emplois avec beaucoup de prudence et d'humilité, et mourut avec la réputation d'un des plus dignes prélats de son temps, en 1479.

98. Ascanius Maria Sforce, fils de François, duc de Milan, protonotaire apostolique, devint évêque de Pavie, en 1479, et cardinal-diacre sous le pontificat de Sixte iv, en 1484. Il administra aussi les églises de Crémone et de Novare, avec deux abbayes de l'Ordre de Citeaux dans le Milanais, qu'il céda ensuite au même ordre. Il assista aux conclaves des papes Pie m et Jules 11, et mourut en 1505.

99. François Alidosius, cardinal, fut transféré de l'évêché de Malteà celui de Pavie, par le pape Jules 11, en 1505. Il fut envoyé légat en France par le même pape, sous le règne de Louis x11. Il avait été chargé auparavant de la légation de Bologne, et avait administré en même temps cette église. Il mourut misérablement en 1511.

96. Jean Castiglion, de Milan, évêque de Coutances en Nor. mandie, fut transféré à l'église de Pavie, en 1454. Il alla en Allemagne en qualité de légat, sous l'empereur Frédéric . Il devint cardinal sous le pape Cal- 100. Antoine-Marie de monte lixte m, en 1456, et légat de la à Sancto Savino, oncle de JuMarche d'Ancone, sous le les pape 11t, fut fait cardinal et évêPie 11. Il mourut à Macerata, en que de Pavie, par le pape Ju1459. les i, en 1511. Il se démit de son siége en faveur de son neveu, en 1520. Il administra ensuite les églises de Siponto et de Novare, et fut chargé de plusieurs légations, qu'il remplit toujours avec succès. Il mourut à Rome cardinal- évêque de Porto, en 1533.

97. Jacques Ainmanatus, de Lucques, fut d'abord employé à la cour de Rome, sous les papes Callixte 1, Nicolas v et Pie u. Il fut fait ensuite évêque de Pavie en 1460, et cardinal l'année d'après. Il fut chargé aussi de l'église de Lucques et de la légation de Pérouse. Jacques

101. Jean-Marie à Monte,

ne

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veu du précédent , fut transféré 104. Alexandre Saulius, Géde l'église de Siponto à celle de nois, des clercs réguliers barnaPavie, en 1520. Il se démit aussi bites , homme zélé, pieux et de cet évêché en faveur de Jean- savant, fut nommé d'abord à Jérôme de Rubeis , en 1530. l'évêché d’Aleria en Corse, et Mais celui-ci ayant été déposé transféré ensuite au siége de Papar le pape Paul i, en 1544, vie, par Grégoire iv, en 1591. Il Jean-Marie , qui était pour lors mourut en 1592. cardinal, reprit le gouverne- 103. François Gonzague , de mant de la même église , et en Mantoue, religieux de l'Ordre fut chargé jusqu'à l'an 1550.

des Frères Mineurs, auparavant 102. Jean-Jérôme de Rubeis, évêque de Céphalu , fut transd'une famille noble de Parme, féré à l'église de Pavie , par Urabbé commendataire de l'ab- bain viil, en 1593. Mais dans baye de Clairvaux de Plaisan- le temps qu'il se disposait pour ce, fut nommé à l'évêché de aller prendre possession de ce Pavie en 1530. Il fut déposé nouveau siége, l'évêque de Manpar le pape

Paul in, en 1544, et toue étant mort, il fut nommé ne fut rétabli que par

Jules ini.

à sa place, et se rendit à cette Il fut fait gouverneur de Rome, église la même année 1593. sous le même pape, après la mort 106. Guillaume Bastonus, de duquel Jean-Jérôme se retira à Milan , fut placé sur le siége de Florence , où il s'adonna entiè- Pavie par Clément vin, en 1593. rement à l'étude, et mit au jour Il fut décoré du pallium, la mêplusieurs ouvrages. Il demanda me année, et mourut à Naples, au pape Pie iv, Hippolyte son où il était en qualité de legat de neveu , pour coadjuteur de son Paul v, en 1609. église de Pavie, en 1560 , et 107. Jean-Baptiste Bilius, Mimouruten 1564.

lanais , succéda à Guillaume, et 103. Hippolyte de Rubeis, reçut aussi le pallium sous neveu du précédent, camerier Paul v, en 160g. Il mourut en secret et protonotaire apostoli- 1617. que sous Paul iv, fut première- 108. Fabrice Landrianus, de ment coadjuteur de son oncle Milan, abbé commendataire de en 1560 , et ensuite son succes- Saint-Antoine, obtint les mêmes seur, en 1564. Cet illustre pré- dignités, en 1617, et mourut lat fut très-utile à son église par en 1642. les grands biens qu'il y fit. Il as- 109. Jean-Baptiste Sfondrasista au concile de Trente, de- tus, fils du marquis François, vint cardinal sous le pape Six- et petit neveu de Grégoire xiv, te v, en 1585, se trouva aux con- abbé commendataire de Saintclaves d’Urbain yii et de Gré- Nicolas et de Saint-Antoine de goire xis, et mourut à Rome en Plaisance, fut nommé à l'évêché 1591.

de Pavie, et décoré du pallium ,

sous le pape Urbain viii, en 1643. Il mourut en 1647.

110. François Bilius, d'une ancienne famille de Milan, occupa le même siége sous Innocent x, depuis l'an 1648 jusqu'à l'an 1659.

111. Jérôme Meltius, d'une famille noble de Milan, auditeur de Rote, élu évêque en 1659, mourut en 1672.

112. Laurent Trotti, d'une des principales familles d'Alexandrie, référendaire de l'une et de l'autre signature, clerc de la chambre apostolique, et légat auprès du grand-duc de Toscane et de la république de Venise, fut préposé à l'église de Pavie, en 1672, et obtint le pallium l'année d'après 1673. Il était auparavant archevêque de Carthage dans le pays des infidèles.

113. Jacques-Antoine Mongia, d'une famille noble de Milan, clerc régulier barnabite, premièrement évêque de SanMinat, et ensuite archevêque de Florence, fut fait cardinal par Innocent xii, en 1595. Il se démit de l'archevêché de Florence, et passa à l'église de Pavie, en 1701. Il mourut dans cette ville en 1708.

114. Augustin Cusanus, archevêque d'Amasie, légat auprès de la république de Venise, et ensuite auprès du roi très-chrétien, fut transféré à l'évêché de Pavie, en 1711. Il fut fait cardinal par Clément xi, en 1712, et obtint la légation de Bologne, en 1714. (Ital. sac.

tom. 1, col. 1074; et tom. 10, col. 311.)

Conciles de Pavie.

Le premier fut tenu l'an 850, par les ordres de l'empereur Louis, qui y assista en personne, et qui y fit un capitulaire sur les affaires séculières, qui fut confirmé depuis par l'empereur Lothaire. On y fit aussi vingtcinq canons.

Le premier ordonne que les évêques auront des prètres et des clercs d'une probité reconnue, pour être temoins de leurs plus secrètes actions.

Le second porte que les évêques, non-seulement ne manqueront point de célébrer la messe publiquement les dimanches et les fêtes, mais qu'ils tâcheront aussi d'offrir ce saint sacrifice tous les jours en particulier.

Le troisième leur ordonne la modestie et la frugalité dans leurs tables, et d'y recevoir les pélerins et les pauvres, et d'y faire de saintes lectures et des exhortations.

Le quatrième leur défend la chasse, les dépenses inutiles en chevaux, le luxe et les autres plaisirs du monde.

Le cinquième leur recommande d'étudier l'Écriture-Sainte, de l'expliquer à leurs ecclésiastiques, et de faire des prédications les dimanches et les fêtes.

Le sixième charge les évêques d'avoir soin que les prêtres s'ac quittent de leurs devoirs dans le gouvernement qui leur est confié; qu'il faut que les archi

prêtres aillent trouver les pères de famille pour exhorter les pécheurs publics à faire pénitence publique; que dans les cas difficiles ils doivent s'adresser aux évêques, et les évêques consulter leurs confrères.

Le septième porte que les prêtres examineront si les pénitens fout des œuvres de pénitence; que la réconciliation des pénitens publics est réservée à l'évêque, et que le prêtre ne les réconciliera qu'en l'absence de l'évêque, et avec sa permission: la raison qu'il en donne, c'est que l'imposition des mains a été réservée aux apôtres.

le ma

Le huitième ordonne qu'on instruira le peuple du sacrement salutaire de l'extrême-onction, et qu'on leur fera entendre qu'ils doivent souhaiter recevoir ce mystère qui remet les péchés, et rend la santé quand celui qui la demande a la foi; que, parce qu'il arrive souvent que lade ne sait pas la force de ce sacrement, ou qu'il croit sa maladie moins considérable, ou qu'il oublie de le demander, parce qu'il est accablé de son mal, le prêtre du lieu doit l'avertir de le recevoir, et inviter les prêtres de son voisinage de s'y trouver. Que si le maladeest en pénitence, on ne doit pas le lui donner qu'il n'ait été auparavant réconcilié; car celui, ajoute le canon, à qui les autres sacremens sont interdits, n'est pas en état de recevoir celui-ci.

Le neuvième est un avertisse

ment qu'on donne aux pères de marier leurs filles lorsqu'elles sont en âge, et les condamne à une pénitence, s'il arrive qu'elles se laissent corrompre, ou par leur négligence, ou de leur consentement. On défend ensuite la bénédiction à celles qui se marient après avoir été corrompues.

Le dixième défend aux ravisseurs d'épouser les personnes qu'ils ont ravies, et on ne leur accorde la grâce de la réconciliation qu'à la fin de la vie.

Le onzième porte que ceux qui commettent un crime publie dans un endroit, seront séparés de la communion par l'évêque du lieu, et mis en pénitence, et qu'ils ne pourront être reçus à la communion par au

cun autre.

Le douzième interdit aux pénitens publics l'exercice des charges publiques, et que ceux qui, après avoir commis des crimes publics, refuseront de faire pénitence, doivent être excommuniés et anathématisés, quand on aura fait tout ce qu'on aura pu pour les faire rentrer dans le devoir; qu'on ne peut néanmoins faire cela que par le jugement du métropolitain et des évêques de la province.

Le treizième enjoint aux évêques de commettre des archiprêtres qui aient soin des prêtres qui sont dans des titres et dans des églises moins considérables.

Le quatorzième ordonne aux

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