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que ouverte d'épigrammes, de madrigaux, d'épithalames et de complimens, pour toute sorte de fêtes et d'occasions, qu'il vendait plus ou moins, selon le nombre des vers et leur différente mesure. Il travailla aussi pour les différens théâtres de Paris, et pour l'Opéra-Comique. Un métier si peu assorti à son caractère de prêtre, le fit interdire par le cardinal de Noailles, et cet interdit ne fut jamais levé. Il mourut à Paris, le 5 septembre 1745, âgé de quatrevingt-deux ans. On a de lui, 1o. Cantiques spirituels sur les points les plus importans de la religion, pour les dames de SaintCyr, à Paris, in-8°. 2°. Cantiques sur les points principaux de la religion et de la morale, à Paris, 1725, in-12. 3o. Histoire de l'Ancien et du Nouveau-Testament, mise en cantiques, sur les airs des opéras et vaudevilles, 2 volumes in-8°. à Paris, 1705. 4. Les Psaumes de David, en vers français, sur les plus beaux airs de Lulli, Lambert et Campra, à Paris, 1705, in-8°. 5o. L'Imitation de Jésus-Christ, sur les plus beaux vaudevilles, à Paris, 1729, in-8°. 7o. Une ode sur l'ambition. 8°. Un poëme sur le triomphe de la grâce dans la conversion de Saint Paul, etc.

PELLETIER (François). On a de lui, 1°. la Religion catholique soutenue en tous ses points de doctrine contre le livre adressé aux rois et potentats de la chrétienté, à Paris en 1610. 20. Sa conversion à la foi catholique,

ibid. (Dupin, Table des Aut. ecclés. du dix-septième siècle, col. 1525.)

PELLETIER (Laurent le), religieux bénédictin, et sacristain de l'abbaye de Saint-Nicolas d'Angers, était natif d'Anjou, et vivait à la fin du seizième siècle et au commencement du dix-septième. On a de lui un traité de la chasteté des femmes illustres; une légende de Robert d'Arbrisselles, avec le catalogue des abbesses de Fontevrault, in-4°, à Angers en 1586; et une histoire latine de l'abbaye de Saint-Nicolas d'Angers sous ce titre : Breviculum fundationis et series abbatum Sancti-Nicolai andegavensis, in-4o, à Angers 1616. On en a fait une seconde édition au même lieu en 1635, sous ce nouveau titre : Rerum scitu dignissimarum à primá fundatio– ne monasterii Sancti-Nicolai andegavensis ad hunc usque diem epitome, necnon ejusdem monasterii abbatum series. Il a fait aussi une histoire des ordres de religion et congrégations ecclésiastiques, en français, in-8°, à Angers, en 1626. (Le Long, Bibliot. hist. de la France, pp. 252 et 280. Le Père Hélyot, Hist. des ordr. monast. tom. 1, p, 36 du Catalogue des Auteurs.)

PELLETIER (Gérard), jésuite lorrain, né dans le diocèse de Toul, entra dans la société en 1611, à l'âge de vingt-cinq ans. Il enseigna les humanités et la rhétorique pendant onze ans, et fut jugé capable de présider

dans le collége des jésuites de Bourges aux études des jeunes princes Louis et Armand de Bourbon-Condé. Il mourut à Paris le 4 novembre 1648. Il est auteur du palatium reginæ eloquentiæ, imprimé à Paris en 1641, in-fol., réimprimé à Francfort et à Mayence, sous ce titre : Palatium reginæ eloquentiæ, revisum ac sensui et moribus Germanorum et aliarum nationum accommodatum, à RR. PP. societatis Jesu moguntinis. Cet ouvrage a encore été imprimé à Lyon en 1653 et 1657, in-4°, et à Paris en 1663, in-4°. (Dom Calmet, Biblioth. lorr.) PELLETIER (Guillaume), jésuite, natif de Clinchamps, à trois lieues de Caen, était recteur du collége de Paris, lorsqu'il mourut le 4 juillet 1668, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. Il avait un grand talent pour la prédication, et s'était acquis beaucoup de réputation par son éloquence, par la douceur de ses mœurs, sa candeur et sa politesse. On a de lai l'oraison funèbre de Henri d'Orléans, duc de Longueville, qu'il avait prononcée à Caen, et qui fut imprimée en 1663. (M. Huet, dans ses Origines de Caen. )

PELLETIER (Jacques le), écuyer, conseiller du roi, avocat au parlement, et banquier expéditionnaire de cour de Rome. Nous avons de lui: 1°. Instruction très-facile et nécessaire pour obtenir en cour de Rome toutes sortes d'expéditions, les mettre à exécution, les savoir

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lire, ce qu'elles doivent coùter..., in-12, à Paris, cinquième édition, 1680. 2°. Recueil général de tous les bénéfices et commanderies de France, et de ses dépendances par ordre alphabétique, avec leurs noms latins et français, leurs revenus, leurs qualités, leurs diocèses, et les lieux où ils sont situés, ceux qui possèdent les archevêchés et évêchés, leur éloignement de Paris, et combien les bulles et celles des abbayes sont taxées de florins en cour de Rome in-12, à Paris, 1690. (Journal des Savans, 1680 et 1691.)

PELLETIER (Jean-Baptiste le), prieur de Saint-Gemme et de Poüance en Anjou, de l'académie française d'Angers, mort en 1700, à publié, 1°. Histoire de la guerre de Chypre, écrite en latin, par A. M. Gratiani, évêque d'Amélie, et traduite en français, par M. le Pelletier, à Paris, 1685, chez Pralard, in-4°. 2o. La vie du pape Sixte v, traduite de l'italien de G. Léti, in-12, seconde édition, ibidem, 1685. 3°. Histoire de la Chine, traduite du latin du P. M. Martin, de la compagnie de Jésus, 2 vol. in-12, à Paris, 1692. (Jour. des Savans, 1685 et1692.)

PELLETIER (Jean le), né à Rouen le 29 décembre 1633, et mort le dernier août 1711, savait l'italien, l'espagnol, le latin, le grec, l'hébreu, et possédait bien l'antiquité sacrée et profane. On a de lui, 1o. Une Dissertation sur l'Arche de Noé, à Rouen, 1700, in-12. 2. Une

autre Dissertation sur l'hémine ou la livre de Saint-Benoît. 3o, dissertations sur le mot kesit ah, qui se trouve dans la Genèse, dans Josué et dans Job; sur la chevelure d'Absalon; sur les poids et mesures des anciens. 4°. L'explication du temple d'Ezechiel, et de quelque chose du temple de Salomon. 5°. Des remarques sur les erreurs des peintres. 6. Fragmenta regalia, ou le caractère véritable d'Elisabeth, reine d'Angleterre et de ses favoris; c'est une traduction de l'ouvrage anglais où le chevalier Robert Naunton donne les caractères des favoris de la reine Elisabeth. Cet ouvrage se trouve aussi avec le secret des cours, traduit de l'anglais de Walsingham, à Lyon, 1695, in-12. Il a été réimprimé en 1745. (Journal des Savans, 1683, 1701. Moréri, édition de 1759.) PELLETIER (Claude le), prêtre, docteur en Théologie, et chanoine de l'église de Reims, a donné, 1o. Traité dogmatique de la messe, pour servir de justification à la censure des évêques contre le P. le Courayer, et les Anglais, à Paris, chez de Lusseux, 1727, in-12. 2°. Traité dogmatique et moral de la pénitence, tiré de l'Écriture-Sainte, dans lequel on expose par la pure parole de Dieu, tout ce que le pécheur doit faire pour obtenir le pardon de ses péchés, et pour recevoir avec fruit les sacremens de Pénitence et d'Eucharistie, dédié à la reine, à Paris, chez Etienne Ganeau, 1728, in-12.

3°. Traité de la charité envers le prochain, et de ses vrais caractères, tiré des livres saints, dans lequel on expose par les propres paroles de l'ÉcritureSainte nos devoirs généraux et particuliers à l'égard du prochain, dédié à la reine, à Paris, chez J.-B. Lamesle, rue vieille Boucleric, et chez Henry, rue Saint-Jacques, 1729, in-12. Ce traité est très-instructif, et renferme presque tout ce qu'il y a de plus important à savoir pour la pratique de la morale chrétienne. 4o. Traité de la charité envers Dieu, ou de l'amour de Dieu, et de ses vrais caractè res, tiré des livres saints, dans lequel on expose par les propres paroles de l'Écriture-Sainte nos devoirs à l'égard de Dieu, et l'on réfute les erreurs opposées, dédié aux évêques de France, Paris, chez Joseph Bullot, rue de la Parcheminerie, et Henry, rue Saint-Jacques, 1729, in-12. Il n'a paru jusqu'à présent sur l'amour de Dieu aucun traité plus complet et plus à la portée de tout le monde que celui-ci. Par les principes qui y sont établis, on peut réfuter toutes les erreurs qui se sont élevés sur la grâce de J.-C. sur la charité et la crainte, et sur beaucoup d'autres sujets on y voit ce que c'est que la charité, quelle en est l'obligation, quels en sont les avantages et les devoirs; puis comment il faut aimer Dieu, et quels sont les motifs de cet amour. 5o. L'Imitation de Jésus-Christ, traduction nou

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velle et littérale, dédiée à la reine, à Paris, chez la veuve Mazières et J.-B.Garnier, rue SaintJacques, 1731, in-12. 6°. Traité des récompenses et des peines éternelles, tiré des livres saints, à Paris, chez Huart, rue SaintJacques, 1739, in-12. (Journal des Savans, 1727, 1728, 1729, 1730, 1731 et 1739.)

PELLISSON ou PELLISONFONTANIER (Paul), fils de Jean-Jacques Pellisson, conseiller à Castres, et de Jeanne de Fontanier, naquit à Beziers en 1624, et fut élevé dans la religion prétendue réformée. Il se distingua dans ses études, à Castres, à Montauban, à Toulouse, cultiva avec succès les langues latine, grecque, française, espagnole, italienne, et s'appliqua à la lecture des meilleurs auteurs en ces différentes langues. Il suivit le barreau à Castres; et ayant acheté une charge de secrétaire du roi, en 1625, il devint premier commis de M. Fouquet, et eut part à la disgrâce de ce ministre, avec le quel il fut renfermé à la Bas tille en 1661, d'où il ne sortit que plus de quatre ans après. La lecture de l'Ecriture-Sainte et des livres de controverse qu'il fit pendant sa prison, lui ayant donné du goût pour l'Eglise catholique, il fit son abjuration en 1670, quelque temps après son élargissement. Depuis ce temps, Pellisson ne travailla que pour la religion, et pour la gloire du roi Louis xiv, qui le chargea d'écrire son histoire,

et lui donna une pension de deux mille écus. Ayant reçu l'ordre de sous-diacre, il fut pourvu en 1676 de l'abbaye de Gimont, Ordre de Saint-Benoît, au diocèse d'Ausch, et quelques années après,du prieuré de SaintOrens, au même diocèse; il mourut le 7 février 1693, à soixanteneuf ans. Ses principaux ouvrages sont, 1°. L'Histoire de l'Académie Française, qui lui mérita une place dans cet illustre corps. 2o. Réflexions sur les différends de la religion, etc., en quatre volumes in-12. 3°. L'Histoire de Louis xiv. 4°. Un grand nombre de discours.5°. Un Traité de l'Eucharistie, in-12. 6°. Lettres his toriques et œuvres diverses, 6 vol. in-12. 7. Prières au SaintSacrement de l'autel, pour chaque semaine de l'année, avec des méditations sur divers psaumes de David, in-18. 8°. Prières sur les épîtres et évangiles de l'année, in-18. Pellisson fut un des plus beaux génies et des plus polis écrivains du dix-septième siècle. (Journal des Savans, 1686, 1690, 1692, 1694, 1700, 1729, 1730, 1734, 1735. Perrault, Homm. illust. M. l'abbé d'Oli vet, dans sa continuation de l'Histoire de l'Acad. Française.)

PELTAN (Théodore-Antoine), savant jésuite, ainsi nommé parce qu'il était natif de Pelte, dans le diocèse de Liége, enseigna le grec, l'hébreu et la Théologie dans l'université d'Ingolstad, avec une réputation extraordinaire, et mourut à Augsbourg en 1584. Il a laissé

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divers ouvrages: De peccato originali, tract. 18. De satisfactione Christi et nostra, et de purgatorio, lib. 3. Dechristianorum sepulturis, exequiis et anniversariis. De tribus bonorum operum generibus. Theologia naturalis et mystica. De sanctorum origine, cultu et invocatione, reliquiis et imaginibus. De matrimonio. Paraphrasis ac scholia in proverbia Salomonis. Catena græcorum patrum in proverbia, etc. (Ribadeneira et Alegambe, bib. script. soc. Jesu. ValèreAndré, Biblioth. belg. Le Mire, de script. sæcul. 16.)

PELTE, ville épiscopale de la Phrygie Pacatienne, sous la métropole de Laodicée, au diocèse d'Asie, a eu pour évêques :

1. Philippe, pour lequel Nunechius, son métropolitain souscrivit au concile de Chalcédoine. (Act. 6 et 16.)

2. André, assista et souscrivit au concile de Constantinople, sous le patriarche Mennas,en536. 3. Théodore, aux canons in Trullo.

4. Georges, au septième concile général.(Or. chr. t. 1, p. 801.) PELTRE (Hugues). (Voyez HUGUES PELTRE, prémontré, et ajoutez à son article, qu'il était natif de Saint-Nicolas en Lorraine, selon les uns, ou de Vic, selon d'autres; qu'il fut plusieurs années supérieur du couvent de Sainte-Odile en Alsace, qu'il mourut à Justemont au diocèse de Metz, le 17 avril 1724.) (Dom Calmet, Biblioth. lorr.)

et

ville d'Egypte, avec titre d'évêché dans la première Augustamnique, sous le patriarchat d'Alexandrie. Elle était située à la première embouchure orientale du Nil, dans l'endroit où l'on voit aujourd'hui un village noniné Belbeis. Hérodote, Strabon et la notice de Hiérocle font mention de cette ville. Plusieurs prétendent que Damiat ou Damiette s'est accrue des ruines de Péluse. Voici les évêques qui y ont siégé :

Callinice, mélétien. C'est un des évêques ordonnés par Mélèce, et opposés à saint Athanase. On le trouve souscrit à la lettre des Eusébiens assemblés à Philippopolis.

1. Dorothée assista au concile de Nicée.

2. Marc, ordonné par saint Athanase, siégeait en 335.

3. Pancrace, se trouva en 351 an concile de Sirmium, avec Georges, tyran de l'église d'Alexandrie, et en 359 à celui de Séleucie, où il souscrivit à la formule des hérétiques.

4. Ammonius, contemporain de saint Jean-Chrysostôme. Isidore Pélusiote (épist. 127, lib 2) parle avec éloge de ce prélat.

5. Eusèbe, hérétique, que le mème Isidore représente comine un homme fort vicieux dans plusieurs de ses lettres.

6. Georges, moine, et disciple de saint Sabas, fut sacré évêque par Zoïle, patriarche d'Alexandrie.

PELUSE, Pelusium, ancienne

7. Abraham, jacobite, assista en 743 à l'élection du patriarche

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