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PAR

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sous le pontificat de Jean xx.
43. Fantinus Yallaressus, no-
ble et savant citoyen de Venise,
fut nommé à l'évêché de Pa-
renzo par Jean xxш, en 1412.
Mais ce pape ayant été déposé
dans le concile de Constance
avant l'expédition des bulles, sa
nomination fut déclarée nulle.
Fantinus ne fut mis en posses-
sion du siége de Parenzo, que
sous Martin v, en 1417. Il fut
transféré ensuite à l'archevêché
de Crète, en 1426.

44. Daniel Scot, de Trévise, auparavant évêque de Citta-Nova, fut transféré à l'église de Parenzo, en 1426, et de là à celle de Concordia, en 1433.

45. Ange Cavacia, évêque d'Arba, fut transféré au siége de de Parenzo, en 1433, et passa à l'évêché de Trau, en 1440.

46. Jean, de Parenzo, évêque d'Arba, fut transféré à l'église de sa patrie, en 1440, et mourut en 1447.

47. Placide Pavanellus, de Padoue, religieux de Saint-Benoît, abbé de Vallombreuse, et général de cette congrégation, devint évêque de Parenzo, en 1447. Il fut transféré au siége de Torcello, en 1464.

Vénitien, succéda Berthélemi, en 1476.

51. Nicolas Franc, de Padoue, en 1477, fut transféré à l'église de Trévise, en 1486.

52. Thomas Cataneo, de Bergame, de l'Ordre des Frères Prêcheurs, nommé par Nicolas, fut fransféré à l'évêché de Cervia avant qu'il eût pris possession de celui de Parenzo, en 1486.

53. Jean-Antoine Paverus, de Bresse, chanoine de Parenzo, fut fait évêque de sa patrie, en 1486, et mourut à Rome en 1500.

54. Louis Tasso, de Bergame, en 1500, assista au concile de Latran en 1512, et fut transféré à l'église de Recanati en 1516.

55. Jérôme Campegius, Bolonnois, en 1516.

56. Laurent Campegius, cardinal, fut fait administrateur de l'église de Parenzo, en 1533, et s'en démit, en 1537.

57. Jean Campegius, Bolonnois, succéda au cardinal Campegius, en 1537. Il fut transféré au siége de Bologne, en 1553.

58. Pierre Grittus, de Bresse, en 1563, assista au concile de Trente, et mourut en 1573.

en

59. César de Nores, de Chypre, des comtes de Tripoli, fut promu à l'épiscopat sous Pie v, 1573. Il assista au concile provincial d'Aquilée, en 1596, et mourut en 1598.

48. François Maurocenus, noble Vénitien, monta sur le siége de Parenzo, en 1464. Il administra aussi les églises de Recanati et de Lorette, et mourut en 1471.

49. Barthélemi Barbadico, noble Vénitien, élu en 1471, siégea cinq ans.

50. Sylvestre Quirinus, noble

60. Jean Lippomanus, noble Vénitien, fut nommé à l'évêché Clément vill, en de Parenzo par 1598. Il abdiqua cette dignité en 1609.

61. Léonard Tritonius,

d'U

dine, en 1609, mourut en 1633. 62. Roger Tritonius, frère du précédent, en 1633, mourut en 1644.

63. Jean-Baptiste de Judice, en 1644.

64. Nicolas-Antoine Petronius Caldana, docteur en l'un et l'autre droit, syndic de l'université de Padoue, fut fait évêque de Parenzo, en 1667, et mourut en 1671.

65. Alexandre Adelasius, d'une famille noble de Bergame, docteur en Théologie, chanoine régulier de Latran, obtint la même dignité, en 1671, et mourut en 1711.

66. Antoine Vaira, docteur en l'un et l'autre droit, et premier lecteur en droit canon dans l'université de Padoue, devint évêque de Parenzo, en 1712. Il fut transféré à l'église d'Atri, en 1717.

67. Pierre de Grassis, patricien de Venise; référendaire de l'une et de l'autre signature, gouverneur de Todi et de Rieti, fut nommé à l'église de Parenzo, en 1718. (Italia sacra, tom. 5, col. 394; et tom. 10, col. 311.)

PARERMENEUTES ou FAUX

INTERPRÉTATEURS, étaient des hérétiques qui se donnaient la liberté d'expliquer l'ÉcritureSainte à leur façon, sans avoir égard au sens qui était reconnu par l'Église. Il parurent en Syrie vers l'an 671. (Saint Damascène, Hær. 97. Pratéole, tit. parermeneutes. Sander, Hær. 127.)

PARESSE, acedia, pigritia. C'est un des sept péchés capi

taux, qui est la cause des péchés d'omission que commet un chrétien, en lui donnant du dégoût de ses devoirs et de la pratique des vertus, à cause de la peine que l'on trouve à s'en acquitter. On pèche donc par paresse : 1o. quand on se laisse aller au dégoût de ses devoirs par la crainte de la peine qui les accompagne; 2°. quand on omet ce qu'on est obligé de faire ou qu'on ne le fait pas comme il faut pour ne vouloir pas se gêner; 3°. quand on passe son temps dans l'oisiveté, et que, par un trop grand amour du repos, on ne fait pas profiter ses talens; 4°. quand on se laisse aller au désespoir de vaincre les tentations et d'acquérir les vertus nécessaires au salut, par une crainte lâche.

PARFAIT. Le fils de Dieu veut que nous soyons parfaits comme notre Père céleste, c'est-à-dire, que nous nous efforcions sans cesse d'exprimer en notre conduite la plus fidèle copie de la sienne, que notre faiblesse le peut permettre. (Voyez Matt. 5, 48. 1 Cor. 1, 10.)

Dans l'Ancien-Testament, perfectus, perfectio, répondent à l'hébreu tham ou thummim, qui signifie proprement entier, irrépréhensible, parfait. (Genès., 6,9, 17. 1 Deut. 18, 13. Josué, 24, 14. 4 Reg. 20.3 Hebr. 7, 19.)

Une captivité parfaite, c'est lorsqu'on transporte tout un peuple en un pays étranger sans laisser personne pour cultiver la

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terre. (Amos, 1, 6, 9. Dans le Deuteronome, perfectio tua, et doctrina tua, marque l'urim et thummim que le grand-prêtre portait sur soi. Deut. 33, 8.) PARFAIT, prêtre, martyr. Ce saint prit naissance à Cordoue, ville d'Andalousie, qui était devenue le siége du royaume des Sarrasins, dans le temps qu'ils étaient les maîtres de l'Espagne méridionale. Il fut élevé dans la communauté des prêtres qui servaient l'église de SaintAciscle, où, en se fortifiant dans la pratique des vertus chrétiennes, il apprit encore les lettres humaines, la langue arabe, et les sciences même dont les Arabes faisaient profession, ce qui le rendit fort connu parmi eux. Il excella particulièrement dans la connaissance des Saintes-Ecritures, qui faisaient ses principales délices; et le point capital de ses études; de sorte que, joignant l'intégrité des mœurs à la doctrine, il fut élevé aux ordres sacrés jusqu'à la prêtrise. Le zèle qu'il avait pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, qu'il s'employa à instruire et à consoler les fidèles qui gémissaient sous le joug des mahométans. Un jour ces infidèles l'ayant pressé de leur dire ce qu'il pensait de Jésus-Christ et de Mahomet, il commença par leur expliquer ce que l'Église tenait de la divinité de JésusChrist, et de son office de rédempteur du genre humain, mais il s'excusa d'en faire de même touchant les sentimens

fit

qu'elle avait de Mahomet, ne voulant pas les irriter. Ils ne se contentèrent pas de ce ménagement; et, pour l'engager davantage à le faire, ils lui promirent par serment qu'ils ne s'en fåcheraient pas. Parfait les crut; et il leur avoua que Mahomet passait parmi les chrétiens pour un faux prophète et pour un imposteur qui avait séduit les peuples par ses prestiges. Il leur remit devant les yeux une partie des infamies de ce misérable charlatan, et finit par une vive exhortation à détester ses horribles impiétés. Ils en furent outrés de dépit; mais, pour ne point paraître parjures, il se retirèrent et le laissèrent retourner en paix dans sa communauté. Néanmoins, quelque temps après, ils apostèrent des gens pour observer quand il sortirait. Il fut pris par ces émissaires, et conduit devant le juge des Arabes, comme un blasphémateur de la loi de Mahomet. Après avoir subi l'interrogatoire, il fut chargé de chaînes et jeté dans un cachot d'où il ne fut tiré que pour être mis à mort. Son corps fut enlevé ensuite par les chrétiens, et honorablement enterré par l'évêque et le clergé dans l'église de Saint-Aciscle. Son martyre arriva le vendredi d'après l'octave de Pâque, dixhuitième jour d'avril de l'an 888 de l'ère espagnole, c'est-à-dire, 850 de celle de Jésus-Christ, et la vingt-neuvième année du règne d'Abderrama 11. Son nom se trouve dans le martyrologe

.

d'Usuard, et les autres marty- On trouve dans les prophètes rologes jusqu'au romain mo- plusieurs reproches sur l'usage derne. (Saint Euloge, dans son excessif du parfum. (Amos, 6,6.)

, Mémorial des SS. martyrs de On voit au contraire dans l'EcriCordoue. Baillet, tom. I, 18 ture, l'abstinence de cette déliayril.)

catesse rapportée comme une PARFUM. Moise donne la chose méritoire. (Esth. 14, 2. coinposition de deux espèces de Dan. 10, 3.) Enfin Salomon parfums, dont l'un devait être (Eccles. 10, 1) fait entendre offert au Seigneur sur l'autel que, comme une mouche morte d'or qui était dans le saint ; et dans une boîte de parfum en l'autre était destiné à oindre le perd tout le prix , une faute grand-prêtre et ses fils, de mé- peut détruire la meilleure ré

, me que le tabernacle et les bases putation. destinés à son service. (Exod. PARIS (saint), moine de l'Or30, 23, 34, 35, etc.)

dre des Camaldules, chapelain Il était défendu, sous peine de religieuses. Il prit naissance de la vie, à quelque homme que à Bologne, en Italie , l'an u50. ce fut de se servir pour son usa- Dès son bas âge, il donna des ge de la première espèce de par- marques de sa sainteté future; fum. (Voyez ACTEL DU PARFUM.) et, quoique dans un siècle tout Les Hébreux avaient aussi

corrompu , il conserva toujours des parfums qu'ils employaient la fleur de sa première innocenpour embaumer les morts : on ce : lorsqu'il se fut fortifié avec n'en connait pas distinctement l'âge, dans la résolution de la composition ; mais on sait se consacrer entièrement au serqu'ils y employaient la myrrhe, vice de Dieu , il reponca au l'aloës et d'autres drogues fortes, monde, et se retira dans une so. pour empêcher la corruption. litude de l'Ordre de Camaldoli, (Joan. 19, 39. D. Calmet, Dict. pour y embrasser la pénitence. de la Bible.)

Il y vécut plusieurs années de Outre ces sortes de parfums, telle manière , qu'il parut avoir il est encore parlé d'autres dans atteint à la perfection de la vie l'Ecriture : par exemple, ceux religieuse, par l'humilité, la qu’Ezéchias conservait dans ses mortification des sens , le détatrésors, et ceux qui furent brû- chement de toutes les choses de lés avec le corps du roi Asa. (4 la terre; par une pureté inviolaReg. 20, 13. 2 Paral. 16, 14.) ble, par l'assiduité et l'ardeur Il est parlé en particulier au de sa prière, par son exactitude Cantique des cantiques du nard, à pratiquer sa règle dans toute du safran, de la canne aromati- la rigueur de la discipline moque, du cynname, de la myrrhe nastique. Les supérieurs du moet de l'aloes. (Cantique 4, 10, nastère , jugeant qu'un si saint 14.)

honne pourrait être utile au

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prochain, lui ordonnèrent de recevoir l'ordre de la prêtrise, qu'il reçut en effet, mais en tremblant, et le constituèrent ensuite chapelain des religieuses de Sainte-Christine, de la ville de Trévise, dans la seigneurie de Venise. Il y passa le reste de sa vie dans la pratique exacte des mêmes vertus qu'il avait pratiquées, lorsqu'il était renfermé dans son monastère, sans jamais vouloir profiter de toutes, les occasions que son emploi lui présentait, pour se relâcher de la régularité de son institut. quelque pénible que fût la carrière où il était entré, elle ne laissa pas d'être fort longue, s'il est vrai qu'il vécut jusqu'à l'âge de cent-seize ans. Il l'acheva fort heureusement l'onzième de juin de l'an 1267, laissant après lui une grande odeur de sainteté. On prétend que Dieu fit plusieurs miracles en sa considération. Le saint-siége, après avoir entendu beaucoup de témoins, et fait toutes les procédures, selon les formalités prescrites, a permis qu'on honorât sa mémoire d'un culte public. Son nom est dans le martyrologe romain, avec le titre de confesseur. (Surius, dans son recueil. Baillet, t. 2, 11 juin.)

PARIS (Matthieu). (Voyez MATTHIEU PARIS.)

PARIS (Crassus), maître des cérémonies, est auteur d'un traité qui a pour titre : Ordo romanus, publié par le père Martenne, à la suite de son traité de antiqua Ecclesiæ discipliná,

en

PARIS (Anselme), chanoine régulier de Sainte-Geneviève, mort en 1683, a laissé une dissertation anonyme sur le livre de Bertram, qui est à la fin du troisième tome de la Perpétuité de la foi, et deux tomes, français, pour montrer l'accord perpétuel de l'église grecque avec la latine, sur la transsubstantiation. Il naquit à Reims, en 1631; il entra chez les chanoines réguliers de Sainte-Géneviève en 1648; il y passa toute sa vie dans l'étude, et y professa très-long-emps la philosophie et la Théologie. Il a donné deux dissertations, sur Jean Scott et Bertram, publiées à la fin du troisième tome de la perpétuité de la foi; la Créance de l'église grecque, touchant la transsubstantiation, défendue contre la réponse du ministre Claude à M. Arnaud, à Paris, 1672 et 1675, in-12, 2 vol. Il a aussi eu part à l'inutile contestation sur le véritable auteur de l'Imitation de Jésus-Christ.

PARIS (François), prêtre, né à Châtillon, village à une lieue et demie de Paris, mourut en cette ville, le 17 octobre 1718, dans la paroisse de Saint-Etienne-du-Mont, où il était sousvicaire. On a de lui, les Psaumes en forme de prières ; paraphrase, prières tirées de l'Écriture-Sainte, paraphrasées, in12; Martyrologes, ou Idée générale de la vie des Saints, in-8°; Traité de l'usage des sacremens de Pénitence et d'Eucharistie, selon les sentimens des pères,

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