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sur les actes de saint Eleutbère. tolorum , et epistolæ ad Romail mourut vers la fin du dix- nos, etc. (Ziegelbaver, Hist. lit. septième siècle.

ord. S. Benedicti, part. 3, cap. PEREZ ( Antoine ), religieux 4, pag. 375, et alibi passim.) bénédictin, fut général de sa PEREZ , ( Martin d'Uvanoa ) congrégation en Espagne. Il de- de Valence en Espagne, jésuite, vint ensuite évêque d'Urgel, de mort, le 4 mars 1660, âgé de Lérida, et archevêque de Tarra. quatre-vingt-deux ans. On a de gone. Il céda ce dernier siége lui , Traités des attributs, de la pour celui d'Avila , et mourut Sainte-Trinité, de l'Incarnation à Madrid le premier mai 1637, et du sacrement de Mariage, imà l'âge de soixante-huit ans. On primés à Lyon en 1654. (Dupin, a de lui des commentaires sur Table des auteurs ecclés, du la règle de saint Benoit ; des ser. dix-septième siècle, col. 2229.) inons; Pentateuchum fidei; de

PEREZ (P.), chapelain d'honecclesid ; de conciliis ; de Scrip-neur du roi, publia à Paris en

; turá-Sacrá; de traditionibus sa- 16.43 et 1645 un ouvrage inticris; de romano pontifice; au

tulé : de la Vanité de la cène thentica fides Pauli, Matthæi, de Charenton, ou Réfutation du

Actuum Apostolorum, Commen- titre du livre d'Aubertin. (Dutaria in regulam S. Benedicti. pin , ibid. col. 2004.) Lugduni 1624, in-4°, 2 volu- PERGAME, Pergamus ou mes; et Barcinone, 1632; Apunta. Pergamum , ville de l'Asie-Mimientos quadragesimales, c'est- neure, située dans la grande à-dire, Sermons sur le Carême. Mysie, capitale d’nn royaume Barcinone ,par Sébastien Cormeli où les Attales et les Cumènes ont las, 1608, in-4°, 3 vol.; Apun- régné. Elle est sur les bords du tamientos de los sermones domi- Caïque et du Titan, qui se jettent nicales, c'est-à-dire , Sermons dans l'Hermus, au pied d'une pour les dimancbes , les fêtes, montagne à quinze lieues au l'avent. Medinæ Campi, 1603. nord de Smyrne , dans une Ils ont été traduits en italien par plaine fertile en blé et en pâtuun augustin, et en latin par Ro-, rages. Le royaume de Pergame, main Muller : cette dernière tra- après avoir duré pendant cent duction a été imprimée à Saltz- cinquante-deux ans, prit fin au bourg, in-8°; Pentateuchum fi- joi Attale 14, qui, étant sans endei de ecclesiá , etc., comme fans, fit le peuple romain son dans le Dictionnaire, Matriti, héritier en 522 de Roine. Le roi 1620, in-fol., livre très-rare. Cumène il y avait assemblé une Authentica fides Matthrei et nombreuse bibliothèque qui Pouli super primamet secundam après celle d'Alexandrie, fut la ad Corinth. Barcinone, 1632, plus célèbre de l'antiquité. Pluin-fol. Authentica fides quatuor tarque fait monter le nombre cvangelistarum, Actuum Apos- de ses volumes à deux cent

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mille. Pergame fut encore célè- Valérien. ( Act. SS. 1. 2, april. bre par l'usage du parchemin, pag. 4 et 965.) ou de membrana pergamena , 6. Eusébe , souscrivit en 340 qui y fut trouvé, et par un tem- au concile de Gangres, et ensuite ple dédié à Esculape. Elle fut à la lettre des ariens assemblés une des sept anges dont saint à Philippopolis. Jean parle dans son Apocalypse. 7. Dracontius, déposé par les C'est la patrie du médecin Gal- évêques qui s'étaient rangés du lien. Les Turcs et les Grecs ap- parti d'Acace, de Césarée et de pellent encore cette ville Per- Georges d'Alexandrie, dans le game ou Béorgamé. Les pre- concile de Séleucie. iniers ont converti l'église de 8. Barlaam, souscrivit à la Sainte-Sophie en mosquée. L'an- profession de foi que les pères cienne cathédrale est presque du concile d'Antioche, ruinée. On compte dans la ville saint Mélèce, adressèrent à l'emdeux ou trois mille Turcs , et pereur Jovien touchant le conenviron quinze fannilles grec- cile de Nicée. ques, qui y ont l'église de

9. Philippe, assista et sousSaint-Théodore. La ville de Per- crivit au concile d'Éphèse. game, qui n'était d'abord qu'un 10. Eutropius, souscrivit aux simple évêché suffragant d'É- décrets de Dioscore dans le briphèse, fut érigée en métropole gandage d'Éphèse, et deux ans sur la fin du treizième siècle, ou après au concile de Chalcédoine. au commencement du quator- 11. Jean , sauteur des monozième. Voici ses évêques :

physites , siégeait avant le mi1. Caius, ordonné premier lieu du sixième siècle. évêque de Pergame par saint 12. Théodore, assista et sousJean l'Évangéliste, suivant les crivit au sixième concile généconstit. apost. (1.7, c. )

ral. 2. Antipas , dont saint Jean 13. Basile, au septième confait mention dans l'Apocalypse, cile général. et qui fut martyrisé sous l'em- 14. Methodius, au concile de pereur Domitien. (Menologium Photius. greec. et martyrol. rom. 2 apr.) 15. N..., siégeait en 1036.

3. N..., succéda à Antipas. Il 16. Arsenius, sous l'empereur en est aussi fait mention dans Andronic Paléologue-le-Vieux l'Apocalypse (c. 2, v. 12). et du temps que Jean Côme se

4. Théodote, qui condamna, démit du patriarchat. (Or. chr. dans un concile composé de sept t. 1, p. 713.) évêques, l'hérésie colorbasienne, Cette ville a eu aussi quelques suivant l'auteur du livre inti- évêques latins. Nous n'en contulé : Prædestinatus hæres. 15. naissons qu'un, nommé Agni

5. Carpus, de Pergame, mar. sius, de l'Ordre des Frères Prêtyrisé sous l'empereur Valère ou cheurs. Il siégea sous Bonifa

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ce vill, vers l'an 1297. (Font. 6. Euloge , au cinquième theat. Dom. pag. 262. Or. chr. concile général. 1.3, pag. 959.)

7. Apergius, fameux monoConciles de Pergame.

thélite, condamné dans le sixiè

me concile général. Le premier sut tenu en 152, 8. Jean jer, assista et souscririt contre les colorbasiens. (Baluze.) au mème sixème concile , et aux

Le second, en 1301, sur la disci canons in Trullo. pline. (1.9, collect. Muratoru.) 9. Sisionius Pastillas, sauteur

PERGE, métropole de la se- des iconoclastes, sous l'empeconde Pamphylie. Elle l'était de reur Constantin Copronyme, fut loute la Pamphylie, avant que ce condamné dans le septième con. pays fùt partagé en deux pro- cile général. vinces, première et seconde. - 10. Constant ou Constantin, La ville de Perge, aujourd'hui assista et souscrivit au même ruinée, était située sur la rive septième concile général. droite du fleuve Cestrus , à 11. Jeanni, contemporain et soixante stades de la mer. Elle ami de saint Ignace, patriarche était célèbre par un temple de de Constantinople. Il est qualiDiane. Il parait, par les actes des fié métropolitain de Perge et de Apôtres (ch. 14, v. 24) que cette Sylæum , dans les actes du huiville reçut les lumières de la foi tième concile général, ce qui par le ministère des apôtres saint prouve que deson temps ces deux Paul et saint Barnabé. L'église églises ne faisaient qu'un seul de Perge fut unie ensuite à celle siége. (Or. chr. t. 1, p. 1013. ) de Silæum , et on ne fit qu'une

PERGE, Pyrgus ou Pyrgium, seule métropole de ces deux sié- ville de Messénie, avec titre d'éges avant l'an 812. Les évêques vêché dans la province d’llelde Perge sont :

lade , au diocèse de l'Illyrie 1. Epidaure, souscrivit au orientale. La notice d’Hiérocles concile d’Ancyre.

lui donne le quatrième rang 2. Callinicus, parmi les pères parmi les villes épicopales sous du concile de Nicée.

la métropole de Patras, et la 3. Berenianus, siégeait en notice de l'empereur Andronic426. On le trouve souscrit dans le-Vieux, le cent septième rang les actes du concile d'Éphèse. parıni les métropoles. Il y a eu

4. Epiphanes, assista au bri- pour évêques : gandage d'Éphèse, et deux ans 1. Basile , assista et souscrivit après au concile de Chalcédoine. au huitième concile général.

5. Hilarianus, assista et sous- 2. Étienne, au concile tenu au crivit au concile de Constanti- sujet du rétablissement de Phonople, où Anthyme, prédéces- tius, après la mort de S. Iguace. seur de Mennas, et Sévère d'An- 3. Constantin, au concile du tioche , furent anathématisés. patriarche Georges Xiphilin, en

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1197. (Oriens chr. t. 2, p. 224.) PERGETÈNE, siége épiscopal de Lycaonie, sous la métropole d'Icône. Nous ne connais sons cette église que parce que Jean de Sirans en fut nommé évêque le 18 avril 1412, suivant Wadding. (t. 5, p. 78. Oriens chr. t. 3, p. 1135.)

PERIAECIS, siége épiscopal d'Égypte, qu'on ne connaît que parce qu'un de ses évêques, nommé Agathus, souscrivit au décret synodal de Gennade, patriarche de Constantinople, contre les simoniaques. ( Oriens chr. t. 2, p. 639. )

PERIBOLŮS. Ézéchiel se sert de ce terme pour signifier un mur du parvis des prêtres, qui avait cinquante coudées de long, et était toute la longueur des appartemens qui environnaient ce parvis. Peribolus signifie proprement une enceinte, et vient du grec peribolos. L'hébreu porte geder, qui veut dire un mur de séparation. (Ezech. 42, 7, 10. Don Calmet, Dict. de la Bible.)

PÉRIGNAC, Payriniacum, abbaye de l'Ordre de Citeaux, située dans la vallée de Montpesat, au diocèse d'Agen, fut fondée vers le milieu du douzième siècle par les moines et l'abbé de Bonnefons, dont elle est fille en ligne de Morimond. Flandrine, dame de Montpesat, la dota de plusieurs biens fonds. Les autres seigneurs de Montpesat, autrefois très-puissans dans l'Agenois, furent aussi, à ce qu'on croit, ses bienfaiteurs,

ainsi que quelques évêques d'A-
gen. Comme la vallée de Mont-
pesat est fort étroite et environ-
née au midi de montagnes d'où
il découle des torrens, cette ab-
baye se trouvait souvent incom-
modée de ce voisinage. Ses bå-
timens réguliers étaient autre-
fois assez beaux; mais il n'en
restait presque plus rien, ayant
été détruits dans les guerres des
Albigeois par les inondations,
et enfin par les hérétiques des
derniers siècles, qui renverse-
rent le monastère de fond en
comble après en avoir pillé tous
les titres et tout ce qu'il y avait
de précieux. ( Gallia christ. t.
2, col. 952.)

PÉRIN (Léonard), né en 1567
à Stenai, ville de Lorraine, dans
le territoire de Verdun, fit ses
études à Paris, et entra dans la
société des jésuites, à Verdun,
le 25 septembre 1589. En 1595,
il fut envoyé à Pont-à-Mousson,
où il enseigna d'abord la Théo-
logie scolastique et ensuite l'É-
criture-Sainte. Quatre ans après
il fut employé à réfuter par ses
sermons les calvinistes qui cher
chaient à répandre leurs erreurs
dans le Barrois. Le collége de
Pont-à-Mousson venant alors à
manquer de professeur en rhéto-
rique, il s'offrit d'y aller, et de-
vint, comme il le disait lui-mê-
me en plaisantant, de consule
rhetor. De là il fut chargé de la
Théologie, qu'il enseigna pen-
dant six ans. Il fut chancelier de
l'université pendant sept ans, et
enfin recteur du collége, dans le
temps que les Français étaient

maîtres de la Lorraine. Presque al que historia mussipontana, ob tous les jésuites qui étaient alors relatos à Gregorio xv autoritate à Pont-à-Mousson, étant Lor- apostolica, in ecclesiasticum rains , et ayant eu ordre de se sanctorum Album et Canonem, retirer, le père Périn eut seul la Ignatium Lorolam et Francisliberté de demeurer, et ce fu- cum Xaverium , sanctitate et rent sa science et sa piété qui miraculis claros, societatis Jesu lui attirèrent cette considéra- soles geminos : primim gallice tion. Il mourut à Besançon, le edita, post è gallico in latinum 10 février 1638, après avoir como sermonem conversa, utrobique posé les ouvrages suivans, 1°. formis æneis illusirata, à PontEpistola tomo secundo commen, à-Mousson, 1623, in-40. C'était tariorum Joannis Maldonati le père Louis Wapy, jésuite, qui præfixa, à Pont-à-Mousson, avait donné d'abord cet ouvrage 1597, in-fol. 2o. Deux oraisons en français. 7o. Vita sancti Nifunèbres, l'une en latin et l'autre colai, myrensis episcopi, Loen français, sur le trépas de charingice patroni, collecta ex Charles m, duc de Lorraine, et probatis autoribus distributeque une troisième de son fils Char- scripta, à Pont-à-Mousson, 1627, les, cardinal de Lorraine, évê- in-12. (Dom Calmet, Bibl. lorr. que de Metz, prononcées à Nanci, Moréri, édit. de 1959, sur des les 18, 19 et 20 de juillet, à Pont- mémoires communiqués par le à-Mousson, 1608, in-12. 3o. père Oudin, jésuite.) Pompa funebris et justa Caro- PERINDÈ VALERE. lo m Lotharingiæ persoluta, Lorsqu'un acte de provision peut veneis figuris erpressa, in-folio être annullé pour quelque dee.rpanso , et latinè explicata, à faut, le pourvu obtient un resPont-à-Mousson. 4o. Communis crit du pape appelé perinde vavitæ inter homines scila urbani- lere , par lequel le pape ordonne tas, à Pont-à-Mousson, 1617, que l'acte soit aussi valable que in-16, à Paris, 1638, in-4., etc. s'il avait été fait comme il faut, C'est une traduction d'un écrit et par le moyen de ce rescrit français, composé par les pen- l'acte est valide et a effet du sionnaires du collége de la Flė- jour même de la provision. Mais che, sous le titre de Bienséance ce rescrit n'a point lieu lorsque de la conversation entre les hom- le droit est déjà acquis à un mes : le père Périn y ajouta les tiers. Il ne supplée point non règles qu'on doit observer étant plus aux défauts qui n'y sont à table. 5o. Trasonica Pauli pas exprimés, et l'expression de Ferrii metensis calviniani mi- l'un ne supplée pas les autres. nistri in specimine ab eo edito Un défaut naturel, tel que la scholastici orthodoxi dispecta, démence, quoique exprimé dans castigataque amicè, à Pont-à- le rescrit, ne peut pas être effacé. Mousson, 1619, in-80.6o. Sacra (Rebuffe, in prax. benef., part.

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