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des papes et des conciles, imprimé à Sens, en 1673, et réimprimé plusieurs fois à Paris; Idée ou plan d'instructions familières sur lesévangiles de tous les dimanches et de toutes les fêtes de l'année, in-12; l'Évangile expliqué selon les pères, les auteurs ecclésiastiques et la concorde des quatre évangélistes, in-8°, 4 vol. ; l'Explication des Commandemens de Dieu, à Paris, en 1692; Prières et élévations à Dieu, extraites des Confessions de saint Augustin; Règles chrétiennes pour la conduite de la vie, à Paris, en 1674. (Mémoires du temps.)

PARIS (Jérôme de), ancien grand-vicaire et official de Nevers, a donné au public des sermons et homélies, en six vol. in-12, sur les mystères de Notre-Seigneur; sur les mystères de la sainte Vierge et les panégyriques des saints, 3 vol., 1738 et suiv. ; sur les évangiles du carême, 3 vol., 1749, à Paris, chez Didot: l'auteur ne s'est pas borné à prendre, comme l'on faisait dans les premiers siècles, un évangile, depuis le commencement jusqu'à la fin, et d'en expliquer les différens sujets en forme de paraphrase. Mais il a renfermé, autant qu'il lui a été possible, toutes les parties d'un évangile sous une mème idée; de sorte que l'on trouve dans chaque homélie l'ordre et les divisions d'un sermon, et l'explication de l'évangile qui sert de preuve aux propositions générales. (Diction

naire portatif des Prédicateurs.) PARISIÈRE (Jean-César Rousseau de la), évêque de Nîmes, de l'Académie française, succéda à M. Fléchier dans l'épiscopat de Nîmes, en 1710, et mourut en 1736, à soixante-neuf ans. On a de lui des panégyriques, sermons, harangues et autres pièces d'éloquence, en 2 vol. in-12, à Paris, chez Gissey, Bordelet, Durand, 1740. Ce prélat fut un des beaux génies de son siècle. Il joignait à un riche fonds de belles-lettres beaucoup de lumières ; et à une imagination vive, un esprit qui pense toujours, et qui tourne tout en sentiment. Son style est naturel, nerveux, concis et orné. (Dictionn. portatif des Prédicateurs.)

PARISIUS DE CERERA, auteur du treizième siècle, a donné une chronologie de Véronne, depuis l'an 1117 jusqu'à l'an 1278. C'est le plus ancien ouvrage que nous ayons sur cette ville: il se trouve dans le tome huitième du Rerum italic.script. de M. Muratori.

PARISOT (M.), conseiller du roi en ses conseils, maître ordinaire en sa chambre des comptes. Nous avons de lui : La foi dévoilée par la raison dans la connaissance de Dieu, de ses mystères et de la nature, à Paris, chez Jean Cusson, 1682, in-8°. (Journal des Savans, 1682, p. 302 de la première édit., et 197 de la seconde.)

PARIUM ou PARIO, ville épiscopale de la province de

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l'Hellespont, sous la métropole crivit au septième concile géde Cyzique, au diocèse d'Asie, si- néral. tuée sur la côte, avec un bon port 7. Basile II, contemporain de à vingt milles de Lampsaque, saint Ignace, patriarche de Conset à trente de Cyzique, suivant tantinople. Les Grecs en font Baudrand. Strabon, Pline, Pto- mémoire le 12 avril. lémée et autres en font aussi 8. Grégoire , assista au huimention. Le premier prétend tième concile général. qu'elle fut bâtie par les Milé- 9. Photius, au concile de Phosiens. Elle a été érigée en arche- tius, après la mort de saint vêché au neuvième siècle, et en Ignace. métropole le siècle suivant , 10. Philippe , au concile du comme il paraît par les notices patriarche Sisinnius 11, en 997. et les actes des conciles. Les 11. N..., aux conciles du paévêques de cette église prirent triarche Luc Chrysoberge, en aussi dans la suite le titre d'évè. 1151 et 1152. C'est peut-être que Pège, Pegarum, qui Nicetas qui siégea parmi les méétait un bourg situé fort près tropolitains, au concile tenu en de Parium , dont voici les évè- 1156, au sujet de Soterichus ques :

Panteugène , désigné patriarche 1. Eustathius, assista aux ob d'Antioche. sèques de saint Parthenius, évê- 12. Nicolas, au concile du que de Lampsaque. (Acta Sanc- même patriarche Luc Chrysotorum, 7 seb. pag. 42.)

berge, sous l'empereur Comne2. Hesychius, contemporain ne, en 1166. de saint Jean Chrysostome, 13. N..., souscrivit à la lettre siégeait en 400. Il assista au des orientaux au pape Grégoire concile d'Éphèse, et y souscrivit x au sujet de l'union avec l’É

У aux définitions contre Nestorius, glise romaine. en 431.

14. Georges , souscrivit au Thalasse, assista et souscrivit concile de Constantinople, tenu au concile de Chalcédoine et, sous le patriarche Calliste, conen 458, à la lettre du concile tre Barlaam, Acyndyn et Nicede Cyzique à l'empereur Léon, phore Grégoras. (Or. chr., t. I, touchant le meurtre de saint p. 788.) Proter d'Alexandrie

Cette ville avait aussi un évê4. Étienne, souscrivit au sixiè. que latin au commencement du me concile , et aux canons in treizième siècle, sous le pontificat Trullo.

d'Innocent m, comme il paraît 5. Basile 1er, siégeait du temps par la cent quarante-quatrième des monothélites ou des icono- lettre de ce pape, lib. 12. (Or. clastes. Le martyrologe en fait chr., t. 3, p. 947-) mention le 12 mars.

PARIUS LAPIS ou PA6. Sisinnius, assista et sous- RIUM MARMOR, marbre

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blanc fort estimé qui était surnommé parium, à cause qu'il venait de l'île de Paros, une des Cyclades, dans l'Archipel. Il est dit dans les Paralipomènes, que David avait préparé pour la construction du temple une très-grande quantité de marbre de Paros; et dans Esther, que le lieu où Assuérus faisait le fameux festin à tous les grands de son royaume, était paré d'émeraudes et de marbre de Paros. (Par. 29. 2. Esther, 1, 6.)

PARIZE (Blaise), avocat au parlement de Dijon, a fait des notes sur la coutume de Bourgogne, imprimées in-8°, à Dijon, 1697, avec celles d'Anne-Joseph d'Azincourt, aussi avocat au parlement de Dijon, sur la même coutume. (Journal des Savans, 1759, p. 174.)

PARJURE, faux serment, jurement contre la vérité. La loi de Dieu condamne sévèrement le parjure, les faux sermens, les vœux et promesses faites sans dessein de les exécuter, ou les sermens faits au nom des faux dieux. Moïse, dans le Lévitique, semble assigner des sacrifices pour expier le parjure; mais, saint Paul assurant que les sacrifices ne remettraient point les péchés intérieurs, il faut dire que ces sacrifices ordonnés par Moïse ne regardent que l'ignorance et la précipitation de celui qui a promis seulement le serment secret; ou qu'il suppose le péché déjà expié par une parfaite contrition, et que ce sacri

fice n'est ordonné que pour l'expiation des fautes légales qu'aurait pu commettre le coupable en s'approchant des choses saintes en cet état. On sait d'ailleurs que le faux serment public ne se remettait point par les sacrifices; même selon Moïse. (Levit. 5, 1, 4, 5, 6; 6, 2, 3, etc., 1, 24, 15. Galat. 2, 16. (Voyez JUREMENT.)

PARKER (Samuel), né à Northampton en 1640, fut sacré évêque d'Oxford en 1686, et mourut au mois de mars 1687. Il était fort savant, et écrivait parfaitement bien. Il a laissé un grand nombre d'ouvrages tant en latin qu'en anglais. Les principaux sont: 1°. Tentamina physicotheologica. 2°. Disputationes de Deo et Providentia. 3o. Démonstration de l'autorité divine, de la loi naturelle et de la religion chrétienne. 4o. Discours sur le gouvernement ecclésiastique. 5o. Traité de la nature et de la bonté de Dieu. 6o. État du gouvernement de l'Église chrétienne dans les six premiers siècles. Tous ces derniers ouvrages sont en anglais. (Dictionn. anglais. Moréri, édit. de 1759.)

PARLEMENT, compagnie souveraine établie par le roi, pour juger en dernier ressort les différends des particuliers, et prononcer sur les appellations des sentences rendues par les juges inférieurs. (Suprema curia, supremus senatus.)

Les parlemens ne devaient point connaître des matières purement spirituelles. (Ordon

nance de 1610, article 4; arrêts du Conseil d'état du 9 janvier 1657, en faveur de l'évêque d'Angers; du 16 de juillet et du 24 de décembre 1658, pour l'évêque de Sarlat. Mém. du clergé, t. 4, p. 1434.)

PARME, Parma, ville épiscopale d'Italie, sous la métropole de Bologne, est située dans une plaine sur la rivière de son nom, qui la sépare en deux parties jointes par trois ponts, à quatre lieues au midi du Pô. Elle a quatre milles de circuit, et contient trente-cinq mille âmes. Elle est bien bâtie, bien fortifiée, et défendue par une citadelle à quatre bastions, qui passe pour une des meilleures d'Italie. Le palais du duc est magnifique, et ressemble à une ville par sa grandeur.

La cathédrale de l'Assomption, auparavant de saint Herculan, est peinte par le Corrège, et elle a trois nefs sur des piliers fort élevés. On compte trente paroisses dans la ville, deux collégiales, vingt-trois maisons religieuses d'hommes, et dixsept de filles, en tout quatrevingt-seize églises. Les pricipales sont l'abbaye régulière de Saint-Jean-l'Évangéliste, des bédictins du mont Cassin; celle du Saint-Sépulcre, des chanoines réguliers de la congrégation de Latran; et celle de SaintAlexandre, de bénédictins. Les jésuites y avaient un collége et un séminaire pour la noblesse, fondé en 1601 par Ranucio Farnèse, duc de Parme: c'est un des

plus beaux qui soit en Europe.

Le diocèse de Parme renferme cent quarante mille âmes, partagées en trois cents quarantesept paroisses: il contient le Parmesan proprement dit, et le val de Taro. On compte cinquante-trois villes ou bourgs dans le Parmesan proprement dit, et l'on y voit entre autres, Castro-Novo et Torre - Clara, abbayes régulières de la congrégation du mont Cassin; ValleSerena, Casa - Nova et FonteVivo, abbayes de l'Ordre de Citeaux; Castiglione, abbaye d'Olivétains.

Évêques de Parme.

1. Philippe, Romain de nation, était évêque de Parme en 362. C'est le premier évêque de cette église, dont la postérité ait eu connaissance.

2. Henri, en 382.

3. Cyprien, qui transféra le siége à Bresselo, après que la ville de Parme eut été détruite par le roi Attila. Le concile de Milan, tenu sous l'évêque Eusèbe en 454, fait mention de Cyprien, évêque de Bresselo. On ignore les noms de plusieurs évêques qui siégèrent après Cyprien.

4. Artius, gouvernait l'église de Parme en 476.

5. Pierre, en 518.

6. Caïus, en 562. On ignore les noms des évèques qui occupèrent le siége de Parme près de quarante ans après Caïus. 7. Tobie, en 601. 8. Pie, en 635.

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9. Gratiosus, qui assista au sous l'empereur Othon, en 952. concile tenu sous le pape Aga- 20. Huibert ou Albert, octhon, en 680.

cupait le siége de Parme en 662, 10. Aycardus, en 731. comme il conste par un diplôme

u. Alboin, Français de na- que l'empereur Othon donna tion, obtint en 744 un grand la même année pour la confirprivilége de Rachisius, roi des mation de tous les droits dont Lombards.

l'église de Parme était en pos12. Jérôme, en 775.

session. Humbert mourut vers 13. Pierre. Il est fait mention l'an 978. de cet évêque dans un diplôme 21. Sifroi nt, succéda á Humdonné par Charlemagne, en fa- bert vers l'an 978. Il était fort veur de l'église de Reggio, en accrédité auprès des empereurs 781.

Othon et Henri , dont il reçut 14. Lampertus, qui assista de grands priviléges. L'empeau concile de Mantoue en 824. reur Henri lui donna la célèbre

15. Widiboldus, neveu du abbaye de Nonantole en 1003. roi Carloman, fut fait évêque 22. Helbunus ou Helburgus , de Parme en 872. Il obtint de siégeait en 1010. grands priviléges du même roi 23. Herri, en 1015. Il assista Carloman, et mourut en 895. la même année au concile de

16. Aelburgus, homme très- Rome, sous le pape Benoît viu. recommandable par ses meurs,

24. Hugues, obtint l'évêché occupa le même siége en 895. de Parme, après Henri, en 1027.

19. Hercardus, succéda å Hel. Il avait été chancelier de l'emburgus après l'an 920. Il obtint pereur Conrad jer, dont il reçut de Hugues , roi d'Italie , dont il de grands priviléges avec tout le avait été secrétaire, des privilé- comté de Parme, en 1029. Deges avec la confirmation de tous puis cette donation, qui fut conles droits que les autres empe- firmée en 1035 et 1336, les évêreurs avaient accordés à l'église de cette église ont pris le nom de Parme.

de comtes. 18. Sifroi jer , inontà sur le 25. Cadolus, de Parme, fut siége de Parme environ l'an 929. fait évêque de sa patrie par siLe roi Hugues confirma, à sa con- monie en 1046. Il assista la sidération, toutes les donations même année au concile de Pavie, qui avaient été faites par ses et fut intrus sur la chaire de prédécesseurs à l'église de Parme. saint Pierre en 1601, par l'em

19. Dieudonné, présidait à pereur Henri, qui lui donna le cette église en 948, comme il nom d'Honorius. Cadolus fut conste par une donation faite à excommunié, et mourut en cet l'église de Parme par l'empereur état. Lothaire. Il assista à la diète de 26. Évrard, aussi schismali l'empire , tenue à Augsbourg, que et fauteur de l'antipape Clé

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